L'indépendance belge

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21 January 1918
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s.n. 1918, 21 January. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/f76639m56b/
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L'INDÉPENDANCE INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; S CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: PLlM03£MfLJiÂiklVIE![R1Q1fl 9 SHILLINGS. TUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. Il, PLACE DE LA BOURSE. , «MWVICK IÏJIO ^ ABONNEMENTS: jô MOIS, 17 SHILLING-S. CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: CITY 3360 TE LE. : 311-57 et 238-75 El Vente à Londres à 3 h. le samedi 19 janvier (l AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Samedi, midi. L'Agence Télégraphique russe nous transmet aujourd'hui le texte des réponds de M- Trotsky aux déclarations du général Hoffmann et de M. von Kuhlmann, que nous ne pouvons songer à reproduire "in extenso." Bornons-nous à constater que le délégué russe a reconnu que tant que la Société se composait de classes rivales, la puissance gouvernementale devait être basée sur la force. Ce qu'on reproche au gouvernement russe actuel, a-t-il ajouté, c'est la façon dont elle a fait usage de cette force. M. Trotsky s'est ensuite efforcé d'expliquer les incidents auxquels les délégués avaient fait allusion pour attaquer la politique pratiquée eh Russie, même par le gouvernement léniniste. M. von Kuhlmann, prenant alors-la parole, a nié l'existence d'une différence de vues entre lui et le représentant de l'état-major général Hoffmann, affirmant que le Chanoelier de l'Empire, "seul ministre responsable en Allemagne," avait à donner des instructions quant à la politique étrangère de l'Empire ! Il ajouta que la seule différence fondamentale entre la conception russe et celle de;- délégués allemands et austro-hongrois était que ces derniers "désiraient voir naître dans les territoires en question (Pologne, Lithuanie, etc), un Etat ordonné, sans rupture ou transition, et qu'ils refusaient d'adapter, par pur altruisme, la théorie de créer un vide, et d' permettre la création, endéans ce va-ouum, d'un Etat qui ne fût pas plus clairement défini." A cette explication tourmentée M. Trotsky répondit en faisant observer que ni la Pologne, ni la Courlande, ni la Lithuanie ne se trouveraient dans une I situation politique difficile si l'armée d'occupation les abandonnait à leur sort. Quant aux "difficultés techniques" mises en avant par les délégués centraux, uv- accord à ce sujet serait toujours facile et que l'argument le plus important ssmblait être celui de la sécurité militaire.Au cours des deux séances tenues le 15 janvier, M. Trotsky proposa d'admettre la participation de délégués représentant les territoires occupés. M. von Kuhlmann se déclarait prêt à souscrire à cette demande à condition que leur admission aux séances fût équivalent à la reconnaissance par le gouvernement russe, de la position d'Etat de ces régions. M. Trotsky ne donna pas dans oe piège grossier et déclara qu'il ne pouvait pas reconnaître ces représentante comme exprimant la volonté de toute la population de ces régions. Finalement la discussion fut abandonnée, chacun des délégués maintenant son point de vue quant à la question du référendum et de l'évacuation des territoires occupés. Là dessus, les pourparlers à nouveau in ' rrornpus et la délégation russe rentre à L'étrograd, où l'on a l'impression que les Allemands manœuvrent de façon à obliger les Russes à rompre les négociations à fin que la responsabilité de la ruptpre retombe sur eux. La situation générale se complique du fait que des pourparlers "secrets" ont commencé entre les délégués austro-allemands et ukrainiens. Un télégramme de Berlin affirme même qu' "un accord de principe a été conclu au sujet des questions intéressant les relations politiques futures entre les Puissances Centrales et l'Ukraine." M. Trotsky a protesté contre ces négociations secrètes, au sujet desquelles il a déclaré "décliner toute responsabilité."Mais si M. Trotsky a raison de voir d'un mauvais œil des 'accords séparés S'i conclure entre les délégués centraux et ukraniens, il peut se oonsoler à l'idée q.ue l'accord entre les délégués allemands et austro-hongrois est beaucoup plus apparent que réel. Pour les Austro-Hon-|rois l'échec des négociations de paix se-tait une cruelle désillusion, car seul l'espoir d'une paix séparée a donné aux peuples affamés de la double monarchie, !e courage d'endurer les misères terribles suscitées par la guerre. La réduction d'un tiers de la ration de pain, déjà si maigre, a provoqué des troubles très sérieux, tant à Vienne qu'à Gratz, Brunn, Linz, etc. Des manifestations qui ont donné lieu à de nom-_ breuses arrestations sont signalées, et le personnel de quantité de fabriques de munitions s'est mis en grève en guise de protestation. A Prague la situation doit être particulièrement grave puisque le gouverneur civil y a été remplacé par un gouverneur militaire. Le fait que depuis deux jours les journaux autrichiens ne sont pas arrivé? en Suisse est également significatif.A la suite de ces incidents, la Hongrie s'est décidée, paraît-il, à venir au secours de l'Autriche et aurait promis de lui céder une partie de ses provisions en blé. D'autre part, la situation politique en Autriche ■—- très tendue par suite des mauvais rapports existant entre les éléments allemands et tchèques — a abouti à une crise parlementaire qui obligera, croit-on, le Premier, M. vûn Seidler, à se retirer. Sur cette crise autrichenne vient se greffer une crise- hongroise, le cabinet entier ayant donné sa démission parce qu'il n'a pas obtenu satisfaction quant au programme militaire (séparation de l'armée hongroise). La question de la réforme électorale n'est pas étrangère non plus, semble-t-il, à cette crise qui ne peut que compliquer les difficultés de tout genre avec lesquelles nos eanenus sont aux prises. Les esprits sont très montés également à la suite du bruit d'après lequel le prince de Bulow serait désigné pour prendre la place du comte Hertling comme Chancelier de l'Empire. La prince, dont le3 intrigues visent pl»f particulièrement M., von Kuhlmann (lequel jouit de la confiance des gouverr nements autrichien et hongrois), est considéré comme un ennemi de l'Autriche-Hongrie, vu qu'il était prêt à céder Trieste et le Trentin à l'Italie, afin d'empêcher celle-ci de déclarer la guerre aux Puissances Centrales. Mais pins caractéristique encore que tous ces incidente, est la nouvelle, publiée par le "Lokal Anzei^gr," annonçant le départ pour Brest-Litovsk d'un délégué bavarois: l'ex-Premier, baron von Pode-wils, "chargé de représenter là-bas les intérêts spéciaux de la Bavière." Venant après la nomination du Bavarois von Hertling au poste de chancelier do l'empire, la mission du baron von Podewils prend le caractère d'une manifestation particulariste dont la gravité et la signification n'échapperont à personne.Comme le fait ob?3rver la "Gazette de Francfort," si la Bavière est autorisée à envoyer un délégué spécial à Brest-Litovsk, comment empêcher qu'on n'y envoie également des représentants de la Saxe, du Wurtemberg, de Bade ou de Hambourg ? Ce réveil des idées particularistes dans le sein de la Fédération allemande est une preuve que le régime prussien est sérieusement ébranlé et que le3 bruits d'une alliance éventuelle entre la Bavière et l'Autriche, dirigée contre la Prusse, n'étaient pas sans fondement. , C'est aussi un succès pour la politique des Alliés, qui vise plus particulière-mènt, comme on sait, à détruire lo militarisme prussien, et si la situation' est telle que les derniers télégrammes nous la représentent, l'ère des surprises en Allemagne que nous avons fait entrevoir l'autre jour, serait, en effet, très proche. Ces faits, ainsi que le mutineries nouvelles de Kiel, les incidents graves qui se sont passés aux meetings du parti des patriotes (plusieurs meetings n'ont pu avoir lieu à cause de l'hostilité de la foule) où des soldats reformés et mutilés, battus par l'audience pour avoir protesté contre la politique pangermaniste, ont arraché leurs croix de fer et les ont jetées dans i.a boue, et d'autres incidents, constituent des sym-tômes de l'évolution que nous attendions depuis longtemps du côté de nos ennemis et qvi doit aboutir tôt ou tard, à la Révolution allemande,, solution logique du conflit déchaîné par le. militarisme allemand.Aux Alliés de faciliter cette révolution (qui peut s'opérer pacifiquement) en multipliant leur propagande contre l'autocratie militaire pru-ssienne, seul obstacle à la paix mondiale et à la réconciliation des peuples. Comme l'a si bien dit M. Lloyd George hier, à la Conférence des délégués des trade unions, devant lesquels il a ex-, posé la nécessité de recoui ir à une nouvelle levée de soldat-s, "dans cette guerre, c'est la cause de la démocratie qui est en jeu." "Or, l'Histoire nous apprend qu'aucune démocratie n'a survécu lorsque ses adeptes n'étaient pas préparés à mourir pour elle." "Engagés comme notis le sommes dans oette horrible guerre, il ne nous reste d'autre alternative que de continuer à faire les sacrifices nécessaires ou de sombrer dans l'aventure." Les négociations de Brest-Litovsk nous montrent quelle serait la paix que nous dicterait un Hindenburg et quel serait le sort de l'Europe livrée à la caste militaire qui, toujours encore, dirige les destinées de l'Allemagne. ET GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL Raids allemands répoussés Deux raids ennemis oht été repousses dans la nuit du 16 au 17 janvier en Champagne, et quelques détachements allemands ont été dispersés dans la région à l'ouest de l'Oise. L'artillerie a été très active au nord de Chavignon (Aisne) et dans le secteur de Bezonvaux, sur la rive droite de la Meuse. Les communiqués britanniques ne signalent rien, en dehors de l'activité habituelle de l'artillerie aux environs de Lens et d'Ypres. SUR LE FRONT MËRTD88HAL Duels d'artjH-'ie Il n'y a eu, tout le long du front, que de brèves actions d'artillerie et une activité de patrouilles limitée, L'artillerie italienne a exécuté des tirs concentrés sur le revers du col Caprile et du col de la Berretta (à l'est de la Brenta). Le feu ennemi, qui a été plus vif contre les versants sud-est du Montello (secteur britannique), auquel les batteries britanniques ont répondu en bombardant des troupes en marche entre Mina et Cana-reggio (sur la rive est'de la Piave), sur les versants méridionaux de Sasso Ros-so (plateau d'Asiago) et sur les versants septentrionaux du Mont Solarola, des patrouilles eftnemies ont été refoulées à coups de bombes. Dans les actions des 14, 15 et 16 janvier, sur le Mont Asolone et à l'est de Capo Sile, les troupes italiennes ont capturé 491 prisonniers, dont 13 officiers, ainsi que 18 mitrailleuses et deux lance-mines. OPERATIONS AERIENNES Nouveaux aérodromes allemands Les Allemands établissent derrière leurs ligrtes de front de nombreux champs d'aviation. Ils trahissent ainsi l'importance que prend à leurs yeux la guerre aérienne et la place prépondérante qu'elle aura à leur prochaine offensive. Dans les environs de Tournai notamment, où les mouvements de troupes sont très actifs aussi, de vastes champs d'aviation ont été établis entre autres à Froidmond, à Marquain et à Orcq, où s'exercent de nombreux officiers disposant d'énormes appareils. Ces officiers sont logés dans les châteaux des environs, dont les propriétaires ont été expulsés. Le château de Froidmont, qui était plein d'officiers allemands, a été incendié accidentellement dans la nuit du dimanche 2 décembre. Signaux pour les " éperviers " boches Les Allemands ont inventé tout un système spécial de signaux — détonations et lumières — pour prévenir de l'arrivée des avions alliés ou reconnaître les leurs. Ainsi, l'arrivée d'aéros ennemis est signalée à Zeebrugge par un roulement d'une dizaine de détonations très fortes, ressemblant à un roulement de tonnerre. En même temps est lancée une chaîne de fusées, composée de huit lumières blanches, et l'artillerie intervient.Dès la frontière, les postes de garde lancent successivement des fusées blanches.Les avions allemands portent également une lumière spéciale convenue quand ils se dirigent vers Zeebrugge. Ils laissent souvent tomber une ou deux lumières. Ces lumières sont attachées à ur) parachute et restent longtemps sus- j » pendues dans l'espace. Alors les Allemands répondent par des fusées identiques.Quand un aéroplane a dépassé la frontière et se trouve au-dessus du territoire neutre, le poste frontière lance une fusée blanche — flamme blanche produite par l'explosion d'un projectile, sorte de flèche, lancé à 40 mètres de hauteur par une espèce de pistolet long de 50 centimètres environ. Les signaux coloriés signifient le rappel immédiat de l'avion. A une hauteur de 50 mètres explose un véritable bouquet d'artifice, rouge, violet, vert et jaune. Les signaux blancs sont employés nuit et jour ; les signaux coloriés la nuit seulement. Si le rappel doit se faire le jour, un aéroplane allemand d'une base-frontière prend l'air pour aller rechercher l'aviateur égaré. LES EVENEMENTS EN RUSSIE L'action maximaliste contre la Roumanie Suivant les chefs maximalistes, l'ordre d'arrêter le roi Ferdinand de Roumanie, qui a été donné à l'Institut Smolny, lundi soir, ne doit pas être considéré comme un simple bluff. Les maxi-' malistes déclarent qu'ils sont décidés à exercer de redoutables représailles pour toute attaque contre leurs partisans. Il paraît que non seulement les comités de l'armée ont été supprimés sur le front roumain par les soins des autorités militaires roumaines, d'accord avec le général Shtcherbatcheff, mais que les troupes russes ont été désarmées par les Roumains et privées de leurs magasins. Une autre cause d'irritation à l'Institut Smolny est l'arrestation de l'agitateur notoire de Kronstadt nommé Roshal, qui parvint à se rendre sur le front roumain, mais qui fut empêché de causer le moindre mal, étant détenu à Jassy. Les Roumains arrêtèrent en outre un groupe d'officiers autrichiens envoyés par le commandant-en-chef autrichien à la suite de la signature de l'armistice à Brest-Litovsk, pour suivre les travaux du Comité nommé pour voir si des troupes n'étaient pas transférées de cette région vers d'autres fronts de combat. Les officiers autrichiens en profitèrent pour recueillir d'importants renseignements sur le nombre et les positions des troupes roumaines, ce qui motiva leur arrestation.Il y avait depuis longtemps de sérieuses frictions, sinon une hostilité ouverte, entre les Russes et les Roumains, et les maximalistes se plaignent de ce que les Roumains ont entravé la Révolution. Un nouvel ultimatum paraît avoir été adressé à Jassy par le comité d'une armée russe en Roumanie. Cette mise en demeure exige le libre passage des troupes russçs à travers Jassy. Le sort de la famille impériale Les délégués allemands à Brest-Litovsk avaient demandé aux représentants des commissaires du peuple de ne mettre aucun obstacle au voyage en Allemagne de l'ex-impératrice de Russie et quelques membres de la famille impériale, apparentés avec le Kaiser. Non seulement cette demande a été rejetée, mais elle a été la cause immédiate de la mise en jugement de tous les membres de la famille impériale. ' La croisade politique de Lénine Le " Telegraaf," qui annonçait récemment que Lénine avait convié à Pétrograd les socialistes roumains, dans le but de discuter les mesures à prendre pour convertir le Royaume de Roumanie en République, apprend à présent qu'une invitation similaire a été adressée aux socialistes révolutionnaires hollandais. LES EFFECTIFS EN GRANDE- BRETAGNE -<»&■ Un discours de M. Lloyd George M. Lloyd George a assisté hier pour la seconde fois à la conférence de sir Auckland Geddes avec les délégués des principales trade-unions au sujet du projet de loi du gouvernement relatif aux effectifs M. Lloyd George a adressé un discours aux délégués, puis a répondu à diverses questions qui lui furent posées.Voici les principaux points tant du discours que des réponses aux questions : Il n'y a pas d'autre alternative au projet du gouvernement que d'élever J l'âge militaire ou de renvoyer constamment les blessés àu front. Ce serait folie de retirer des hommes de l'industrie une heure plus tôt que la nécessité ne s'en ferait sentir, mais ce serait de la trahison que de ne pas faire cette demande en cas de nécessité urgente, ce qui est le cas actuel. Les demandes les plus modérées des travailleurs ne seront pas accordées par Hindenburg à moins que les Alliés n'aient le pouvoir de les imposer. Si vous ne voulez pas lutter sérieusement, il vaut autant cesser de combattre. Si vous ne luttez pas avec toute votre force, vous assassinez les vaillants jas qui sont dans les tranchées depuis trois ans. Si les hommes restés ici disent :"Nous ne voulons pas aller aux tranchées," ceux qiii sont dans les tranchées ont 1e droit de dire qu'ils ne veulent plus y rester. Des résolutions votées par des trade-unions ne sauraient expulser l'ennemi de Belgique, mais des canons trade-unio-nistes, avec des trade-unionistes derrière, peuvent le faire. Si une classe ou section veut se soustraire aux obligations imposées aux autres, c'est une parodie de la démocratie ; cela signifie la création d'une nouvelle aristocratie. Toutes les classes doivent abandonner leurs privilèges au profit de tous. Ma conviction est que la nation doit continuer la guerre ou disparaître. > Nous ne sommes pas prêts à une paix au prix demandé par l'Àllemagfne, mais du moment où les Allemands se montreront disposés à négocier à des conditions équitables, il n'y aura pas de répugnance à entrer en négociations. Nous reconnaîtrons les représentants de tout gouvernement établi par le peuple allemand. Des négociations doivent être conduites entre représentants des gouvernements et non de sections dp peuple. Au cours de son discours, M. Lloyd George, s'adressant aux délégués, s'écria : "Nous avons demandé la restauration de la Belgique. Y a-t-il un seul homme ici disposé à faire la paix sans la restauration de la Belgique et la réparation des torts qui lui ont été causés? ("Non ! ") Y a-t-il un seul homme? ("Non ! ") Je voudrais le voir se lever. Quelle est la réponse de l'Allemagne? Il n'y en a eu qu'une, et*elle est venue de l'âme de Tirpitz : "Jamais." MoURdelaGUERHE AUTRICHE-HONGRIE — Un télégramme de Budapest dit que le Dr Wekerle, premier ministre hongrois, a remis au Roi la démission du cabinet et du gouvernement, parce qu'il n'est pas parvenu à trouver l'appui nécessaire pour son programme militaire. On pense que le roi demandera au Dr Wekerle de rester au pouvoir et dè reconstituer son cabinet. On sait que le Dr Wekerle s'était proposé de créer pour 'a Hongrie une armée entièrement séparée et indépendante de l'Autriche. DANEMARK — Depuis un mois, dit un journal de Copenhague, le Danemark n'a reçu 'aucun approvisionnement des pays occidentaux et son iudustrie arrive à un point d'arrêt. Plus d'un quart .des ouvriers qualifiés du pays sont sans ouvrage et, de semaine en semaine, des milliers d'ouvriers s'ajoutent au nombre des sans-travail.FRANCE — Les documents et fonds saisis dans le coffre-fort de Mme Caillaux, à Florence, sont arrivés vendredi matin à Paris sous la garde de trois magistrats italiens.GRANDE-BRETAGNE — -Un télégramme de Fairbanks, Alaska, annonce que plusieurs grandes îles arctiques ont été découvertes au nord-ouest du Banks Land, au cours du printemps 1916, par l'explorateur ar< tique Stefanssen. L'explorateur revendique les nouvelles terres pour le Canada. GRECE — M. Repoulis, ministre de l'intérieur, ayant donné sa démission pour cause de maladie, a été nommé ministre sans portefeuille. Son successeur au ministère de l'intérieur est M. Raktivan, qui fut_ministre de la justice dans le cabinet Vénizélos en 1915. S9e annét, i No 18 I

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