L'indépendance belge

1755 0
09 January 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 09 January. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/862b854d2k/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

m&O dèx£tlmeâ s 65» AXNEB VeudBedi 9 janvier 1£U4 ADMINISTRATION ET KÊDACTIC lït rue <Je» Sables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bour abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE SElSlûUE. Un an. 20Ir. Saisis, lOfr. 3 mois, iTOIlUflSlSr.-DJ - 28 fr. » '.5fr. » ETflAIIGra » Mlr. » 22 it. » : ÉDITION HEBDOMADAIRE llntirnatioDile et d'Qutre-meri » PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI (Ja aa,..M.„.. S'îï frar Six mois 1^ frai L' INDÉPENDANCE " IVe o . tVeudredl 9 janvier 1914 Les annonces sont reçues t A BRUXELLES : aux bureaux du jou' Jfli» À PARIS : il, place de la Bourse. A LONDRES : chez MM, John-F0 Jones & Cfit tfi ^ Snow Hill, E. C. ; à l'Agence. Haras, n° 113» Cheapside E, C. ; et chez Neyroud & Fils, ua, nos 14-18, Queen \ictom Street, et T, B. Brow2% Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, 2* & ROTTERDAM : même lirme, Wynhaven, 113, <£$ ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Eâfe SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mcss^ 'jV ITALIE : chez MM. Haasenstein & Yogler, à Turin et Rome. 5B01S EDTHCSS «AR JOî^. — SIX m BELGE » Édition du soir Aujourd'hui : Revue politique. Un coup de main jeune-turc en Albani — Les menées d'izzet pacha. En Angleterre. — Le mouvement grévis dans l'Afrique du Sud. En Allemagne. — Les incidents de Save ne. — Le procès du colonel von Reutte — le lieutenant von Foerstner accusé c débauche de mineure. En Autriche. — L'impôt sur le revenu. En Espagne. — Nouveau combat au Marc En Turquie. — Les réformes. — La réc ganisation de la flotte. — Remaniame ministériel. Lettre d'Autriche. Notes du jour, par J.-B. En France. — L'impôt sur le capital. En Belgique. — Le projet scolaire et Constitution. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. Nouvelles diverses de nos. correspc dants. BRUXELLES, S janvier Revue Politique .Nous avons signalé lundi dernier, les bruits étranges recueillis au sujet d'une tentative que voudrait faire Essad pacha, l'ancien ministre de la guerre ottoman, en Albapie. On assurait que tout un complot était organisé à Brindisi;que Essad. pacha, d'une part, lsmaïl Khémal bey, d'autre part, étaient en relations secrètes avec lzzet pacha; que des soldats turcs et des armes devaient être dirigés vers la côte albanaise pour y provoquer un soulèvement. Les dépêches qui nous sont parvenues depuis lors ont. signalé la présence à Brindisi de.personnages mystérieux venus de Durazzo et qui, croit-on, étaient envoyés par Essad pacha pour se rencontrer avec des . émissaires d'izzet paoha. A Vallona, le gouvernement provisoire, agissant d'accord.avec.la commission de contrôle, a fait procéder àT'arresla-tion de 20 soldats et (S officiers turcs arrivés de Gonstantinople par le vapeur autrichien « Méra » et qui proposaient de provoquer un soulèvement, et de proclamer lzzet pacha souverain d'Albanie. Aussi le gouvernement provisoire a-t-il fait proclamer immédiatement l'état de siège. Ces nouvelles ne laissent pas d'inquiéter vivement les chancelleries, car on se rend compte que cette création factice qu'est l'Albanie est menacée dans son existence avant même d'avoir pu faire l'expérience d'un gouvernement autonome. Izzet pacha dément naturellement qu'il 'veuille tenter quoi que ce soit en Albanie et affirme qu'il quitte Gonstantinople simplement pour entreprendre- un voyage en Europe. 11 est certain que lorsqu'on médite un coup de force on jie l'avoue pas, mais si IzZet pacha ne veut rien tenter de ce genre, qui donc a envoyé à Vallona les deux cents soldats et les six officiers turcs qu'on y a arrêtés ? Quels sont, au juste les pourparlers qui se poursuivent si mystérieusement à Brindisi? Que le gouvernement provisoire de Vallona ne soit pas impliqué dans l'affaire, c'est possible, mais quelle est l'attitude d'Essad pacha, aui combat ouvertement le gouvernement provisoire ? Tout cela est fort curieux et vaut d'être examiné de près. Il ne faut pas oublier qu'au début des négociations qui s'engagèrent à Londres pour régler la situation nouvelle dans les Balkans, il fut question de constituer l'Albanie en un Etat autonome sous la souveraineté nominale de la Turquie. Est-ce à cela que correspond la tentative actuelle ?. C'est, possible. Il ne faut pas perdre de vue que Enver pacha, l'actuel ministre de la guerre à Gonstantinople et maître absolu du parti jeune-turc, a prouvé par son action en Tripolitaine et à Andrinople qu'il est homme à se risquer à tous les coups d'audace et ,ue sa politique consiste précisément à remettre en question tous les problèmes que l'on croit définitivement résolus par les traités. : Enverbev a repris Andrinople malgré le traité de Londres fixant la frontière turco-bulgare à la. ligne Enos-Midia; pour reprendre Chio et Mitylène, il veut faire agir directement la Turquie dans la question des îles de la mer Egée, bien qu'il ait été entendu que cette question serait réservée aux grandes puissances. Il est assez logique, dans ces conditions, qu'il rêve de replacer l'Albanie tout au moins sous la souveraineté nominale de la Turquie. Si certains éléments jeunes-turcs veulent engager cette partie, ils ne doivent pas se dissimuler qu'elle sera très dangereuse à jouer.Comine force de. résistance, l'Albanie elle-même ne compte pas. C'est un pays de désordre et d'anarchie où toutes les aventures sont possibles et où le succès se résume dans une question d'audace et de ressources. Mais si les Turcs ont réellement de telles intentions en Albanie ou même si Izzet .pacha agissant pour son propre compte veut tenter la grande aventure, il est ■certain que ce n'est pas seulement aux résistances albanaises qu'ils se heurteront : la Grèce et la Serbie auxquelles on a pris des régions entières pour les annexer à l'Albanie factice sont hautement intéressées à ce que l'Albanie ne retombe pas sous l'influence turque, ei au-dessus de ia Grèce et de la Serbie y a l'Italie et l'Autriche qui ont imp une solution de la question albano conforme à leurs intérêts parce qu'e. considèrent l'Albanie comme le cha naturel qui s'offre à leur action politii sur l'autre rive de l'Adriatique. A ! me on ne se dissimule nullement i les menées d'izzet pacha sont inquiét tes et on y suspecte Enver bey de son .même à reprendre la lutte en Libye, tout, au moins à y susciter des dïffii tés à l'Italie. Sans doute, les milieux liens ont intérêt à exagérer le péril, £ tout à l'heure où l'on discute l'obli taon pour l'Italie de restituer le Dodt nèse à la Turquie en exécution du tr de Lausanne, mais il n'en est pas me vrai que toute tentative de bouleve: ment en Albanie au profit do l'influe turque gênerait considérablement l'it et l'Autriche, au point, que ces cleux p sances ne manqueraient pas de pre quer une intervention de l'Europe, encore qu'elles interviendraient dire ment. Elles ont menacé d'intervenir la force, on le sait de reste, pour spo la Serbie et la Grèce de leurs légitii conquêtes; elles interviendraient d tant plus contre une combinaison que qui ne. tiendrait aucun compte leurs intérêts spéciaux. Il faut attendre de savoir comment menées d'izzet pacha et d'Essad pa se développeront; il faut surtout at dre de savoir dans quelle mesure le g vernement ottoman veut encourager menées, mais il est bien évident qui situation en Albanie est le plus gr souci qui s'impose actuellement aux lieux politiques européens. Les Turcs et l'Albanie Les menées d'izzet pacha Rome, mercredi, 7 janvie La tentative opérée sur Valona par Turcs débarqués de navires autrich provoque de vifs commentaires dan; presse. On exprime généralement, la i viction que les partisans d'izzet pa> pou;' avoir osé une pareille tentative, vaient compter sur certains appuis en banie, qui ne seront évidemment jar avoués. D'autre pari, le coup de'main des nes-Turcs a produit dans les milieux tiques' une profonde impression. On remarquer à cette'. ùcçàs'iW1- q'u'Enver cha resta toujours partisan d'une rej des hostilités en Libye et que son an au pouvoir n'est pas faite pour simp] le problème des lies occupées par Ht En ce qui concerne l'hypothèse d'une il vention italo-autrichienne dans l'Ait du Sud, les journaux déclarent qu'une-éventualité n'est pas à prévoir et q tout cas l'Italie demanderait une inter tion européenne. La « Tribuna » publie une dépêche Vialona, en date du 7 janvier, disant-' le gouvernement ayant proclamé Téta siège et institué une cour martiale sou: ordres des officiers hollandais, ceu d'accord avec le gouvernement, ont o! les populations à un désarmement in diat. De grosses sommes d'argent ont trouvées sur les officiers turcs arrêtés de leur débarquement du steamer « Me llll lllll»BKMIMI»IIIt1WMBMmM6naMMaaB tavelles de l'Étrangs ALLEMAGNE LES INCIDENTS DjB SAVERNE Le procès von Reutter Fin de laueueiice de mercredi. La séance de l'après-midi a été repr. 4 hernies. .\i. Witthann. premier procureur im.pi de Saverne, a demandé à témoigner, lu dans ja pressé que le colonel von 1 ter avait an que le procureur n'avait agi cettam» i' Je devait, au sujet du cas sous-oiiicier qu'.l a jugé. Le témoin i trente-cinq ans o'licier ue réserve, il a té. l'uniforme avec tanneur et a prési différentes reprises les sociétés de rans. 11 n'est denc pas prévenu contr militaires. M. Witthann lit une lettre qu'il a i d'Oberiiaien de soldats qui iui demai compte' ae ce qu'il a dit au sujet des d des officiers, qui auraient, eu une att provocante. Comme il considère oette lettre co une menace, il en a rtféré à ses supéri Il n'a pas voulu dire que les dames d< liciers voulaient être provocantes, ont été provocantes de fait par leur a de. Ive oolonel von Reutter lui a ei une lettre personnelle pour lui dems des explications. Il les a données da sens a-dessus. Depuis ce jour, le p reur n'a plus rien entendu jusqu'au du témoignage du colonel. La défense intervient pour discutei titude des dames d'officiers. Il était ni que le colonel expliquât les faits. M. Witthann trouve incorrect qu'uj privé, qui était terminé honorablemen porté devant les tribunaux. La défense proteste une seconde C'est son devoir de remettre an poin bruits faux. Le conseiller Jahn prétend que la était privée et remercie M. Witthamr s'en va, pé'1 satisfait de cette solutic M. Krause, le procureur qui a dé, moigné, a demandé à* revenir pour ( dre les magistrats de Saverne contre 1 cusations du colonel von Reutter. Le témoin dit : Le colonel aurait di : ce qu'il avait à 'ire contre le procure sa présence. : Le colonel prétend qu'il n'a dit qt qu'il «irait à dire, sans penser à ofl il personne. Il répète les faits ; Un sous-c osé cier était accusé de vol. M. Krause exa jse na le cas. Il ouvrit une enquête dont les résultat fut d'établir que le sous-offk m'p était innocent. Le colonel a le devoir jue défendre ses subordonnés. C'est pour c io- qu'il'se plaignit aux supérieurs du pro jue reur Krause. an_ Le conseiller Jahn affirme qu'il n'y g-er pas là une attaque contre le sous-offic "ou Krause a fait son devoir. 5Ul- Le colonel prétend que M. Krause, d( jta- sa déposition, a été influencé. iur- M- Krause proteste et répond que le ga- loriel n'a jamais cessé ses bonnes relati sca- avec lui jïté La défense prétend' que le colone* a ,ins en homme qui ne connaît pas la loi et 'se- manifesté que les sentiments d'un honr nc.e homme. Le procureur répond que tout ce que ais- colonel a rapporté au sujet du cas du se iVÔ- officier est faux. Il rectifie ot donne la ou ritable version des faits. cte- M. Kleinbalimer,' procureur à Saverne par lui aussi, demandé à témoigner. 1/ c lier nel a affirmé que le procureur de Save nés n'avait pas agi comme il le devait -M. Kl au- bahmer raconte les faits du' 2ïi novem ;.ur- et 1'ariestation des juges. de Le juge Kalieh fut arrêté le premier. témoin dit alors : « Mais cela est illégal » les ces mots un officier ordonna l'arresta: cha du témoin. Celui-ci se présenta alors dev :.en- l'officier. Sachant à qui il avait affai re, ou- dernier s'excusa. A la demande du ténu ces qui voulait savoir pourquoi il agissait . i la si, il répondit que c'était par < rdre de ave supérieurs. mi- M. Kfoinbalimer ainsi que le juge ker se sont rendus alors chez le gou neur pour libérer MM. Kalicii et Be hans. Us y ont réussi, mais ils ont dû ! porter la remarque que leur a faite le lonel qu'il n'y avait pas à le critiquer. M. Kleinbahmer ne savait pas que militaires avaient été requis pour réto 1' , l'ordre. 11 juge que cela était absolun inutile. ,11 avait eu connaissance des in ■e"s t'es à des officiers. Il assista liû-méme i ^on_ fait Une oen-taine de gamins protestai d'ailleurs sans bruit, devant la maison " je'_ lieutenant von Foerstner. M.- Kàlich raconte son arrestation, était S heures du soir et il sortait de : ' dience. Il n'y avait aucun bruit dans la jel> Il reçut l'ordre de circuler. Il n'y obéit 5Cjj. immédiatement. Des soldats reçurent fa5t dre de l'arrêter. M, Kallch raconte e s pa. la scène qu'il y eut entre lui et le > '• ,ri3e à la caserne. M. Kalicii affirme qu'il n'i ivée pas .prévenu -contre les militaires, i ifier qoH n'est pius abonné aux feuilles loc alie. de Saverne qui avaient mené campî )ter- contre les autorités militaires. ( anje Les déclarations des derniers tém« telle produisent- sur tout le monde, et sur u'en juges en particulier, la plus profonde ven- pression. L'inspecteur Gaertner raconte à son de les incidents du 28 novembre. Il dit au que jet du jeune homme qui avait été ar t de par le lieutenant von Foerstner que ce î les ne homme n'avait rien dit, ni rien fait, x-ci, version correspond à celle des témoins >ligé cédents. imé- Après les soldats, on entend les été darmes. lors Le brigadier Nose raconte que M. J ra »■ a dit au brigadier Schmidt de déclarer ia) vant les juges- que lès gendarmes aura suffi pour maintenir l'ordre. M. Mahl, qui est présent dans la s . nie ce dire. Il a parlé avec les gendan ■tl mais jamais de ce procès. Il a dit à les gendarmes de-s'en tenir à la vé-ril de dire toute la vérité. Le gendarme Schroder a entendu le gadie.r Schmidt tenir le même propos le brigadier Nose. Le brigadier Sclimidt dit que le d teur d'arrondissement n'a jamais che se ^ à l'influencer, mais cependant le ger me Schroder maintient sa déclaration. ir]ai Le brigadier Doiring nie absolui 11 a avoir été influencé par M. Mahl II as leut- avoir dit le 10 au soir à M. Mahl qt pas les- gendarmes ne suffisaient pas, il f; «l'un recourir aux soldats. l été M- Ma^1 répondit qu'il fallait îair< p0r. sorte de ne pas avoir besoin d'en ar: dé à vête- Le gendarme Stein nie également £ „ l"es énersiquement avoir été influencé pai Mahl. ' ■eçue I'es dépositions des gendarmes Ter ident nécessaire l'audition de nouveaux tém unes qui seront entendus demain matin, itude heures. L'audience est levée à 7 h. 1/2. mme eurs. — ' On déclare dans les milieux co is of- tents de Berlin que les assertions Elles Journal français concernant Un télég ttitu- me adressé par le Kromprinz à Enver [voyé sont inventées de toutes pièces. 1^ f inder prinz n'a adressé à Enver bey aucun ns le gramme. rocu- ANGLETERRE i0Ur LA GREVE DES CHEMINOTS rat_ EN AFRIQUE DU SUD iturel Prétoria, mercredi, S janv! Un avis formel a été adressé à toute i cas succursales des syndicats ouvriers t, fût chemins de fer du pays ordonnant la ve à partir de minuit,. fois. A l'issue du conseil de cabinet ter t des malin, les ministres MM. Smiits et M ainsi que-le chef de la police, se sont chose dus en hâte, à Joliannesourg. Le gouv i, qui ment a complété les mesures prises in. assurer le maintien de l'ordre. ià té- La grève commencera à 7 heures di léfen- tin. Elle s'étend-a au personnel des ?s ac- liers de construction et de réparation chemins de fer. 1 dire Les banques font diligence pour ur en dier leurs valeurs. Durant ces derniers jours, les aut le ce ont mis en sûreté les fusils et les : enser tions. En outre, des précautions on ffi- prises afin d'éloigner les personnes av; ni- des tendances révolutionnaires. Les le sils de toutes tes écoles gouvemementa ier ont été enlevés. de Au cours d'une réunion à East Londi ela lès mineurs ont décidé à l'unanimité eu- n'employer aucune mesure de violei avant le vote de la grève générale, ait Le Comité exécutif des fédéraux a ado er. une résolution exhortant, tous les unioi tes a donner leur appui au personnel < ins chemins de fer. et à le refuser aux admii trations des chemins de fer. Le Con' co- exécutif a également fait savoir que to ms personne qui prêtera serment comme licier sera 'considérée comme non-syn agi quée. n'a A Pfètoria, la milice vient d'être r ête semblée. La.gare sera protégée à partir minuit par 400 fusiliers et par la gend le merie à cheval. Les membres de la Fé us- ration des syndicats ont promis, aux c vé- minots qu'à partir de 7 heures demain i tin on ne manipulerait ni denrée, ni r . "i chine, ni charbon, à destination des mir >lo- A Prétoria, les autorités ont procédé pno l'enrôlement d'agents de police volontaii ;in_ La Fédération des syndicats manife bre ,j6 proclamer la grève générale dans sud -de l'Afrique dans le oas où le différi Le avec ies 'cheminots et les houilleurs ne ■ A rait pas encore réglé samedi. 'on Le cheminots de la région du Ca.p ne ant raissent pas disposés à faire la grè ce • Néanmoins des patrouilles de police M, parcouru ce soir les Voies ferrées. (s lin- Les îles de la mer Egée Spi- Londres, mercredi, 7 janviei fer- D'après une note communiquée à la pj sel- se, -on s'attend à recevoir immédiatem lup- la réponse de la Tripdice à la note de co- Edward Grey relative aux lies de la i Egée. Il y a tout lieu de croire qu'elle s les favorable et qu'elle sera remise au Fore blir Office par les trois ambassadeurs sous lent "ne d'une note identique comme le fut c sul- relative à l'Albanie. t cc Les milieux bien informés n'dnt, d enj leurs, jamais douté que la réponse ne ^ derait pas et qu'en tout cas elle parv drait bien avant le 18 janvier, afin de 1 U ser aux Grecs le temps d'évacuer l'Alba . La Grèce n'a pas encore été informée la décision des puissances au sujet de date à laquelle l'évacuation devrait être ,?as fait accompli. Il est probable qu'on at "°f" dra pour aviser Athènes de pouvoir e ® ner simultanément la décision relative m(; frontières de l'Epire et aux îles de la i :hut Egée. Uls' Le Foreign Office n'avait- pas enocre z ales dans la soirée la réponse de la Turqui gne ( c) Fédération canadienne du travail ".nS De la Presse Associée : Le Congrès annuel de la Fédération "n* nadiehne du Travail, tenu à BrockviUi émis les vœux suivants : Observation 10 Jr la loi du dimanche pour les boulange de la province d'Ontario; réglementa . des heures de travail dans les filatures Jei'" la province'dé Québec; extension de la . canadienne des enquêtes en matière de pre" férends industriels à toutes les indust.; pensions de retraite à toutes les cla; =en" d'employés du . Dominion; création i ,, fonds ele pensions de vieillesse pai j Chambre des communes. ( de- ient AUTRiCHE-HONGRiE a]le: L'impôt sur le revenu ne3| Vienne, mercredi, 7 janvie tous La Chambre des seigneurs a décidi .£ et maintenir ses décisions au sujet de la forme ele l'impôt sur le revenu et de bri- voyer la réforme à une commission < aU;e posée de membres des" deux Chambres Au cours ele la discussion, le mini: irec_ président a déclaré que le gouvernetr tout en craignant certaines difficultés pourraient résulter de l'attitude prise la Chambre des seigneurs, fera de . mieux pour faire aboutir promptemer ^ projet de loi. e si Le traité serbo-roumain filait Budapest, mercredi, 7 janvii Dans les milieaix politiques de Buda oh n'accorde aucune créance au préti iver traité d'alliance serbo-roumain. Cette velle est d'ailleurs empruntée à des , :ssez naux panslavistes, qui cherchent sys-ti 1 M. tiquement à troubler les rapports enti monarchie austro-hongroise et la Roi dent nie. oins, ITALIE à 9 Combat en Libye Benghazi, mardi, G janvi Hier, dans l'après-midi, des groupe , bvens, réunis dans la région de Bou d'un rion' ont aUa1ué une colonne tie c&n i" de ravitaillement revenant d'El-Biar e rt " lant à Regina. L'escorte fit face à l'atte • " puis deux compagnies de carabiniers télé- vèrent à son aide, tandis que les cavo " zaptiacs étaient employés en éclaireui fouillaient le terrain. Les Libyens on dispersés. Ils ont abandonné vingt n et des blessés. Les Italiens ont eu morts et des blessés. MEXIQUE s les . Les mesures îinancieres è_ du président Ht Mexico, mercredi, 7 janvi u ce Un décret du général I-Iuerta établi alan jourd'hui le cours forcé pour tous les renl lëts de banque des différents Etats. L ' chat de ces billets est garanti par les ques qui les ont émis et qui devront p crire des fonels à cet effet. Les fond: ront contrôlés par une commission. i ma- SERBIE s des „ . , Les chemins de fer orientaux eXp£. Belgrade, mercredi, 7 janv. Les chambres de commerce et d'i: Drités trie ont émis, aprè_ une discussion a nuni- tondie, un avis d'après lequel les lign t été hemin de fer d'Orient situées sur 1 nt ritoire serbe doivent être achetées par u- tat serbe et. exploitées par lui et que, es cette solution est impossible, l'Etat se doit se réserver le droit de fixer hii-mî n, les tarifs sur ces lignes. ( de 06 SUÈDE ité La loi des retraites is- De Stockholm à la « Presse Associée es Le Parlement suédois vient de voter is- loi sur- les retraites ouvrières, qui est ité trée en vigueur le 1er janvier. Une des ite positions consacre la déchéance du dro io- la pension dans le cas, notamment, ji- « l'abus de l'alcool met le bénéficiaire état d'ébriélé habituelle ». L'intéressé j: is- alors tout droit à la part contributive ; de mise par l'Etat. Il perd également le d ir- à la recevoir pendant, la durée de sa p: lé- en cas de condamnation à la prison i ie- une durée de plus d'un . mois. (: la- TURQUiE ?3. à La réorganisation de la marine ;s- Londres, jeudi, 8 janvie 3te On mande de Constantinople au « D 'e Mail» que des négociations confidentie nd se poursuivent avec certains greupem 3e- financiers dans le but d'obtenir des fc pour l'achat d'un nouveau matériel pou )a- marine ottomane. t ,'e. >nt Les réformes ) Constantinople, mercredi, 7 janvie Le conseil des ministres d'aujourd'ln discuté là question des réformes dans natolie orientale, puis les instruction: donner à, Djavid bey, qui partira probe es' ment le il janvier pour Paris, afin ele ;nt tinuer les négociations relatives aux q -'r tions financières et à la question des ier mins de fer. :ra Le premier conseiller juridique de Sn Porte est parli ce soir pour l'Europe. 1 rend, dit-on, à Londres et à Paris et se chargé d'engager des.. spécialistes an< et français, pour l'application des réfon ni- " ( Remaniement ministériel ;g^ ■ Constantinople, mercredi, 7 janvie ,je Le bruit circule ici que la nominatioi général Djemal pacha comme ministn ,a la marine et. celle de l'ancien <-mini ,j'n Nedjmeddine, Comme ministre de la jus en. seraient, imminentes. ( Ml" ———n lUX Z Lettre d'Autriche (De notre correspondant) ' —— La misère des victimes du chômage. -nouveau projet de loi relatif à- l'ii ca" personnel sur le revenu. — Coup i : a rétrospectif sur la session des i)é de tions. ■ies VIENNE, janvier 191 ion ii y a des gens, à la vérité peu eli. les à satisfaire, qui trouvent qu'act loi lement tout est. pour le mieux, é donné qu'il a été conclu différents ies; tés de paix relatifs aux diverses q fes tions balkaniques. Ces gens-là estii un que, du moment qu'il n'y a plus < Ia mées en campagne et que le canoi tonne plus, la guerre est terminée. ( se faire une bien étrange et bien da. reuse illusion. Le grand biologue américain D r. Starr Jordan a dit un jour qu'en ce de concerne les guerres, la note à p ré- 1 n'est présentée que-plus tard. En ce ■en- nous intéresse personnellement, la >m- des frais entraînés par la guerre Balkans ne nous est pas encore pre tre- tée. Mais il y a un fait certcin, c'est înt, cetfe abominable guerre est encore qui ! d'être finie. Nous avons pu, à Vie par nous en rendre compte dimanche son njer, au spectacle de l'imposante le monstration fait» par les victime; J) chômage dans la grande salle de l'I de ville. Il y avait là plus de 10,000 nifestants, nombre si considérable r' . malgré ses immenses dimensions,la ^ salle se trouva trop petite pour con n u tous ceux qui auraient désiré y : Z- accès- Résultat: il fallut tenir deux reur . J en plein air. La manifestation pr ma_ plusieurs reprises, un caractère o peut plus menaçant. La foule était e mement excitée et bien des fois l'oi tendit en sortir les cris : « Nous voi du travail»; «Nous avons faim»; r. nous faut du pain ». On avait bien ; u- science du caractère sérieux que 1; Ma- monstration devait, prendre, car on ions vait pas mis sur pied moins de al- agents de police — dont 250 à chev jue, force donnant, à la ville l'aspect irri- véritable camp. ier3 Tous les orateurs qui successive s et prirent la parole furent unanimes à "été stater qu'à l'heure actuelle il exis orts Vienne seul, plus de 100,000 ou\ dix sans travail et que, par conséquent a) peut évaluer à un demi-million 'e no: de personnes plongées dans le dénuei Et il faut songer que nous sommi plein hiver! Ce chômage, avec ses bles proportions, est l'une des c a quences de la politique suivie par ;r- triche-Hongrie, politique qui a fait dre à l'industrie ses principaux chi d'action et ses plus importants d< j™" chés, de sorte que ladite industr " reçoit plus de commandes de'nulle ous" C'est cette même politique qui, e , ?e" vanche, prodigue des milliards poi l vaisseaux de guerre et les canons, indispensable l'établissement ele veaux impôts et ferme les frontiè l'importation de. tous produits étra er. destinés à l'alimentation et qui Ldus- raient être achetés à des prix rais >pro- bies. Cette politique, c'est celle du s du tarisme moderne; c'est celle qui ter- en fin de comp_le, acculer la popu 'E- au désespoir. Quiconque a entendu les si discours prononcés dans cette réunion :be par des prolétaires affamés doit se dira me qu'il y a là Un avertissement'sérieux à :). l'adresse de l'Europe entière et qu'il se« rait enfin, pour les gouvernements,; grand temps de renoncer à la folle politique des intrigues et des armements» faute de quoi il faudrait s'attendre à voie » : ce résultat obtenu à la suite d'une catay ine strophe épouvantable. . en- La grande réunion une t'ois terminée,, lis- les ouvriers allèrent défiler devant le pa-i t à lais du Parlement, où ils,poussèrent des où cris de menace. Il faut espérer que cette, en sérieuse démonstration a été cinémato-erd graphiée et que dans toute l'Europe on ,ro- aura l'occasion d'e>n 'voir les émouvantes •oit péripéties. ine * * * Dur j Le 31 décembre,'le Parlement a, aprè3 une longue période de confusion et d'impuissance, enlin -réussi à voter le nouveau projet' de loi relatif à l'impôt sufl le revenu, projet de loi qui constitue! pour la -popukiiion un fardeau de plus, iilv "Son seulement l'impôt est. augmenté! Iles c'ans cle st''lieuses proportions, mais en-< nts corc a (''lé cl(-citlé que les agents du 3cls fisc auront le, droit de procéder à l'in* ■ 'a sR®c''on des livres de comptabilité, ce qui revient à dire que les négociants seront tenus de prouver la sincérité dei leurs déclarations, en ce qui concerne leurs revenus, par la production da ja leurs livres ele comptes. Bien que lea |,.^ plus importantes chambres de commer-" ^ ce se fussent prononcées contre cet arj ble- c'lU Projet de loi, il n'en a pa3 on. moins été voté. Voici en quels termes ies. 1;i «Nouvelle'. Presse Libre», journal ■lie- rtui généralement est loin de se montrer, hostile au gouvernement, apprécie la; la loi en question : « La loi qui vient d'êtrq sé volée relalivement. à l'impôt* sur le reve-i rait nu constitue l'une de ces pierres d'a-< lais choppement que l'on met sur la voie du jes. citoyen autrichien lorsqu'il ést devenu: i) apte à se créer des revenus. Les chargea sont, constamment augmentées, et celai r s!ins lue l'Etat offre la moindre contres 'du partie en augmentant les possibilités ,te ele réaliser des, bénéfices. Les précam ;tre lions prises pour la protection des con-jce tribuables ne sont souvent, dans la prav-j) tique, qu'un trompe-l'œil, mais ce qui est définitif, c'est le fardeau de l'impôt,, — avec, la perspective de voir les pouvoirs publics exiger des populations des sa** enfices de plus en plus considérables. * * * Si le Parlement a imposé aux contrK buables ces nouvelles charges financiè* - Le res, les Délégations, qui viennent de sej séparer après une session ele plusieurs semaines, ont, de leur côté, voté des °3a" crédits considérables qui entraîneront ^ de nouveaux sacrifices pour le pays. Les ' . Délégations sont un Parlement dans lew 11C.1" quel le gouvernement ne peut jamais sel ; " lieurter à une opposition sérieuse^ étant tanl donné que la moitié des membres y re-s raJ" présente la Chambre des seigneurs. Au ies" sein du dit Parlement, l'éloquence ak 'e teint, en général, une certaine hauteur,, 1 ar" et celui qui en politique se contente dis „n® jouissances esthétiques y trouve parfai-i 'esl tement- son • compte. Mais celui qui voit 'oe" dans la politique, un moyen de favorises le développement du progrès, humain! . doit se voiler tristement la face. Les I™ énoi'mes fautes et négligences commi-t ses par les dirigeants de la politiques qy austro-hongroise au cours de la crise! rl°le balkanique ont. bien été signalées pen-< des c]ank ia sessi011 cies Délégations; on est sen" même allé jusqu'à critiquer avec une) que certaine force ies actes et l'attitude de! loin l'administration pendant cette mêmei me, époque, mais on. s'en est. tenu là. Les der- ministres ont, non sans quelque élégan-i ce" ce, essayé de réfuter les reproches qui . d" leur étaient adressés, mais ils n'ont ■ote' même pas pris la peine de se donneu !na" l'apparence de la sincérité. La majorité,] que, qUi ieur était, acquise d'avance, leur ^ dite accordé un vote de confiance. en!r Et pourtant les incidents intéressants voir n'ont pas lait défaut. C'est ainsi que M« Vanck, l'un des délégués du parti so-i ions ciai_(jémocrate, n'a demandé rien a moins que la neutralisation de l'Autri-i ne che-Hongrie. Voici le texte ele sa propo-i ifrfi_ sitidn :.« Le ministère des affaires étran-en" gères est invité,à sonder les grandes ions puissances enropéennes en vue de sa-<( 11 voir jusqu'à quel point elles sont dispo-con- g^es à conclure, avec. l'Autriche^Hon-• c;e_ grie, lin traité,dont les bases seraient les moÔ suivantes : L'Autriche-Hongrie prend !120 l'ejjgagement, et ce à tout jamais, de 'I n'adresser à aucun Etat une menace de d un guerre, de ne jamais ouvrir d'hostilités, ele ne prendre part à aucune guerre avea nent d'autres. Etats. Les autres Etats, de leur, con- C£té, doivent reconnaître comme invio-,fî' d labiés les territoires actuels de l'Autri-riers che-Hongrie et s'engager, pour tous les ' on temps à venir, à n'entreprendre aucune nbre opération ele guerre pouvant porter at-nent, teinte à l'intégrité de la monarchie au-s eP stro-hongroise. » en'}" Un socialiste tchèque, M. Nemetsch,: >nsé- SoUIT1it, aux Délégations la proposition ' suivante : « La Délégation condamne de Per" la manière la plus formelle la politique -mPs suivie par le niinistère des affaires étran-bou- gères, ei par tous les organes qui ont 13 n€ été ses collaborateurs, politique néfaste part, qui a eu pour résultat de ruiner pour i re~ longtemps le pays au point de vue éco-r 'e^ nomique et- de. porter une très grave at-rend teinte au prestige de l'Etat. » Tandis que nou" la proposition Nemetsch fut repoussée, -es à celle ele M. Vanck eut, chose bizarre, la) îgers bonne fortune d'être appuyée par un îour- nombre suffisant de délégués, de sorte >nna- qu'eue fUt renvovée à une commission, mili- a.-H. ^ doit, ! ation j iiljj». .

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods