L'indépendance belge

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s.n. 1917, 31 July. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0000000x8x/
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I ittmi mi* No 179 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) holbobAnCw°c i. "• mardi 31 JUILLET-1917. ABONNEMENTS:! K. yfSiimiJcoNsravAT.o» p.» l. Progrès. SmPHONE™ HOLBORTlVSi TELEPH.,)5]a.1I.et E. ««.te à Londres à 3 11. lu lundi 30 juillet. 1 , AN. ,2 SHILLINGS. J LA SITUATION Lundi midi. < A l'heure où nous écrivons, la Galicie, t clans sa presque totalité, est évacuée par les Russes et, plus au sud, l'ennemi n'est s plus qu'à 30 kilomètres de Czernowitz, i la capitale de la Bulcovine. La frontière russe a été atteinte par 1 les troupes allemandes au nord et au sud : de Husiatyn, et les armées de Boehm- ■ Ermolli ont couvert en dix jours un to- ' tal de cent kilomètres ! Berlin signale que les Russes, au cours i de leur retraite sur les deux rives du Dniester, détruisent les routes et les voies ferrées, et les arrière-gardes de nos amis chargées de couvrir la retraite du gros i de l'armée s'acquittent avec héroïsme de leur mission ingrate. Les communiqués ennemis mentionnent des combats particulièrement acharnés avec ces arrière-gardes entre le Dniester et le Pruth, ainsi que dans les" Carpathes. D'autre part, Pétrograd signale de pouveaux progrès des troupes roumaines dans la direction de Kezdi-Vasarhely, où nos alliés ont occupé une série de hauteurs qui représentent, comme le dit le communiqué roumain, une brèche dans les lignes ennemies .de trente kilomètres de profondeur sur quinze kilomètres de largeur. Les Roumains ont encore cap- Bpré 1,245 prisonniers, deux batteries de ■bowitzers et neuf canons de campagne, ainsi que de grandes quantités de munitions.Il est évident que l'année, roumaine, rééquipée et réorganisée, était prête à participer à la grande offensive russe qui devait se déclencher en Galicie, mais que !a traîtrise de Lénine et la propagande des agents allemands a transformée en [ débâcle. L'enquête sur tous ces faits se poursuit ■ activement, et c'est pour permettre l'ar- I restation de tous les coupables que la ■ frontière a été fermée pour quelque ■temps. | Quant au Congrès de Moscou, il a été ■ ajourné de quelques jours, afin de per-- ■ mettre au gouvernement reconstitué de ■se présenter au complet devant cette assemblée, de laquelle ont été exclus, dit-foii, les représentants de la Finlande ainsi que les extrémistes. On s'attend à ce que le Congrès, qui institue en quelque sorte une Assemblée Constituante en réduction, accorde au gouvernement pleins pouvoirs dans tous les domaines. La visite faite par M. Kerensky au îommandant en chef indique que le Premier tient à rester en contact intime avec 'armée et à agir en complet accord avec e haut commandement. Une note d'allure officieuse dit que le gouvernement se rendra à Moscou dans l'unique but d'exposer la situation et de iemagder au pays de faire les sacrifices lécessaires pour assurer le salut de la Russie. La situation sur le front occidental l'a pas subi de modification. Au nord le l'Aisne, les Allemands ont encore atta-[ué par trois fois les positions françaises lu Chemin des Dames, sans parvenir à lucun moment à faire fléchir les lignes le nos alliés. Ceux-ci ont riposté par ure lontre-attaque dans la région d'Hurte->ise, qui a donné des résultats satisîai-lants, permettant aux Français de p'o-;resser sur toute la ligne, particulièrement du côté du Monument. Berljn parle d'attaques françaises re-wussées sur le Chemin des Dames et l'une violente lutte d'artillerie tant en Campagne que sur la Meuse. Dans ce dernier secteur, les Allemands fait de vains efforts pour reprendre es positions de la Côte 30é, dont les Tançais les chassèrent l'autre jour. Sur le front britannique on signale de nultiples raids, aériens aussi bien que «rrestres, ainsi que la continuation du luel d'artillerie qui atteint des propor-ions gigantesques. Au cours des raids terrestres, coups de ;onde donnés dans la chair de l'adver-laire, nos alliés ont fait de nombreux prisonniers et d'intéressantes observa-ions ; au cours des raids aériens des der-îiers deux jours, nos alliés ,ont abattu 51 machines et en ont obligé 30 autres i abandonner la lutte. Ils ont détruit également deux ballons captifs et leur naîtrise dans les airs est, actuellement, incontestée. Quant à la supériorité de leur artillerie, elle est, de "l'avis de tous les témoins jui assistent au duel terrifiant qui se prolonge depuis la mer jusqu'à la Scarpe, incontestable. A. cinquante kilomètres en arrière des lignes britanniques, la terre tremble sous l'effet des crachats de milliers de bouches à feu et-l'effet produit sur le moral des soldats allemands qui sont obligés de subir ce bombardement, inégalé pendant la guerre, est tel que la Kaiser éprouve le besoin de les encourager dans un télégramme envoyé du front russe. Le communiqué belge signale également une recrudescence du bombardement, mais le général sir D. Haig se borne à dire que l'activité de l'artillerie, des deux côtés, est considérable, notamment au nord dé la Lys. Le correspondant du "Times" signale la nervosité croissante de l'ennemi qui, au moindre mouvement de l'infanterie britannique, .se met à bombarder frénétiquement, établissant des feux de barrage et lançant notamment d'énormes quantités d'obus asphyxiants. Bref, la fureur de la bataille de la Somme est dépassée, et on comprend qu€ les Allemands, dans l'attente des évéae-ments, fassent preuve d'une certaine lk'ï-vosité. Ils se souviennent que depuis la bataille de îa Somme ils ont perdu 170,000 prisonniers, près de 1,000 canons et 2,500 mitrailleuses, et ils se rendent compte avec terreur que la quatrième année de guerre qui va commencer trouve les Alliés d'Occident plus fort! et mieux outillés que jamais. De là les tentatives répétées de nos ennemis de nous amener à la conclusior rapide d'une paix sauvegardant leur! intérêts et assurant leur avenir. Simultanément le Dr Michaelis et k comte Czernin, s'adressant, l'un à Berlin, l'autre à Vienne, à une réunion de journalistes, ont répondu aux discours de MM. Lloyd George et Ribot et se sont efforoés de prouver que ni la Grande-Bretagne ni la France ne .sont partisans de la paix par consentement mutuel, chère à nos adversaires (depuis qu'ils se sentent perdus) et que le but des Alliés est en réalité l'enchaînement des Empires Centraux. Le Dr Michaelis prétend avoir des preuves écrites démontrant l'esprit de conquête qui anime les Alliés (la France réclamant prétendument le bassin'de la Sarre et la Syrie, en plus de l'Alsace-Lorraine) et il s'est défendu de l'accusation d'avoir des buts de guerre cachés. Le comte Czernin s'est déclaré en complet accord avec le discours du Chancelier allemand (prononcé au Reichstag); il trouve absurde de continuer une guerre qui, nécessairement, se terminera par consentement mutuel et estime superflu (et pour cause) de rechercher les responsabilités. En réalité nos adversaires, acculés, ont hâte de conclure la paix avant que leur puissance militaire ne soit détruite. Or, tant que le militarisme allemand existe en Europe, la paix, une paix réelle et durable, est impossible, et cette guerre ne peut et ne doit avoir qu'une conclusion : l'écrasement de la pieuvre militariste.prussienne, responsable de la catastrophe mondiale. Tant que ce but n'est pas atteint, il n'y a rien de fait. MB LE FR0RT OCCIDENTAL l Les captures franco-britanniques ■ Au cours de la troisième année de guerre, les forces francobritanniques ont ■É^ur le front occidental 168,500 pri-9§|iiers,dont 3,000 officiers,tout en cap-''rant 948 canons lourds et de cam- pgne, 780 mortiers de tranchées, et plus de 2,500 mitrailleuses. SUR LE FRONT BELGE Echec d'un coup de main ennemi Le communiqué hebdomadaire du grand quartier général élit : Au cours de la semaine dernière le duel d'artillerie a été.très actif et a graduellement augménté d'intensité, sur le front belge. Un coup de main tenté par les Allemands sur nos tranchées avancées au nord de Dixnrude, a été repoussé, et des pertes sérieuses ont été infligées à l'ennemi.Nos aviateurs, mettant à profit le temps favorable, ont déployé une trè.£ grande activité. Trois aéroplanes ennemis ont été abattus, l'un d'eux tombant à quelques mètres de nos tranchées avancées. OPERATIONS AERIENNES Un hôpital bombardé Un aéroplane allemand a survolé une ambulance française sur le front de Vaux-Varenfies. L'aviateur descendit à une faible altitude, si bien qu'il était impossible de ne pas voir clairement la Croix-Rouge peinte sur la toiture de l'ambulance, et jeta quatre bombes qui toutes atteignirent leur but. Un médecin, un pharmacien et une nurse ont été tués ; un deuxième médecin est mort de ses blessures, et un troisième médecin ainsi qu'un préposé à l'administration ont été sérieusement blessés. 61 avions allemands hors de combat Sir D. Haig signale que vendredi et samedi soixante et un aéroplanes allemands ont été mis hors combat sur le seul front britannique, alors que nos Alliés n'y ont perdu que seize appareils. Les aviateurs britanniques ont bombardé d'importantes gares de chemins de fer et deux aérodromes ennemis, tout en prenant de nombreux clichés "photographiques. D'autres raids ont encore été exécutés au cours desquels certains aviateurs britanniques, votant à une faible altitude, se sont avancés jusqu'à 64 kilomètres derrière les lignes ennemies. Deux vaines tentatives pour atteindre Paris Paris, dimanche. — Un certain nombre d'aéroplanes ennemis ont traversé les lignes françaises vendredi soir, mais leur formation fut dispersée par les bat-; teries anti-aériennes et les aviateurs français. Un appareil allemand s'ap-' procha des faubourgs septentrionaux de Paris et jeta de nombreuses bombes. ; Deux femmes ont été légèrement blesses. Une autre tentative de raid sur Paris : a eu lieu dimanche matin de bonne heure, mais aucun appareil ne parvint à s'approcher de la ville. En se retirant, les Allemands ont jeté des bombes — lesquelles ne firent aucun dommage — ainsi que les circulaires annonçant qu'ils reviendraient! OB—BI I IHWIIM ■!! I II I I il AUTOUR deja PAIX Une réponse du nouveau Chancelier Le nouveau chancelier, Herr Michaelis, a convoqué un grand nombre de re^ présentants de la presse pour leur communiquer sa réponse au récent discours de M. Lloyd George. Evidemment il ne répond à rien du tout, mais il fait une attaque à côté; c'est à 'la France qu'il s'en prend. Il accuse celle-ci d'avoir, peu de temps avant la révolution russe, conclu avec le gouvernement du Tsar un traité secret ayant pour objet d'enlever aux Puissances centrales eles territoires considérables. 11 en conclut que ce sont les Alliés qui sont responsables de la- continuation de la guerre; il évite de parler de la responsabilité du déclanehement de celle-ci.Voici un extrait de ce qu'il a dit: Mon invitation a une raison directe et claire. Le discours de M. Lloyd George au Queen's Hall et le réce»t débat à la Chambre des Communes prouvent d'une manière nette que la Grande-Bretagne ne désire pas une paix par accord et entente, mais par une conclusion qui signifierait la soumission complète de l'Allemagne à la violence arbitraire de nos ennemis. Une autre preuve en est dans le fait que sir Edward Carson a récemment déclaré à Dublin ( ?) que les négociations avec l'Allemagne ne pourraient commencer qu'après que les troupes allemandes auraient été etir'es au-delà du "Y \ 1a «uite d'une question posée par M. King, M. Bonar Law a rectifié cette déclaration en disant que le point de vue du gouvernement britannique était que si l'Allemagne désirait la paix, elle devait d'abord se déclarer prête à évacuer les territoires occupés. Quant à nous, nous avons des preuves de ce que les gouvernements ennemis avaient formellement consenti à une déclaration allant même plus loin que celle si impudemment (?) faite par sir Edward Carson. Vous savez tous que des informations détaillées concernant les plans de conquête de la France, approuvés par la Grande-Bretagne et la Russie, ont circulé depuis des semaines dans la presse neutre. Ils ont été publiés d'abord dans le "Berner Tagwacht" le 19 juin et ils n'ont pas été démentis jusqu'à présent. Il serait de plus grande importance, pour l'édification du monde entier, au sûjet des raisons de la continuation des massacres sanglants entre nations, de savoir que des preuves écrites de la soif de conquête de nos ennemis sont tombées entre nos mains. Je fais allusion à des témoins oculaires et auriculaires des débats secrets à la Chambre française les 1er et 2 juin. Je pose publiquement au gouvernement français cette question. Nie-t-il que MM. Briand et Ribot., au cours de la séance secrète à laquelle assistaient MM. Moutet et Cochin, qui venaient de rentrer ele Pétrograd, furent forcés d'avouer le fait que la France, peu avant la Révolution russe, avait conclu un accord ayant en vue de vastes plans de conquête avec le gouvernement du Tsar, un gouvernement que M. Lloyd George a décrit dans son dernier discours comme une autocratie corrompue et bornée 1 Je demande s'il est vrai que l'ambassadeur de France à Pétrograd, M. Paléolo-gue, en réponse à une demande adressée par lui à Paris, reçut pour instructions de signer avec la Russie un traité préparé d'avance par M. Doumergue après' des négociations avec le Tsar 1 Est-il vrai ou non que le Président de la République, à la demande du général Berthelot, le chef de la mission militaire française en Roumanie, lui confia formellement ce mandat, qui fut sanctionné dans la suite par M. Briand? Ce traité assurait à la France ses frontières de 1870, mais amendées d'après de précédentes guerres de conquête, c'est-à-dire qu'elles devaient comprendre, outre l'Alsace-Lorraine, le bassin de la Sarre et de vastes modifications territoriales sur la rive gauche du Rhin, comme le désirait la France. Quand M. Terestchenko entra en fonctions le gouvernement russe protesta contre cet arrangement et contre d'autre projets de conquête français, qui comprenaient également la Syrie, et défclara que la nouvelle Russie ne voudrait pas prendre plus longtemps part à la lutte si elle apprenait les buts de guerre de la France. Le principal objet du voyage de M. Thomas en Russie ne fut-il pas de vaincre^, ces scrupules de M. Terestchenko 1 Un traité secret Le gouvernement français ne pourra pas nier tout ceci et sera obligé d'avouer, même si ce n'est que tacitement, que M. Briand fut l'objet de violentes attaques pendant la session secrète et que M. Ribot fut obligé de produire le traité secret à la demande de M. Re-naudel, et que M. Briand, au cours du débat animé qui s'ensuivit, déclara que la Russie révolutionnaire était obligée de tenir ce que la Russie impériale avait promis, et que peu importait à la France ce que la basse classe de Russie pouvait dire. Il est caractéristique que M. Moutet, d'après sa propre déclaration, répondit en Russie à la question de savoir si l'Alsace-Lorraine était le seul obstacle à la paix, én disant qu'il ne pouvait répondre à la question sous cette forme et que les Russes devaient prendre en considération le fait que la révolution russe avait été achetée au prix du sang français.L'admission p$r M. Cochin que les représentants russes avaient, au cours de leurs négociations avec lui, déclaré qu>ils n'attachaient pas d'importance à Constantinople, jette une claire lumière sur le sentiment russe. Les délégués des armées russes étaient également d'accord à ce suiet. ilillllllllllillllllllHIIIIIIIHIIIIIIIIHIIIlllllllllllHIIIIIIIIIIIIIIIHlilHIIIII Ballades le long des ruisseaux No 7.- LE LONG DE LA LEA La beauté de l'enchanteresse rivière nommée Lea a é.é tant soit peu contaminée par le flot de la ville depuis le temps où Izaak Walton partait à l'aube de son domicile, dans Fleet Street, povr s'en aller par Kingsland et Tottenliam pêcher Mans la Lea ; mais il y a toutefois des excursions toujours agréables le long de tes rives, avec, de ci de là, des réminiscences pour le pêcheur à la ligne. A Hackney un sentier se poursuit le long des marais, avec le canal d'un côté et la rivière de l'autre. Près de celle-ci existe la vieille " White House," oit, il y a il peine une géi ération, les amatoirs de la gaule prenaient maint dard et perche. En traversant la route à Lea Bridge,,on arrive au Leyton Marsh, où Clapton — pareille à un bourg hollandais — b.rde la rive, les rues descendant vers la rivière. Plus loin se trouve Springfields, dernière grande propriété de Londres. et dans ce voisinage, se developpe un vaste Paie Public. De Clapton on peut suivre le sentier de hâ'age jusqu'à Tottenham, où la pêche réussit encore un peu au " Old Ferry Boat " et ensuite jusqu'à Cook's Ferry au delà de Chingfoi d Mount. C'est ici que Piscator entendit la lait ère et sa mère chanter les chansons de Marlowe et de Ealeigh, mais en ce moment résonnent seuls les cris des bateliers. Bleak Hall, le rendez-vous des pêcheurs à la ligne, était situé près de Cook's Ferry. Pour Hackney Marslt : Bus No 6 au " Victoria," Hackney Wick, à pied ensuite le lcng de Gainsbcrough Koad. Pour Hackney et teyton Marsh: Bus No 35*, 35a, 38, 38a*, et 42 à Lea Bridge. Pour la L,ea à Clapton et Springfields : Bus No 42 à Spring Hill. Pour Gook's Ferry : Bus No 76 vers Ange', Edmonton, ensuit» à pied via Angel Road. * Les dimanches seulement. r The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Rai'way House, Broadway, Westminster, S.W. 1 94 I ! ! I ! 11111111 ! 111 ! 111 i 1111 ! 11111 II I ! 11111111 ! 111 M 1111111111 i 111 i 111111111 ! IU H11H I i Sans tenir compte de la preuve manifeste de la répulsion du peuple russe pour une politique d'agrandissement, M. Ribot refusa lors de la session secrète de la Chambre de procéder à aucune révision des buts de guerre de la France et annonça le fait que l'Italie avait aussi reçu la garantie d'un grand agrandissement territorial. Afin d'enlever à ces ambitions français sur la rive gauche du Rhin, le caractère d'un désir de conquêtes, M. Ribot eut recours à un subterfuge d'avocat en insistant sur la nécessité de créer un état-tampon, mais l'opposition protesta énergiquement. La presse ennemie tente d'interpréter mon discours inaugural dans ce sens que je n'aurais approuvé la résolution de la majorité du Reichstag qu'avec la réserve, mal cachée, des désirs de conquête de l'Allemagne. Je suis obligé «Je démentir cette imputation, dont l'objet ne laisse pas de doute. De plus, cette résolution implique, ce qui est clair, que l'ennemi doit aussi renoncer à toute idée de conquête. Les faite dont je viens de vous informer doivent rendre manifeste que l'ennemi n'a nullement l'intention d'envisager une telle renonciation. Le gouvernement français avait., en effet, toutes les raisons de tenir à portes closes les débats des 1er et 2 juin, car ils sent une preuve nouvelle de ce que ce ne sont ni nous ni nos alliés, mais uniquement les Puissances ennemies, qui sont responsables de la prolongation de la guerre et que c'est l'ennemi, et non nous, qui est animé par la soif de conquêtes. L'évidence de la justice de notre guerre défensive fortifiera notre force et notre détermination dans l'avenir. — Reuter.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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