L'indépendance belge

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21 September 1915
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s.n. 1915, 21 September. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kw57d2r904/
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ième année. No. 223 L'INDÉPENDANCE Oj1 W 1J CONTINENT : 15 CENTIMES. ROYAUME-UNI : ONE PENNY, jfy| Fi I i if B1!^ (hollande : 5 cents.) ADMTNTSTT?\TTON F/P RF.nAnTTON • BUREAUX A PARIS : MOTS Q STTTT/T\TNCS \ ruDOR hoube. tudor st., london, kc. u* PLACE DE ?°gSs^t LONDRES MARDI 21 SEPTEMBRE 1915. abonnements. \e mois! 17 shillings. \ Conservation par le Progrès* TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: {238-75. 1 AU-. 32 SHILLINGS. > SOMMAIRE. LA SITUATION : La retraite russe de Wilna. L'importance des succès russes dans le sud. L'efficacité de la grosse artillerie lran= çaise. La situation en Bulgarie et en Grèce. Les prolits de guerre.—Emile Rover. Billet Parisien. — Jean-Bernard. L'anniversaire des Glorieuses. Une manifestation franco-italo-belge. En ces temps de douleurs et d'espoir (XIX) — C. R. Interview de M. Emile Vandervelde. Dans la partie non occupée de la Belgique.—W. Gymnastique rythmique. Echos. En Belgique. La défense économique de la Belgique.—Z. Etc. LA SITUATION. Des nouvelles plus rassurantes nou: arrivent de Pétrograd. Nos Alliés affir ment que la gare de Molodeczna es entre leurs mains et que les groupes di cavalerie allemands ont été rejetés de c» point. Les communications par chemii de fer dans la direction de Polotzk si trouveraient de ce fait rétablies et la re traite des armées russes en serait gran demeilt faciUtée. Pourtant, le dernier communiqué aile rnand mentionne une "tentative russe di passer par Smorjow," à l'ouest de Mo lodecz-na, et il faut en conclure que si 1< ligne vers Polotzk n'est plus coupée, elli reste sérieusement menacée. Tant qui nos Al'liés n'auront qu'à faire face au: troupes de cavalerie qui ont fait une s soudaine irruption derrière les ligne russes, la situation n'est pas autremen grave et 'e général Ruszky pourra y fair face aisément. Tout indique que le rai: contre Molodeczna avait pour but essen tiel de. précipiter l'abandon de Wilna e. menaçant l'armée chargée de sa défens de couper sa retraite vers le nord et ver l'est, et ce but a été comp'rtement at teint. Mais il y a 1: . d- su. ,jo.v. .4u r"1 r*1 vrto T* . ~ Va réussite de ce premier plan, s'est pré occupé également de 'a poursuite éven tuelle de son succès et que la colonn volante envoyée en avant avec la missio; de faire le plus de mal possible dans u: rayon d'action déterminé, est suivie d près par des masses d'infanterie qui peu vent espérer intercepter une partie de armées en retraite. Le couloir par où le flot russe doi s'écouler se rétrécit à vue d'oeil, et O! doit s'attendre à des combats épique dans le secteur si important de Smargon Molodeczna ainsi qu'autour de Barano vitchi, autre point -stratégique appelé jouer un rôle éminent dans cette nou velle phase de la retraite russe. En effet, il n'y a pas que les troupe de Wilna qui soient menacées. Le danger est le même pour les grou pes qui opèrent plus au sud, dans 1; région de Grodno, dont la retraite tar dive va se heurter à des difficultés con sidérables, s'il est vrai, comme l'affirm le communiqué de Berlin, que les trou pes teutonnes auraient atteint la lign Miedniki-Lida-Sobyane (sur le Niémen tandis que les troupes du prince Léopol< de Bavière sont arrivées, de leur côté, Dyorets, sur la ligne de chemin de fe principale, dans le secteur de Mol chadka, au nord de Baranovitch. Quoiqu'il en soit, nous assisteron pendant quelques jours à une nouvel! série de combats en retraite d'une im portance capitale, car de leur succès oi de leur échec dépendra peut-être l'u-ltim-résultat de la campagne de Russie. Mais nos alliés .se sont jusqu'à présen battus si vaillamment qu'on est auto>ris< à leur faire le plus large crédit en pré senoe des difficultés nouvelles qu'ils von avoir à affronter. Entretemps, le général Ivanoff si charge de nous réconforter par ses suc cès CmotiiHipnc Au nord de Luck, c'est-à-dire entre ; Kovel et la forteresse de Rovno, les co- - saques, chargeant l'ennemi, l'on obligé t à rétrograder de quatre kilomètres, tout ■ en faisant quelques centaines de prison-: niers. Dans le même secteur, non loin i< de Kivertzy, nos Alliés capturèrent î plus de cinq cents Autrichiens et toute - une colonne de ravitaillement. Les Austro-Allemands ont par conséquent dû fléchir, au cours de ces der-. niers quinze jours, sur tout le front sud, ; depuis Kovel, au sud des marais du Pri-. pet, jusqu'au Dniester, et cette situation i doit donner à réfléchir aux Austro-Alle-; mands, car de nouveaux progrès russes . au sud pourraient "leur ravir, d'un coup, ; 1rs fruits de toute leui campagne dans ; le nord. 3 La grosse artillerie française qui, de-t puis quelques jours, fouille les positions ; allemandes dans plusieurs secteurs, a j réussi à détruire la gare de Thiaucourt et _ à bombarder deux trains allemands qui ^ quittaient la gare. Entre Puzieux et ; Delme les projectiles de nos alliés ont s détruit un pont-aqueduc sur la ligne de . chemin de fer Metz-Château Salins. '.'artillerie teutonne fut également ac- * tive entre l'Aisne- c 'Argonne, mats . partout elle fut dominée nettement par _ les batteries françaises, qui, au nord de ; Perthes, firent sauter un dépôt de muni-^ tions et, en Lorraine et sur les Hauts de j Meuse, prirent sous leur feu les routes ; et colonnes de ravitaillement del'ennemi. Le bombardement des positions alle- - mandes sur le littoral belge fut très efficace et plusieurs batteries ennemies fu- t rent réduites au silence. Le communiqué ^ allemand n'en convient pas naturellement et dit que les navires de guerre britanniques, après avoir bombardé sans succès Westende et Middelkerke, se re- ■ tirèrent devant le feu des batteries allemandes.Sur le front serbe, les aviateurs enne-mis se livrent depuis quelques jours à des reconnaissances le long du Danube jusqu'à la frontière roumaine. Plusieurs ont continué au delà de la Serbie, vers le territoire bulgare et se sont rendus, croit-on, en Turquie. Depuis lors, des 0 batteries allemandes installées sur la ~ rive autrichienne du Danube ont engagé „ les batteries serbes du côté de Semen-j dria, à l'est de Belgrad'e. Les nouvelles de Bulgarie se font plus ^ rares et, depuis l'attitude décidée des r partis de l'opposition, la censure bulgare est devenus extrêmement sévère. s * 1 t t Le Dr Dumba, l'ambassadeur d'Au-triche-Hongrie à Washington, quittera ; les Etats-LInis le 28. Il a retenu son pas- - sage à bord d'un transatlantique se rendant à Rotterdam. LES PROFITS DE GUERR M J. A. Seddon, président du Congrès des " Trade Unions," tenu à Bristol 1 autre semaine, s'est ainsi exprimé dans son discours d'ouverture: Les prix des denrées et les profits de guerre sont les causes principales de 1 agitation ouvrière. Il appartient au gouvernement de répartir équitablement les chargées. Ce qu'il a fait en établissant un contrôle pour ce qui regarde la guerre, qu il le fasse aussi pour garder la confiance de la nation. S'il peut imposer ses volontés quant aux chemins de fer et aux usines en vue des opérations mi-itaires et de la production des munitions, ce n est pas un moindre dc\ oir pour lui de fournir au peuple, par les mêmes methodes, les moyens de \ivre, et de lui permettre ainsi d'apporter son non vouloir au service du pays. Si la moitié des mots que l'on a proférés, la plupart du temps sans preuve, pour dénoncer l'insuffisance de i'effort des travailleurs, avaient servi à dénoncer les appétits des profiteurs et avaient été suivis d'investigations gouvernementales sur les bénéfices de guerre, les travailleurs se seraient fiés à la trêve intervenue il y a un an. "La part des travailleurs dans la tâche qui s'impose à la nation afin d'écarter le danger dont elle est menacée, est, dit-an, de produire de plus en plus de munitions et de rendre la main-d'œuvre qualifiée aussi utile que possible. Nous invitons le ministre des Munitions à tenir sa promesse de s'occuper avec non moins de fermeté des profits de guerre." J'ai dit ici même, il y a huit jours, comment M. Lloyd George a commence de répondre à cette invitation. Il s'est rendu au Congrès et a déclaré qu'en vertu de la loi sur les munitions, 715 établissements industriels ont été placés sous le contrôle de l'Etat. Toutefois, l'on ne sait encore de quelle façon s'exerce ce contrôle, ni quels résultats on en attend. Mais il est admis en principe que les profits de guerre doivent être ramenés à des proportions modestes. C'est les empêcher aussi complètement que possible, qu'il faudrait faire. La guerre est une entreprise collective, pour quoi l'Etat peut exiger de chacun le sacrifice de tout ce qu'il possède et de sa vie métnie. Nos lois de milice ont contraint un grand nombre d'e citoyens — et l'on ne peut que regrette! qu'elles n'en aient pas contraint un plus grand nombre — à quitter leur foyei voici plus d'un an. Beaucoup d'entre eux sont des pères de famille. Depuis de . longs mois ils sont pour la plupart sans nouvelles de leur femme et de leur; enfants. Ils craignent pour ceux-ci h •misère et de pires maux. Eux-mêmes on' enduré de terribles souffrances, et h mort continue de les guetter. D'autre; ' Belges se sont exposés volontairemeni ( à tout cela. En France, c'est le sort commun de tous les hommes valides. . Est-il admissible que d'autres hom-mes trouvent des sources de profit; ; inaccoutumés et parfois immenses, dan: la détresse et l'abnégation de leurs con-. citoyens? ; Dira-t-on que les fabricants d'arme; ! et de munitions rendent des services pré-t cieux à leur pays? Et les généraux, ei i tous ceux qui, sous leurs ordres, exer-t cent le commandement, n'en rendent-il; t point? Leur faut-il, pour le faire, 1e perspective d'énormes profits? Ils son' mus par le sentiment du devoir ; il; agissent et se dévouent par patriotisme tout comme le pet:t soldat qui marche héroïquement à la mort, sans même avoir — lui — la moindre espérance de gloire. Et les centaines de milliers d'ouvrier; qui, dans la Belgique occupée, refusair de travailler pour l'ennemi, se font ur devoir de crever cîe faim ! Et cette femme, dont parlait dernièrement Gustave Hervé, qui lui avait envoyé pour son fonds des soldats er congé, dans une petite boite de bois, recommandée, un billet de 5 francs er même temps qu'une pauvre petite bague et deux pauvres petites boucles d'oreille en or, "peut-être les bijoux de sa fillette peut-être les reliques d'une enfan' ' qu'elle a perdue depuis longtemps, e 1 qu'elle gardait pieusement en souveni: : de la morte." Ah, comme ils font honte, tous, au> ' profiteurs de la guerre... et à ceux qu ' les laissent en profiter ! L'ingénieur, lç chimiste, l'inventeur . l'industriel doivent mettre leurs capaci tés au service de l'Etat, de même que les officiers et les soldats lui prodiguen leurs forces, leurs talents, leur science ' leur santé et leur \ie. Qui donc se lèverait pour dire : " Moi je ne donnerai mon effort que si le gou vernement y met le prix"? En temps de guerre, on a le droit d< vivre, de vivre simplement, c'est tout et si l'on n'est pas au front, c'est déjà bien beau. Les profits, quand il s'agit de la fabrication des armes et des munitions sont d'autant moins légitimes qu'il: sont en quelque sorte dispensés par le: gouvernements. Le fabricant n'a d'autres clients que l'Etat et ses Alliés; i ( est sous la surveillance et sous la dépendance de l'Etat; il a besoin de celui-c pour assurer tant le transport des matières premières à son usine, que le tran-t sport des produits fabriqués au lieu ck livraison. Où peut se nicher dans tout cela le génie industriel et commercial qui mériterait d'être rémunéré par de gigantesques profits? t Mais de semblables rémunération: ( présentent en outre l'inconvénient d'êtn d'un fort mauvais exemple. Je ne voi: pas trop ce qu'on pourrait raisonnable ment répondre aux ouvriers qui réclame raient d'extravagants "war bonus," er invoquant la fortune immense qu'est er train de réaliser leur patron. De son cô té, le commerçant profitera de l'aisance où il verra certains ouvriers, pour élevei ; le prix de ses marchandises. Le coût de - la vie augmentera. La pratique du "wai . bonus" s'étendra. La guerre deviendra . pour l'Etat de plus en plus dispendieuse . Mais alors que va dire l'ouvrier qui es ; dans les tranchées et qui ne touche . qu'une modique solde, tandis que se: j camarades restés chez eux, gagnent plu: ' d'argent qu'ils n'en ont jamais gagné: Aussi l'injustice des prolits de guerre est-elle aujourd'hui comprise de tout le monde. Mais il n'en est pas moins difficile de les supprimer ou même de les limiter. D'abord, comment s'exercera le contrôle de l'Etat? Puis, dans quelle mesure les bénéfices seront-ils considérés comme légitimes et quelle rémunération accordera-t-on au capital? Comment ré-cupèrera-t-on tout ou partie des bénéfices acquis au détriment de la collectivité? Enfin, difficulté principale, à quels profits s'étendront le contrôle et la restriction? Car il n'est pas plus juste de réaliser des profits sur les objets d'équipement, ou sur les matières premières ou leurs succédanés pour objets d'équipement, que sur les armes et les munitions. Il est moins juste encore de tirer avantage de la pénurie des denrées et, conséquemment, de la misère du peuple.Ce sont là des problèmes graves et nouveaux, du moins par leur étendue. Le "Times," dont les tendances ne son rien moins que socialistes, publiait ce pendant en bonne place dans son nu méro de mardi dernier, une lettre signé C. A. Alington, où il était dit notam ment : "II ne peut y avoir d'objection la plus complète représentation de l'op: nion de la classe ouvrière au comité qi devra appliquer le principe de la sup pression ou de la limitation des profit de guerre." Le gouvernement belge se trouve e présence des mêmes difficultés et de mêmes problèmes que les autres gouvei nements des pays alliés. Il serait infin: ment regrettable qu'il cherchât à les re soud-re sans les concours populaires dor il lui est possible de s'entourer. La si tuatien l'empêche de respecter la lettr de la Constitution ; que, dans toute 1 mesure du possible, il en respecte l'es prit. EMILE ROYER, Député de Tournai-Atl S BILLET PARISIEN. Dans les temps de calme, on a beat coup disserté sur l'influence des trouble politiques et sociaux à propos de 1 moralité féminine. Les femmes sont-elles plus ou moir vertueuses en temps de révolution qu pendant la paix ? Les avis sont à peu prè unanimes pour déclarer que pendant le bouleversements les femmes cèdent pk facilement, comme si elles subissaient l'ir fluenee des agitations au milieu de: quelles elles vivent. Sans doute, celles qui ont le souci d leur dignité résistent quand même el pour plusieurs, on dirait que leur hor nêteté augmente à mesure que les événe ments deviennent plus tragiques. Mai: pour combien d'autres la perturbatio des temps est comme la cause d'un er traînement auquel elles cèdent volor tiers. Ces drames intimes se compliquer parfois de déchéances morales, qui vier nent s'étaler devant les conseils d guerre. Ainsi, il y a quelques jours le juges militaires de Paris condamnait un de ces pauvres femmes dont la comme tion que nous subissons du fait de 1 guerre semble avoir dérangé la logique d la conduite. Une dame millionnaire, Mme Veuv Adam, âgée de trente-cinq ans, s'éta: éprise d'un garçon de café de vingt an: Elle voulut le garder malgré la mobilisj tion et se rendit complice de l'insoumi: sion du réfract-aire, qui, le mois derniei fut condamné à cinq ans de prison. Pou complicité, la dame, défendue avec hab leté par le bâtonnier Maître Hem Robert, s'est vu infliger une esondamm tion légère de Fr. 500 d'amende. Pou une millionnaire, c'est s'en tirer à bo marché. Son avocat a assuré que la leço lui profiterait. Souhaitons-le; au demei rant cela nous est tout à fait indifférent Ce caprice est un peu bas, mais le annales nous fournissent des exemple nombreux de dames qui ne savaient pi ou ne voulaient pas résister. Sou'vene: vous du mot de Mme de Staël : ' ' con plorent." C'est d'elle que la marquise de la Tour de Piu a écrit, dans le " Journal d'une Femme de Cinquante Ans " : Elle se livrait sans combat au premier homme qui se montrait plus sensible à la beauté de ses bras qu'au charme de son esprit." Et, comme si elle voulait la défendre, la futée marquise, qui avait bien quelques petits péchés à se faire pardonner, ajoutait: " Cependant, on aurait tort de croire que je la considère comme une véritable dévergondée, car, malgré tout, elle exigeait une certaine délicatesse de sentiment et elle a été susceptible de passions très vives et très dévouées tant qu'elles duraient. C'est ainsi qu'elle a aimé passionnément M. de Narbonne, qui l'a abandonnée, autant qu'il m'en souvient, d'une manière indigne." Une contemporaine de la marquise, la duchesse de Sagan, la sœur allée de la duchesse de Dino et la nièce de Taiiey-rand, avait elle aussi le cœur très faible, mais elle épousait ses caprices. C'est ainsi qu'elle avait épousé d'abord un émigré français, Henri de Rohan, et quelques temps après le prince de Trou-bet-zkoï; elle était très riche, et ses maris très dépensiers; qu'on soit prince ou garçon de café, recevoir de l'argent de celle qui vous aime et vivre de cet argent, au fond, cela revient au même. La duchesse de Sagan s'en rendait compte et, pendant le congrès de Vienne, où elle s'était rendue, elle s'écriait: — "Je me ruine en maris. Je ne me paierai plus cette fantaisie et jamais plus je ne me remarierai." Serment d'amoureuse. Quelque temps après elle épousait le comte de Schaleo-bourg, qui lui survécut, sans cela la duchesse n'aurait pas su résister à ses manies matrimoniales. La duchesse de Sagan avait eu de son premier mariage le duc de Valençay, dont la duchesse de Dino, sa tante, disait: —i " C'est un bon garçon; il sait se taire à propos." JEAN-BERNARD. L'ANNIVERSAIRE DES GLORIEUSES. » . Aujourd'hui 21 septembre" 85e anni- où ils ont pu aller en visiteurs, sont versaire des Glorieuses. En 1830 enthousiasmés du bel aspect offert par comme aujourd'hui les Belges ne vou- nos troupes. Jamais elles n'^it laient pas être soumis à un pouvoir montré allure aussi crâne; jamais les étranger et cependant les griefs qu'ils effectifs des régiments n'ont été aussi avaient à articuler contre les Hollandais nombreux ; jamais il n'ont été mieux étaient d'une nature bien moins grave commandés. que les reproches terribles qu'ils adres- Confiance! En ce jour anniversaire sent aux Allemands. de la Révolution, songeons à la patrie et Nos pères ont su combattre et vain- qUe tous ceux qui peuvent encore lui cre. Nous avons pu lutter comme eux, apporter le secours de leurs bras,n'hési- avec un courage que le monde entier a tent pas à aller partager la gloire des reconnu et applaudi ; à notre tour nous combattants. Les Belges ont répandu vaincrons avec l'assistance de nos chers leur sang pour conquérir l'Indépen- alliés. rlnnrp r Î1<; nanrnnf 1o nrorlicmpr nnnr UNE MANIFESTATION FRANCO - ITALO ■ BELGE. . ♦ . Au télégramme si chaleureux, si sym- vous remercie de tout cœur de vos no- pathique du comité franco-italien, M. le blés et réconfortantes déclarations, et je baron de Broqueville, chef du cabinet. su's ^er ^'c ^ honneur que vous faites a traduisant les sentiments de nos compa- nlon Pa>'s fn ^sociant des délégués bel- ges aux reunions de vos comités. Avec tnotes, a répondu en ces termes : f„ . ^ . ' ^ toute mon affectueuse sympathie pour ''Ccst avec une émotion profonde que nos travauX) qu; contribueront si puis- j'ai pris connaissance du télégramme samment à cimenter l'union des deux par lequel vous voulez bien affirmer grandes soeurs latines, : votre sympathie pour le peuple belge. Je S'ea 'Queyille."

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