L'indépendance belge

1957 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 08 June. L'indépendance belge. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8k74t6g10r/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

ROYAUME-UNI: ONE PENNY. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION: , BUREAUX A PARIS : , s «TTTT - TW <? TUDOR HOUSii. TUDOR ST., LONDON, E.C. U' PLACE DE LONDRES, MARDI 8 JUIN 1915. ABONNEMENTS : 6 MOl!: 17 SHII ™n!s.I CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: 23375 11 AN, 32 SHILLINGS. J SOMMAIRE. LA SITUATION : Nouvelle offensive française.—Brillants succès.—Magnifique exploit des aviateurs britanniques.—Un Zeppelin et un hangar détruits.—Progrès de l'offensive austro-allemande en Ga-licie.—Engagements navals dans la Baltique et dans l'Adriatique.— Etat grave du Roi de Grèce.—L'attitude de la Roumanie. Pour les Hors-combat.—Emile Royer. Les colosses. — Camille Roussel. Lettre de Pologne.—Louis Cbarbille. Lettre de Hollande. -—Dr Terwagne. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. La journée d'hier aura été la journée des Zeppelins. Un aviateur britannique, le sous-lieutenant J. Warneford, attaqua vers trois heures du matin un Zeppelin entre Gand et Bruxelles, et réussit à le faire sauter au moyen de quatre bombes. L'aviateur put rentrer sain et sauf, mais c'est miracle qu'il ait pu s'en tirer indemne. D'abord la violence de l'explosion fit tournoyer son appareil sur lui-même, et après être parvenu à le redresser, il fut contraint d'atterrir. Mais, favorisé par la chance, il put remettre son moteur en marche et s'envoler ! Au même moment, d'autres aviateurs britanniques, s'attaquant aux hangars à Zeppelins situés à Evere-les-Bruxelles, les incendièrent avec leur contenu, et parvinrent, eux aussi, à rentrer. Ce sont là deux magnifiques exploits à ajouter aux fastes glorieux de l'aviation britannique. Pendant cette même nuit, la côte orientale anglaise reçut, à nouveau, la visite d'un dirigeable allemand, qui lança des bombes, tant ineendiaires qu'explosives. Cinq personnes furent tuées et quarante blessés. U est à espérer que l'exemple du sous-lieutenant Warneford trouvera bientôt des imitateurs qui feront passer aux Teutons le goût de renouveler leurs expéditions nocturnes. D'excellentes nouvelles nous parviennent du front occidental. Les troupes françaises, dout on ne saurait assez admirer la magnifique ardeur et la splen-dide ténacité, avancent sans discontinuer dans le secteur de Souchez. Bien que hérissées de travaux de défense extraordi-nairement puissants, les positions ennemies s'effritent un peu plus chaque jour sous l'irrésistible poussée de nos alliés. Mais là ne se borne pas leur avance. Dans les secteurs voisins d'Hébuterne, au sud d'Arras, et au nord de l'Aisne, nos amis attaquèrent les Allemands, leur enlevèrent deux lignes de tranchées, firent de nombreux prisonniers et, au cours de contre-attaques infructueuses, tuèrent plus de 2,000 Allemands. U est à remarquer que, pour la première fois, les communiqués français parlent de l'usage d'un liquide inflammable contre les tranchées allemandes. Les Alliés se sont donc enfin décidés à user de représailles à l'égard d'un ennemi sans scrupules. Signalons à ce propos un article du "Slovo," ?3 Moscou, reproduit par le "Morning Post," et dans lequel l'auteur confirme que les Teutons, au cours de leur offensive sur le Stry, ont aspergé les tranchées russes d'un liquide brûlant, mélangé de pétrole et de benzine, projeté au moyen d'air comprimé et qui rappelle le fameux feu grégeois, dont les Grecs se servirent dans la défense de Bysance. La situation en Galicie n'est pas encore satisfaisante. Les communiqués officiels austro-allemands affirment que l'armée du général von Linsingen a passé le Dniester à Zuravno, à 70 kilomètres de Lemberg, et à proximité de la ligne de chemin de fer Lem berg-Stanislau. Au nord-est de Przemysl la situation n'a guère changé. Dans le secteur nord-ouest les Russes continuent d'occuper de fortes positions dans le triangle formé par la Vistule et le San. Dans la Baltique il y eut un engagement naval au cours duquel plusieurs transports allemands et un autre grand navire ennemi furent coulés par les mines et les sous-marins russes. Un navire auxiliaire russe, le "Yenissei," fut également coulé. L'âpre résistance que les Turcs opposent dans la presqu'île de Gallipoli aux troupes alliées prouve que pas plus l'armée ottomane que l'armée teutonne ne manquent de munitions, ets'il est vrai que les Turcs ont fait usage récemment d'obus en bois, comme on l'a affirmé, ce n'était là probablement qu'une xuse de guerre. Une dépêche d'Athènes au "Morning Post" annonce, en effet, que l'armée turque est approvisionnée par une succursale de la maison Krupp, établie aux environs de Constantinople et où 4,000 ouvriers allemands seraient occupés à la fabrication des munitions nécessaires à l'alliée des empires austro-allemand ! Le salpêtre serait obtenu par un nouveau procédé électrique. Si le fait est exact, il constitue une nouvelle preuve de l'admirable organisation de nos ennemis et qui devrait nous servir d'exemple. Les Italiens continuent à faire des progrès dans la vallée de l'Isonzo, où ils massent des forces importantes qui, jusqu'à présent, ne rencontrent que peu de résistance. Les Serbes débarrassés pour quelque temps des Autrichiens, qui ont d'autres chats à fouetter, ont avancé en Albanie centrale sans opposition. Dans les Balkans, des changements sérieux pourraient survenir avant longtemps.Une correspondance de Berne au "Morning PosV' signale que la Roumanie s'apprête à mobiliser et le ton des journaux allemands à l'égard de cette Puissance devient menaçant. La santé du roi de Grèce s'étaut de nouveau aggravée, et donnant lieu aux plus sérieuses inquiétudes,, le prince et la princesse Georges de Grèce ont quitté précipitamment Paris pour l'Italie, d'où un torpilleur les amènera au Pirée. Vu le rôle influent que joua le roi Constantin dans la politique de son pays, 011 comprend l'intérêt avec lequel les chancelleries suivent le développement de sa maladie. POUR LES HORS COMBAT. J'ai d:t à cette place déjà pourquoi nous ne.saurions nous occuper avec trop de sollicitude d'éviter aux défenseurs de notre pays que leurs blessures ou les fatigues de la campagne ont mis hors combat, 'es souffrances matérielles ou morales qui peuvent leur être épargnées. A ce sujet l'opinion des Belges est unanime. J'ai eu l'occasion de m'en assurer en des milieux fort divers. Le tout est de faire passer ce sentiment dans le domaine des. réalisations de justice. Cela n'est pas aussi commode qu'on pourrait le croire. Ce qui nous reste de terre libre, n'est qu'un champ de bataille. Nos soldats, " déclarés inaptes au service pour ,1a durée des hostilités," sont dispersés eri Angleterre et en France. Je ne suis pas dans 3e secret des ministres du roi Albert, mais les circonstances me font supposer que le service financier du gouvernement beilge dépend des gouvernements des pays alliés, et si l'on ne doit jamais abuser des bons offices d'un prêteur ami, les conjonctures actuelles nous font en outre un devoir particulièrement impérieux de ménager les deniers publics. Enfin, c'est à la victoire, c'est-à-dire, au salut du , c[ue tout effort doit tendre» et oe ; serait une faute de s'arrêter avec obstination à des infortunes individuelles. Nous ne méconnaissons donc point les difficultés du problème. On n'en éprouve pas moins une impression plus que pénible à rencontrer en ' posture de mendiants, des hommes qui se sont sacrifiés à ,l'intérêt collectif. Je me suis trouvé en rapport ces jours derniers avec un ouvrier qui a été décoré en août pour acte de bravoure ; il a continué la campagne jusqu'en mars; il fut alors b'essé et il est maintenant incapable de retourner au front. Après être resté pendant quelque temps en France, il est venu en Angleterre pour y retrouver sa femme et son enfant. Il était avec ceux-ci dans la plus profonde misère. Malgré des lettres de recommandation d'un général, les agents de l'autorité officielle ne pouvaient l'aider. Les règles actuellement établies leur interdisaient de rien lui accorder. Cet homme, dont le ruban ponecau relevait les haillons, portait aux veux de tous le brevet de sa vaillance, et il fut ainsi possible de le tirer assez rapidement d'affaire, Mais il est évident que d'innombrables actes de bravoure sont demeurés inconnus et n'ont pas été récompensés, et que le cas dont je viens de parler, aurait été moins frappant, mais presque aussi digne d'attention et plus navrant, s'il ne s'était point agi d'un chevalier de l'ordre de Léopold. Ce ne serait d'ailleurs pas une solution de s'opposer plus strictement qu'on ne le fait maintenant, au passage des hommes de France en Angleterre ou vice versa. Ce n'en serait pas une non plus, ou 'en serait une indigne de notre armée héroïque et de son chef valeureux, de traiter fort médiocrement les soldats réformés dans des abris de fortune jusqu'au jour où sur leur déclaration qu'ils se débrouilleront bien seuls, on les laisserait aller à la condition de ne rien réclamer à personne. 11 est inadmissible enfin qu'on laisse dans l'abandon et l'oisiveté les malades et les mutilés. Ceux-là doivent être soignés. 11 faut faire la rééducation de ceux-ci afin de leur assurer, autant que possible, les joies, les profits et la fierté du travail. C'est ce que Jules Destrée demandait il y a cinq mois déjà. M. Schollaert, président de la Chambre, a, de son initiative privée, fondé une école d'estropiés au Havre. Malgré son dévouement et celui de ses collaborateurs, c'est évidemment peu de chose au regard du nombre énorme des mutilés. Il ne faut pas oublier enfin que si la plupart de nos soldats réformés sont des héros, tous ne sont pas des anges, que l'oisiveté est mauvaise conseillère, que la bière anglaise est plus forte que celle de notre pays, et que loin de (leur village et de leur famille, nos défenseurs " destitués," comme on dit pittoresquem-ent ici, sont parfois tentés de noyer leur ennui dans les pintes. Je conteste que le problème des éclopés de la guerre rentre dans la catégorie des questions, sociales qu'il ne faudrait chercher à résoudre qu'après la guerre. Nous avons tous vis-à-vis d'eux une dette, une dette sacrée, dont nous devons, à moins de banqueroute, acquitter tout au moins V . ia'érêtç pour permettre à ces créanciers, qui nous ont tout donné, de vivre jusqu'à la paix. Certes la paix pourrait " éclater " d'un jour à l'autre. Mais la guerre pourrait aussi se prolonger encore. Les Alliés se préparent à toute éventualité. Et l'état de guerre dure depuis assez de temps pour que, même dans ce qui ne s'y rattache qu'indirectement et ne saurait guère affecter la chance des combats, une organisation équitable et méthodique se substitue aux solutions improvisées et rudimentaires. Il est clair notamment que les obligations de l'Etat vis-à-vis d'un mutilé, d'un épileptique ou d'un tuberculeux, sont plus amples et plus complexes que vis-à-vis d'un réformé qui .peut encore travailler et gagner sa vie. i. JL CL U. V-l_i VJ U v_- Il 11 J d'hommes incapables de subvenir à leurs besoins. La grande guerre nous met en face de situations nouvelles. Surtout elle impose à la solidarité des devoirs nouveaux. Nous ne donnons pas, nous payons. Que personne ne cesse un seul instant de le comprendre. Eh bien, aussi considérables que soient l'activité et la force de résistance de notre ministre de la Guerre, il lui serait impossible de faire dans ce domaine tout le nécessaire. 11 doit, pour notre petite mais glorieuse part, assurer la victoire. Toute son attention est forcément absorbée par la ligne de feu. Quand on a ramené à l'arrière ceux qui ont été mis hors combat, il est désirable qu'il les confie à d'autres mains que les siennes. On a chargé en France un sous-secrétaire d'Etat de veiller à la production des munitions. Pourquoi n'aurions-nous pas un sous-secrétaire d'Etat qui s'occuperait spécialement des hors-combat et porterait la responsabilité de Heur sort? Il y a beaucoup à faire pour eux. Les bonnes volontés à leur égard, tant en Angleterre qu'en France, ne demandent qu'à se traduire en de nouveaux bienfaits. Elles sont dans l'état présent des choses trop souvent paralysées. Quelle belle mission serait celle du ministre de la Dette Nationale vis-à-vis des Hors-combat? Il est d'autant plus désirable qu'il y ait pour d'accomplir un homme disposant de 'pouvoirs étendus et en usant sous sa responsabilité, qu'en fait nous n'avons plus de parlement, partant plus de contrôle et plus de légalité. Puis-jc à la faveur de l'Union patriotique citer, sans les compromettre, comme tout à fait dignes de remplir une pareille mission, MM. les députés Standaert, Bonboux, ou Mélot par exemple? Organisons le mieux possible, en attendant que les circonstances nous permettent de rentrer dans notre droit constitutionnel, le pouvoir personnel. L'idée de la création de cette charge n'est pas de moi Elle m'a été suoWrép par un de mes collègues, Si--bonf si modeste et si réservé, que je'ne le nomme pas, de peur de le contrarier. Mais je la livre sans sa permission à l'opinion publique, parce que même en exil je, la crois puissante encore et parce que j'ai gardé ma foi en sa vertu démocratique, et ma confiance en l'appui qu'on trouve auprès d'elle pour le bien de la nation. EMILE ROYER, Député de Tournai-Ath. P. S. — Je rappelle qu'il existe un comité de protection des soldats réformés, auquel on peut s'adresser en écrivant à Mlle Léa Rotschild, secrétaire de ce comité, au local de l'Union des Comités sous la présidence d'Emile Vandervelde, 7, Northumberland Avenue, a Londres. LES COLOSSES. A propos des ministères nationaux.—Le petit aéroplane et le grand Zeppelin.—Ce que doivent penser les "Kulturés." Mardi.—Il semble qu'un sentiment élevé de tolérance s'étend, actuellement, en dehors des événements de la guerre, sur un certain nombre de pays... Après la France, après l'Angleterre, voici que la Roumanie réclame la formation d'un ministère national... Ainsi, dans les grandes crises, les principes du Droit réel s'élèvent, tout à coup, et, peut-on dire, instinctivement dans l'âme des peuples... En Allemagne même, et en Hongrie, on discute également, à l'heure actuelle, la constitution de cabinets de concentration .. Il faut, semble-t-i!, beaucoup de douleurs, pour que les hommes se mettent à réfléchir plus profondément. Les ministères nationaux sont, en somme, ce qui devrait être en toutes circonstances, en temps de paix comme en temps de guerre, si 3c respect des nationalités et des races existait et si l'on divisait les peuples en autant de sections que leurs aspirations l'ordonneraient.Constatons, avec regret, que la Belgique ne suit pas l'exemple de la France et de l'Angleterre. Il ne faut pas encore, pour* le moment, dire tout ce que l'on pense à ce sujet- . , . Mais il est évident que le manque de cohésion dans la direction morale du pays est de nature à soulever — plus tard — de justes critiques, surtout dans notre pays, actuellement occupé par les barbares et qui, matériellement et moralement, souffre t,ant en ces jours néfastes. Les événements d'aujourd'hui, à Ce propos, suggèrent encore quelques réflexions tristes. Même certaines des victoires des Alliés produisent des résultats doulou- i leux : i csi ainsi que la inagninque lune aérienne, qui s'est terminée par la chute d'un Zeppelin, a produit la mort de plusieurs Belges. Outre les souffrances que cause la présence des Allemands, nos compatriotes restés là-bas doivent mélanger des douleurs à leur joies patriotiques—et telles victoires, comme celle remportée par 1 'aéroplane sur le Zeppelin, produisent la satisfaction du succès mêlée à la douleur causée par la mort d'innocents... Mais cette victoire, ou plutôt les victoires remportées par les aéroplanes en Belgique, sont de nature à mettre un nouvel espoir au cœur de nos compatriotes...L'engin minuscule à vaincu le mastodonte !.. Symbole de la lutte de la Belgique, de la minuscule Belgique contre le mastodonte prussien... La grande bête malfaisante, le Zeppelin énorme, avec ses roueries scientifiques, avec sa pesanteur de nacelle, s'é-levant dans l'air avec l'aspect de l'éléphant qui a des prétentions à la grâce légère — cette grande bête malfaisante a été vaincue par le petit aéroplane... Vieille histoire, n'est-ce pas, que celle de la mouche et du lion... Mais, en l'occurence, l'incident de guerre acquiert une valeur morale incontestable — de nature à faire réfléchir les savants partisans de la force grossière. Il peuvent se dire aujourd'hui : — Nous étions la bête immense se mouvant contre la petite Belgique. Après un an de lutte, nous n'avons pas encore écrasé cet... insecte! Les insectes qui résistent à de telles forces prouvent qu'ils sont plus forts que les colosses brutaux. CAMILLE ROUSSEL. NOUVEAU SERVICE SERVICE N°5 HACKNEY WICK ET WIMBLEDON PARK Toutes les six inimités et demie. ARRÊTS : X Hackney Wick 2 Kenton Road 3 Dolphin (Mare Street) 4 Cambridge Heath Station 5 Green Street 6 Shoreditch 7 Liverpool Street 8 Mansion'House 9 Mansion House Station 10 Blackfriars Station 11 Waterloo 12 Westminster Bridge Road 13 Vauxhall Cross 14 Rifleman Tavern 15 Battersea Parle Station 16 Latchmere Road 17 Prince's Head 18 Clapham Junction (Falcon) 19 Strathblane Road 20 Trinity Road 21 Brocklebank Road 22 Garratt Lane 23 Revelstoke Road 24 Wimbledon Park T" " -r- C ..iVKir.: . Chaque parcours de 3 arrêts Id. 4 lid. ' 6 2d. 7 2]d. Parcours maximum 6d. The London Générât Omnibus Co , Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. 94 LETTRE DE POLOGNE. La mission militaire belge à Varsovie. C'est samedi le 24 avril que la mission militaire belge est arrivée à Varsovie. Elle était composée du lieutenant-général de Witte, du lieutenant comte de Renesse, son aide-de-camp, et accompagné par le général baron de Ryckel, attaché militaire belge auprès du grand-duc Nicolas, et de M. Escaille, conseiller de la légation de Belgique à Pétrograd. La mission est venue en Pologne pour visiter les champs de batailles, les lignes où les troupes russes et allemandes se trouvent encore en présence et qui sont situées tant au nord qu'au sud de Varsovie. Les représentants de l'armée belge devaient aussi remettre des décorations au commandant en chef dé l'armée russe ainsi qu'aux officiers de son état-major. Le train amenant la mission belge est arrivé à l'heure indiquée à la gare de Varsovie où l'attendaient déjà les représentants des autorités russes, la petite colonie belge au complet ayant à r,a tête M. Bure, le distingué consul-général de Belgique à Varsovie. Il y avait également les consuls français et britannique, ainsi que les représentants de la société polonaise. Une feule énorme stationnait aux aïen tWiïs de la gare. Le temps P'imtanier était radieux, et l'ancienne 'capitale de la Pologne, qui n'a jamryl abdiqué son rang, a préparé un enti. i usiaste accueil aux Belges. Par--tout1 ils se montraient on entendait des nris: "Vive la Belgique héroïque ! Viv 3S|a Belgique indépendante ! " J"81-ès les représentations officielles à la ,'int-ej la mission se rendit en autos, orr.ch ^e petits drapeaux belges, au pa-lai leu a gouverneur-général de Varso-viojets prince Engalutchew. Cette courte vi'leur 0fhc;e]ie terminée, le général de \\ce d( toujours accompagné de sa suite, jTous fflT1encé le tou-^^^vish^s privées auxe représentants de la société polonais^ çje Varsovie. Uin thé suivi d'une réception a été offert là la mission belge par la marquise c et un dîner par M. Kis- S6ème année. « No. 133

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods