L'indépendance belge

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16 November 1916
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s.n. 1916, 16 November. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mp4vh5dh1t/
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L'INDÉPENDANCE BELGE. royaume-uni: one penny CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : & CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU S PARIS : JEUDI 16 NOVEMBRE 1916. (3 MOIS, 9 SHILLINGS.) TUDOP HO'JSE, TUDOR ST., LONDON, E.C. U, PLACE DE LA BOURSE J 10 ABONNEMENTS : j 6 MOIS, 17 SHILLINGS. (■ CONSERVATION PAR LB PROGRES TSs-EPHONE: city 3960. teueph. : j £33 75 En vente à Londres à 3 h. Je mercredi 15 nov. 11 AN, 52 SHILLINGS. J VIVE LE ROI! VIVE LA REINE! SUR Nous avions espéré en cet anniversaire de 1S16 adresser nos souhaits de fête au ROI et à la REINE en leur palais de Bruxelles. Notre espoir a été déçu, mais notre confiance reste entière. La Belgique doit être libérée, elle le sera. Et en 1917 c'est certainement dans leur capitale que nous répéterons l'an prochain à nos souverains : "SIRE, Vous avez été pour Vos braves troupiers un admirable exemple de courage, de fermeté, de civisme. Vous avez moralement grandi la Belgique, Vous avez bien mérité d'elie. MADAME, Ange du foyer, Vous avez sans hésàter payé de Votre personne, bravé tous les dangers ; Vous avez soigné, encouragé, réconforté nos soldats comme une mère, comme une sœur." Unanimement les Belges s'écrient : VIVE LE ROI! VIVE LA REINE! LA SITUATION. Mercredi, mid'u Le succès des troupes britanniques sur les deux rives de i'Ancre s'étend. Nos Alliés, dans de nouveaux assauts, ont enlevé les villages fortifiés de Beaumont-Hamel et de Beaucourt et leurs lignes qui ont été avancées par endroits de plus de trois kilomètres en profondeur, s'étendent jusqu'aux approches immédiates de Grandcourt, à peu de distance de Mi-raumont.Le total des prisonniers dépassait largement, au moment de l'envoi du communiqué, 5,000 hommes, mais le compte -■du- matériel capturé n'a pu encore être établi. L'échec de l'ennemi est un des' plus sanglants et des plus sensibles qu'il ait eus depuis le début de la campagne en Picardie, et Berlin reconnaît sans ambages avoir dû évacuer ses positions et avoir subi des pertes importantes. ILe \illage de Beaumont était considéré par les Allemands comme "absolument imprenable," mais il en a été de Beaumont comme de Thiepval : ni l'un ni l'autre n'ont résisté à l'artillerie et à l'infanterie de nos Alliés, qui établissent un peu plus tous les jours leur supériorité sur un adversaire qui se disait —et qui se croyait — invincible. Le succès d'hier, qu'il faut mettre à l'actif des troupes métropolitaines venge nos amis de l'échec de leur tentative du mojs de juillet, où la bravoure britannique ne put rien contre les mitrailleuses qui, de la rive opposée de l'Ancre, arrêtèrent l'élan des assaillants. Des mêmes souterrains par lesquels surgirent alors des renforts qui obligèrent les Alliés à battre en retraite, surgirent cette fois des groupes compacts de prisonniers hébétés d'avoir été pris dans leurs trous comme des souris. Les pertes des Anglais sont, à ce I qu'annoncent les correspondants attachés à l'état-major britannique, très légères. Quant aux prisonniers, pour la plupart des Silésiens et des Prussiens, ils appartenaient à six régiments différents. Le bombardement qui précédait l'assaut était très court, mais exceptionnellement violent et les soldats qui prirent part à l'action racontent que ce n'est qu'à la quatrième .ligne de tranchées qu'ils rencontrèrent une résistance un peu sé-i ieuse. Maîtres au nord-ouest de Bapaume des hauteurs qui bordent l'Ancre, et au sud-ouest des hauteurs de Saillisel, d'où la vue embrasse tout le pays du delà du Mont Saint-Quentin jusqu'à Péronne, et par le nord jusqu'à Bapaume, les Alliés disposent non seulement d'excellents observatoires, mais aussi de positions stratégiques d'une grande valeur qui justifient l'espoir que la campagne d'hiver qui va s'ouvrir sera plus active que celle de l'année dernière. De toute façon il est réconfortant de voir Le nombre croissant des prisonniers de guerre faits par les Alliés, car c'est là un des symptômes les plus frappants du changement qui s'est opéré dans la situation générale depuis quelques mois. Ainsi les Anglais détiennent en ce moment un total qui, hier, dépassait 45,000 ho mmes alors que le chiffre des prisonniers britanniques détenus par les Allemands ne dépasse que légèrement 31,000. Les Serbes qui opèrent de concert avec les Français sur la Tcherna, ont fait, hier, de leur côté, 1,000 prisonniers (Allemands pour la plupart) et le matériel de g^uerre capturé dans ce secteur depuis le 10 novembre comprend 25 canons, dont 8 de gros calibre ! Ce n'est qu'en Roumanie que nos ennemis continuent de marquer quelques points. D'après les derniers communiqués, le Allemands progressent dans les vallées et passes du sud (Alpes transylvaines) , mais leur avance est arrêtée partout ailleurs. v Les points où nos ennemis sont par- c venus à pénétrer le plus loin en terri- a toire roumain sont la passe de Tôrzburg t< (28 kilomètres), la passe de la Tour Rouge (25 kilomètres), et la passe de r, Yulcaiu (21 kilomètres). d Le communiqué de Bucarest reconnaît g une retraite légère clans la vallée de l'Aluta (Tour Rouge) et à Dragoslavele v (Tôrzburg) où les Allemands sont par- \ venus à mettre en batterie leur grosse s artillerie. c Les Allemands disent avoir fait dans v la journée un total de 650 prisonniers. b Les Allemands font l'impossible pour amener les Alliés à entrer en discussion 1< sur la question de la paix. Les moyens g directs ayant échoué, devant l'attitude v résolue des Alliés qui ne veulent que t d'une paix basée sur la justice et le droit, p ce qui implique le châtiment des coupables, nos adversaires reviennent à la 1< charge par des voies détournées. Leur n principal effort consiste maintenant à re- a jeter sur les Alliés .la responsabilité de la c guerre. Tant qu'ils se croyaient en me- v sure de vaincre, ils ne se préoccupaient (j guère de cette question, mais aujourd'hui f, que tout espoir a disparu de sortir vain- e queurs de la lutte, ils sont bien obligés s de revenir sur ce passé douloureux. Le ^ "chiffon de papier" se venge et le chan- g celier de l'Empire qui, jadis, dans un ac- j. ces de franchise, vite regretté, a déjà s reconnu le crime commis à l'égard de la c Belgique, a essayé, devant la Commission du Reichstag (en séance il au- ^ rait été hué par les .socialistes minori- ^ taires),' de faire endosser par la Russie, qui s'est permis de mobiliser après l'Autriche, la responsabilité du cataclysme dans lequel la puissance aile- j( mande va sombrer. s Jadis, c'était la Grande-Bretagne que r nos ennemis accusaient de ne pas avoir j- empêché la guerre de même qu'ils g avaient essayé, au début d'août 1914, c avec l'histoire des bombes lancées sur j Nuremberg et la prétendue invasion du t grand-duché de Luxembourg et de la r Belgique par les Français, d'accréditer r la légende d'une agression française. c Mais, un ,à un, tous les 'mensonges j ont été dévoilés et il n'y a plus aucune j- per sonne de bonne foi qui ne sache à t quoi s'en tenir sur les véritables agrès- j seurs. ^ La guerre a été préparée et déclanchée t par la camarilla qui, à Berlin, agissait c au nom et pour compte des hobereaux, t des militaristes et des pangermanistes j; tout-puissants qui avaient conçu le plan c de germaniser l'Europe. j. Il serait oiseux de vouloir discuter au i sujet d'une responsabilité qui, aux yeux c du monde entier, est définitivement et in- s discutab'ement établie. Si les Allemands r veulent réellement se rapprocher de la t paix, qu'ils commencent par châtier les f auteurs responsables de la guerre qui sont à Berlin. En participant eux-mêmes à l'œuvre de justice qui doit être à la r base de la paix, ils font plus pour celle-ci qu'en essayant, par de nouveaux men- 1 songes, de se laver d'un crime dont le 1 châtiment est indispensable à la régéné- 1 ration morale du monde. j LE RÔLE GLORIEUX DE L'AIMÉE BELGE. is : ' Nous reproduisons ici, in extenso, le discours prononcé au Havre par M. ' de Broqueville, ministre de la guer re, lors de la cérémonie de commé->g moration de la bataille de l'Yser. 1- Excellences, Mesdames, Messieurs, r- Une commune pensée, un même souvenir, étreignent en ce moment nos r- cœurs, et nos lèvres émues murmurent i- avec respect un nom magique, évoca-g teur d'impérissable gloire. u" Sans doute, chaque journée de la guérie re nous apporte des récits de vaillance, dont l'écho mérite'- i'ètre "transmis de ît génération en génération. le Sans doute, le long de cette frontière le vivante que constitue, de Nieuport aux r- Vosges, la ligne sinueuse de nos années, 5e se multiplient sans cesse les actes de courage, les sacrifices sublimes, les dé-îs vouements obscurs d'e milliers de combattants.ir Mais il est des heures où l'effort colin lectif emprunte aux circonstances une is grandeur particulière, où la somme de le vertus dépensées, s'affirmant en des lut-îe tes plus tragiques, produit des fruits t, particulièrement éclatants. u- C'est, pour ne parler que du front la le plus proche, Liège, où l'armée alle-ir mande, fonçant sur ,1a France, subit un e- arrêt dont les conséquences do,minent_la la campagne ; combinée avec la bataille de-e- vant Anvers, c'est la Marne, où se pro-it duit le merveilleux rétablissement de la ui fortune française ; ce sont la Champagne et la Somme, où l'offensive des Alliés -s s'impose à l'ennemi; c'était, hier, Ver-'e dun, la bataille des géants; ce fut na-guère l'Yser où, il y a de cela deux ans, p" la ruée sauvage de l'ennemi succomba îa sous l'héroïsme des défenseurs, accro-'a c'hés au sol de la patrie. s* Nous célébrons l'anniversaire de ces 4" batailles, qui représentent à nos yeux le lustre des armes au service du droit, ^9 ■s La voix de !a patrie. a~ Messieurs, cette assemblée, qui réunit e" les représentants éminents des Puissances alliées, en atteste : nous ne for-Je mons qu'un cœur et qu'une âme pour re-'u porter l'honneur des grandes journée? 's sur les braves qui sont tombés, sur ceux qui souffrent, sur ceux qui combattent. Jl Déjà je crois entendre la voix de la pa-|l! trie, si lointaine et cependant si proche, rendre à l'armée le témoie'nace de l'ad- fM* . ° miration, de la reconnaissance, et prodiguer à ceux qui pleurent leurs morts ES la suprême consolation de la gratitude le publique. Nous savons, .hélas ! de quelles a douleurs est faite cette gloire si pure. s" Nous ne sommes pas de ceux qui, enivrés de la soif de conquêtes, et insensi-bles aux larmes des pères et des mères, l'L des femmes et des enfants,,lancent les x, bataillons à de sanglantes boucheries es pour disputer à Attila le criminel fardeau 111 d'une sauvage renommée. Pour nous, les joies du succès ne t éussissent pas à voi-iu 1er les larmes.Tous,nous sommes atteints ix dans nos affections, et, parmi les lourds n- soucis du pouvoir, il n'est pour les chefs is rien de plus dur à supporter que le con-la tre-coup des douleurs de tant de nos ss familles. ui C'est pourquoi nous parlons de ces es victoires d'une voix grave. La Belgique la n'avait cherché que la paix, ci Peut-être eut-elle le tort de croire à n- l'égale honnêteté de tous les garants qui le lui imposèrent la neutralité perpétuelle, é- Forte de sa loyauté, elle se refusa toujours à prévoir, avec un garant quel conque, la violation de son sol par l'un d'entre eux. L'Histoire dira si ce fut une faute ; pour ma part, je me le crois-pas. Nous avons accepté une guerre imposée; nous la poursuivons d'une volonté tenace, que rien ne lasse, que rien n'arrête; mais l'ivresse des plus nobles succès ne détourne pas nos regards des humbles tombes où dorment, du. dernier sommeil, les soldats de la patrie. Il ne nous est pas possible de commémorer la bataille de l'Yser sur les lieux mêmes où se déroula la grande lutte. Nieuport, Dixr-rude : c or»t> qi: • ruines, .sans cesse balayées par lèT&tàifiic de la mort; 'l'inondation étend ses eaux calmes sur Iles champs où s'enlisèrent les suprêmes efforts de l'ennemi. De Saint-Jacques Cap elle? de Pervyse, de Rarns-capélle, il ine reste rien. Pardon, je nie trompe ; il y a le champ lugubre des ruines. A peine a-t-on franchi le canal de Loo, qu'aux lèvres 'viennent les mots du poète latin, : " Sunt lacrymae rerum." Oui, le fier et riche pays de Furnes est aujourd'hui terre de désolation.: de l'eau, des tranchées, des cimetières, ,des églises écroulées où gît, tragique, uù grand Christ, symbole du sacrifice, tel est l'aspect de cette Flandre sacrée où l'armée belge, sans désemparer, fait face à l'envahisseur et monte 1a garde autour du modeste abri d'un Roi indomptable, qui combat pour la liberté d'un peuple et pour l'honneur d'une couronne. Messieurs, les Belges qui ont reçu l'hospitalité généreuse de la France ou de l'Angleterre, ceux qui, sous l'uniforme, ont fait Ile serment de délivrer leurs foyers, comme aussi ceux qui souffrent en pays envahi, tous, en un mot, revivent par la pensée ce mois d'octobre 1914, mois de douleur^ mais épopée de gloire. Epopée de gloire. Par-dessus les villes et villages martyrs, sur cette terre flamande arrosée du sang de nos enfants, de celui de nos Alliés, au bord du modeste fleuve dont le nom est entré dans l'Histoire, l'âme de la Belgique meurtrie se recueille : c'est vers l'Y'ser que la population opprimée se tourne pour défier l'insolence du conquérant d'un jour; c'est vers }'Yser que tous nous regardons avec ferveur, car c'est là que l'unité nationale s'affirme intangible, éternelle, plus forte que le destin, plus puissante que la mort, forgée par le fer et scellée dans île sang, comme tout ce qui dure ici-bas. Vers l'Yser. Vous souvient-il, messieurs ! La course à la mer commençait. Echappant à l'étreinte de l'ennemi par une opération que je crois unique dans les annales militaires, l'armée belge, après huit semaines de rudes combats, avait abandonné Anvers, le réduit national, transportant avec elle ses approvisionnements et ses munitions. Plus de 6,000 wagon: avaient dû passer par l'unique ligne de chemin de fer encore disponible, ligne à simple voie que l'ennemi tenait, dév sous son feu. A Ostende, le gouvernement se vit contraint de prendre la douloureuse résolution de quitter le sol de la Patrie. Il faut avoir vécu ces instants pour connaître toute l'étendue de la torture par laquelle peut passer le cœur humain. Toute âm'e de patriote sent ce que fut ce conseil tenu—O ironie des chose: —dans un salon d'hôtel, jadis théâtre des élégances de la saison. Ce fut dans le cadre des fêtes d'antan que la grave détermination fut arrêtée, comme ce fut là aussi que le gouvernement de la République mit un premier baume sur nos blessures par le témoignage chaleureux et réconfortant de sa sollicitude. A cette heure, l'armée se portait déjà sur1 la position de l'Yser qu'elle allait organiser en vue de la forte et suprême résistance. L'armée française et l'armée britannique se rapprochaient ; la soudure de nos lignes apparaissait comme possible «t prochaine, nous- savions que nos Alliés n'épargneraient rien pour joindre leurs efforts aux nôtres pour arracher à la souillure de l'ennemi un lambeau de notre sol et nous aider à barrer cette route de Dunkerque-Calais, que le duc de Wurtemberg avait reçu ordre d'ouvrir à tout prix. Je ne vous ferai pas, messieurs, le récit de la bataille. Vous le connaissez. L'armée belge, en campagne depuis le 4 août, était réellement épuisée. La tournure fâcheuse que les opérations avaient prise depuis le début des hostilités "avait privée de la réconfortante impression du coude à coude des Alliés. La chute de nos places fortes, écrasées par une artillerie d'une puissance presqu'insoupçonnée, l'invasion déferlant comme un raz % de marée sur le pays tout entier, la fa; i-gue des ma-ehes et des longues retraites, les pertes élevées en officiers, subies par notre armée encore en pleine crise de croissance, tout conspirait pour abattre le moral et multiplier les difficultés, au moment où l'armée, se retournant brusquement, avait à faire face à son propre pays. Quand, le 13 octobre, je quittai Ostende pour me rendre à Dunkerque afin de diriger le travail de formation des nouvelles basés de ravitaillement, d'organiser l'hospitalisation des blessés et d'assurer l'alimentation de l'armée en hommes et en matériel, j'avais le cœur serré d'une indicible angoisse. Les routes étaient encombrées du charroi d'une nation en retraite. Des milliers de réfugiés fuyaient, emportant les débris de leur fortune; pêle-mêle, à pied, à cheval, dans les véhicules les plus disparates, les femmes, les enfants, les vieillards refluaient vers la France. Le chemin de fer, les trams étaient bondés de blessés, de malades, d'éclopés. Les troupes de forteresse, désorganisées, se dirigeaient-vers Calais d'un pas triste et las. Mais, tout en mesurant les difficultés de la tâche, l'espérance ne trahissait pas mi volonté. Je connaissais notre armée; je: savais tout ce qu'on pouvait exiger d'elle, et j'avais foi dans le miracle que l'inébranlable résolution prise par le Roi de livrer sur l'Yser une suprême bataille, allait produire dans 'es âmes. La proclamation du Roi. Le 16 octobre, le Roi adressait une proclamation à ses troupes : "Que dans les positions où je vous placerai, disàit-il, vos regards se portent uniquement en avant, et considérez comme traître à la patrie celui qui prononcera le -mot de retraite, sans que l'ordre formel en soit donné. ' L'armée comprit le mâle langage de Celui qui depuis le 4 août n'avait cessé i de v ivre sa vie. Notre armée comptait alors, in globo, 80,000 hommes environ ; elle disposait de 340 canons de 75 et de 24 obusiers de 150. La France voulut bien y adjoindre une brigade d'infanterie de jnariiiej S7èrne anns No 272

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