L'indépendance belge

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26 November 1915
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s.n. 1915, 26 November. L'indépendance belge. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tx3513w22x/
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ROYAUME-UNH ONE PENNY BELGE. CONTINENT * 15 CENTIMES (HOLLANDE s 5 CENTS.) 1 ' . ■' ■' ■ ■ =« .1 ■ ■ ■ 1 1 ""■"l" "...'-m-1. .!'! 1 - - 1 ■ -1.1 "" ■/" 1 . . ' 11 ■ administration et redaction* bureau a paris: ** Ï^ApCmDE J 31B^7B-Ot LONDRES, VENDREDI 26 NOVEMBRE 1915. ABONNEMENTSs J! S J Cokserv^on par le Progrès. telephone: city 39«0. tci.eph.: 5238-75. 1 an, 32 shillings. SOMMAIRE. i - ' < LA SITUATION : L'accord avec la Grècfc — Dépit allemand. — Un aveu de Maximilien Harden. — Succès russes en Galicie. — Les Al» lemands évacuent Mitau. — La retraite serbe. — Bruit de la chute de Gorizia. Les "miracles" de la guerre. — Jutes Coucke. Lettre du Donet2. Billet Parisien. — Jean-Bernard. En ces temps de douleurs et d'es- t poir (L). — C. R. La rémunération militaire. La résurrection. — t P. D. C. Conseil National Economique Belge et Congrès permanent. c Faits menus, menus pitfopos.— Bob. Le concert du Royal Automobile 1 Chib. En Belgique. Echos, Etc. i LA SITUATION. Vendredi, midi. L'accord entre les Puissances d !'Entente et la Grèce est cette fois com plet Le texte intégral de l'arrangemen n'a pas encore été publié, mais il cou corde dans ses grandes lignes avec le points essentiels que nous avons indiqué hier à cette place. La satisfaction est, semble-t-ii, égale ment partagée tant du côté de la Grec que du côté des Alliés. La première est heureuse de voi 'écartées les menaces d'un conflit dan lequel elle avait tout à perdre et rien ; gagner; les autres sont débarrassés d'ui gros souci qui pesait sur leurs décision et paralysait leur action, laquelle plu que jamais, doit être rapide si elle veu être efficace. Le mérite de cette victoir diplomatique doit être attribué en grand partie à l'heureuse intervention de lori Kitchener et de M. Denys Cochin. Lord Kitchener a parlé au roi Constan tin de soldat à soldat, et le langage mi litaire est certes celui que compren le mieux le souverain hellène, crédit comme ayant dit lui-même "qu'il n'en tendait rien à la diplomatie." Quant M. Denys Cochin, philhellène d'une re marquable érudition et qui jouit dans 1 monde grec d'un prestige considérable, i a, de son côté, fait vibrer chez le Roi le cordes sentimentales et patriotiques qu'on dit très sensibles. La tâche des deux envoyés extraordi naires a été grandement facilitée, à ei croire certains renseignements, par le indices de plus en plus manifestes de mé contentement de l'opinion publique ; i égard de la politique personnelle du Roi Ce mécontentement s'est exprimé d'un côté pair l'enthausiiasime qui a «marqué h (visite de M. Denys Cochin.et, de l'autre par l'indifférence que le public marqua depuis quelque temps à la personne, ja dSs si populaire, dm roi, qu'on voit plu: d'une fois passer dans les rues sans êtn salué. Le correspondant du "Journal di Genève" à Athènes, dans un mess agi qu'il a fait parvenir à son journal en évi tant la censure, affirme que le peaipti commence à parier ouvertement de ré voluition, et, selon lui, le moindre inci dfent pourrait mettre le trône en péril Le roi, d'après ce même correspondant •serait complètement circonvenu par un Triumvirat comprenant le baron Scheml {chef de la propagande progermaniqw ■an Grèce), colonel Metaxas (chef de î'é tat«major) et Streit (ex-ministre d< Grèce à Vienne), et c'est à l'influence di te triumvirat qu'il faudrait attribuer aoi récents mécomptes. L'armée grecque, dans son ensemble est favorable aux Alliés, et à Saloniqui las officiers et soldats grecs f ra terni se n ouvertement avec les Français. La presse allemande cache mal sor (dépit. La "Koelnische Volkszeitumg," 1< grand organe catholique rhénan, estime que maintenant la "retraite des troupe; alliées vers Salonique est rendue posai' foie." "Mais, ajoute le journal catholl que, les horreurs de la guerre ne seron' épargnées à la Grèce—grâce à îa boirne ; volonté des Puissances Centrales — . qu'à condition que les troupes de l'En-t tente soient empêchées, quoi qu'il arrive, . d'entreprendre une nouvel'e offensive s contre les Puissances Centrales!" 11 3 serait intéressant de connaître l'opinion du " Lokal Anzeiger " de Berlin, qui, il y a plusieurs semaines déjà, avait an-., noncé gravement que les troupes alliées, voyant que leur intervention était inu-r tile, s'étaient réembarquées ! Ces stupidités, imprimées avec tant d'autres, I notamment celles relatives aux désirs de paix des Alliés, sont sévèrement critiquées dans la " Zukunft, " par le grand publiciste, Maximilien Jlarden. Le t célèbre pamphlétaire, le seul homme en 5 Allemagne qui ose écrire la vérité, dé- 1 clare sans ambages que la campagne de ^ mensonges à laquelle s'est prêtée 1d presse allemande, est cause que plus personne ne croit ce qu'on y lit. Il passe au crible cette stratégie journalis- * tique qui consiste à affirmer toujours et , toujours que tout va bien en Allemagne 2 et que tout va au plus mal chez les Alliés, * et demande avec insistance qu'on dise 5 vérité au peuple allemand au lieu de e " berner avec de fausses illusions ! Reste 3 à savoir si le peuple allemand supportera ' cette vérité qui commence à se faire jour 5 si brusquement. > Pour le moment les gouvernants allemands continuent de l'éblouir avec des victoires faciles remportées sur les 1 pauvres Serbes. Ceux-ci auraient perdu 3 10,000 prisonniers et 19 canons à Mitro- * vitza et 7,400 prisonniers et 16 canons à * Sitnitza. Un important matériel de * guerre serait également tombé entre les 1 mains des Austro-Allemands. 1 Sur le front russe le général Ivanoff, | attaquant les Allemands sur la Strypa (Galicie) a repoussé l'ennemi au delà de la rivière où beaucoup d'Allemands furent noyés. Sur tout le front sud l'artillerie a fait peuve d'une grande activité, et les Austro-Allemands s'efforcent visiblement de contrecarrer les plans russes en empêchant nos Alliés d'envoyer des secours à la Serbie. Dans le nord, la situation est à peu près stationnaire. Le général Russky a progressé à l'ouest de Dvinsk, et les Allemands parlent de la réoccupation de > Bersemunde, sur la Dvina. 1 Des informations particulières parvenues au "Morning Post" annoncent que les troupes du maréchal von Hindenburg s'apprêtent à évacuer Mitâu, une des principales bases d'opérations que possède l'ennemi en Courlande. La nou-' velle est vraisemblable, étant donné l'état précaire des Allemands dans cette i région, et la faillite de leurs desseins ! contre Riga et Dvinsk. II ne faut pas t oublier que l'approche de l'hiver favorise les chances de celui des deux adversaires i qui est à même de prendre l'offensive, et ; ce sont incontestablement les Russes qui : jouiront de cette situation privilégiée. ; Des nouvelles non officielles an non* * cent la chute de Gorizia, que les troupes ■ du général Cadorna auraient enlevée : après une série d'assauts sanglants. LES "MIRACLES" DE LA GUERRE L'homme se complaît à attribuer u 'sens hermétique et une cause surn; turelle aux grands faits historiques qui par ailleurs des raisons simplement pos tives suffisent à expliquer de façon tri plausible. Il donne de la sorte, inco: sciemment ou délibérément, satisfactic aux tendances mystiques qui sont u des penchants du cœur humain dont psychologue doit tenir compte. Il en e: particulièrement ainsi aux périodes c trouble et de bouleversement comir celle que nous traversons, où l'équilibi des facultés de clairvoyance et de jug< ment est difficile à maintenir. On trouv une des manifestations les plus caract< ristiques de cet état d'esprit dans 1 qualification de " miracle de la Marne donnée à l'ensemble des erreurs manœi j;rièrjes allemandes et des siouvemen] » » n d'habile stratégie française qui ont dé- i- cidé du sort de la bataille et du destin de Paris. On a bien vite imaginé un pen- i- dant à cet événement " miraculeux " : :s l'autre prodige serait l'apparition i- d'anges qui auraient marqué leur pro- n tection célestre en couvrant d'un épais n rideau de brume la retraite des 'e bataillons anglais lors de la bataille de >t Mons... e On ne saurait contester qu'il y ait, e dans la vie sociale comme dans la vie e individuelle, une part dévolue au hasard qui est loin d'être négligeable et e où les esprits religieux voient î'interven- ■- tion de la Providence et la collaboration a divine. Le hasard ! facteur indéterminé " et vague, ondoyant et impondérable qui i- échappe à notre entendement. Dans 'a a succession des gêrigéties de l'existence^ il se mêle à doses variables aux éléments connus, précis, fixes et constants sur lesquels nous tablons pour pronostiquer l'avenir. Cet x, cette inconnue qu'il faudrait savoir dégager de l'équation humaine, fausse parfois les calculs les plus minutieux, se joue des déductions les plus ingénieuses, fait fi des raisonnements les plus logiques, et imprime un caractère essentiellement précaire aux provisions les mieux établies sur les données les plus positives. I! lui arrive aussi de briser le cadre des hypo-, thèses savamment imaginées en amenant la réalisation, entre toutes, de celle à laquelle nul n'avait songé et qui vient donner aux événements une physionomie surprenante et un tour inattendu. Ce sont là les caprices du sort et les fantaisies du hasard qui dominent nos destinés.En voyant se dérouler les phases de cette guerre, on ne peut se retenir de [ constater que la sagacité humaine a été I mise à rude épreuve et s'est trouvée sin-( gulièrement en défaut de prévoir les mo-I dalités comme la durée et les conséquen-. ces de la lutte. Tous les spécialistes en matière de stratégie militaire, tant on ! Allemagne qu'en France, qui avant 1914 . ont traité le problème du conflit futur, ont cru, sans exception, à l'éventualité [ d'une guerre de mouvement et non d'une . guerre de position. C'est à peine si le I général von Bernhardi envisage, sans , s'y arrêter, l'hypothèse improbable d'une ! guerre de siège en rase campagne s'ap-. puvant sur des lignes fortement retranchées.Rien n'empêche, écrit-il, qu'après une bataille malheureuse, le parti vain-I eu, cédant et reculant devant la loi du _ vainqueur, ne recoure à une défense de . position pour arrêter l'ennemi," C'est précisément la tactique qu'ont inaugurée les Allemands après la bataille de la Marne, pour briser l'élan offen-. sif des Français par un système puissant , de lortincations de canu^ene. On saif t quelle a été, depuis lors, l'extension pri-. se par cette méthode de taupes qui est devenue la règle dans la guerre actuelle, ators qu'on n'en préconisait l'emploi qu'à titre exceptionnel, conformément à l'enseignement unanime des écoles militaires.Mais c'est surtout dans le domaine économique que l'événement a donné te _ démenti le plus inattendu aux prévisions ; des spécialistes. La guerre a révélé chez tous les peuples de surprenantes réserves d'énergie, d'extraordinaires facultés d'adaptation aux conjonctures les plus cri-1 tiques qui semblaient devoir les attein-| dre dans leurs intérêts vitaux. Partout ' l'activité agricole, industrielle et commerciale a repris à l'arrière, tant bien que mal, sans doute, et d'une façon ra-" lentie, parfois même à l'aide de moyens ' de fortune, c'est entendu, mais avec une ' ténacité et une persévérance qui lui ont permis de triompher provisoirement 1 d'obstacles à première vue insurmontables. Nul ne s'est imaginé que pareille 1 tension pourrait se maintenir pendant ' plus d'un an—et, de fait, c'est un " miracle," peut-être le plus prodigieux de ' tous. Le général von Schlieffen écrivait, avant la conflagration, que " les guerres qui traînent en longueur sont devenues impossibles à une époque où l'existence des nations repose sur la marche ininterrompue du commerce et de l'industrie, où il est indispensable qu'une rapide décision remette en mouvement les rouages arrêtés." C'était, il faut le reconnaître, le langage du bon-sens et de [a raison auquel nu! n'aurait songé à contredire, tant étaient sur ce point concordantes les opi-; nions des hommes compétents dans tous les pays de l'Europe. Or, que constate-t-on après seize mois d'une guerre im-1 placable? C'est que la " décision, tant ; cherchée par les Allemands sur tous les fronts du théâtre des hostilités, continue â leur échapper au moment même où ils se croient assurés de la tenir. Paris, Calais, Pétrograd, ne sont plus pour eux que des mirages lointains, estompés des brumes du rêve...Après les défaites d'Artois et de Champagne en France, voici l'échec de l'offensive austro-allemande en Russie... C'est alors que l'Allemagne imagine, par une diversion habile et théâtrale, cette vaine parade des opérations balkaniques ouvrant sur la route de l'Orient les perspectives enchantées de Constantino-ple et de Bagdad... Mais à qui fera-t-on accroire, malgré l'ingéniosité avec laquelle on évoque le péril asiatique,qu'une décision peut venir du front oriental ? Il semble donc que nous ne soyons pas encore près de toucher au terme de la lutte... Et, cependant, les peuples, contre toute attente, continuent de " tenir"— même ceux qui, comme les Puissances Centrales, sont au point de vue écon> mique le plus profondément atteints... JULES COUCKE. ÇA suivre.) LETTRE DU DONETZ. [ (De notre correspondant.) La vie industrielle, i L'activité de la vie industrielle dai: ■ la Russie méridionale devient de plus e i plus intense. Malgré la difficulté d'ol : tenir des moyens et celle du recrutemer ' de bons ouvriers, la plupart des cha: : bonnages et des grandes usines travai • lent presque à pleine production, sai • dans quelques cas. Les efforts des direi ' teurs et des ingénieurs sont vraiment ri : marquables, et certains ont obtenu de ■ résultats étonnants. Des usines entière où des divisions d'usines ont été il • stallées et outillées, en pleine période c ■ guerre, en quelques mois. D'ancienne usines, demeurées inactives pendant pli ! sieurs années, ont été reprises par d ; verses sociétés et vont être remises e ' exploitation. Une réunion intéressante a eu lieu n • cemment à Ekatérinoslav. De nombreu ■ chemins de fer et usines y étaient repri 1 sentes. Il s'agissait de construire de 1 wagons à marchandises dans les ateliei ■ de réparation des chemins de fer, ateliei qui sont au nombre de 45 en Russie. Ce ' tains sont très bien outillés et font déj ' des wagons à marchandises et des vo 1 tures pour voyageurs. Mais pour cela 1 faut que les usines métallurgiques, lle ; aciéries et les usines de transformatio ' fournissent les parties métalliques ei ' tran-t dans la construction des wagon: Or, parmi les usines représentées, figt ' raient la plupart des grandes usines d sud créées autrefois par les capitalistes < 1 industriels belges et français et outillée ; et dirigées par des compatriotes ou o< cupant un nombreux personnel c techniciens belges. Ce fait est d'une grande importanc en des temps pareils et cette constat; tion qui n'a pas manqué d'être fail ne peut qu'améliorer encore la situatic des Belges en Russie. On souhaitera même à présent qu'ils eussent créé pk d'usines encore. i La mission française. La mission française, qui a son centi d'action à Moscou, fait de son côté c : grands efforts pour faire produire pt : les grandes, moyennes et petites usine i le maximum de projectiles, explosif: : etc. , Dernièrement le général Vankof, ' ■ professeur Mitinsky et M. de Loizy, di ■ légué français, ont entrepris une tou: • née dans le Donetz pour visiter le usines travaillant à l'exécution de ■ commandes. En circulant en autome i bile dans ce bassin industriel dont ! développement est si rapide, les vis ; teurs ont pu voir à Dronjkovka, Kot : stantinovka, Makiéerka et en d'autre lieux encore les grandes créations indu: : trielles de nos compatriotes et de ne • voisins du sud et les efforts énorme : réalisés par ces entreprises pour cot : tribuer à la défense nationale. Les deu • premiers de ces visiteurs, qui n'étaiei : jamais venus dans le Donetz, n'ont p s'empêcher d'exprimer leur étonnemer ; et leur admiration. ; Enfin à Kharkov, aux réunions d : Congrès de l'industrie houillère de J • Russie méridionale où l'on s'occupa • de diverses questions relatives à l'actic ■ des usines travaillant pour l'armée, 1 i présence des grosses entreprises russe belges et russo-françaises a été de noi ■ veau remarquée. Ces puissantes firme ! formaient certes la grande majoril : comme moyens de production et pe: ■ sonnel employé. La Dniéprovienni i avec ses mines de fer, ses charboi ■ nages, ses usines, occupe 22,000 ot 1 vriers. Les trois usines Chaudoir Ekatérinoslaw en occupent 11,000 i l'Union minière et métallurgique Makiéevka en occupe 17,000 ; la Ru: so-Belge certainement au moins autant d'autres sociétés encore à Tourievk; Marioupoî, Taganrog, etc., avec leur • masses ouvrières, consacrent tous leut ■ efforts à l'exécution des commande pour la guerre. Cette épopée terribi aura stimulé les énergies chez les Belge et les Français qui s'occupent d'indu: trie dans le Midi. Que de difficultés ce • vaillants ont eu à surmonter ! Beai • ♦ • 1 coup ont renoncé à tous congés et travaillent même les dimanches et jours s fériés. Les usines qui ont pu recruter n du personnel ouvrier en nombre suffisant travaillent jour et nuit. lt Certaines sociétés ont éprouvé beau-coup de peine à faire accorder des l. sursis à leurs techniciens réservistes, [f Les prisonniers. > Des milliers de prisonniers autri- > chiens, principalement des Galiciens, :s Tchèques, Ruthènes, et des Alsaciens-:s Lorrains sont occupés dans les charbon-» i- nages et usines. e Ils sont très bien logés, bien vêtus et :s bien nourris, sont payés et sont presque i- libres de circuler. Nous en avons mémo i- vus à Kharkov circulant librement seuls n en ville. Quelle différence de traitement avec celui infligé à nos prisonniers en > Allemagne ! x On peut même s'attendre à ce que, > après la guerre, nombre de ces prison-" -s niers restent en Russie. s On a constaté des évasions devant s forcément résulter de cette liberté d-s circuler accordée à oes prisonniers. Les à disparus auront pu sans doute se pro-i- curer des vêtements civils et l"oni sup-il pose qu'ils se seront mêlés aux réfugiés ■s des provinces polonaises occupées, n Comme ces réfugiés sont évidemment >- partis sans passeport et sans pièces >■ d'identité et comme les prisonniers ga-» i- liciens et ruthènes parlent assez bien lo u russe et le polonais, il leur est probable-t ment aisé de cacher leur qualité de pri-s sonniers de guerre et de gagner des sa-- laires supérieurs dans d'autres usines. Nos compatriotes du Donetz. p Nos compatriotes du Donetz, notant* ment à Ekatérinoslav, Konstantinovka, e Enakiévo, Makiéevka, Taganrog, Ma- „ rioupol, continuent à recueillir des fonds j, pour les victimes belges de la guerre et s pour les prisonniers belges en Allemagne. La plupart des personnels belges et des cercles formés ou en voie d'organisation font des versements mensuels, e Comme les se>ciétés belges de bienfai- e sance ont peu de compatriotes à secou- r rir en général, sauf parfois des institu* s trices ou gouvernantes malades, sans oc* '> cupation, venues par erreur dans ce pays ou trompées par des chiffres et rensei- e gnements inexacts, nous pensons que -■ nos compatriotes, tout en adhérant â ces sexâétés de bienfaisance pour constituer ;S des fonds suffisants, peuvent former des s petits cerdes locaux qui, par la suite, >- sans aller jusqu'à la fédération, pourront e se mettre et demeurer en rapports sui- i- vis les uns avec les autres et notamment >- avec le Cercle Belge de Pétrograd, qui ;s compte à présent 140 membres. A propos des souscriptions pour les ■s victimes de la guerre, nous pensons qu'il s ne faut faire appel qu'à nos compatrio- i- tes. La Pologne, les provinces baltiques, x la Volhynie, ont énormément souffert, 't On évalue le nombre des réfugiés à sept u millions ; on va même jusqu'à citer le it chiffre de onze millions, mais nous la pensons exagéré. Quoi qu'il en soit, ils u affluent dans tous les grands centres, et a les besoins sont grands. Les Russes ont it assez à faire pour soulager ces infortu- n nés sans qu'ils doivent encore venir en a aide aux nôtres. C'est pour cette raison *- qu'avant l'exxupation de la Pologne, i- nous avons dit qu'on ne pouvait lancer :s d'appel en faveur des Belges dans ca é pays qui a tant souffert, probablement '- plus que. la Belgique, et .ee n'est pas peu î, dire ! t- De même, il importe peu que ce soit !- le Sud ou le Centre ou le Nord qui ait à réuni le plus de fonds. La Russie ne pou- ; vait donner évidemment autant que les à Etats-Unis, dont l'industrie est si pros- >- père, à cause même de la guerre. ; Le comité spécial de Pétrograd a pu t, obtenir du gouvernement russe, pour ses s envois de fonds, le cours normal de 2 2-3. s C'est là un noble geste du gouvernement s russe qui intervient ainsi, lui-même, e dans l'aide à nos compatriotes. s Les souscriptions belges des autres ré- ;- gions de l'Empire doivent donc, de pré- s férence, transmettre leurs fonds â Pé- l- trograd. BILLET PARISIEN. : Quand on consulte les dossiers de^dé ' prédations allemandes on demeure stu pide et on se demande comment de pa ' reils actes sont possibles. Si on n'avai . des preuves irrécusables fournies pa ; des témoins nombreux, on se refuserai > à croire à une pareille mentalité. Cel; n'est au surplus un étonnement qui parce que nous avions traité de folies le: descriptions de quelques écrivains indc - pendants de l'Allemagne. Ceux qui ont lu . le célèbre roman de ' ' Beyerlcin." connais-. sent les aberrations des militaires alle-i mands. Mais on se disait: "Bah! co _ n'est qu'un roman, des inventions, des mensonges." Pourtant, ces courageuses 1 et patriotiques attaques contre l'étroit et 1 inconcevable formalisme militaire prus* : sien ne faisait que traduire la réalité, s Ce roman avait obtenu un énorme suc* • ' cès de librairie puisqu'il a atteint dan3 SOèat© année. No. 280

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