L'indépendance belge

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s.n. 1915, 19 June. L'indépendance belge. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/x34mk66c85/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: i5 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAUX A PARIS : 3 MOIS, 9 SHILLINGS. \ TODOR HOUSE. TUDOR ST., LONDON, E.C. u- PLACE DE.*'A BOURSE. LONDRES, SAMEDI 19 JUIN 1915. ABONNEMENTS : J6 MOIs! 17 SHILLINGS. I CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE: CITY 396Q. TELEPH.: e 11 AN. 32 SHILLINGS. J SOMMAIRE. ■ LA SITUATION : Les Russes se retirent sur la ligne de Grodek. Progrès français en Alsace. Situation favorable sur les autres fronts. L'attitude de la Bulgarie et de ia Grèce. Pour le relèvement de la Belgique.—P. Z. Les gouvernements nationaux. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos.—Bob. Georges Lorand.—Louis Avennier. Londres.—Maggy. Les poings fermé.—Camille Guttenstein. Le grand meeting anglo= belge. En Belgique. En cas de visite de Zeppelins. Echos. Etc. LA SITUATION. w^AiVlJt/JL/1, I111U1. A en croire le correspondant du "Morning- Post" à Washington, les Allemands ont commencé aux Etats-Unis une nouvelle et très active propagande en faveur de la paix, c'est-à-dire d'une paix favorable à l'empire germanique.Avec l'aide de M. Bryan et de sociétés de paix nouvellement fondées, une cam-oagne intense est menée qui a pour but d'indisposer la nation américaine contre les Alliés, et en faveur de la "pacifique" Allemagne ! Le mouvement, très bien machiné, comme tout ce qui est Allemand, vise à accréditer la légende selon laquelle la guerre actuelle aurait pour cause réelle l'ambition du contrôle des mers par une seule nation ! C'est en se plaçant sur ce terrain qui intéresse tous les Etats neutres, et en première ligne les Etats-Unis, que les pacifistes nouveau jeu, amis de la parjure et criminelle Germanie, essaient de créer un courant d'opinion assez fort pour entraîner le président Wilson et l'amener à souffrir comme médiateur. M. Bryan multiplie ses manifestes, dont le dernier porte comme titre "La guerre, telle qu'elle est, et ce, qu'elle coûte aux neutres." Son argument principal est le préjudice causé par la guerre au commerce et à l'industrie ! Aux yeux de ce singulier personnage les pertes matérielles semblent primer les préjudices moraux que la criminelle agression de l'Allemagne a occasionnés, et ses efforts ne tendent à rien moins qu'à éviter le juste et nécessaire châtiment des crimes commis. Parmi les nombreuses idées émises par les pacifistes germanophiles il y en a une qui tend à créer une police neutre des mers, et à fonder une ligue des neutres qui s'interdirait tout rapport avec les belligérants.Par une singulière coïncidence, certains journaux allemands se font l'écho d'un bruit d'après lequel des tentative--auraient été faites par certains person-nages en vue d'amener la conclusion d'une paix avec la Grande-Bretagne. Ces personnages — un professeur et un membre de l'aristocratie —• ayant été traités de "conspirateurs" par certains journaux allemands, peu au courant de ce qui se passe dans les coulisses, le "Berliner Tageblatt," un peu plus dan*-le secret des dieux de la Wilhelmstrasse, défend les "négociateurs" et assure que le rôle qu'ils ont joué était parfaitement correct et qu'ils se sont bornés à transmettre à Berlin la demande qui leur fut adressée lors d'un congrès en pay-neutre, par une personnalité neutre, relative à l'accueil que ferait Berlin à une médiation sous certaines conditions ! Le seul tort commis, dit le "Tageblatt," fut celui de l'Association pacifiste, qui, dans une circulaire secrète, repanuu une iiisiuuc 4U1 .1 un journaliste zélé de base à des articles sensationnels. Nous comprenons l'embarras de ceux chargés d'éclairer ou de préparer l'opinion en Allemagne e* qui, à force de proclamer sur tous les tons la certitude de la victoire des armées austro-allemandes, ne savent comment expliquer la nécessité, bientôt évidente, de conclure une paix qui ne saurait, en aucun cas, être en rapport avec les victoires quotidiennement proclamées. En Galicie la situation se précise. Les Russes, selon les bulletins de Berlin et de Vienne, battent en retraite vers la ligne de Grodek, dernier rempart de Lemberg, pour la possession de laquelle une dernière bataille va se livrer. La phalange allemande est prête à donner un nouveau coup de bélier, et c'est de la vigueur de ce nouvel effort que dépend le sort de la capitale galicienne. Le bulletin récapitulatif publié par Pétrograd hier mentienne les pertes énormes subies par l'ennemi au cours de son avance, et on peut se demander pendant combien de temps encore les Austro-Allemands pourront supporter de pareilles saignées. En France -également, les pertes de l'ennemi ont été effrayantes ces derniers jours et 'e terrain conquis dans le secteur d'Arras où les Français maintiennent toùs leur gains, est trempé de sang de milliers de victimes allemandes. En Alsace les troupes françaises sont aux portes de Metzeral et leur artillerie commande dès maintenant des communications entre cette ville et Munster. Sur le front britannique il y eut des engagements partiels, et nos Alliés sont restés maîtres des tranchées de première ligne gagnées à l'est d'Ypres et ont légèrement progressé à l'est de Festubert. Les Italiens ont obtenu de nouveaux succès sur le front de l'Isonzo. Sur la frontière du Tyrol et en Cadore, des contre-attaques autrichiennes ont été repoussées.1 • " T ' I I ' ' " ! ,ï 1 ' t i 1 Les pourparlers entre la Bulgarie et la Quadruple-Entente se porusuivent favorablement. M» Radoslavoff a demandé quelques explications complémentaires au sujet des propositions contenues dans la Note des Puissances du 29 mai. Cette demande est interprétée comme signifiant que la base de nouveaux pourparlers est trouvée. En Grèce une entente est intervenue, dit-on, entre, le président du Conseil et les chefs de la nouvelle majorité, en vue de ne pas modifier la situation politique actuelle avant la réunion de la Chambre ou le rétablissement du roi Constantin. POUR LE RELÈVEMENT DE LA BELGÎQU La question des chemins de fer. Les chemins de fer de l'Etat ne doivent pas être considérés comme une simple entreprise commerciale, ayant en vue un revenu net direct, et n'ayant d'autre but que celui d'apporter aux recettes du budget des sommes plus ou moins considérables ; le but du gouvernement dans l'exploitation et l'extension de notre réseau ferré doit être autrement élevé, c'est donc dire que tout le réseau et l'exploitation de celui-ci doivent rester sous la dépendance directe de l'Etat. La tendance à l'exploitation des chemins de fer par l'Etat est générale, sauf en Angleterre et aux Etats-Unis ; les autres pays : la Russie, la France, l'Autriche, l'Allemagne, l'Italie, la Hollande, etc., exploitent eux-mêmes leurs chemins de fer, et ces nations augmentent continuellement, et avec raison, cette partie précieuse de leur domaine. Dans l'intérêt général l'Etat doit exploiter et créer lui-même ses lignes de chemins de fer ; cette exploitation des chemins de fer par l'Etat se justifie déjà par le fait que la collectivité peut avoir I • intérêt à la création de voies de commu- ■ nication peu productives et même oné-i teuses, au point de vue particulier, mais avantageuses au point de vue général, - or aucune entreprise financière n'accep-! terait de faire ces créations sans profit, ■ c'est donc à l'Etat qu'elles incombent. 1 Afin de favoriser la richesse générale le gouvernement doit tendre continuelle-1 ment à réduire ses tarifs de transport, il - faut donc que l'Etat soit entièrement maître des tarifs ; il vaut mieux, en vue ■ du bien-être national lutter contre la concurrence extérieure par de bas tarifs ; que par de bas salaires. Dans l'établissement de ses tarifs ve.rs • l'extérieur l'Etat doit compenser à son i éloignement des grands centres de con- • sommation de certains de ses produits, par une réduction la plus forte- possible dans leurs frais de transport. Aussi • dans les pays qui sont le plus capables ' • de lutter sur le marché mondial, ; voyons-nous les plus puissantes lignes 1 de navigation subsidiées par l'Etat. le dirai d'une façon générale que j l'Etat 11c doit pas nécessairement retirer une .revenu net de ses chemins de fer, il peut les exploiter au prix de revient et même avec pertes, mais ce n'est pas dire que l'Etat doit les exploiter.avec pertes, et il est bon d'appuyer sur le fait qu'il estdudevoirdugouvernement de réduire 1" plus possible ses frais d'exploitation, afin d'obtenir le maximum possible de rendement financier, qu'il 11e doit pas chercher ilà, le moyen de faire des dé-- penses somptuaires ou inutiles, dans un but qui n'a rien de commun avec le développement et la bonne gestion des chemins de fer ; les administrations de cette exploitation ne doivent pas être n des organismes destinés à abriter de ;s nombreux employés ou fonctionnaires plus ou moins bien protégés qui feront x plus ou moins de besogne. i- Eji 1903 l'Etat avait aux chemins de 3- fer un personnel de 62,508 fon<?Eion-le naires employés et ouvriers pour 5,054 i- kilomètres ; les compagnies avaient un a personnel de 5,690 membres pour 530 "e kilomètres soit donc 107 aux 10 ki'lo-s, mètres, ce qui n'a pas empêché les i- compagnies de transporter 16,314,380 voyageurs et 14,708,405 tonnes de ;s grosses marchandises,con1rel32,604,692 et voyageurs et 44,588,717 tonnes de la grosses marchandises transportées par le l'Etat, les chemins de fer de l'Etat n'ont le donc pas je pense donné plus de satis--a faction au pifblic que les compagnies. 2r L'emploi d'une quantité excessive de la persohnef par l'Etat n'est compréhen-id sibîe que lorsqu'il y a dans le pays un il- excès de main-d'œuvre nationale et qu'il id est désirable d'occuper celle-ci ; je ne es pense pas que ce soit le cas en Belgique et où on employait dans l'industrie et le mi commerce plus de cent mille sujets alle-Js mands. s. Si le chemin de fer ne doit pas être le considéré comme une entreprise simplets ment financière ou commerciale lucra-c- tive, ayant comme but un revenu direct, n- il est, cependant, désirable que le chemin ig de fer, en tant qu'entreprise financière, couvre ses dépenses d'exploitation, inté-nt rets, amortissements, les capitaux en->c ga§^s ct une partie des dépenses néces-li- saires à ses nouvelles extensions. On doit même admettre qu'il est absolument es nécessaire que l'Etat retire l'intérêt du nt capital engagé dans ses chemins de fer, e- aussi longtemps que lui-même paie l'in-et térêt des capitaux qu'il a empruntés poulie cette entreprise. Dans les mains de l'Etat, le chemin ix de fer est un instrument certain d'im-la portation de numéraire par le transport es des voyageurs étrangers et des marchan-e- dises en transit, la valeur de ces dernières en 1903 s'est élevée à 1779 mil-i lions, c'est donc pour le pays une source r de richesse. Par sa situation géographique la Belgique a comme grandes lignes internationales : Cologne-Ostende vers l'Angleterre, Luxembourg-Ostende venant la de Suisse, Paris-Liége-Cologne, Paris-o- Bruxelles-Anvers-la Hollande, et prin-:lé cipalement pour les marchandises Co-cs logne et Luxembourg vers Anvers pour us l'exportation. De plus l'Etat, en réservant ses commandes de matériel à l'in-ie dustrie nationale, possède là un excef1-r- lent moyen de favoriser le développement do nombreuses branches de notre indus-e, trie, de les mettre en situation de s'ou-et tiller afin de concurrences avantageuse-iio ment à l'exportation les producteurs Lie étrangers sur le marché mondial, re L'aliénation des chemnis de fer entre les mains d'une société offre de sérieux 55 dangers. Il serait particulièrement difficile, dans er l'état actuel des choses, d'empêcher les £ il capitaux étrangers d'accaperer nos ti et chemins de fer, le plus grand bénéfice a re étant produit par des apports nationaux, .s, nous aurions de ce chef une exportation 'il continue de notre numéraire, ce serait t; re là une de ses exportations invisibles qui 4 n, concourent à l'apauvrissement d'un K :1e pays, ct nous perdrions là tous les avan- d as tages procurés par le transit et la cir- r é- culation des voyageurs étrangers, m II est évidemment préférable à tous les I é- points de vue de faire un emprunt pour es permettre le rétablissement très rapide 1 de du service des chemins de fer plutôt que J re d'aliéner ceux-ci, cela offrirait l'avan- r de tage de n'admettre des capitaux étran-es gers, si même il est nécessaire d'en ad-nt mettre, que pour une durée déterminée et de limiter ainsi toùte l'exportation de de notre numéraire de ce chef. n" Le capital engagé dans les chemins 54 de fer de l'Etat est de 2 milliards 110 millions environ, la moyenne des recet-30 tes de 1905 à 1909 inclus est de Fr. °" 89,971,892, soit plus de 4J pour cent. Si on compare les frais d'exportation de l'Etat ct des compagnies on voit que ceux de l'Etat ont un total de Fr. 134,234,111 ce qui représente Fr. c'e 33,111 au kilomètre ; les compagnies ont ar seulement Fr. 23,177 par kilomètre, se lllL basant sur ces chiffres on peut dire que IS~ dans les conditions des tarifs précédents :s" et par conséquent des recettes 011 aurait pu arriver à un supplément de bénéfice :n" de 40 millions environ, i] y a donc pos-utf sibilité pour l'avenir de trouver l'intérêt ' ^ des sommes empruntées pour la remise ne en parfait état de ce service public. Si une société quelconque offrait de reprendre l'exploitation des chemins de e" fer pour une. redevance égale ou supérieure aux bénéfices actuels, c'est 'IC qu'elle voit la possibilité certaine de re-e" tirer de l'entreprise un bénéfice supplé- ' a" mentaire, soit par une augmentation des c.t' tarifs, ce qui est inadmissible, soit par un une exploitation plus économique ; en re,' abandonnant l'exploitation pour cette u'~ dernière raison, le Gouvernement se dé-n~ livrerait'à lui-même un brevet d'inca- ] ^ pacité notoire. ,nt Le chemin de fer, cet outil économi-(ju que de tout premier ordre, doit donc res-sr ter entre les mains de l'Etat et doit con-[n_ .courir par son rétablissement. rapide et iur "sa lïên>ne réorg-afiïsation au relèvement et au développement national, sous une ,jn direction saine et active; il ne doit pas m_ être monopolisé dans un but purement 3rt financier ou politique, il est la propriété [n_ de tous, ct le gouvernement a pour de-voir de nous en faire retirer tous 'es ,jj_ avantages que nous avons le droit d'en -ce attendre. Il est donc d'intérêt national que le el- rétablissement de la circulation, lors de er- la reprise en possession de notre sol par m- notre gouvernement, se fasse de façon mt étudiée et logique pour le plus rapide is- rétablissement de l'activité industrielle in- et commerciale générale, et non suivant *0- des intérêts purement financiers, poli- iur tiques, ou locaux; c'est donc dire qu'il er- ne pourrait être apporté trop de soins et in- de zèle à cette remise en activité de cet ef1- instrument économique de tout premiei :nt ordre, les hommes les plus capables non is- seulement en transport mais en industrie >u- ct en commerce doivent être consultés ; se- sans nos chemins de fer nos industries, 1rs notre commerce, notre agriculture même, sont inexploitables. On ne sau- tre rait donc à l'heure actuelle attacher trop ux d'importance à cette question très vaste des chemins de fer. ins P. Z. ■ m ■■■«■■■n—11 1—ni iiw 11—1 ni— 1 !■— —1 —1 LES GOUVERNEMENTS NATIONAUX. Ge que dit M. Asquith.— Ce que les Allemands pensent de la Belgique. Samedi. — Lors de la formation du cabinet de coalition en Grande-Bretagne, M. Asquith a tait les déclarations suivantes sur la nécessité d'un cabinet de coalition : Ce qui a, été jugé nécessaire, ce fut l'élargissement de ia base du gouvernement afin qu'on ne pût pas dire qu'il appartenait à un parti quelconque. Ce sera ainsi la démonstration éclatante vis-à-vis non seulement de notre peuple, mais encore du monde entier, de nos Alliés, de nos ennemis et de3 neutres mêmes, que le peuple britannique, après près d'une année de guerre et tcute3 les vicissitudes qui en sont résultées, est plus résolu que jamais à faire abstraction de tout esprit de parti et à unir tous les efforts individuels, au point de vue moral aussi bien que matériel, pour la poursuite de notre idéal. Il n'y a pas lieu de commenter. D'autre part, " l'Echo belge," journal qui se publie actuellement en Hollande donne l'article suivant sous la signature Charles Herblet : Il y a quelques mois, l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie furent en proie à des difficultés ^ministérielles : changement du chef du ministère com- j mun en Autriche-Hongrie, le détenteur de la fonction refusant de porter encore la responsa-♦ bilité de la faillite austro-hongroise ; remplacement - du ministre des Finances en Allemagne, où il fal~ i lait, au lieu du vieux fonctionnaire, inapte à soutenir l'édifice en papier des finances impériales, un homme rompu aux finasseries financières et aux trucs de comptabilité. Il était indis-e pensable de consoler le public allemand en lui donnant la nouvelle de complications gou-e vcrnementales dans le3 pays ennemis. Et s l'Allemagne apprit qu'il s'était produit des dissentiments au sein du ministère - belge, de 1' "ancien gouvernement," comme disent t ces messieurs de la presse teutonne. Et l'Alle-t magne fut satisraite et sa satisfaction croissait en 0 raison des malicieuses et prophétiques remarques sur l'indice do décomposition de l'Etat belge of- 0 fert par ce remaniement ministériel, né dans l'imagination de nos ennemis. Comment se fkit-il que ces mêmes journaux qui commentèrent avec tant de joie maligne une 1 nouvelle fausse se contentent d'enregistrer la nou- 2 veSIe de l'entrée au ministère belge d'éléments ~ libéraux et socialistes, par quoi se confirmerait ~ la splendide harmonie réalisée dans l'épreuve de notre peuple devant l'ennemi? En Allemagne, une oligarchie impose ses di- - rections à un peuple sans volonté. Les partis dé- - mocratiques. exclus du gouvernement, se prépa rent à établir à la fin de la guerre, les responsabilités. Ils demanderont des comptes ct ces comptes seront terribles. Ailleurs, au contraire, à quoi ^ assistons-nous ? En France, c'est le gouvernement de défense nationale qui assimile ct assimilera, encore tous les éléments jugés indispensables à la réalisation de la victo're En Grande-Bretagne, l'adaptation de la direction générale du gouvernement aux différents partis du royaume, que les^ Allemands interprétèrent comme l'acte de détresse d'un parti voyant se préparer l'effondrement du pays, et qui au contraire est un acte d'union, le présage d'une action énergique à laquelle collaboreront toutes le3 forces vives de la Grande-Bretagne... Les Allemands se rendent compte déjà, et ceux qui doutent encore l'apprendront à leurs dépens, que lorsqu'il est question chez leurs adversaires de concentration nationale, ce n'est pas signe de malaise, mais signe qu'on s'apprête à faire de îa bonne besogne. Aussi leur silence à propos de la nouvelle venue de Londres qu'il se pourrait que ia Belgique aussi jouisse des avantages d'un gouvernement national est-il significatif. A la période de transition et d'attente a succédé pour nous celle de préparation aux nouvelles destinées, d'activité créatrice, rénovatrice et régénératrice. L'union sacrée va se traduire par des faits palpables, des réalités tangibles. Toutes les forces et toutes Iss intelligences de notre pays participeront à la grande œuvre, non pas seulement à titre consultatif mais par une collaboration effective. Et tout comme en France,, tout, comme en Angleterre, des hommes éminents sauront se sacrifier, rejetant loin d'eux les vanités personnelles et les mesquineries de caractère indignes des v temps que nous vivons, avec la conscience de servir leur pays en bons patriotes. Si le ministère national se réalise, il fera beau considérer la tête des Allemands qui comptaient nous diviser, qui ont mis tout en œuvre pour isoler le Roi de son peuple, le gouvernement de ia nation, pour séparer Iss partis et les races qui composent la Belgique. Ils ne seront parvenus qu'a lier solidement le groupe de toutes les énergies et de toutes les intelligences, sous la direction du Roi-héros, grandi par l'expérience, le respect universel, l'autorité acquise et l'honneur oont il a su faire une vertu quotidienne. Et une fois de plus s'affirmera ainsi la magnifique vitalité de notre mère Belgique dans la coopération fraternelle de tous ses enfants. Lisez, relisez—et méditez '. L'auteur de cet article se trouve en Hollande et est pius à même de connaître les sentiments qui îègnent chez l'ennemi. BILLET PARISIEN. Dans la discussion ch. projet de loi Dalbiez, M. Millerand avoue franchement que certains abus particuliers s'étaient glissés dans l'organisation des ateliers de fabrication deS~ obus et des , munitions de guerre. Comment en serait-il autrement? Comment empêcher que* sur des milliers et des milliers d'ouvriers il ne se trouve pas des pusillanimes qui préfèrent rester dans un atelier plutôt que dans une tranchée? Il y a même, a dit M. Millerand, des notaires et un chef d'crchéstre. Le ministre n'ajouta pas que pour ceux-là leur compte fut bon et que sitôt qu'ils furent connus, ils fdrent envoyés rejoindre les braves poilus sur le front où ils furent sans doute mal reçus par ceux qui luttent, guerroient et combattent depuis plus de dix mois. Mais enfin n'y a-t-il pas un moyen de faire cesser de pareils abus contre lesquels se sont brisées en partie les circulaires des ministres et les ordres les plus formels? Je dis en partie, car enfin il ne faut pas oublier que ces circulaires, qu'on a l'air de plaisanter, ont eu pour résultat de-faire entrer dans le service armé, dans les rangs des combattants plus de 500,000 réformés ou auxiliaires. Ca compte bien pour quelque chose tout de même. Quand aux faux ouvriers qui se sont glissés dans les ateliers, un honorable député à la voix tonitruante et dont le nom m'échappe avait bien exprimé à la Tribune le projet de confier aux Syndicats professionnels le soin de faire la police pratique ; le député devant l'accueil peu empressé de la Chambre n'avait pas insisté. M. Gustave Hervé reprend l'idée à son compte, s'appuyant sur une circulaire du Syndicat des Mécaniciens de la Seine. M. Gustave Hervé analyse d'abord la circulaire : "Qu'est-ce qu'il* disent nos mécaniciens? " Ils disent que dans les ateliers où ils travaillent, Jà à côté d'eux, il y a des gens qui sont aussi mécaniciens que le Pape. Les grands patrons ont commencé par caser quelques protégés, les fils de leurs amis, amies et connaissances, puis les amis des amis de leurs amis et les prq^égés de leurs fournisseurs et les fils de leurs fournisseur?,. Naturellement, les directeurs, les chefs d'ateliers, les contre-maîtrcs, en ont fait autant. Si bien que les ateliers se trouvent encombrés de gens^ de toutes professions — on dit qu'il y a jusqu'à des notaires—et qui y sont embauchés comme ajusteurs, tourneurs, iorgerens. En vérité, nos mécaniciens ont-ils tort de dire que c'est là un spectacle démoralisant? " Les grands patrons, s'ils ont agi ainsi, ont eu grandement tort ; les directeurs sont aussi coupables, les chefs d'ateliers sont fort répréhensibles, et les contremaîtres sont à blâmer sévèrement. Pour faire cesser cette situation, quel moyen propose le syndicat? " Nos liomme^ déclarent qu'ils se font fort de mettre un frein à cette fraude qui, au temos de la Convention Nationale, aurait valu aux fraudeurs la guillotine. Parfaitement la guillotine pour désertion à l'intérieur, désertion frauduleuse devant l'ennemi! " Et comment s'y prendraient-ils? " Oh! c'est bien simple et bien pratique, mille fois plus pratique que la motion Dalbiez. i' Us se chargent d'abord sans que cela coûte 86ème annéi No. 143

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