L'indépendance belge

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09 October 1918
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s.n. 1918, 09 October. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zg6g15vj32/
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E INDEPENDANCE M _ __ — - CONSERVATION O W/ | M* ISO* ROYAUME-UNI: 1 PENNY CONôtKVAiiuw P.l Jtri LE NUMERO continent. . 16 centimes PAR LE PROGRES MM MUA M-J M_J (hollande s cents . ■ u ——— »r 1 — —— 1 ■ —-—— —— — ADMINISTRATION ET REDACTION : .BUREAU A PARIS: MERCREDI 9 OCTOBRE 1913 MOIS. 9 SHILLINGS* TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE _ ABONNEMENTS ■! 6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3960 r TELE.: 311-57 It 23S-75 in Vente à Londres à 3 h. le mardi 8 octobre {i AN- 32 SHILLINGS LA SITUATION mardi miai. La guerre * L'offensive de paix des Empires du I Centre a une très mauvaise presse dans I tous les. pays de l'Entente; personne I n'est dupe de la nouvelle ruse teutonne, I qui semble bien ne demander l'armistice I que dans le but de pouvoir regrouper ses , H forces misés j$g£fes,fl|ur^un front I moins étendu, d^reprOTSprf' la lutte et I d'y tenter la dernière Watice de salut des I Hohenzollern. Les bruits de dissensions I entre le Kaiser et Hindenburg, et les au-I très rumeurs du même genre mis en cir-I culation avec une singulière complai-sance dans certains milieux neutres, sont '■ autant de pièges par lesquels les gens re-I lors employés par la propagande aliéna mande, tentent de troubler l'opinion pu-■ blique. Nul ne sera dupe de ces manœu-I vres et tant que le haut cpmmandement I germanique n'aura pas fait une dé-I marche loyale et nette auprès du maré-I chai Foch, qui seul est autorisé à accor-I der une suspension d'hostilités, il faut I considérer comme nulles et non avenues I toutes les sollicitations de nos ennemis. I Le généralissime des armées alliées n'est I d'ailleurs pas troublé par l'astucieuse I campagne du prince Max de Bade et con-I tinue inexorablement l'exécution du ■ vaste plan qu'il a conçu pour vaincre dé-| finitivement le Kaiser et ses complices. Les coups les plus rudes ont été ^rap-I pés entre Saint-Quentin et l'Argonne par I les. armées Debeney, Berthelot et Gou-I raud, dont l'avance a été très disputée ! par l'adversaire. ■ Au nord de Saint-Quentin .la. lu.tte.se ■ ' poursuit nuit et jour avec une •. îolence I redoublée. Les Allemands de ce côté ont I, fait de multiples tentatives pour arracher I à nos alliés les positions dont ils ont été I chassés. Toutes leurs, attaques ont été I repoussées avec des pertes sanglantes, I sauf dans la région de la ferme de Tilloy, I où, après avoir consenti à des sacrifices I hors de proportion, ils sont parvenus à | s'assurer un léger avantage. Les batail-I Ions de la première armée française n'en ont pas moins continué à progresser dans la région au nord-est de Saint-Quentin, I et à la suite de diverses opérations locales exécutées hier après-midi, ils ont obtenu d'excellents résultats, ayant fait en moins de 24 heures plus de 700 prisonniers.Sur le front de la Suippe, l'àrmée du général Berthelot a rencontré une opposition désespérée de la part de l'ennemi qui s'efforce de toute l'énergie dont il est encore capable, d'enrayer l'avance de nos alliés sur la rive septentrionale de cette rivière. Sur leur gauche, les unités de la 5e armée, ayant traversé le canal et l'Aisne, ont repris Berry-au-Bac, qui fut l'objet de tant de combats au cours de cette guerre. La lutte a été particulièrement ardente dans la région de Bertricourt, et plus à l'est, où des détachements français ont traversé la Suippe en deux points dans la région d'Aunenaucourt-le-Petit, et ont atteint les limites de St-Etienne. Sur la droite, nos alliés, après un combat sanglant, ont emporté un système fortifié qui défendait les approches méridionaux de l'Isle-sur-Suippe.L'armée du général Gouraud ne s'est pas moins bien battue contre les divisions teutonnes qui tentent d'arrêter son avance en Champagne. Elle a capturé St-Masmes et est entrée dans Hauvine, au nord de l'Arnes. Le village de Saint-litienne-sur-Arnes a été l'objet d'une contestation obstinée et les Allemands, étant parvenus à reprendre ce village, en ont été définitivement chassés après un vif engagement, perdant ici une centaine de prisonniers. En liaison sur la droite du général Gouraud, la Ire armée américaine, combattant vaillamment entre la forêt d'Argonne et là Meuse, a chassé ' ennemi de Châtel-Chéhery et, ayant brisé une résistance désespérée, s'est emparée des hauteurs dominantes à ouest de l'Aire. Plus, nos alliés avan-cent.vers les positions ennemies dites de Kriemhilde," plus la résistance allemande devient déterminée, mais la volonté de vaincre et la fougue juvénile qui animent les braves soldats du général rershing ne connaissent pas d'obstacles. Aussi peut-on s'attendre à de nouveaux glorieux succès dè ce côté, nonobstant 'opposition décidée de l'adversaire. Sur la partie septentrionale du front occidental il n'y a eu que des opérations locales et des actions d'artillerie plus ou moins violentes. Dans les environs d'Au-bencheul-aux-Bois les troupes du général Byng. ont fait 400 prisonniers au cours d'une entreprise secondaire: Des postes britanniques ont été établis au delà du canal de l'Escaut, au nord d'Au-bencheul-au-Bac. Au nord de la Scarpe nos alliés ont capturé lès villages de Bia-çhe-Saint-Vaast et d'Oppy, faisant en même temps une bonne centaine de prisonniers, tandis qu'en Flandre ils ont accentué leurs progrès au sud-est d'Armen-tières, se rapprochant ainsi de Haubour-din, l'un des premiers faubourgs de Lille, situé a une lieue à peine de la grosse cité industrielle française. Sur le front belge il n'y a rien à signaler en dehors de vifs duels d'artillerie tout le long de nos lignes. Sur le front méridional des eclaireurs italiens, ayant traversé la Cbiese, ont pénétré dans Daone, où ils ont bouleversé les ouvrages défensifs de l'adversaire. Au nord du Col del Rosso une patrouille italienne, attaquée à la pointe de la baïonnette par un puissant détachement austro-hongrois, a soutenu une lutte' ardente, puis a repoussé ses assaillants en leur infligeant des pertes sévères. * En Albanie les troupes du général Fer-rero ont continué leur marche en avant dans la région côtière, vers le Skumbi inférieur, repoussant des contre-attaques livrées par les arrières-gardes autrichiennes, et faisant des prisonniers. Au nord de BeVat les avant-gardes italiennes, ayant brisé la résistance ennemie, ont traversé le Devoli ei commuent rapidement leur marche vers El Basan. D'autre part, les forces alliées opérant sur la droite italienne, ont occupé et dépasse Dibra, sur la frontière alhano-serbe, tandis que dans le centre des détachements français ont refoulé l'ennemi vers les hauteurs de Vulcain, au nord-ouest du confluent du Devoli et de la Lanjaitza. En Serbie les troupes franco-serbes à la poursuite des forces austro-allemandes se rétirant en désordre vers le nord, ont capturé Vranya le 5 octobre. Continuant leur progression, nos alliés ont rencontré et repoussé de nombreux renforts amenés hâtivement du front italien, les chassant devant eux dans la direction de Nish, abandonnant 1,500 prisonniers, 12 canons et 30 mitrailleuses aux troupes franco-serbes qui approchent de Leskovac, à rry-chemin entre Vrànje et Nish. Plus à l'ouest un puissant détachement allemand battant en retraite a été rejoint et dispersé par les troupes françaises, qui ont capturé Kacanik, sur la route d'Uskub a Bristina, où elles ont pris un grand nombre de convois et un train complètement équipé. Au cours du combat une centaine de prisonniers, ainsi que 30 canons, sont tombés aux mains de nos alliés. Dans cette marche rapide les troupes franco-serbes brûlent toutes les étapes, afin de pouvoir bientôt atteindre Belgrade et de là s'élancer résolument ,sur Budapest, qui est l'objectif principal de la nouvelle offensive du général Franchet d'Esperey. fLa politique Les paroles du chancelier Max de Bade-n'ont guère trouvé d'écho et c'est un accueil fort froid qui lui est fait par la presse en générale, tant du Continent que des Etats-Unis. Des extraits de discours antérieurs prononcés par le chancelier tendent à démontrer que ses aspirations démocratiques se sont révélées tout dernièrement, et d'autre part il faut remarquer que si la note du chancelier au Président Wilson admet de prendre comme base l'exposé du Président du 8 janvier, le speech au Reichstag déclare vouloir prendre pour ces bases le programme arrêté par la majorité du Reichstag, ce qui n'est pas la même chose. Bref, il semble que les Alliés se méfiant sont disposés à ne pas même discuter les propositions allemandes, parce que insuffisantes. L'abdication du Tsar Ferdinand est définitive, et c'est le prince Boris, son fils, qui lui succède. Tout semble tranquille à Sofia, ou les dispositions de l'armistice ont été parfaitement admises. SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Nouvelles défenses allemandes Le correspondant du "Times" à La Haye a reçu des informations de la frontière belgo-hollandaise, d'après lesquelles une forte ligne de défense serait construite par les Allemands, d'un point situé juste au sud d'Ostende jusque vers Thourout. Les habitants sont forcés d'y travailler. Un peu plus au nord, une autre ligne destinés à protéger la retraite allemande de Bruges et de Zeebr-ugge est presque terminée. Le nombre de sentinelles gardant les fils électriques de la frontière a été diminué; mais, par contre, un système de lampes électriques assez rapprochées a été établi. OPÉRATIONS AÉRIENNES Garros manquant Le célèbre et sympathique aviateur français, le lieutenant Garros, qui s'était récemment échappé de l'Allemagne pour reprendre le bon combat, étant parti en reconnaissance le 5 octobre, n'est pas encore rentré. Il avait abattu un appareil ennemi vendredi, et samedi il fut aperçu combattant contre une escadrille ennemie. A un moment donné son aéroplane capota et tomba sur le sol. On ignore s'il a été tué ou blessé. Le jour même de. 1^ disparition de Garros, le lieutenant Fonck, en un seul vol de 20 minutes, détruisit 4 appareils ennemis pour venger son compagnon d'armes. Qes nouvelles victoires portent à 109 le nombre d'appareils allemands abattus par l'as des as français, 70 de ceux-ci ayant été officiellement homologués.L'u-iki..-. i>.'.Panique Du quartier général : Le 6'octobre : mauvais temps; 7 tonnes de bombes lancées pendant le jour; 16 tonnes et demie pendant la nuit. Un ballon ennemi a été abattu ; cinq aéroplanes britanniques sont manquants. L'activité française Le 4 octobre : 21 appareils ennemis ont été détruits ou forcés à descendre désemparés. Le 6 octobre : temps très défavorab'e; neuf aéroplanes ennemis abattus ou dés-empatés.Aviateur allemand tué Le "Berliner Lokalanzeiger" annonce la mort du lieutenant-aviateur Fritz Ru-mey, auquel les Allemands attribuaient 45 victoires. L'Opéra de Francfort détruit Des rapports reçus à Amsterdam confirment la nouvelle que l'Opéra de Francfort a été entièrement détruit au cours d'attaques aériennes. LES mm DO PAS-DE-CALAIS Les Allemands, avant de se retirer, ont emporté tout le matériel M. Reumaux, directeur général des mines de Lens, est âgé. de 80 ans. Rapatrié depuis dix-huit mois, il a vécu avec l'ennemi des jours douloureux. Son énergie a surmonté toutes les épreuves. "Je suis prêt," a-t-il déclaré au "Matin," "à me rendre à Lens, dès que l'autorisation m'en sera donnée. Je ne demande qu'à partir. Mais je suis le premier à approuver la sage prudence du gouvernement qui s'efforce de calmer l'impatience des évacués. Car je sais que toute la ville de Lens est minée. Il ne serait pas raisonnable d'encourager daps ces conditions le retour immédiat des habitants. "D'ailleurs, nous ne pourrons entreprendre utilement les travaux de réexploitation des mines de Lens que si l'ennemi est rejeté à plus de 20 kilomètres de la ville. On prête aux Allemands l'intention de se retrancher le long du canal de la Deule. En ce cas, l'exploitation de nos mines serait retardée. Par contre, certaines mines de's environs de Lens se trouvent aujourd'hui dégagées par les dernières opérations militaires. Leur production, réduite de moitié jusqu'ici, va pouvoir fournir une augmentation de rendement que l'on peut évaleur à dix on quinze mille tonnes. C'est là du charbon immédiat, qui sera extrait de suite pour cet hiver, tandis que nos mines, noyées et détruites, ne pourront guère produire avant plusieurs mois. Le public doit se garder de toute illusion à cet égard ; malgré toute l'activité que nous apporterons dans nos travaux, nous ne pourrons fournir d'ici à l'hiver une seule tonne de charbon. "Il est à remarquer également que le; Boches ont "déménagé" en Allemagne tout le matériel3de nos installations. "Mais j'espère bien, conclut énergi quement M. Reumaux, que nous pourrons rentrer en possession de ce maté' riel et récupérer tout l'outillage qui nous a été volé et qui nous est indispensable. ' LES CRIMES ALLEMANDS Le gouvernement be>lge se concerte ave< . ses alliés Le gouvernement belge est en rapport depuis plusieurs semaines avec les gou vernements alliés au sujet des mesurai qu'imposent les méthodes de pillage ei de destruction systématiques mises ei œuvre par l'ennemi dans les territoire; qu'il est contraint d'évacuer. La Belgique fut dès le début de cetti longue guerre exposée aux premiers at tentats des armées allemandes. Au mo ment même où le nouveau chanoelie: allemand proclame son souci du bonheu: des peuples et sa volonté de travailler i la délivrance de l'humanité, le gouverne ment belge recueille les échos de nou veaux excès de l'armée allemande ei Belgique occupée. Depuis la côte jus qu'au delà de Bruges la population mâl ele 15 à 45 ans est arrâchée à ses foyers soumise au traitement le plus brutal e astreinte au travail forcé pour les be soins de l'ennemi. Le monde entie élèverait une clameur vengeresse si le armées allemandes en quittant le so belge renouvelaient avec, un redouble ment de cruauté les excès de l'invasion et si elles entreprenaient de consomme la ruine du pays par le pillage, l'incendi< et la déportation en masse des popula iious. • - :• - ■ L'OFFENSIVE DÎT PAIX ALLEMANDE L'opinion américaine Les journaux aniéricains du matin son très catégoriques sur la réponse qui doi être faite à la dernière offensive ele pan allemande. Une reddition incondition nelle sur les bases des termes accepté: par la Bulgarie, tel est l'avis générale ment émis. ' > Le "New-York Times," ainsi qu'il li disait récemment au sujet de la propo sition autrichienne, publie un éditoria intitulé: "Pas.de paix avec les Hohen zollern... Il déclare qu'une entente pa négociation est impossible. Si l'Aile magne demande la paix, qu'elle chassi le Kaiser brailla/Td et irresponsable e parle par l'intermédiaire du gouverne ment de son peuple aux gouvernement: des peuples des pays alliés." Le "Sun" dit que l'offre allemandi faite par l'intermédiaire du prince Maxi milien ne sera pas plus fructueuse pou amener une paix par négociation que ior: de la tentative de l'Autriche. Le prési dent (Wilson) sait comment répondre ; l'Autriche et il saura quelle réponse don ner à la Prusse. Pour les Huns, le seu acte que les Alliés puissent admettre c'est une reddition sans conditions. Les journaux de Boston, Chicago e Philadelphie expriment des opinions si milaires sur les déclarations du Chan eelier. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Outre Herren Grober et Scheïde mann, Herr Erzberger est nommé mi nistre sans portefeuille. Herr Soif es-nommé ministre des affaires étrangère' ^ O et con^rvera en meme temps pendant 1; guerre le ministère des' colonies. Herr Da vid, le député socialiste, est nommé sous secrétaire d'Etat aux affaires étrangères FRANCE — Le capitaine aviateur Raymond qui commandait la fameuse escadrille de: Cigognes, est mort vendredi à Châlons sur-Marne, son aéroplane s'étant écrase sur le sol. GR AN DE-B RET AGN E — M. Take Jonesco, l'homme d'Etai roumain, et M. Pachitch, le premier mi nistre de Serbie, sont tous deux arrivé: à Londres. — Les statistiques récentes montrenl une augmentation considérable dans h consommation du pain; on l'attribue er partie au fait qu'il est depuis quelque temps plus agréable au goût. Si le public ne se restreint pas volontairement il faudra soit rationner le pain, soit en revenir à un pain moins agréable. — Le maréchal Joffre était attendu à Londres, mais un télégramme de Paris fait connaître que sa visite est retardée, le maréchal ayant contracté l'influenza. ROUMANIE — Par 85 voix contre une l.a chambre roumaine a résolu l'arrestation de M. A. Constantinesoo, qui fut ministre de l'agriculture dans le cabinet Bratiano. RUSSIE — M. Lockhart, le représentant Britannique à Mosesou, a atteint la frontière finlandaise dimanche, accompagné de 31 nationaux,britanniques et 25 nationaux français. — Le prince Lvoff, ex-président de l'ancienne Douma, est arrivé à Vladivostok, dans l'intention d'informer les Alliés de la situation réelle en Russie et d'amener la formation d'un gouvernement pour toute la Russie. — Un sérieux effort pour la centralisation de l'autorité et l'unification d'action a été fait par le Congrès National assemblé à Oufa, le 23 septembre. Y assistaient: un membre de l'Assemblée Constituante, que les Bolshévistes ont empêché de se réunir, des délégués des gouvernements provisoires dé Sibérie, de l'Oural, de Semirietshensk. d'Yéniséi, d'Astrakhan, des Tartares Kirghiz; des membres des Zemstvos de districts et villes de Sibérie; des socialistes révolutionnaires, des maximalistes, des cadets, des représentants d'associations ouvrières etc. Le programme adopté vise au rétablissement de l'unité et de l'indépendance russes; à l'affranchissement du pays de la tyrannie bolshéviste ; à l'annulation du traité de Brest-Litovsk ; à la réunion à la Russie, sous un système ele Fédération "nat-iihialè de tous les territoires qui en ont été détachés par ce traité et à la répudiation des conditions humiliantes acceptées par les Bolshévistes.SERBIE — Le prince Alexandre de Serbie a été élevé par le roi Pierre au rang du général, promotion largement méritée, car pendant toute a la guerre le prince Alexandre a servi dans l'armée, partageant ses triomphes et ses désastres et contribuant à maintenir l'esprit indomptable qui a fait l'admiration du mor^de. SUISSE — Les journaux suisses annonçent qu'un aéroplane allemand a attaqué et mitraillé un ballon suisse stationné entre Miecourt et Cornol. Le ballon prit feu et tomba à quelques mètres de la frontière. Le lieutenant qui se trouvait dans le ballon a été tué. DERNIERE HEURE NOUVELLES ATTAQUES ENTRE CAMBRAI ET ST-QUENTIN Le communiqué britannique Mardi, 9 h. 45 matin. Dans de fructueuses opérations loca» les exécutées hier dans le voisinage de Montbrehain -et au nord de Beaurevoir, les troupes anglo-américaines ont capturé plus de 230 prisonniers. Peu avant l'aube, ce matin, les troupes britanniques et américaines o"nt attaqué entre Cambrai et Saint=Quentin. En dépit d'une pluie violente qui a commencé à tomber la nuit dernière et qui continue toujours, les premiers rapports indiquent que des progrès satisfaisants sont réalisés.LES FRANÇAIS A BEYROUTH Les troupes françaises qui ont coopéré à la victoire du général Allenby en Palestine et qui, au moment où nos alliés britanniques et arabes se dirigeaient ver*-Damas, ont marché vers le nord-ouest de la Syrie, ont capturé le port de Beyrouth hier, à six heures du matin. La division française est entrée dans la ville au milieu d'un enthousiasme indescriptible de la population. L'occupâtion de Beyrouth est un fait d'une importance considérable en ce sens qu'il indique, qu'après la Palestine, toute la Syrie est virtuellement aux mains des Alliés. Ainsi l'effondrement de la puissance militaire de la Turquie et les pertes de son importance territoriale deviennent de jour en jour plus marquées. C'est une débâcle complète et le gouvernement de Constantinople ne peut plu ~ que suivre l'exemple de la Bulgarie. . v * 89e année J0I ' * (, 238

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