L'indépendance belge

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26 February 1915
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s.n. 1915, 26 February. L'indépendance belge. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j96057f11t/
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öficme aiiBé«« ite^ f -JBi No. 49. NCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BEUG E. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Redaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, VENDREDI 26 FEVRIER 1915. M tBEGISTERED AS A NEWSPAPER.] Conservation par le Progres. mere sur les lèvres de l'enfant angoissépar les ombres de la nuit!.:.» longue halëhie et que nous poursuivons depuis tant d'années? La réponse se trouve dans les crimes commis par rAllemagne, au nom de ce 'Droit qu'el'e s'est forgée (pour les besoins de sa detestable cause); elle se trouve dans les crimes abominables dont les Belges souffrent, tant dans leur honneur personnel que dans celui de leurs enfants. Remplacez les individus faibles qui ont a se plaindre en temps de paix deserreurs du Droit — remplacez-les, di«je,par les Nations qui sont martyrisées en temps de guerre par suite de ces'mêmeserreurs, et vous soulèverez un coin duvoile qui cache Tëclatante lumière.Vous comprendrez que ce qui est effectué au nom du Droit, ne peut pas s'appeler de ce nom, et vous comprendrez,par la lecon des chóses, de quelle importance capitale est l'étude, en dehors~des|n*ers^eceL)roit-la! traditions et des théories,-vmais avec JeL__IiC^ respecfc~4i u f■ ' kinmfu ., a L'INTERVENTION JAPONAISE. • » » Pour sortir de 1'impasse dans laquelle nous nous usons depuis des mois, pour remporter une prompte-victoire et pour rendre cette victoire pleinement efficace, le seul moyen serait, au dire des esprits les plus compétents, d'opposer aux Al'emands-des forces tres supérieures. Le fameux rédacteur militaire du " Times," le colonel Repington; le rédacteur militaire du " Journal de Genève," le colonel Fegling; les attaches militaires des Puissances neutres accrédités a Paris auxquels l'agence Fournier, a demandé leur opinion sur la situation militaire, expriment.la conviction que la victoire doit apparaïtre de plus en plus comme " subordonnée a une question d'effectifs." Or le colonel Repington a établi, d'après des données qui concordent avec celles précédemment fournies a Berlin, pourtant, les millions d'hommes ne l'a per9oivent pas, ne la comprennent pas Le Droit est encore, a l'heure actuelle, ce qu'est le soleil pour un aveugle: il brille, mais sa clarté n'apparalt qu'au travers des paupières baissées, comme s'il était entouré de nuages. L'aveugle sait, par la vague lueur-qui se répercute dans son cerveau, qUe la lumière existe: il ne peut en apprécier tout l'éclat. La matière s'oppose entre lui et cette lumière éblouissante. Et je me souviens de cette exclamation d'un malheureux, privé de la vue, et qu'on introdüisalt dans une chambre, oü un modeste petit bee de gaz brülait :• — Oh! dit-il, tandis que la p&le lueur frappait ses paupières, voile, le soleil! Oui, hélas! pour beaucoup d'hommes, SO M M A I RE LA SITUATION: Reprise du bombardement des Dardanelles—Les effets du blocus allemand—Succes russes en Pologne et dans les Carpathes. Le "droit" et cette guerre.—Camille Roussel. L'intervention japonaise. • Billet Parisien.—Jean-Bernard.*§£'*£ Lettre du Sud=Africain.—Jules Mathieu. Interview de M. Emile Vandervelde. Lettre de HoIIande.—Dr. Terwagne. La prise d'An vers. fta* Echos. Nouvelles du pays. I'fV Ge'örge'j ■ v'erdavaine. The Women's International Art Club. Necrologie. Partie Financière. LA SITUATION. tres satisfaisantes. Les Francais font des progrès constants en Champagne et en Argonne et leurs aviateurs ont détruit, au moyen de bombes, une partie du chemin de fer Aprement-Bazancourt, qui est d'une si. grande utilité aux Allemands pour le ravitaillement de leurs troupes dans 1'Argonne et du cöté de Reims: Le bombardement est probableraent.le prélude d'operations plus importantes. Des progrès ont été f aits également du cóté de Vauquois entre l'Argonne et la Meuse,^ et^aa-' nord -dè;: Mesnil | en Champagne.- Le blocus allemand a. fait deux nou- •1'autre a hauteur éè Scarborotigh sur Ja cöte oriëntale. Lorsqu'on considère qü'entre le 18 et le 24 février, première semaine du. blocus, 708 Quant aux neutres, ils n'ont pris, jusqu'a présent, aucune decision commune. La conférence qui s'est réunie a Copenhague, en vue d'arrêter les mesures propres a protéger le commerce maritime des trois nations scandinaves, s'est séparëe sans prendre une resolution definitive. Les propositions émises doivent encore être examinees par les gouvernements intéresses: Le projet de convöyer les navires marchands par des navires de guerre rencontre certaines difficultés. La Norvège, par exemple, qui possède une importante flotte marchande, ne dispos.e que d'une marine de guerre insignifiante4 , et la question se pose jusqu'a quel point il est admissible qu'un navire de guerre convoie des navires marchands d'une autre nationalité. Les flottes alliées ont repris hier le bombardement .des forts des Dardanelles. Cette fois, tous les forts a 1'entree du détroit ont été "détruits. Les opéraI tions se poursuivent. Vendredi, midi. 'têw-^ r^sulte des derniers conimuniqués jrusses, corroborés par les rapports particuliers des correspondants, que la tentative d'enveloppement contre l'extrême fiil-e gauche russe, en Galicie, a échoué, <èt lesAutrichiens voilent 1'échec de leur /tentative en disan't dans leur communiqué officiel que d'importantes chutes de neige retardent leurs operations. En réalité, ce soijt les Russes qui, tlans le Sud, semblent avoir repris la 'direction des -operations.' Non seulement ils ont arrêté l'offensive austro-allemande du cöté ' ;de "Stanisla-w, - ;/ ,.''j./.:iisifllF^cffnf*aa«-p<-*c ?>„l* «■*--4——^----V-fl-* ■ ft* ■ ■■■■■ " "kive dans la partie occidentale des Carfoathes, par les passes de la Dukla. En Pologne," des engagements qui 'semblent être autre chose que des operations "demonstratives" sont signalés. Sur la ligne Bzura-Rawka, les Russes progressent et ont avance sur Mogely, au surd de Bolimoff. Les Allemands affirment avoir fait dans leur attaque contre Przanyz, 10,000 •prisonniers. I] est interessant de signaler que les Allemands, dans leurs operations en Pologne, 'se servent d'obusiers de 420 ramejjiés d'Anvers. En attendant 1'occasion de "bombarder les forts de Varsovie, ils sont utilises contre les positions de campagne de nos Allies. Leur emploi ne semble pas être sans utilité, puisqu'on nous apprend que les soldats russes transforment en '"lavoirs" les excavations produites par. (les formidables projectiles. Quant a 1'importance des forces aus'tro-allemandes' engagées sur le front occidental, le critique du "Novoïé Vréjniya''. revalue a 49 corps d'armee, dont 22 en Galicie, 12 en PologneOcciden-tale et 15 en Prusse-Orientale. Ces ch iff res correspondent, a peu de chose prés,, a ceux donnés par le correspondant du "Times," mais, d'après Jo critique russe, le gros des forces ennemies serait concentre dans le sud, ou rétatmajor allemand voudrait évidemmeiit provoquer un résultat décisif qui délivrerait la Galicie des envahisseurs russes et qui empêcherait la jonction éventuelle des armées russoroumano-serbes. . Les nouvelles du front occidental sont LE "DROIT" ET CETTE GUERRE. I. Xos soldats luttent pour le Droit... Le Droit! Un mot puissant, qui recouvre une chose encore indéfinie—malgré les diverses definitions qu'on s'est efforcé de lui donner durant les ages... Qu'est le Droit? Nous n'essayerons pas de lui donner une definition'nouvelle pour le moment, mais nous avons la ferme conviction que cette definition résultera des événements actuels. * • * Ah ! la suprème chose, pour les hommes, que le Droit, si les hommes paryenaient a' en concevoir toute Petendue! Elle domine toute l'humanité, et En temps de paix, lorsque les rriagis trats appliquent le Droit coulé dans nos Codes, nous avons dit et répété : — Votre Droit est souvent un droit faux. Méfiez-vous! Vous n'êtes pas jus- tes et vous froissez des individualités faibles et douloureuses. Aujourd'hui nous disons : _—— Les mêmes erreurs odieuses, et parfois criminelles, qu'un Droit faux fait commettre a 1'égard d'individualités, se pour presque tous les hommes, dont l'horizon visuel s'arrête aux limites étroites des luttes mesquines qui out conduit le monde jusqu'a présent, et qui le conduisent encore, le Droit n'est pas vu dans toute sa pureté: on confond les^ données étroites qui guident les actions d'un kaiser ou d'un parti militaire quelconque, avec le Droit... On confond la lumière falote du bee de gaz de notre aveugle avec la lumière éblouissante du soleil... commettent a 1'égard des Nations f ai- Mais admirable consolation : nos soldats, aujourd'hui, combattent pour le Droit—pour le vrai, qui sortira de cette guerre comme la- vie sort du germej*' [Sj "Ou bien, s'il n 'en devait pas étrei i'ourquoi avon.s-TxOus le devoir de nous ainsi, et si les armes allemandes devaient répéter ainsi,continuant un travail de arriver a.la victoire, ce serait a désespérer pour jamais de voir luire le Droit, capable de créer le lien entre les hommes, de tenir en bride les égoïsmes, de donner le bonheur la~oü l'incompréliension a produit Je carnage comme aujourd'hui !... . La guerre se poursuit avec monotonie sur 1'immense front occidental des armées en presence. Les deux seul facteurs qui dans une semblable guerre de siège puissent apporter un changement notable dans la situation sont l'usure des armées dans des combats indécis et l'épuisement des ressources matérielles. Ces résultats toutefois ne peuvent être obtenus qu'a. la longue. Bien que les pertes de l'Allemagne s'élèvent vraisemblablement a plus d'un million d'hommes (tués, blessés, ou prisonniers), il est probable qu'elle a.aujourd'hui sous les armes plus de soldats que le jour oü sa mobilisation fut achevée. Quant a la crise financière et commerciale allemande, nous manquons d'elements pour en mesurer exactement l'intensité, mais ce qui parait certain c'est que les corribattants allemands n'ont manqué jusqu'ici ni de vivres ni de munitions, et que tant qu'ils n'en manquerons pas ils continueront a se battre. L'Allemagne qui depuis 44 ans méditait une agression avait sur les Francais, qui en majorité ne voulaient pas croire a la guerre, l'avantage. d'etre merveilleusement préparée.. ..Elle avait en outre le prestige et le stimulant des succes remportés par elle en 1870. Cela n'a pas empêché les Francais et leurs allies d'arrêter l'armée allemande dans sa'marche sur Paris et de la faire reculer. La victoire de la Marne nous a donné la certitude que l'Allemagne serait finalement battue. C'est un grand point, Un inconnu cependant subsiste dans le problème de cette terrible guerre. Quand et dans quelle mesure les Allies seront ils vainqueurs? Le temps, comme on l'a dit, c'est du sang. De combien de sang faüdra-t-il payer une complete victoire? Le Droit !• Mot dont, durant des siècles, les puissants, apparentés aux Huns, ont abuse pour tromper la foule ignorante. Car, de ce mot prestigieux,les potentats de toutes époques et de toutes écoles, ont fait ce qu'ils ont voulu...Son prestige même, son indéfinissable grandeur, laquelle .produit rintimidation pour la grande masse des hommes, en a toujours fait une arme puissante aux mains des autocrates egoïstes, désirant aouser de la crédulité de la plèbe. Comme de la superstition, si générale et si répandue, ils en faisaientun drapeau Sis. ïe Droit, dansjle dom^ine moïaJ'et physique, s'est trop souvent apparenté a la superstition, car^ce mot est élastiquê comme la pensee de ceux qui détiennedit la force autocratique... ün| crime devaitil être commis, dans le but de donner satisfaction a une " raison d'Etat" quelconque, et le potentat s'écriait: • — Au noffl du Droit, nous condamnons !... Le crime était alors commis sous les apparences de la Justice. On a prostitué la justice sous le baiser d'un Droit imagine, comme les brutes teutonnes prostituent la dignité des faibles a leurs raisonnements barbares. Parfois une voix, sortie de la multitude, criait: Ce n'est pas la le Droit! Alors, les docteurs répondaient: Que dit eet ignorant? Est-il juriste de carrière pour parier ainsi?... Non...C'est un ignorant... Et la prostitution de la justice.par le droit mensonger se perpétuait... Aujourd'hui encore, la guêrre actuelle constitue un puissant exemple de ce que 1'autocratie a fait du Droit, dont elle use selon ses besoins. On a entendu rAllemagne, commettant les pires crimes contre les lois morales essentielles et primaires, crier : — J'agis au nom du Droit !... Quel droit? Celui qui, dans la succession des temps, a admis le martyr des chrétiens, la mort des libres penseurs illustres, et, belas ! dans les temps récents, la condamnation de Ferrer?... Actions criminelles qui permettaient aux intéresses de présenter le Droit comme le saüvage présente la torche pour anéantir les plus belles ceuvres de l'Art, comme • 1es 1es soldats de l'empereur Guillaume présentèrent la torche pour anéantir des trésors de science, la bibliothèque de Louvain notammerit... Le Droit! Oh! mot dont le sens échappe encore a tant d'hommes, mot merveilleux qui, seul, contient la source du bonheur de vivre pour les hommes conscients, dégus par les matérialités immédiates et par la bêtise de la foule ! Mot s'élevant dans la pensee de ceux qui entrevoient l'avenir comme le rayon qui, dans l'ombre, fait briller le joyau qu'est le progrès dans la vie des hommes ! Mot auquel se raccroche la pensee douloureuse, dans les temps affreflx oü nous sommes... Mot que nous donnons a l'adoration de la Foule comme le seul qui puisse encore éclairer la route de l'avenir, et qui peut, dans vos cceurs de meurtris, o victimes de la Vuerre! placer l'espoir... l'espoir tres doux, qui est comme le baiser. de la tissant l'égalïté de la justice sur tous les hommes ou sur toutes les Nations.^ Dans ces temps- sombres, ne faut-il pas tenter, dans la faible mesure des moyens mis a notre disposition, de faire jaillir des faits de la guerre un peu do la lumière du vrai Droit? Non pas du Droit qui est domestiquéV. au profit des castes, mais de celui dont la chaleur des rayons doit aller toucher les fibres inti* mes des plus infimes parmi les hom? mes?... Et si nos soldats, au front, dans la glorieuse souffrance que crée la vie des tranchées, lisent ces ligne's, qu'ils son* gent a ce Droit qu'ils défendent comme a la Gloire elle-même.., Ils sont, a l'heure actuelle, les repréi sentants de la Gloire militaire; ils travaillent a la defense d'un Droit qui est, lui, la gloire de l'humanité tout entière* Ah! si cette pensee pouvait éclairer un instant les heures sombres par lesquelles, parfois, ils peuvent passer, qu'ils soient heureux, nos soldats, k.Végal do ceux qui voient poindre un rayon de vt> rite! Et qu'ils se disent — Dans la guerre actuelle nos &me< s'élèvent a la g-loire de ceux qui défendent le Droit—le Droit dont la soura est dans toutes les misères humainesj mais dont le flot s'étend sous le chaudl soleil de l'humanité!... Un jour viendrj oü le Droit, enfin compris par tous le: hommes, supprimera la majeure parti* des souffrances : nous sommes les pion-j MmsM que les Allemands pouvaient encore meW tre en ligne pour leur grand effort dii printemps prochain au moins 4,000,00Gj d'hommes. On voit par lè. quelle import tance devraient atteindre nos effectifs. Comment dans de telles conditions pourrionsnous hésiter a faire tout ce qu'il est possible de faire pour nous assurer le concours de tous les peuples qui sont en guerre avec le germanisme? •Nous avons dans l'autre hemisphere un vaillant alliéf le Japon. Trois semaines après nous il est entre en guerre contre l'Allemagne. Il a fait dans une lointaine partie du monde d'utile et excellente besogne. Pourquoi maintenant que nous sommes au plus fort de la ba-* taille restet-il l'arme au bras?- Pourquoi ne combatil pas a nos cötés? Nous posions cette question ici memo le 2 janvier dernier, nous la posons en-» core aujourd'hui. Les objections d'ordre sentimental! d'abord mises en avant contre Intervention japonaise'—celle de la diffé4 rence de race, par exemple; se sont évanouies d 'elles-mêmes commes des bulles de savon. M. Stephen Pichon, ancien ministre des Affaires Etrangères et ancien ministre de France a Pékin en 1906, rappelle dans le dernier numero de la "Revue," que "les Japonais ont joué un róle capital dans la repression du mouvement boxeur aux cótés des armées de 1'Europe, et que sans eux le personnel, des Legations et des missions chrétiennes aurait peut-être entièrement succombé a Pékin.'' Personne a cette époque n,'eut l'idée saugrenue de reprocher aux Japonais, comme le font aujourd'hui les Allemands, d'avoir la peau jaune, et " les yeux plissés." La guerre actuelle n'est pas un duel franco-allemand, c'est Une révolte contre la pretention des Allemands a imposer au monde leur " Kultur " et leur abominable domination. Le genre humain tout entier est intéresse dans cette quereile;' tous les hommes jannes, blancs ou noirs, ont le droit et même le devoir d'y prendre-part. Dire que l'acceptation du concours des Japonais dimkiuerait le prestige de la France est un argument qui pour avoir été invocpué par un ancien ministre des Affaires Etrangères, M. Gabriel Hanotaux, n'en est pas plus sérieux. A qui "ferat-on croire que dans la hitte pour la vie, pour la mort, oü elle est engagéê la France, en acceptant tous les concours capables de hater l'écrasement de ses adversaires, n'augmente pas son prestige, loin de le diminuer? D'autres avec plus grande apparence de raison nous metteat en g^-rde coatea

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