L'indépendance belge

1624 0
14 January 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 14 January. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w37kp7vv75/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

L' INDEPENDANCE ANGLETERRE; ONE PENNY, BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES t ■w Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, JEUDI A4 JANVIER 1915. kegistered at the g.p.o. r„„cro„.-r.o„ „ tj„ as a newspapee. conservation par le progres. ■ E_ Eaa S— jfî \ J IxJ C a \j> I I T ^ ___ —^ sommaire. Une Dernière Mise au Point.—Indépendance Belge. Lettre de Grèce.—S. P. La Tâche de Sang.—Camille Roussel. Billet Parisien.—Jean Bernard. Lettre de Hollande.—Dr. Terwagne. Faits Menus, Menus Propos.—Bob. La Soldatesque Allemande—et ses Crimes. L'Armée Belge sur l'Yser. Echos. Fraternisation Anglo-Belge. Jean Olieslager Fait Une Chute et s'en Tire indemne. Notes d'un Chemineau.—'T Wit Beerken. War Relief Exhibition à l'Academie Royale.—G. V. Pillards et Incendiaires. Comment la Banque Nationale de Belgique lut Destituée.—L. H. Des Braves. La Chaumière Incendiée. Strand Theatre. Nouvelles de l'Etranger.—Les Turcs violent la neutralité de la Perse et occupent Tabriz—Symptômes de retraite allemande en Pologne—Retraite du comte Berchtold—Tremblements de terre en Italie : Milliers de victimes. UNE DERNIERE MISE AU POINT. De diverses parts, il nous est reven I que la campagne haineuse, injuste, ii ■ justifiable, entamée à Bruxelles conti I "l'indépendance Belge " se poursui ■ s'accentue même : on nous accuse d'à ■ taquer les Belges qui sont restés eh* ■ eux, on nous représente comme leui ■ ennemis, on dit, on répète, on imprim ■ que nous les avons qualifiés de mauva ■ patriotes. | Rien n'est plus faux. | Nous avons feuilleté toute notre co ■ lection depuis notre départ de Bruxelles ■ f/joiis avons conscience de n'avoir pa Kiisc ligne à nous reprocher ni_ à retrar R Le 26 octobre nous écrivions que ïe di ■ voir était de ne pas rentrer à Anvers. E ■ nous exprimant ainsi nous étions log I ques et nous étions de plus, nous le si ■ vous, les interprètes du gouvernement ■ ceux qui sont rentrés peuvent apprécie ■ aujourd'hui si nous avions raison alor; ■ Ils avaient sans doute leurs raisons poi ■ regagner leurs demeures; nous l'adme ■ lions en écrivant: "comment ne pa ■ comprendre leur retour aux humbit ■ foyers laissés derrière eux." I En même temps Tious répétions que 1 ■ place des fonctionnaires de parquet, d ■ la justice, de l'office du travail, des bi ■ reaux des hypothèques et de la bienfa I sar.ee était à leur poste près des malhet I Dans notre numéro du 16 novembr ■ nous rendions spécialement un hommag ■ éclatant " aux inappréciables service ■ rendus par tous les mandataires " (resté I en Belgique), et nous demandions ce qu H seraient devenues sans eux nos popula ■ tions. Nous donnions en même temps u I sincère tribut de reconnaissance au I membres du Comité d'Alimentation qii ■ ont agi avec une abnégation admirable ■ «nous applaudissions à leurs courageu Le 12 décembre, M. le chevalier Ed Hmond Carton de Wiart faisait dans no ■ wlonnes un éloquent appel à la concord ■ entre Belges. Toute critique, disait-il ■ tes l'un ou l'autre sens serait injust ■ Jutant que stérile. " Sauf de très rare ■ exceptions, les raisons qui ont détermin ■ 'es uns à rester en Belgique, les autre ■ à en sortir ont été sérieuses et légi I On ne pouvait mieux dire ni mieux ex ■ primer ce que nous éprouvions. I Faut=il rappeler encore l'article tou Bêlent de patriotisme de M. H. Hubert I Courage to the last : Vous qui, demeu I [és en Belgique, devez subir tous le: ■ jours le contact déprimant des envahis Bseurs et souffrir l'outrage de leur inso ■ lence !" I Enfin, M. Camille Roussel ne disait-i I Pas nettement (23 décembre) :"Non,nou: ■ ae croyons pas au manque de dignité n BJU manque de courage de tels ou tel: ■ ^patriotes selon qu'ils sont restés ox H ^ sont pas restés en Belgique. De par lej d'autre, des sentiments très nobles on ■ wcté leur conduite." H Comment dès lors, même en y mettan ■ '«ut le parti pris possible, a=t=on pi ■ Raturer complètement notre manièn H^voir et nous accuser d'attaques con B're nos compatriotes restés là-bas? ■ ^rce que nous avons critiqué la tax< Ve Gand sur les absents, parce que nous ■3vons alors écrit dans un écho : Cetts • u taxe infligerait une peine à ceux qui on i- compris leurs devoirs de bons patriote: e en faisant le vide autour de l'ennemi." t, C'est cette phrase qui a été exploité! t- par ceux qui voulaient jeter la zizanii !Z entre Belges et excuser la souplesse di s leur échine vis-à-vis de la censure aile e mande. is Oui, beaucoup des Belges qui sont par tis ont été convaincus que mieux valai faire le vide vis-à-vis des envahisseurs I- Et en sacrifiant les joies du home, ei ;, abandonnant meubles et immeubles, et s quittant tout ce qui leur était cher, oui i- ces Belges étaient persuadés d'agir et souffrir en patriotes. i= Est-ce à diee que comme on nous en c n prêté le sentiment nous blâmions ceus i- qui sont restés par devoir, ceux qui on1 voulu rester à leurs postes et rempli) : leurs fonctions, ceux qui ont payé dï r leurs personnes et de leurs biens en ré' <• confortant physiquement et moralemeni * les malheureux? t- C'est là une accusation abominable qu s nous atteint profondément, nous ne le s cachons pas, et qui n'a pu naître que dans des esprits haineux et dans des con^ a sciences prêtes à toutes les bassesses e pour s'attirer la bienveillance du domina-i- teur. Nulle besogne ne pouvait, en effet, = donner plus de satisfaction aux Teutons != que de voir, en ces tristes moments, des Belges attaquer des Belges. e Nous protestons donc une dernière e fois, et si certains de nos compatriotes s égarés par de vils calomniateurs nous s condamnent sans nous entendre, nous e en appellerons à tous ceux qui ont lu tous = nos articles, à tous ceux qui ont suivi u notre tâche, à tous ceux qui ont assisté t aux efforts tentés pour réconforter les 1 Belges, tous les Belges, et entretenir , l'union étroite indispensable, entre tous ï jusqu'au moment, ardemment souhaité, où la patrie sera enfin redevenue libre. Et pour ne plus revenir sur cette cam= s pagne méprisable poursuivie contre 2 nous, nous dirons pour la dernière fois , notre opinion sur la taxe de Gand ; elle s est injuste et illégale. s Illégale, parce qu'un impôt, quel qu'il î soit, ne peut frapper certaines catégories 5 de citoyens, mais doit s'appliquer à tous - les citoyens. Injuste, parce qu'elle atteindrait tous - ceux qui ne méritent aucunement d'être frappés pécuniairement d'une amende, t moralement d'une tare réelle ; quoi ! : taxés ceux qui, le pouvant, n'ont pas = voulu affronter les violences des bandits > incendiaires de Louvain, d'Andenne, de = Surice; taxés ceux qui ne voulaient pas = rester à charge de la subsistance publi-que ; taxés ceux qui pour leur santé doi-1 vent se rendre dans des climats meil-; leurs ; taxés ceux qui, sans ressources, i ne voulaient pas rester oisifs ou vivre ; aux frais de la communauté et voulaient i aller au dehors chercher du travail rému-t nérateur ; taxés ceux qui ne voulaient t pas être en contact avec les bourreaux et les assassins de leurs parents d'Aershot 1 et de Dinant; taxés les pères de jeunes ! filles qui ne voulaient pas les exposer : aux crimes abominables dont nous voyons ici tant de preuves bientôt vivantes ! Evidemment ceux qui sont partis ne sont pas astreints aux services de la police bourgeoise, ils ne sont pas sollicités pour les organisations charitables, ils n'alimentent pas lès recettes communales d'eau, de gaz, d'électricité. A ce point de vue il y aura lieu de leui réclamer une quote part à leur retour, Ce sera équitable, et alors ceux qui sonl partis ne se refuseront pas à acquittei une contribution que nul actuellement ne pourrait les contraindre à payer, car la taxe de Gand ne sera pas approuvée pai l'autorité supérieure. Espérons donc,que les autres villes n'i= miteront pas l'exemple de Gand. Elles éviteront ainsi de creuser un fossé entre les Belges qui sont partis et les Belges qui sont restés. Admettons et affirmons que tous nous devons supporter les conséquences', de cette abominable guerre et que bientôt dans la patrie délivrée nous fixerons le montant de la coopération de chacun dans le désastre commun mais, avant tout, vis-à-vis de l'ennemi, ayons con» fiance les uns dans les autres et ainsi tous resterons-nous de dignes patriotes. ' " L'INDEPENDANCE BELGE." LETTRE DE GREGE. • ^ unt Pourquoi la Grece s'oppose a ce tes que la Serbie fasse aux Bulgares " des concessions exagerees. tée nie (De notre correspondant particulier.) de On a prétendu que la Grèce s'opposait à ce que la Serbie fit des concessions substantielles aux Bulgares. En réalité, elle n'a jamais^voulu gêner son alliée et ses demandes se bornent : rs> 1. En cas de concession de la rive cn ouest du Vardar, à réclamer la petite e.n enclave de Doïran ; ui' , 2. Au .cas mvraisemblab,p • i'i les. Bul-® garés dépasseraient le fleuve, à ce qu'ils s'arrêtassent aux limites du district de 11 a Monastir. :ux Reprenons ces deux points. >nt >lir de La petite enclave de Doïran, lors de ri"~ la première convention gréco-serbe (si- gnée à Salonique le 13 mai 1913) était . adjugée à la Grèce. Elle fut, lors de la î*11 convention définitive (signée à Belgrade en juin 1913) concédée à la Serbie. Elle me » ' i n a aucune importance économique, mais )n= stratégiquement beaucoup, car séparant ,es la chaîne du Bélès du fleuve Axius (Var-1!J" dar), elle ouvre la voie de Salonique, > dont Doïran n'est qu'à trois heures. 'ns La Grèce ne pouvait refuser à la Ser-bie, son alliée, à laquelle elle avait concédé des privilèges commerciaux à 're Salonique, la preuve de confiance que constitue l'abandon de Doïran. Elle se-IUS rait impardonnable de mtintrer les mêmes lUS sentiments à ceux qui qualifient Saloni-'.u® que, où ils ne représentent que le cent l^} soixantième (1/160) de la population, de , Mecque des Bulgares. (!) les * * nr * 'u,s Les Grecs veulent que les Serbes res-e' tent à Monastir : 1. Pour des raisons de sentiment: J13' Monastir est une ville en grande ma-. jorité grecque. (2) C'est à Monastir que l'on recrute les meilleurs, instituteurs et surtout les meilleures institutrices grecs de Macédoine. C'est de là que provien-! nent les meilleurs docteurs et avocats et ies les plus habiles marchands du pays. us Avec l'arrivée des Bulgares, cette population serait condamnée à l'extermina-us tion et à la destruction totale par l'in-îe cendie comme l'a été Anchialos en 1906 . j et Serrés en 1913. "• 2. Pour des raisons stratégiques : ,as Ici, encore, les Serbes et les Grecs ont 'js partagé en amis. Pas de frontière na-i!e turelle, quelques poteaux au milieu d'une as plaine immense. Une attaque brusquée , partant de Monastir aboutirait en moins de 24 heures à Sarantriporos. 3. Pour ne pas perdre contact avec la :s' Serbie: re Cette raison est tellement grave qu'elle se passe de développements. Retenons seulement que la voie ferrée qui reliera n'- rapidement et directement Athènes à e* l'Europe sera la voie Larissa-Monastir-ot Uskub. es 4. A cause de l'Albanie: er Permettre aux Bulgares de s'installer y- : S ! (1) Mot du Boi Ferdinand à la Reine Olga de Grèce en décembre 1913 au cours du dîner offert me par feu le Roi Georges à son hôte et allié à Salo-nique même. (2) A Monastir, dit un écrivain à l'appui duquel es les Bulgares ont souvcftt eu recours, M. Victor iBcrord, les Grecs tiennent lô haut du pavé. (La tib Macédoine. Paris, 1897.) es à Monastir, c'est les mettre (par Pchri-da) en contact avec les Albanais. Ceci ur constituerait un événement politique ir. d'une portée incalculable qui aurait sa nt répercussion dans le problème de l'Adria-er que. Je ne veux faire ressortir de toutes ne les conséquences qu'il peut avoir, qu'une la seule de caractère humanitaire, ar Pendant cinq siècles les Turcs ont martyrisé (le mot n'est pas trop fort) les i- Serbes et les Grecs par les Albanais, es Du XVme siècle jusqu'en 1913 les re Turcs organisaient des bandes albanai-es ses qui terrorisaient et tyrannisaient les chrétiens de Preveza à Uskub. Grecs et us Serbes ne sont pas assez simples pour le permettre aux Bulgares de reprendre ce ôt petit jeu. le V m En somme, les Grecs ne s'opposent nt pas à ce qu'on cède aux Bulgares en n- Macédoine tout ce qu'il est possible de si céder, sauf quelques garanties indispen->. sables pour leurs frontières et sauf maintien du -contact avec la Serbie. Sur tous ces points les plus accommodants, les Serbes ont absolument d'accord avec les Grecs. D'autre part et en plus, la Grèce ne :e formule pas de réclamations quant au ;s district d'Andrinople et toute la ligpe Ainos-Midia. Les Bulgares font, il est vrai, depuis quelques semaines, fi d'Andrinople et de la Thrace Orientale pour la raison que ces districts sont peuplés 3- par des Grecs et non par des Bulgares, s- On est heureux de les entendre en-ii fin (!) reconnaître, et même proclamer, >n cette vérité. Mais alors, comment ont-ils accepté la Thrace Occidentale où de 'e Dédéagatch à Xanthie, ils étaient parte tout une minorité? Comment réclament-ils la province de Drama, Cavalla où ils 1- représentent un centième (1/100) de la ls population? Comment ont-ils des visées le sur Salonique? En réalité, on repousse aujourd'hui la Thrace parce que l'on est sûr que si on occupait la Macédoine Orientale, on occuperait la ligne Ainos-Midia où le seul ie voisin est le Turc, à la première occa-i- sion. Malheureusement pour Sofia, ce it sont là des malices trop cousues de fil a blanc. S. P. le ' "■■■im——^i———■ ^Everyman' a- - 21, Royal Terrace, Edinburgh it Journal international de :s Littérature, de Politique, :s et de Science sociale. .i- ;s Rcdadcur cn Chef : % CHARLES SAROLEA J'Everyman' le est le meilleur hebdoma-v daire a dix centimes publie [ss dans l'Empire britannique. 'Eweryman' publie chaque semaine un ir supplément belge spécial et est l'organe de la poli-tique de reconstruction t- belgo-britannique. le- 'Eïeryman' :s par la propagande de M. j' Charles Sarolea, a deja réuni 1,000,000 frs. (un ^ million de francs) pour les j1, victimes belges de la guerre. 228 LA TACHE DE SANG. Les Turcs en Perse.—La démission du comte Berchtold» er- La tâche de sang s'étend... Elle s' m- tend, là-bas, en Orient, et le confl à général qui la crée paraît devoir attiri ue à lui de nouveaux combattants... Ah ;e- c'est bien la guerre mondiale qui éta les prévue... ni- Aujourd'hui, ce sont les Turcs qui 01 :nt envahi la Perse... de Leur action est semblable à celle d( Allemands en Belgique... Les Kurdes, ces Turcs barbares, qi sont actuellement à Tabriz, sont les at ;s. ciens "tueurs" d'Abdul Hamid, cé soi de les massacreurs d'Arméniens, les sai vage's éventreurs d'enfants — ceux doi ia- l'opinion européenne a fait le procès e ue son temps, ceux qui furent mis au ba et de l'humanité. :cs En un mot, ce sont les Germains c ;n_ l'Orient. et Us ont envahi l'est persan de la mêm ■s. façon que la Belgique fut envahie — e i0_ actuellement, la population arménienn a_ est en fuite vers la frontière russe. Le n_ mêmes scènes de désolation, de meui 06 tre, de pillage se reprodùisent dans 1 province envahie, les mêmes scènes qu celles dont les rapports officiels de Frar nt ce et de Belgique donnent les tableau a_ effrayants. ne C'est la sauvagerie qui se donne libr ée cours—c'est, sous l'inspiration de la d ns plomatie allemande, une action hypocr te et lâche des Turcs contre les Perse la qui s'exécuteJ— les premiers trouvan l'occasion, sans crier gare (en novembr [le dernier le Shah de Perse avait déclar ns vouloir respecter une stricte neutralité' ra de satisfaire les rancunes que les long à conflits entre les deux peuples ont pre r- duites... Poljtique de basse vengeance, politi que de basse mentalité, politique d er " plus fort" par surprise, politique san respect des hautes idées morales—poli ïrt tique germaine, en un mot!... lo" Comment la Perse va-t-elle répondr iel ~ " " : or (U N'oublions pas que les fameux comités d [ai Sofifc s'intitulaient " Macédonaux-Andrinopol tains " (sic). é- à la brutalité turque? C'est le secret de lit demain. Mais déjà l'indignation est er grande parmi les Mahométans de l'Inde, i ! La guerre sainte, cet éternel attrape-lit nigauds, cette manifestation la plus claire de l'incompréhension des hommes, nt créera de nouveaux et longs conflits — car, hélas ! la civilisation est encore à es son berceau, et l'histoire des siècles passés n'a encore rien appris aux hordes ui ignorantes, qu'elles soient d'Allemagne n- où de Turquie... nt II en sera ainsi tant que la diplomatie u- des différents pays n'aura pas, dans un nt but d'humanité élevé, fait litière des in erreurs voulues — et qui créent les souf-m frances humaines. En Autriche, la diplomatie s'amélio-le rera-t-elle, si peu que ce soit, par la démission du comte Berchtold de ses fonc-ie tions de ministre des Affaires Etrangères t, et son remplacement par le baron de ie Burian?,Ce serait se faire illusion—et îs une illusion naïve—que de le croire. On r- base cette illusion sur le fait que le comle la Tisza aurait dû remplacer le œnite ie Berchtold si aucun changement dans la i- direction diplomatique ne devait se pré-:x senter. On sait que le comte Tisza représente l'un des plus beaux types du ré--e Actionnaire, admirateur de la Force et de i- la Kultur allemandes : c'est lui qui s'ef-i- força d'étouffer la volonté parlementaire ;s dans son pays. On dit le baron de Burian jt de valeur morale meilleure, esprit de -e conciliation — et il aurait ' fait montre •é de ces qualités dans l'administration de la Bosnie-Herzégovine... rS Le' désir de conciliation, après les )_ crimes commis par l'Allemagne, de cornplicité avec l'Autriche, prouverait une fois de plus que le Gouvernement au-u trichien s'est rendu compte des fautes |S énormes, qu'ils a commises — et, quant au remplacement du comte Berchtold, il n'a qu'un intérêt très relatif : c'est la c mentalité de la diplomatie servile tout entière qu'il faudrait remplacer, pour le donner quelque espoir. ll" CAMILLE ROUSSEL. swme annee„ No. 357.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods