L'indépendance belge

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19 December 1914
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L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Iudor House, Tudor Street, E.C. LONDRÉS SAMEDI 19 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. de la violation de LA NEUTRALITE BELGE. Il En un résumé succinct, net, logique et édifiant, M. J. Van den ïïeuvel, ministre d'Etat et ancien ministre de la Justice, vient de publier l'historique de ce qu'on peut appeler : " Les Fourberies diplomatiques de l'Allemagne.".. Après avoir exposé les détails de la remise de l'ultimatum et les fausses affirmations des envahisseurs de la Belgique (détails que nos lecteurs connaissaient), M. Van den Heuvel conclut .de la façon suivante : La loyale attitude de la Belgique et I de l'Angleterre ressort manifestement des actes qui ont précédé l'ultimatum allemand. Lorsque la Belgique vit les nuées d'orage s'amonceler et l'horizon s'assombrir, elle voulut hâter sa réorganisation militaire. Elle y travailla pendant des années. En 1902, elle établit des cadres plus solides. Après deux années de discussions, en 1905 et 1906, elle décida de compléter les fortifications de la place ■d'Anvers et de "mettre la défense à la hauteur de la force agressive dont disposaient alors les armées européennes. Puis vint le renouvellement de l'artillerie, ensuite l'introduction du service person-I nel, enfin la généralisation de l'obligation militaire. Autant d'étapes péniblement franchies parce que la nation, confiante dans les traités et décidée elle-mê- I me à observer la neutralité avec la plus entière impartialité, ne croyait pas qu'au vingtième siècle on pût avoir la pensée et la cruauté de violer les droits d'un peuple paisible. La Belgique avait d'ailleurs foi dans l'énergie et la vaillance de son armée ; 1 elle comptait sur les secours éventuel de I ses garants. Sir E. Grey lui avait encore fait savoir, au mois d'avril 1913, que l'Angle-| terre viendrait à son secours si sa neu- II tralité était violée et si elle demandait as-j sistance. Voici la dépêche* qu'il adres-i sait au ministre anglais à Bruxelles pour être communiquée au ministre belge des Affaires Etrangères : Monsieur le Ministre, Au cours d'une conversation non officielle que i j'ai eue aujourd'hui avec le ministre de Belgique I l'ai dit que j'avais appris qu'il règne en Belgique | cette crainte que nous ne soyons les premiers à violer la neutralité belge. Je ne croyais pas que cette appréhension pût avoir sa source en Angleterre.Le Ministre de Belgique m'a déclaré qu'il avait été question en Angleterre — mais il n'a pu me dire où — du débarquement de troupes anglaises I en Belgique pour prévenir l'envoi possible de •troupes allemandes vers la France à travers la [ Belgique. J'ai répondu être certain que notre gouvernement no serait pas le premier à se livrer à une I telle violation ; que je ne croyais pas non plus qu'aucun gouvernement anglais serait le premier | à agir ainsi; et qu'en outre, l'opinion publique anglaise ne l'approuverait jamais. Ce que nous avons eu à examiner, ai-je continué, et c'était là une question quelque peu embarrassante, c'est de savoir ce qui serait désirable et nécessaire de faire, en notre qualité de puissance garante de la neu-traité belge dans le cas où cette neutralité eera.it violée par une puissance quelconque. Si nous étions les premiers à la violer et à envoyer des troupes en Belgique, nous donnerions ainsi à l'Allemagne, par exemple, un motif d'envoyer également des troupes en Belgique. Ce que nous désirons, en ce qui concerne la Belgique, I comme les autres pays neutres, c'est que la neu-I tfalité soit respectée et aussi longtemps qu'elle ne I sera pas violée par une autre puissance, nous I n'enverrons certainement pas de troupes en territoire neutre. Mais voici que tout à coup les événements se précipitent. Le 23 juillet 1914 est remise à la Serbie la note de l'Autriche. L'Europe prête une oreille attentive . Il lui semble déjà entendre un sourd grondement de tonnerre au lointain. Il n'y a pas de doute. L'orage approche. Va-t-il s'étendre et éclater sur nos têtes? Dès le lendemain, 24 juillet, le pli suivant est envoyé à toutes les légations belges, avec instruction de le communiquer aux puissances aussitôt qu'elles en auront reçu l'ordre télégraphique: Monsieur le Ministre, La situation internationale est grave: l'éventualité d'un conflit entre plusieurs puissances ne peut ccartée des préoccupations du Gouvernement du Roi. La Belgique a observé avec la plus scrupuleuse exactitude les devoirs d'Etat neutre que lui im-! Posent les traités du 19 avril 1839. Ces devoirs, i s'attachera inebranlablement à les remplir, | Quelles que soient les circonstances. Les dispositions amicales des puissances à son e?ard ont été affirmées si souvent que la Belgique £ la confiance de voir son territoire demeurer hors de toute atteinte si des hostilités venaient a se pro'duire à ses frontières. Toutes les mesures nécessaires pour assurer l'ob-Rervation de sa neutralité n'én ont pas moins été j Prise? . Il est à peine nécessaire d'insister sur I [eur caractère . Ces mesures ne sont et n'ont pu 1^™ etro inspirées ni par le dessein de prendre part à : * Dépêche inédite dont la i «production a été *utorisee. une lutte armée des puissances, ni par un sentiment de défiance" envers aucune d'elles. C'était nettement annoncer ce à quoi toutes les puissances devaient légitimement s'attendre, que la Belgique ne manquerait à aucun de ses devoirs, qu'elle n'avait d'engagement et d'alliance avec personne et qu'elle entendait rester absolument neutre. Sept jours plus tard, le ministre des Affaires étrangères met les légations belges au courant de ce qu'il a répondu à la question que Sir E. Grey a faite à la Belgique au nom de l'Angleterre; Bruxelles, le 31 juillet 1914. Monsieur le Ministre, Le Ministre d'Angleterre a demandé à me voir d'urgence et m'a fait la communication suivante: " Sir Edward Grey a demandé aux Gouvernements français et allemand, séparément, si chacun d'eux était prêt à respecter la neutralité de la Belgique.. "Vu les traités qui existent, je suis aussi chargé de dire au Ministre des Affaires étrangères en Belgique que Sir Edward Grey présume que la Belgique fera tout son possible pour maintenir sa neutralité." Je me suis empressé de remercier Sir Francis Villiers de cette communication que le Gouvernement belge apprécie particulièrement et j'ai ajouté que la Grande-Bretagne et les autres nations garantes de notre indépendance pouvaient être assurées que nous ne négligerions aucun effort pour maintenir notre neutralité, et que nous étions convaincus que les autres puissances, vu les excellents rapports d'amitié et de confiance, que nous avions toujours entretenus avec elles, observaient et maintiendraient cette neutralité. Au moment décisif, l'attitude de la Belgique était donc irréprochable. Elle n'était liée à aucune autre nation ; elle avait les mains libres. Elle se déclarait prête à faire les sacrifices nécessaires pour défendre sa neutralité et à résister aux agressions, d'où qu'elles vinssent, tout en ajoutant, pour ne blesser personne, qu'elle n'avait de méfiance à l'égard d'aueghe puissance. •/ Quand l'ultimatum du 2 août arriva, ce terrible ultimatum qui était le couteau sur la gorge, elle n'eut pas d'hésitation ; avant de prendre parti, elle ne s'adressa pas, éplorée, à ses garants ; elle répondit aussitôt, bravement, mais avec la conscience du devoir, suivant la maxime : " Fais ce que dois, advienne que pourra."Le 3 août, à 7 heures du matin, elle fit savoir à l'Allemagne qu'elle refusait de forfaire à ses engagements. Trois heures plus tard, son Roi s'adressa au Roi d'Angleterre,afin de tenter une ultime démarche et de faire un suprême appel à l'intervention diplomatique du gouvernement de Sa Majesté pour la sauvegarde de la neutralité de la Belgique. Le lendemain 4 août, à 6 heures du matin, le Ministre d'Allemagne fit savoir à la Belgique que, par suite de son refus, l'empire emploierait contre elle la force des armes. Le même jour, à 10 heures, pendant que les troupes allemandes pénétraient sur son territoire, le Roi exposait au Parlement, réuni d'urgence, l'attitude" qu'avait prise le Gouvernement. Des acclamations unanimes et répétées saluaient ses paroles lorsqu'il déclarait que la Belgique resterait fidèle à la ligne de conduite que, devant l'Europe, elle avait juré de suivre. A 3 heures de l'après-midi, le Ministre des Affaires étrangères reçut de Sir F. Villiers, Ministre d'Angleterre, à Bruxelles, la note suivante : Bruxelles, 4 août 1914. Je suis chargé d'informer le Gouvernement belge que, si l'Allemagne exerce une pression dans le but d'obliger la Belgique à abandonner son rôle de pays neutre, le Gouvernement do Sa Majesté Britannique s'attend à ce que la Belgique résiste par tous les moyens poèsibles. Le Gouvernement de Sa Majesté Britannique est prêt, dans ce cas, à se joindre à la Russie et à la France pour offrir sans délai au Gouvernement belge, si la Belgique le désire, une action commune aux fins de résister aux mesures de force employées par l'Allemagne contre la Belgique, et en même temps de garantir le maintien de l'indépendance et de l'intégrité de la Belgique. L'Angleterre offrait son secours, mais elle ne l'imposait pas. Elle n'allait pas préventivement l'amener sur le territoire belge. Elle subordonnait expressément son assistance au désir de la Belgique. Ce n'est que le 4 août au soir, après avoir vainement espéré et attendu un changement d'attitude de l'Allemagne, que la Belgique fit appel à l'Angleterre, à la France et à la Russie, pour coopérer, comme puissances garantes, à la défense de son territoire. * * * Les faits ne laissent aucune place au doute. L'Allemagne a violé la neutralité belge, parce que cette violation était commandée par son plan stratégique. Elle espérait retirer de son attentat deux grands avantages. D'abord celui de sur prendre brusquement la France en pleine mobilisation et de la vaincre rapidement avant de devoir se retourner du côté de la Russie. Ensuite, celui de porter la lutte directement hors du territoire allemand, dans des régions étrangères qui feraient exposées à toutes les misères et à toutes les ruines de la guerre et qui seraient, en outre, chargées de réquisitions et de contributions au bénéfice de son armée. Elle n'a pas atteint son premier objectif. La résistance de la Belgique l'a arrêtée suffisamment pour la déconcerter. Elle ne s'imaginait pas qu'un peuple pût courir les dangers d'une lutte armée pour soutenir la cause de l'honneur et du droit. Son second objectif a été, hélas ! trop complètement atteint. Voici des mois que les armées allemandes occupent, ravagent, brûlent et pillent les villages et les villes belges. Hier encore, les bombes mettaient le feu à l'un des plus beaux édifices de l'Europe, aux superbes et gradioses halles d'Ypres. Après avoir traité les Belges plus cruellement qu'on n'eût traité des ennemis héréditaires, l'Allemagne essaie aujourd'hui une campagne de déconsidération. Elle voudrait faire croire que, d'ancienne date, ils ont méconnu leurs devoirs. Elle ne parviendra jamais à donner le change et elle ne fait que grossir le nombre de ses méfaits. Celui-là est deux fois coupable qui, après avoir violé les droite d'autrui, tente encore, avec le plus audacieux cynisme, de se justifier en imputant à sa victime des fautes qu'elle n'a jamais commises. NOTfcS DU JOUR. Paris, 16 décembre. Nous avons croisé sur le Boulevard un gamin de seize ans. Il en paraît quatorze à peine, tant il est malingre et fluet. Il porte le costume militaire et, épinglée sur la poitrine, la médaille militaire. Beaucoup de Parisiens s'arrêtent et quelques-uns mettent en doute la légitimité de cette décoration. L'enfant qui la porte a bien le droit de l'arborer, il s'agit du jeune héros de la Marne qui a été décoré pour l'extraordinaire bravoure qu'il a montrée. Rien n'est si émotionnant que de voir cet adolescent s'en aller de son petit pas tranquille au milieu des murmures d'approbation du public. La vaillance d'ailleurs est monnaie courante par le temps qui court, et les dernières nouvelles annoncent la mort, sur le champ debataille, d'un ancien antimilitariste militant qui s'est fait tuer dans une sortie où il avançait résolument sous la mitraille; il s'agit d'un instituteur syndicaliste qui fut mêlé aux agitations d'il y a cinq ou six mois, M. André Chalopin. La " Bataille Syndicaliste " devenue, elle aussi, d'un patriotisme réconfortant, publie la lettre suivante que le mort d'hier adressait le mois dernier à un de ses amis : " Nous no savons pas ce que c'est que reculer ; nous avançons lentement mais sûrement. Je viens d'être cité à l'ordre du jour de mon régiment pour ma conduite au feu à différentes reprises. Si je ne suis ni tué ni blessé, ce n'est pas faute d'avoir fait mon devoir; il semble que les balles ne veulent , pas de moi non plus que les éclats d'obus ; je n'en , 6uis nullement contrit. AU reste, le courage ne . doit pas être la témérité et la prudence n'est pas ; un défaut quand elle est raisonnable. Quand il . lo faut, alors, on marche.. Après, seulement, on pense." Que nous sommes loin des rhétoriques d'il y a six mois; et tous parlent de ^ même, pensent de cette façon, et se font i tuer avec un courage égal. Nous voilà [ loin des espoirs que les Allemands ont longtemps conservés dans une insurrection des socialistes. Dans tout le pays il en est cle même, , et on me citait hier l'exemple de deux . soldats qui, dans les tranchées, accomplissent leur devoir côte à côte : ce sont le curé et l'instituteur d'une petite commune de l'Aisne. Avant la guerre, ces deux hommes se livraient à une lutte d'idées des plus âpres et parfois des plus envenimées. Aujourd'hui, ils sont les meilleurs amis du monde et ils ont cimenté là une de ces amitiés qui ne se brisent pas aux heurts de la vie. Aussi, qu'on le veuille ou non, quand la paix renaîtra, après la victoire, il y aura forcément quelque chose de changé dans la vie politique française. Bien des Français auront appris à s'estimer et n'oublieront pas les jours de danger qu'ils ont vécus ensemble. Quels seront les résultats de cette évo lution intellectuelle qui se produit d'une manière si visible? Il serait bien malaisé de le dire aujourd'hui, mais en aurait bien tort de ne pas en tenir compte dans les prévisions du lendemain. C'est la première fois que le pays tout entier, sans distinction de fortune, de rang et de profession, se trouve en face du péril le plus grand que la France ait jamais couru, luttant pour l'existence de la Nation. Aussi, de cette extraordinaire mêlée des classes sortira-t-il sûrement une réconciliation de nombre de ceux qui, hier, ont lutté les uns contre les autres pour des idées parfois chimériques ou pour deh conceptions politiques ou religieuses opposées.Il y aura lieu, à coup sûr, de beaucoup céder des deux côtés. Non qu'on puisse permettre de laisser porter atteinte aux fois essentielles de la République, qui doit persister à être laïque et neutre sous peine de ne plus exister que de nom, mais il y a là la manière. D'ailleurs, on aura le temps d'y réfléchir quand l'heure sera venu ; pour le moment, il s'agit de combattre pour le sol ; on philosophera plus tard. JEAN BERNARD. DANEMARK. Les manifestations de sympathie des écrivains danois pour l'Allemagne. Comment on les obtient. Sous le titre " La Guerre mondiale à divers points de vue," M. Georg Bran-des, le célèbre critique danois universellement connu, a publié dans le journal "Pojitiken" une série d'articles intéressants.Dans l'un de ces articles, intitulé "Le point de vue allemand," se trouvent quelques lignes sur lesquelles nous désirons attirer l'attention, car elles intéresseront sans doute la majorité des Danois qui ont été péniblement impressionnés par les témoignages de sympathie envers l'Allemagne que quelques écrivains danois ont cru pouvoir publier pendant la guerre dans les journaux de ce pays, malgré la déclaration de stricte neutralité du Danemark. Parmi ces écrivains, les noms de Peter Nansen, Johannes V. Jensen et Mme Karin Stangeland seront probablement les plus connus. M. Georg Brandes écrit à ce sujet ce qui suit : "Il n'y a probablement pas un écrivain quelque peu connu d'un pays neutre qui n'ait été sollicité à se prononcer en faveur de l'Allemagne. Généralement cette invitation était accompagnée d'un commentaire faisant miroiter tous les avantages qui en résulteraient pour l'intéressé et déguisant à peine une menace pour le cas contraire. " Dans une lettre reçue par le soussigné, il est dit textuellement : " Wer in diesen Tagen Deutschland Freundschaft bezeigt, dem wird es nie vergessen -merden. Freilich aucli nicht korrekte Gleichgultigkeit. " (En traduction : Celui qui, en ces jours; témoignera de l'amitié pour l'Allemagne, ne sera jamais oublié, pas plus, du reste, que celui qui fera preuve d'une correcte indifférence.) " Il est évident que pareille démarche ne fera aucune impression sur des esprits ayant quelque fierté; sur d'autres elle pourra avoir une certaine prise." Elle laisse supposer, en tous cas, qu'il est compatible avec la " Kultur "allemande," tant vantée, d'adresser aux écrivains des pays neutres de pareilles lettres de chantage. Il serait intéressant de pouvoir élucider si les écrivains danois cités plus haut se sont prononcés 'd'une façon flatteuse au sujet de l'Allemagne après avoir reçu semblable invitation.Les écrivains au même titre que tout autre citoyen du Danemark ont évidemment le droit d'avoir leur opinion au sujet de l'Allemagne, et, peut-être aussi le droit de faire connaître cette opinion dans leurs écrits, à la condition expresse toutefois de faire ressortir clairement que cette opinion est toute personnelle, de façon à ce qu'elle ne puisse jamais être interprétée comme le sentiment de la nation danoise. Parmi ceux de no's écrivains qui ont décliné catégoriquement la faveur de flatter l'Allemagne, nous pourrions citer certains dont le nom, jusqu'ici, était es- 'Everyman' 21, Royal Terrace, Edinhurgh Journal international de Littérature, de Politique, et de Science sociale. Rédacteur en Chef : CHARLES SAROLEA. 'Everyman' est le meilleur hebdomadaire a dix centimes publie dans l'Empire britannique. 'Everyman' publie chaque semaine un supplément belge spécial et est l'organe de la politique de reconstruction belgo-britannique. 'Everyman' par la propagande de m. Charles Sarolea, a deja réuni 900,000 frs. (neuf cent mille francs) pour les victimes belges de la guerre. 228 timé là-bas, tel que le professeur Vilhelm Andersen, les professeurs Valdemar Ve-del et Karl Larsen, de même que MM. Helge Rode et Sven Lange, pour ne citer que les plus connus. Il est permis de se demander si les écrivains danois qui, en cette occurrence, ont fait état de leurs sympathies pour l'Allemagne, auront rendu service à eux-mêmes et à leur pays. Les Allemands ne sont pas des sots, et s'ils avaient l'impression que nous nous laissons éblouir par leur puissance militaire au point d'oublier tous les outrages que nous avons dû subir de leur part, en vertu du droit du plus fort, ils ne manquerait certes pas dans le fond de leur âme de nous trouver plus naïfs que nous ne voulons le paraître. (Traduction du " H ver 8 Dag," du 6 décembre 1914 ; journal illustré hebdomadaire, paraissant à Copenhague.) LA LEGIOiN GAR1BALDIENNE. Montelimar, novembre. Je do.~ne a dessein à cet article un titre inexact. Pour être tout à fait conforme à la vér.té officielle, je devrais écrire non " légion garibaldienne " mais 1er régiment étranger. Et de fait les formations à la tête desquelles se trouve le général Joseph Garibaldi, petit-fils du héros des deux mondes, qui, vieux et 'n-firme, n'hésita pas lors de nos malheurs en 1870 à quitter son foyer où il vivait tranquillement en sage, pour venir mettre sa glorieuse é'pée au service de la France dans le but d'essayer de forcer la fortune adverse. Néanmoins, je tiens à ce titre parce que mieux que tout autre, il exprime ce que je veux dire. Il s'agit ici surtout et avant tout, d'une légion garibaldienne. Car sans le général Garibaldi, les milliers d'Italiens, officiers et soldats, qui sont venus s'engager en France, n'y seraient pas venus, du moins pas en aussi grand nombre. Il convient d'ajouter que ce nombre, déjà fort élevé, eût été beaucoup plus considérable encore sans les mesures prises par le gouvernement italien pour arrêter à la frontière ceux aui se d spo-aient à la franchir pour 85ème année. No. 337.

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