L'indépendance belge

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21 October 1918
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s.n. 1918, 21 October. L'indépendance belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/319s17tj5n/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE Xugj ROYAUME-UNI! 1 PENNY LE NUMERO continent. . 15 centimes hollande s cents ADMINISTRATION ET REDACTION : bUREAU A PARIS: LUNDI 21 OCTOBRE 1918 f MOIS. 9 SHILLINGS, ICJDOK HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 11, PLACE DE LA BOURSE , ABONNEMENTS •! 6 MOIS. 17 SHILLINGS téléphone; city MÊn télé.; 3ii.s7 538.7S En vente à Londres à 3 h. le samedi 19 OGtODfS li an. 32 shillings LA SITUATION La guerre Samedi midi. La retraite allemande en Flandre et en Artois se poursuit, les troupes alliées se tenant à peu près partout en contact étroit avec les arrière-gardes ennemies: Ce mouvement, qui aurait pu être désastreux pour les armées du Kaiser, s'est développé jusqu'à présent, il faut bien le reconnaître, avec une habilété au moins égale à celle qui présida, il y a exactement quatre ans, au repli de l'armée belge d'Anvers sur l'Yser. Ainsi que nous le constations hier, les divisions allemandes, qui ne devaient pas être bien nombreuses dans le secteur de la côte, suivent exactement, mais en sens inverse, l'itinéraire de nos troupes dans leur mémorable retraite d'octobre i9j.4. Toutefois, les circonstances sont toutes différentes et, disons-le, plus difficiles pour le Boche. Resserré entre la mer et nos troupes marchant victorieusement vers le nord, il étaitrnenacé de perdre des unités précieuses par le bombardement de Dunkerq«€?f d'Adin-kerke et de La Panne, il camoufla si bien son repli qu'il parvint à sauver ses contingefits au prix de pertes insignifiantes, tant en hommes qu'en matériel de guerre. Nous sommes assez forts et assez sûrs d'obtenir la victoire finale pour constater qu'une armée capable d'une manœu-\re aussi habile n'est pas sur le point d'abandonner la lutte, et il faut en conclure que ceux qui affirmèrent que la récente demande d'armistice du chancelier teuton était un piège dressé pour permettre aux armées du Kaiser de se reformer sur une nouvelle ligne défensive, étaient dans le vrai. Cette hypothèse se trouve confirmée dans les articles publiés par la presse allemande, commentant avant la lettre, la réponse de Berlin à la dernière note Wilson. Les journaux boches mettent, en effet, leur suprême espoir dans la trêve qu'imposerait l'hiver aux armées du maréchal Foch, ces dernières, selon eux, ne pouvant plus maintenir longtemps l'effort titanique qu'elle; deploient, pour ainsi dire, sans répit depuis plus de trois mois. Laissons les journaux ennemis continuer leur tâche de berner les populations de l'empire. Cei-les-ci ne tarderont plus à se rendre compte que le généralissime des légion; victorieuses de l'Entente n'a pas dit sor dernier mot et qu'il saura, nonobstant h puissance que représente encore l'Allemagne en armes, forcer celle-ci à implorer la paix sans conditions, sous peine de subir un écrasement sans précédent n lendemain. Il résulte des dernières information; que l'annonce de l'entrée de nos troupe; dans Bruges anticipait un peu sur le; événements. En effet, nos troupes son' toujours aux portes de Bruges et oni même débordé par l'est la belle cité flamande, mais elles n'y ont pas encon pénétré. Il en est de même pour Zee brugge, dont néanmoins la chute n'es: plus qu'une question d'heures. Les Al lemands occupaient encore la côte ai nord de Blankenberghe, dans la jour née d'hier, et nos aviateurs, qui survo lèrent les installations maritimes de Zee brugge—qui sont la proie des flammes— furent reçus par des salves nourries de h part des batteries antiaériennes enne mies. Peut-être que de ce côté l'on peu s'attendre à un joli coup"de filet; les AI lemands disposent encore du chemin d< fer de Zeebrugge-Bruges pour effectue: en partie leur recul sur Eecloo, mai; cette voie est d'une sécurité très pré taire, car elle se«trouve à la merci de no: canons. La seule ressource des Aile mands, s'ils ne veulent pas se faire cap turer, est donc de passer en Hollande déguisés en civils " belges," pour don ner le change aux autorités néerlandai ses, dont la perspicacité ne sera cepen dant pas mise à une bien rude épreuve si elles veulent être vigilantes. L'examen des derniers communiqué nous montre que les troupes belges on rencontré une très vive opposition sur I; ligne d'Ostende-Oudenburg-Ettelghem Varssemaere, sur laquelle elles ont pour suivi hier, dès l'aube, leur vigoureusi offensive pour atteindre leurs nouvelle positions dont le tracé approximatif peu être établi sur une ligne partant de Blan kenberghe dans une direction, pour ains dire, verticale, pour passer à l'est d Zuyenkerke et de Meetkerke, à l'oues de Bruges, en traversant les faubourg rie. S^nt.André£fr-Saint-Michel, à l'oues v/ -s jm. -m. «■» ^ 3 de Steenbrugge, village au sud duquel nos troupes font leur jonction avec les unités du général Dégoutte. Au sud- : ouest de Bruges notre vaillante infanterie a traversé le canal de Bruges à Os-tendre en plusieurs points, faisant des -progrès considérables vers le nord, et notre cavalerie dans sa poursuite de l'adversaire vers Bruges et Eecloo a fait plus de 300 prisonniers, capturant également deux canons, deux wagons chargés d'obus et sept wagons remplis de munitions pour mitrailleuses. Les troupes du général Dégoutte, opérant sur la droite de nos divisions, ont réalisé une sérieuse avance à l'est de la route de Bruges à Courtrai, en conjonction au sud avec des forces belgo-britan-niques. De ce côté la nouvelle ligne des Alliés passe à présent à l'est de Wyn-ghem, de Schuyffercappelle, de Thielt, à l'ouest de Denterghem, à l'est de Meule-beke, pour rejoindre la Lys à Oyghem. Suivant ce tracé approximatif, la ville de Thielt serait entre nos mains et les trou-pe.s françaises marcheraient à grands pas sur Aeltre et Deynze, dans la direction de Gand, d'où elles ne sont plus qu'à 27 kilomètres. La deuxième armée britannique a sensiblement amélioré son front d'attaque au sud de la Lys et a traversé la voie ferrée (le Courtrai à Mouscron, en de nombreux endroits, avançant de ce côté dans la direction de Renaix, en traversant la vallée de l'Escaut. Sur sa droite l'armée du général Plumer a occupé Tourcoing et Renaix, sur les talons de l'ennemi, qui est poursuivi de près par les avant-gardes britanniques. Entre la Lys et le canal de la Sensée nos alliés ont réalisé une avance sub-. stantielle. A l'est de Lille, l'armée du général Birdwood marche résolument sur Tournai, tandis que sur sa droite les unités du général Horne ont complété ia capture de Douai et ont considérablement progressé à l'est de cette ville, en dépit d'une vive résistance de la part des arrière-gardes ennemies. Sur ce front nos alliés ont atteint la ligne d'Ascq à Marquette-en-Ostovent et s'avancent rapidement vers Marchiennes, Denain et Valenciennes. Les troupes britanniques et américaines ont continué hier leur offensive sur le front de Le Cateau à Bohain, et malgré une résistance désespérée de f'ad-versaire et de violentes contre-attaques, ont conservé toutes leurs positions, cap-turéTes villages de Wassigny et de Ri-beauville, et pénétré dans Bazuel, où la i lutte se poursuit ardente et obstinée. En deux jours nos alliés ont fait 5,200 prisonniers et pris plusieurs canons sur ce front. A leur droite, la Ire armée française, combattant sur la rive orientale de l'Oise, a subi une vive réaction de la part de l'artillerie ennemie. Avançant au prix d'une lutte héroïque, les unités françaises ont capturé le village de Menne-vert et la forêt d'Audigny, dans la jour-. née d'hier, et ont progressé sur une pro-[ fondeur de près de cinq kilomètres au . delà de la ligne qu'elles tenaient la . veille. Entre l'Oise et la Serre les unités fran-. çaises ont avancé leur ligne jusqu'au l nord de Sery-lez-Mézières, aux confins . de Surfontaines et au nord de Nouvion-t Catillon. A environ 10 kilomètres au de-. là du confluent des deux rivières, nos al-. liés ont occupé dix villages, et le nombre - de leurs prisonniers dépasse dès à pré-; sent 1,500 officiers et soldats. L'armée du général Gouraud a tra-s versé l'Aisne des deux côtés de Vouziers . et a pris pied sur les hauteurs à l'est du . yillage de Vandy et emporté plusieurs r fermes organisées en points d'appui, fai-. sant plusieurs centaines de prisonniers. . Plus à l'est, le combat a pris une recru-. descence et nos alliés ont progressé dans , la région boisée entre Olizy et Grandpré. Au nord de Verdun les troupes du'gé-3 néral Pershing poursuivent leur avance t à l'ouest de la Meuse. Elles ont capturé ! hier le village de Bathéville et pénétré . dans l'extrémité septentrionale du bois . des Loges. A l'est de la Meuse les Alle-3 mands ont tenté une violente réaction, 5 dans le but de reprendre aux Franto-t Américains les précieuses positions qu'ils - ont perdues dans le bois de la Grande ; Montagne et ont subi un échec sanglant. 3 En Albanie, les Austro-Hongrois bat-t tent en retraite sur l'Ismi, poursuivis de s près par les bataillons du général Fer-t rero._ Dans la vallée de la Zega^ au nord de Vorra, et à 16 kilomètres au nord-ouest de Tirana, des bandes d'insurgés albanais ont coupé la route et infligé cfe .tel lourdes pertes aux arrière-gardes enne-les mies. Plusieurs centaines de prisonniers id- italiens ont également été libérés, te- En Serbie les divisions du maréchal Js- Peter Bogovitch avancent vers Parachin, les dans la vallée de la Morava. Sur leur et gauche d'autres unités serbes ont cap-id- turé Krushevatz et ne sont plus qu'a 48 ait kilomètres de Kraguiévatz. Les troupes le- franco-grecques avançant vers la vallée fés de la Timok, le long de la frontière serbo-ni- bulgare, ne sont plus à présent qu'à 80 kilomètres du Danube. pé- D'autre part, les Français opérant jnt dans le Monténégro font des progrès re-la marquables et nos alliés ne tarderont ne- plus à atteindre la frontière herzégovine. in- La -politique ^cs Le gouvernement allemand n'a pas en-n" core répondu à la Note du Président ' a Wilson. La situation est d'ailleurs fort trou-nl" blée à Berlin. Pendant que le peuple e manifeste dans les rues, réclamant la li-3U" bération de Liebknecht et chantant la )as a Marseillaise," les partisans de la guerre à outrance se remuent et s'effor-cent d'amener le Kaiser à des mesures extrêmes. 2n" Le correspondant de Beriin du jue " ^jeuwe Rotterdamsche Courant" oie avait annoncé qu'un ordre avait été en-rfe voyé aux armées allemandes qu'elles ote aient à cesser leurs déprédations et leurs ra" destructions dans la retraite. sa Ainsi les armées allemandes rentraient, oc~ tardivement, dans l'observation des lois )lls de guerre. Mais un télégramme Wolff 3ar vint dénier dans des termes cassants cette information, " qui n'avait aucun en" fondement." Ce détail seul dépeint la u'> lutte et le drame qui se passent dans l'en- .tourage du Kaiser, ^nt , L'empereur Ka '• a lancé son manifesta s annonçant la transformation de l'empire ; la en un Etat Fédéral. Il déclare répondre ''e" ainsi aux désirs de ses peuples et adop-en ter une base nouvelle et solide pour la re-•'es constitution qui doit suivre les sacrifices aa} intenses que la guerre a demandés. Il I a n'indique pas nettement ce que devient la ent Pologne, et il promet une situation spé-1 et ciale à la ville de Trieste. C'est la manœuvre de la dernière :al" heure qui ne pourra pas conjurer l'écrou-sur lement de l'Autriche et les-Italiens sau-ia'" ront faire à Trieste le sort que sa situa-a^" tion et sa population comportent. cû, 111 1—un mm mm 1 Wn mr-iT—itujjjijujiiuji Ri- SUR LE FRONT OCCIDENTAL E» SUR LE FRONT BELGE jri- ce L'ENTREE A OSTENDE. Le récit de l'amiral Keves se L'Amirauté britannique a reçu le rap-art port suivant du vice-aaiiral Keyes : Le 17 octobre au matin, la situation militaire entre Nieuport et Ostende était obscure; il semblait uncertain si l'ennemi s'était retiré de la côte. Jusqu'à ce mo-ur~ ment aucun incendie n'avait été allumé ro~ par lui, ni à Middelkerke, ni à Ostende. au Une division de destroyers alla recon-d naître la côte, assistée d'aviateurs. Us arrivèrent en vue d'Ostende vers 11 fn" heures, heure à laquelle un de nos avions _au atterrit sur la plage, où de nombreux lns habitants s'étaient rassemblés. J'entrai °n~ dans le port sur une balenière et débar-1 quai vers 11 h. 30, étant l'objet d'une grande réception. L'ennemi à ce mo-e ment n'était pas encore éloigné de la 'rfi~ ville, et une batterie légère du Coq ouvrit le feu sur nos navires, deux obus ra" tombant sur la plage près d'un rasserp-ers blement d'habitants surexcités. f'u Une batterie lourde de quatre canons ur.s ouvrit,-de la direction de Zeebrugge, le *a'" feu contre nos destroyers, et comme il :rS- semblait possible que la présence de notre ru" détachement naval amenât le bombarde-an,s ment d'Ostende, ou tout au moins la )r<;- chute d'obus dans la ville, où ils met-Sc" traient en danger la vie de la population nce civi]e encombrant les rues, il fut décidé ur® de retirer le détachement naval afin de ;tr.e ne pas donner à l'ennemi d'excuse pour ,OIS tirer sur la ville. C'est pourquoi je rem-*'e" barquai et les destroyers se retirèrent on> soumis à un violent bombardement juste t0~ à l'est de Middelkerke. Quatre cha-•'s loupes à moteur furent laissées à Ostende nde comme patrouilles, les habitants craig-int- nant le retour des Allemands. >at- Le Roi et la Reine des Belges expri-; de mèrent le désir de visiter Ostende par 'er- voie maritime ou aérienne. Vu la difffi-ord culte de l'atterrissage et l'incertitude da la situation, ils prirent place à bord du destroyer "Termagent," arborant le pavillon belge au grand mât. L'officier commandant la patrouille des chaloupes à moteur, qui avait été renforcée par des chaloupes à moteur français, fit connaître que tout était calme depuis quelques heures. Leurs Majestés débarquèrent alors et se rendirent à l'Hôtel de Ville; elles furent reçues partout avec un enthousiasme indescriptible, et rentrèrent à Dunkerque vers 10 heures du soir. Les forces navales britanniques n'ont onVii ni iiorfae 111 c]r>iYirn!iiYoa LES EVENEMENTS EN RUSSIE Succès britannique en Transcaucasie Les troupes britanniques opérant en Transcaucasie avancent vers l'est, refoulant les Bolshévistes devant elles, et ont occupé Duskak, à environ 176 kilomètres à l'est d'Askabad. LES BOLSHEVISTES DEMASQUES (Suite.) La culpabilité de l'Allemagne établie Une des circulaires est un ordre de l'état-rnajor général allemand, du 9 juin 1914, informant "tous les établissements industriels" d'Allemagne d'ouvrir l'enveloppe scellée contenant "leurs plans de mobilisation industrielle et leurs formules d'enregistrement," de manière à être prêts pour la guerre, pour laquelle une excuse n'avait pas encore été trouvée.La seconde circulaire est un ordre de l'état-major général de la Flotte allemande de haute mer, daté du 28 novembre 1914, ordonnant la mobilisation de "tous les ageot-s de destruot-ion et observateurs" aux Etats-Unis èfe au Canada, afin d'empêcher le départ de navires des porta américains vers la Russie,"la France et l'Angleterre. L'ordre enjoint de recourir à des explosions, des grèves pour causer des délais, de® embrouillements et des difficultés." Ce sont ces preuves formelles de la conspiration allemande oontre les nations de l'Europe en juin 1914 et contre les Etats-Unis en novembre 1914, ce sont ces preuves que Lénine et Trotsky restituent au Service secret allemand à Pé-trograd, sur l'ordre "des représentants de l'état-major général allemand à Pé-trograd."Et ils les restituent en conformité d'un accord conclu entre les leaders bolshévistes et l'état-major général allemand, accord dont une photographie est comprise dans la série de documents, sous le no 5. Il est daté du mois d'octobre 1917. Il émane d'une des sections de l'état-major général allemand et est adressé au Conseil des Commissaires du Peuple, dont Lénine et Trotsky sont les chefs. En voici le début : "En conformité de l'accord qui a eu lieu à Kronstadt en juillet de cette année (avant la révolution bolshéviste) entre des fonctionnaires de notre état-major général et les leaders de l'armée révolutionnaire et de la démocratie russes, MM. Lénine et Trotsky, Rasolni-koff et Dybenko, la section russe de notre état-major opérant en Finlande envoie à Pétrograd des officiers à la disposition du Département d'information de l'état-major."Parmi les officiers cités se trouve le major Luberts, dont la signature chiffrée est- donnée telle qu'elle apparaît sur les deux circulaires allemandes mentionnées ci-dessus (document no 3) et le lientenant Hartwig, dont la signature chiffrée est donnée telle qu'elle apparaît sur l'accusé de réception des deux circulaires. Les chefs bolshévistes choisis par l'AllemagneAu dos de cette lettre de l'état-major général allemand figure une mention disant que les officiers allemands désignés pour Pétrograd ont comparu "devant le Comité militaire révolutionnaire" et "ont accepté les conditions de leurs activités réciproques." Ce que sont ces "activités réciproques" est indiqué par le document 110 7, qui est une photographie d'une lettre signée en chiffre par Luberts et son adjudant Hartwig. Ceux-ci avisent les leaders bolshévistes, le 12 janvier 1918, que "par ordre de l'état-majoi général allemand''' la section des renseignements allemands "nous a informé: des noms et des caractéristiques des principaux candidats pour la réélection au "comité central exécutif des Bolshévistes russes," et "l'état-major généra' nous ordonne d'insister sur l'élection de; personnes suivantes."- Us ajoutent une liste de leaders russes donnant satisfaction à l'état-major général allemand. En tête figurent Lénine et Trotsky. Us furent élus et le reste du présent comité exécutif bolshéviste a été choisi sur la LE GOUVERNEMENT ET L'ARMEE Le conseil des ministres s'est réuni jeudi à Sainte-Adrçsse sous la présidence de M. Carton de Wiart, ministre de la justice, remplaçant M. Cooreman, ac tuellement au front. Après avoir pris connaissance de la situation militaire et politique et afin ds marquer à l'armée sa reconnaissante ad miration, le conseil des ministres a mis immédiatement à l'étude un projet élevant notablement les indemnités de milice payées aux familles des soldats. 15 adopta le texte définitif des dispositions légales relatives au droit à la réparation des dommages de guerre et à la constatation et à l'évaluation de ces dommages. Il arrêta ensuite diverses modifications à la loi communale pour la durée de la guerre et diverses mesures destinées à assurer la reprise normale de la circulation monétaire en territoire libéré. ORGANISATION DU PAYS LIBERE En vue de la réoccupation du territoire national, le Gouvernement belge s'est occupé de toutes les mesures destinées a assurer l'ordre public et la sécurité des armées opérant sur le sol belge. Il arrêta notamment les règles nécessaires pour mettre à la dispostition des autorités locales et les parquets les forces de police dont on aura besoin pour rétablir aussitôt que possible les-services territoriaux da gendarmerie. En outre, la longue occupation par les forces allemandes rend indispensables les mesures rigoureuses destinées à empêcher que des éléments 'ennemis ou suspects demeurent mêlés à la population belge à l'insu des autorités légales. Aussi l'arrêté-loi du 12 octobre 1918, publié au "Moniteur" le 19 octobre, renforce pendant la durée du temps de guerre les mesures de polioe qui, en en vertu de la loi du 12 février 1897, peuvent être prises à l'égard des étrangers, les Belges par naturalisation, les citoyens nés d'un étranger qui ont acquis la nationalité belge par • option ou par effet de la loi et dont la nationalité d'origine est celle d'un Etat ennemi, devront, sous sanction de peines de police, se faire connaître à l'administration communale de leur résidence. Les étrangers ne pourront résider en Belgique que lorsque autorisés par le ministre de la justice ; dans ce cas, un permis de séjour toujours révocable leur sera délivré à l'intervention des services de sûreté publique dépendant du ministère de la justice. L'arrêté-loi du 12 octobre prévoit aussi que les étrangers, les citoyens d'origine ennemie qui ont acquis la nationalité belge, de même que les personnes n'ayant pas de domicile fixe en Belgique.et celles que leurs relations avec l'ennemi rendent suspeotes, pourront être contraintes à s'éloigner de localités où leur présence pourrait jtre dangereuse, à habiter dans une localité déterminée et même être internés. Ces mesures, analogues à celles prises dans les autres pays belligérents, permettront d'empêcher que par l'action d'agents ou espions que l'ennemi laisserait derrière lui, des entraves puissent être apportées au prompt rétablissement de la vie nationale régulière dans les régions libérées. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Samedi, 10 h. 12. Nos troupes ont réalisé de nouveaux progrès hier soir, au nord-est- de Bohain, capturant le village de Mazinghien et complétant la capture de Bazuel. Au nord du Canal de la Sensée, notre avance oontinue. Nous avons refoulé les arrière-gardes allemandes d'Emerchi-oourt et de Pecquencourt, et nous sommes entrés en contact avec l'ennemi à l'est de Vrea-Cattelet. Plus au nord, nos détachements avancés ont traversé la Marq entre Jamghin et Chereny et s'approchent d® ce dernier village. 89e anné No 248

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