L'indépendance belge

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04 November 1914
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, Sôème année. No. 293. E INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, MERCREDI, 4 NOVEMBRE, 1914. Conservation par le Progrès. LE PRODIGE. "Un forfait unique dans l'histoire": I ainsi retentit le pathétique appel qu'adresse ■ la Nation à ses enfants dispersés à I l'étranger. Ce qui sera unique aussi dans I l'histoire, ce sera la vie prodigieuse de cette I Nation à l'heure où, tout son vol à peu I près lui ayant été arraché, elle est presque I pareille à une âme sans corps.' j Je sais qu'un petit fleuve dont j'ai tant B'aimé le cours paresseux et -tranquille— I l'Yser, étreint là-bas éperdument quelques I arpents de terre qui resteront comme le I dernier morceau de chair d'un martyr I mutila ; je sais qt*e des amis puissants, I dont la force victorieuse égale le courage, ■ élargissant autour d'Ypres leur glorieuse ■ marche en avant ; je sais que nos soldats, I épuisés avant hier, ravivés aujourd'hui par I la nouvelle occasion d'héroïsme qui leur I es' donnée sont, mieux que la terre même, I la matière vivante et sacrée dont est fait I un pays, mais à ce petit fleuve on a pris ■ ses grands frères après les avoir teint de I sang ! mais les talons de l'ennemi écrasent I nos villes si fières, nos compagnes si I douces ! mais ces soldats ont dû laisser der-I rière eux, en abandonnant, devant le I nombre, les neuf provinces envahies, leur I village brûlé, leur maison écroulée, leur I loyer détruit. î Pourtant—et c'est ici que commence le pro- ■ dige—nul ne se décourage, jamais un pays I n'a été totalement submergé sans que c'en I fût fini de lui ; on n'a pas d'exemple d'une ■ nation acculée à sa dernière frontière et qui H n'ait demandé merci. Pour nous point de ■ capitulation, point d'agonie, point de dés-I çspoir. Point d'affolement non plus. jH Trjnrjuillement, sans hésiter ceux qui in-H cament la souveraineté belge, sont passé à ■ l'étranger. On a vu jadis à Saint Ger- ■ fnain, Jacques III avec sa cour, on a vu I plus tard à Gand Louis XVIII. et son I ministère ; c'étaient des rois chassés par la ■ guerre civile, il y avait en Angleterre un I autre roi anglais et à Paris un empereur I français. Pour la première fois on voit, si I j'ose ainsi dire, une nation désincarnée, pour ■ la première fois la puissance publique d'un I pays, sans rien abdiquer de ses droits va ■ s'installer hors de chez elle; du rocher de ■ Sainte Adresse le gouvernement exilé gou-■\verne toujours le pays. Par cette sublime infortune la Belgique I ne se sent point diminuée. Jamais au con- ■ traire elle ne s'est sentie si grande. Son B calme presque étonnant dans cette épreuve ■ donne la mesure de sa foi en elle-même. I L'espèce de mort momentanée que maté- ■ riellement elle consent à subir, elle sait I qu'en l'acceptant elle réalise la plus belle ■ Jjreuve de vie. Elle a confiance en elle- ■ même, confiance dans ses alliées, confiance I dans le droit qu'on ne blesse jamais impuné- ■ rnent. Elle s'est immolée à une parole 1 B donnée et elle n'oublie pas que rien ne pré-I vaut contre l'honneur. Elle sent que si ■ toutes les nations libres du monde ont les ' B.jeux fixés sur elle, c'est moins pitié pour ■ ws malheurs que respect peur sa grandeur ' I Je n'exagère point. C'est à Saint Adresse ■ îue plusieurs d'entre nous ont eu pour la , ■ première fois la sensation qu'ils étaient les , ■ 51s d 'un grand peuple. Nous comptons ! ■ Plus ici dans l'assemblée des nations que ■nous n'avons jamais compté au milieu de • ■ notre prospérité et de nos richesses. Cette . ■ fiuerre, et, mieux que cette guerre, l'épreuve I Apportée -avec tant de fierté ont haussé H"otre taille de toute la hauteur de notre [ ■ sacrifice ! c I Aussi, si le regard est grave, le visage ■ "est point abattu. Un tranquille senti- J ■ nent de force anime ceux qui dans l'exil f ■ portent le drapeau. Tous les espoirs sont c ■ Permis, tous les rêves qui tendaient notre ' ■ finesse vers de plus vastes destinées na- 1 ■ tonales on les devine prêtes à se réaliser, ? ■luant à l'union des âmes au-dessus des | ■ Partis, cette union que nous avons désirée ■ de toutes nos forces, elle est déjà une réa- J I et le premier élément vital de cette ■ autre Belgique qui vient de sortir du bap-■<ême de sang. " en est peut-être, parmi les Belges dis- ] ■ IPersés. qui, n'ayant point repris contact c lp fr°nt des troupes, au quartier général ou ■ ® ilavre; avec la Patrie toujours vivante, se p aissent déprimer par leur insolement ou leur c "alheur qu'un bél orgueil les relève en son- u ■ R'ant que cette Patrie n'a iamais été plus a & admirable et plus admiré, qu'ils conforment v< leur attitude sur la sienne, montrant au cl monde le visage égal de ceux qui possèdent di ,, , la certitude de l'avenir; s'ils ont envie de g pleurer qu'ils retiennent leurs larmes: de- p' "CSSC 1 ^ vant le monde notre devoir est de tacher de cl j ' ressembler à notre mère qui ne pleure pas | nnc * 1 1 * i —et de sourire. En chacun de nous doit se prolonger, le prodige par lequel la plus n U grande vie de la nation a commencé à n l'heure même où chacun pouvait croire à sa mort 1 , tant PIERRE NOTHOMB. d NOTES DU JOUR. ' Pauvres femmes ! — A Bordeaux— L'etude des cartes. (De notre correspondant.) Bordeaux, 29 octobre. , C'est Hegel qui écrivait un jour t " Pour les gens qui ont de l'argent er > poche, le monde va toujours bien.' ; Cette parole du philosophe allemand qu t ne signerait certes pas l'odieux manifes-j te de ses successeurs intellectuels n'es) vrai qu'à demi en temps de guerre. I „ est certain que même les riches sont af-. fectés par les temps terribles que nouj traversons, mais enfin ils le sont moins que les autres, que ceux dont les privations augmentent tous les jours et qu sont passés de l'aisance à la gêne, parfois à la misère. Je connais deux femmes de la petite bourgeoisie dont le mari el les deux fils sont à la guerre. Toute; leurs ressources ont été supprimées di coup. Leur modeste situation antérieure les a éloignées du secours communa d'un franc cinquante par jour, et elles sont réduites pour vivre, ou, tout au moins, pour ne pas mourir de faim, i coudre des pantalons de soldats, ces pantalons de couleur si gaie à l'œil mais dont l'étoffe est tout de même si dure à l'aiguille. Savez-vous combien elles gagnent è ce métier? Dix-sept sous par pantalon, car tout doit être cousu à la main, des boutonnières doivent être renforcées, el les boutons solidement assujettis. C'esl nécessaire à coup sûr ; mais dix-sepl sous, ce n'est guère. Et encore ces pauvres femmes s'estiment-elles satisfaites j'ai vu de plus malheureux. Ce sont là de minces détails, certes mais ils font partie de cette histoire anecdotique que nous écrivons au joui le jour, et il faut les connaître si on veul se rendre compte du mouvement des esprits. On connaît mal les grands événements, et on ignore les petites choses qui les accompagnent. Elles sont légion ces pauvres femmes qui sont tout à coup tombées dans cette pénurie* à laquelle elles n'étaient pas habituées; elles luttent pourtant sans récriminer, avec vaillance, les yeux fixés sur leur ouvrage ingrat et la pensée ailleurs, là-bas dans ces tranchées où ceux qu'elles aiment combattent avec tant de vaillance et d'héroïsme. Quelles attitudes grandioses dans leur humilité, et elles ont droit aussi celles là, à leur part d'admiration et de respect ! L'hiver arrive, la guerre continue, les suffrances vont augmenter et cés pauvres françaises aux coeurs meurtris, aux yeux rougis,acceptent par avance les longues journées do souffrance et de privations qui les attendent, elles ne se plaignent pas, elles sont admirables. ***** " Mais enfin, à quoi pouvez-vous bien passer votre temps à Bordeaux? " m'écrit un ami resté à Paris. Nous attendons que le ministère de la guerre ait condensé les nouvelles que lui envoie le général Joffre et ait communiqué ces petits bulletins concis mais parfois vagues qui sont cependant lus avec une véritable fièvre. " Nous avançons sur tel point, nous avons légèrement reculé sur tel autre. C'est fatal avec un front de bataille de près de six cents kilomètres qui va de la Mer du Nord aux Vosges." .Que de fois les avons-nous répétées ces mêmes phrases qui contiennent cependant, depuis le 6 septembre, depuis la retraite, allemande sur la Meuse, tant de variations réconfortantes. On revient alors aux cartes dont on pointe les villes, les bourgades, les cours d'eaux et les diverses collines. Ceci est une occupation générale ; vous pouvez aller dans n'importe quelle habitation, :nt vous trouverez une carte en permanence au et depuis trois mois les Erançais sont :nt devenus singulièrement forts en géode graphie. Depuis M. Poincaré jusqu'au Je- plus modeste employé de commerce, <je chacun a sa carte ; M. Poincaré pointe )as lui-même la sienne. Dans le cabinet de se M. Millerand qui est très vaste et où il |us n'y a qu'une petite table Louis XV au ^ milieu, les murs sont littéralement côu-sa verts de grandes cartes lacérées de coups de crayon bleu et rouge, un officier de l'Etat-major- vient plusieurs fois par jour suivre avec le ministre le développement des opérations des diverses armées. Chez M. Delcassé se trouvent deux cartes, l'une du Nord et de l'Est de la France, l'autre de l'Allemagne et toutes les deux sont jalonnées par de petits drapeaux sur lesquelles le ministre des affaires étrangères lui-même a écrit des signes dont il a la clef. Ses amis assurent que M. Delcassé s'attarde surtout sur la carte d'Allemagne, mais r • comme il est peu causeur de sa nature e,n on ne sait pas bien ce qu'il étudie et • . dans quel but il manie le compas. Nous lul avons pu voir une ligne bleue qui part :s" de Cologne et se poursuit en zig-zag. !St Qui donc a écrit : " Rien n'est plus I' mouvant qu'une carte d'Europe; les 'f" couleurs changent deux fois par siècle us et il n'y a rien d'immortel de ce qui ns sort des mains des diplomates." N'est-n7 ce pas à Lord Beaconsfield que Lamen-1U1 nais, dont il avait fait la connaissance ir" à Paris, écrivait le 30 juin 1846 : " La es folie des hommes et des gouvernements et est de rêver l'éternité. On vous en don-es nera de l'éternité, imbéciles ! " Rien n'est plus mouvant au contraire re que les œuvres des conquérants et il iaI n'y a rien qui ait jamais élevé l'histoire es quand on a violenté I;> Justice > • • ié-uu prisé le Droit. On a pu parfois arrêter a le cours des évolutions» nationales es comme on arrêterait le cours d'un "s fleuve ; arrive un orage, les eaux débor-a dent, brisent les digues, font sauter les écluses et tout reprend le cours normal a des choses au milieu de la nature apai-n> sée. Ainsi va le monde à travers "bises toire, quoiqu'on en veuille. et Jean BERNARD. :st ' u- LETTRE D'ITALIE s ; Rome, le 28 octobre. ;s, On ne prend pas trop au sérieux ici, re l'occupation de Calona, à laquelle on attri-ur bue un but purement humanitaire, et qui a ut le mérite de coïncider avec l'occupation de :s- l'Epire par la Grèce. Cette coïncidence ie- semble indiquer qu'il y a entente entre le es cabinet d'Athènes et celui de Rome, et, en effet, des informations autorisées portent à es croire non seulement que cette entente ex-:te iste, mais aussi qu'elle a été conclue sous as les auspices de l'Angleterre, ce qui est de f" bon augure. Il est naturel de supposer que fs ces deux occupations, auxquelles on assigne un caractère purement préservatif, si je puis ainsi dire, et provisoire, peut être con-sidere comme définitives. Mais je le répète ( on ne prête ici qu'une importance très re-rt lative à cette opération parce qu'on pense qu'en ce moment, l'Italie pourrait faire es mieux et plus grand. és C'est du côté de Trente et de Trieste que s sont tournées, présentement les aspirations es du peuple italien. Il faut même faire une -j. remarque qui est toute à l'bonneyr de ce li- peuple et qui prouve fa noblesse de ses sentiments. Ce n'est pas seulement en vue des conquêtes territoriales à faire et de la dé- < în livrance des sujets italiens encore soumis à- . é- la domination autrichienne que l'opinion : italienne se prononce en faveur de la rup- : la ture de la neutralité et de la participation 1 ui de l'Italie au conflit qui ensanglante i il- PEurop>e, mais aussi pareequ'on a le senti- ; r- ment que, dans ce conflit, sont engagées les J destinées de la civilisation mondiale et du 1S monde européen, c'est à dire des intérêts c" supérieurs auxquels une grande puissance 1 m civilisée ne p>eut demeurer étrangère. ' Cependant, dans les sphères gouvernementales, on ne semble pas partager ce • ;g point de vue. Je vous ai écrit plusieurs ' e_ fois qu'il fallait se garder de l'illusion après ' |s laquelle M. di San Giuiiano était le , lt dernier obstacle auquel se heurtait la poli- i tique nationale, et qu'une fois cet obstacle < ,n écarté, la politique italienne s'engagerait -s dans la voie où voudrait la lancer l'opinion 5t du pays. La mort a fait son œuvre ; le ;z marquis di San Giuiiano, dont personne ne c i, souhaitait la brusque disparition, et dont seulement on souhaitait la retraite par le mécanisme normal de la vie ministérielle, a disparu de la scène politique, mais son système lui a, paraî-il, sorvécu. Je sais que M. Sonnino, à qui a été offert le portefeuille des Affaires Etrangères, a . décliné cette offre justement parce qu'il n'a pas pu se mettre d'accord avec M. Salandra sur la lign^ de conduite à suivre. Si M. Sonnino 9e décidait à prendre la succession de M. di San Giuiiano on pourrait être convaincu que la neutralité de l'Italie a fait son temps. Le fait que M. Sonnino a refusé cette succession, prouverait que la politique de M. di Sati Giuiiano lui a vraiment sur- E vécu. I Cette politique est [jour l'Italie, dans les circonstances actuelles, une politique de renoncement, une politique d'isolement, ce n'est pas, comme préfendent ses défenseurs, la politique des mains nettes ; c'est la poli- y tique du colimaçon qui rentre dans sa g coquille quand l'orage gronde. J'ai peine jj à croire que M. Salandra puisse, jusqu'au bout suivre un système qui est ruineux pour la nation et qui est, au surplus, contraire à y son tempérament personnel. On dit tout ^ bas que M. Rubini, ministre des finances, a manifesté l'intention de se retirer. Si y. ce bruit se confirme, il faudra y voir la |j preuve que nous allons changer de route, p car on accuse avec quelque fondement de £4 vérité M. Rubini d'avoir systématiquement refusé les fonds qui aurait été nécessaires ^ pour mettre l'Italie en mesure de jouer un g rôle actif dans le conflit. Silvio. ^ * r NOTES BORDELAISES. u c Tandis qu'on ferme chez nous les mai- ® sons allemandes, et qu'on traque sans pitié les sujets du Kaiser implantés en France, les négociants d'Allemagne ®' tentent, sans vergogne, de se ravitailler ® chez nous, et savez-vous comment ils se proposent de faire pénétrer chez eux k 11 marchandise française par la Hol- " lande, par le port de Rotterdam, où ils S' ont évidemment, des réceleurs à leur C' dévotion. d C'est ainsi qu'un des plus gros négo- f' ciants de Bordeaux, qui expédie dans de le monde entier ces délicieux pruneaux Q d'Agen, dont les gourmets apprécient a tant la saveur, vient de recevoir d'un de ses clients de Francfort une lettre de n commande, dont voici la teneur pour le moins extraordinaires; Francfort, le 7 octobre, 1914. " Cher Monsieur,—Qu'a-t-elle fait, cette pauvre France aveugle? Elle a, donc, été abandonnée par tous les bons dieux pour se laisser séduire dans un désastre pareil, qui la détruira pour des années. Je peux vous affirmer que chez nous en Allemagne, on n'a qu'un profond regret pour votre population malmenée, mais pas de haine, et l'on traite les blessés français avec autant de soins que les nôtres. " Notre haine, et une haine tenace, se dirige vers un autre pays, et se démon-ttera sous peu. " Nous, à Francfort, vivons comme presque dans la paix, et si l'on ne voyait les blessés, on ne s'avertirait pas de la guerre. Les affaires marchent comme toujours, et c'est seulement l'étranger / ennemi qui ne gagne plus sur nous. (\ Quel dommage p>our les prunes ! En \ avez-vous, et quels en sont les prix? Avez-vous une communication par bateaux neutres avec Rotterdam? Si oui, consignez-moi des prunes (40-45 et 30-35) pour Schepeler, Milani, etc. Ce sera une affaire sure, car tous nos clients sont solvables, et nous n'avons même pas un moratoire en Allemagne. Natu---Jlement, il faudra charger cette partie à une adresse neutre, et, dans ce but, ie vous indique la suivante : " W et Z , Rotterdam. " Cette maison tient mes instructions jour le réembarquement. Si vous avez e temps, vous me feriez plaisir d'aller /oir la maison P... à qui j'ai écrit de nême pour une consignation et de les nviter, encore une fois dans mon nom, ie grouper leur lot à votre transport. " J'espère que vous et votre famille /ous portez bien dans ces temps de crise. Veuillez adresser votre réponse comme suit ; ni Signor Carto Ceelen, c.o. A Figlio, San Remo, }ui me la fera parvenir sans retard. "Espérons que r. us nous retrouverons By Spécial Appointment ^ueen* Hssé NOS VISITEURS FRANÇAIS Eï BELGES. Nous avons l'honneur de vous inviter a faire une visite a nos magasins sans obligation aux achats. Nos magasins sont les plus complets du monde. 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