L'indépendance belge

1129 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 10 August. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dj58c9s65n/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

87ème année. No 188 ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : rUDOR HOTJSE TUDOR ST., LONDON. E.C. TELEPHONE : CITY 3960. BUREAU A PARIS : 11. PLACE DE LA BOURSE. TELEPH.• i ® 1 1 "S7 e* ",'1 238-75. JEUDI 10 AOUT 1916. En vente à Londres à 3 h. le mercredi 9 août ( 3 MOIS. 9 SHILLINGS. 1 ABONNEMENTS : j 6 MOIS. 17 SHILLINGS. !• CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. ( 1 AN. 32 SHILLINGS. I LA SITUATION. Mercredi, midi. Avance, des Alliés sur tout© la ligne, telle est l'heureuse constatation de ce jour. Dans la Somme les troupes britanni-i ques ont repoussé énergiquement deux attaques allemandes dirigées contre le eaillant dit de Leipzig et contre la position de Roclincourt ainsi que quatre assauts donnés contre les tranchées du nord-ouest de Pozières où, grâce à l'em-' ploi de liquides enflammés, les Huns pu-' rent occuper une cinquantaine de mètres de tranchée. Par contre, l'avance des troupes bri-! tanniques sur tout le front de Guille-' mont fut de 400 mètres, faisant espérer comme proche l'occupation de l'important village de Combles. Les troupes françaises attaquèrent en même temps le front allemand au nord du bois de Hem et s'emparèrent de 300 à 500 mètres tout le long de ce front. Une tentative des Allemands de reprendre la ferme de Monacu a échoué complètement et l'ennemi, laissant de nombreux morts sur le terrain, s'est retiré, abandonnant 230 soldats et deux s officiers prisonniers. Le duel d'artillerie se poursuit tout le long du front aussi bien un peu plus ! vers le nord de Loos et Givenchy que sur les bords de la Somme à Longueval, eu Hautbois, à Pozières et à Mametz. Comme on le voit, la résistance est vive mais le courage et la ténacité des Alliés en viendra à bout. En Champagne un fort détachement allemand attaqua, lundi, après une i vive canonnade et à la tombée du pur, les positions françaises au nord-Duest de Tahure et le petit poste de la Côte 193, mais il fut bien vite arrêté pai les " 75 " et vivement dispersé. A Verdun les combats succèdent aux combats et la lutte continue toujours Bans interruption, avec une persistance incroyable et inexplicable, car les Allemands .doivent bien se rendre compte aujourd'hui de l'inutilité de leurs efforts et de leurs sacrifices, Lundi, dans la nuit, ce fut un bom-; bardement intense'de la part des Allemands du front français Thiaumont à ïleury. Mardi, vers cinq heures du ma-! tin, ils déclanchaient une série d'attaques en force dirigées spécialement contre le village de Fleury et le nord de | l'ouvrage de Thiaumont, le tout couvert par un rideau d'obus de 200 millimètres. Ces attaques furent stoïquement reçues; à un moment donné les Allemands avaient pu prendre pied dans l'ouvrage de Thiaumont, mais ils en furent vite délogés, et finalement Uadmi-I rallie soldat français restait maître du ; terrain qu'il a si courageusement con-| quis ces jours derniers. De même à Vaux-Le Chapitre-[ Chênois, les Français s'emparaient de la première ligne de tranchées allemande et i même, en certains points, en occupaient deux lignes, faisant 200 prisonniers, dont F des officiers, et capturant six mitrail leuses. Comme combats aériens on signale sui la Somme la poursuite d'une escadrille d'avions allemands par quatre aéroplane; britanniques : deux appareils ennemi: Étaient forcés de descendre; d'autre » * m part, un appareil allemand était aussi culbuté à Auberive. Pour ne pas en perdre l'habitude, les Huns bombardèrent Nancy, ville ouverte, et blessèrent cinq civils, dont trois grièvement. La victoire des troupes italiennes est vivement acclamée dans tout le royaume. Le mont Sabatino et le mont Michele sur l'Isonzo inférieur sont complètement entre les mains des Italiens qui tiennent ainsi la tête de pont de Gorizia. Ils dominent complètement cette ville et sans doute pourraient-ils s'en emparer rapidement s'ils ne voulaient la ménager, la considérant comme ville italienne. Le relevé des prises des combats des 6 et 7 août accuse: 200 officiers, près de 10,000 soldats prisonniers, 11 canons, environ 100 mitrailleuses et beaucoup de matériel. L'avance et les succès russes se confirment au sud et au sud-ouest de Tarno-pol. Les troupes russes ont passé la Sereth, culbutant les Austro-Allemands et leur faisant dans les journées des 5 et 6 août 166 officiers prisonniers, 8,145 soldats et capturant 4 canons, 19 mitrailleuses, 11 mortiers et autre matériel.Au sud du Dniester les armées du Tsar s'avancèrent sur un front de 25 kilomètres et sont arrivées aux villes de Nijniuv, d'Ottynia et de Tisminiec, c'est-à-dire qu'elles sont à proximité de Stanislau, centre important ou aboutissent cinq voies ferrées. D'après un télégramme de Bucarest à Lemberg, les autorités militaires auraient fait évacuer toute la population civile le 4 août, annonçant que les circonstances de guerre obligeaient à cette évacuation mais qu'elle serait de courte durée et que des forces importantes viendraient bientôt chasser l'ennemi une fois de plus. Vqi1^ qui est douteux même si Hindenburg met encore à pied quelques généraux autrichiens. D'après la "Tribuna," de Rome, le^ Serbes continueraient à refouler les Bulgares et auraient occupé Presba, sur le lac de ce nom, qui se trouve à 20 kilomètres ouest de Monastir. Un télégramme du quartier général égyptien annonçait hier que la cavalerie britannique était en contact, à 50 kilomètres à l'ouest du Canal, avec les troupes turques en retraite qui avaient regagné les tranchées, où elles s'étaient fortifiées avant de commencer leur avance. Un aéroplane ennemi a lancé des bombes sur Suez et sur Port-Saïd sans causer de graves dommages. Dans l'Est Africain l'avance des armées britanniques a atteint le chemin de fer de Bagannoyo à Ujiji, qui a été coupé à Kilimatinde, qui est juste au oentre de l'ex-possession allemande en Afrique. De Perse on signale que l'entente entre les gouvernements britannique, ■ persan et russe est complète. Une solution mutuellement favorable pour tous les trois contractants a été trouvée et 1 règle les questions tant financières que militaires. L'on peut donc espérer pour ; la Perse qu'elle entre dans une période i de tranquillité, c'est-à-dire de développement économique et de prospérité. ALLOCUTION PRONONCÉE PAR SON ËMINENCE LE CARDINAL MERCIER, Le jour de la Fête Nationale, le 21 juillet 1916, à Saînte-Gudule à Bruxelles. Dans quatorze ans. Mes bien chers Frères, Nous devions ici nous réunir pour fêter le 85e anniversaire de notre indépendance nationale. Dans quatorze ans, à pareil jour, nos cathédrales restaurées et nos églises rebâties seront toutes larges ouvertes; la foule s'y précipitera; notre Roi Albert, debout sur son trône, inclinera, mais d'un geste libre, devant la majesté du Roi des rois, son front indompté; la Reine, les princes royaux l'entoureront, "ous réentendrons les envolées joyeuses de nos cloches et, dans le pays entier, sous les voûtes des temples, les Belges, la toain dans la main, renouvelleront leurs serments à leur Dieu, à leurs Souverains, a leurs libertés, tandis que les évêques et "JfR prêtres, interprètes de l'âme de 'a dation, entonneront dans un commun élan de reconnaissance joyeuse, un triomphal Te Deum. Aujourd'hui l'hymne de la joie expire sur nos lèvres. Le peuple juif, captif à Babylone, assis, en larmes, au bord de l'Euphrate, regardait couler les eaux du fleuve. Ses harpes muettes pendaient aux saules du rivage. Qui aurait eu le courage de chanter le cantique de Jehova sur un sol étranger ? " Terre patriale de Jérusalem," s'écriait le psalmiste, "si jamais je t'oublie, que ma main droite se dessèche ! que ma langue reste collée à mon palais si je cesse de penser à toi, si tu n'es plus la première de mes joies!''' Le psaume s'achève en paroles imprécatoires. Nous nous interdisons de les reproduire; nous ne sommes plus du testament ancien, qui tolérait la loi du talion : " œil pour œil, dent pour dent." Nos lèvres puri fiées par le feu de la charité, chrétienne, me profèrent point de paroles de haine. -Haïr, c'est prendre le mal d'autrui pour but et s'y complaire. Quelles que soient nos douleurs, nous ne vouons pas de haine à ceux qui nous les infligent. La soncorde nationale s'allie, chez nous, à la fraternité universelle. Mais au-dessus du sentiment de l'universelle fraternité, nous plaçons le respect du droit absolu, sans lequel il n'y a pas de oommeree pos- , sible, ni entre les individus, ni entre les -nations.Et voilà pourquoi, avec Saint-Thomas ^ d'Aquin, le docteur le plus autorisé de la théologie chrétienne, nous proclamons que la vindicte publique est une vertu. Le crime doit être réprimé. Le crime, violation de la justice, attentat à la paix publique, qu'il émane ' d'un particulier ou d'une collectivité, doit être réprimé. Les consciences sont soulevées, inquiètes, à la torture, tant que le coupable n'est pas, selon l'expression si saine et si forte du langage spontané, "remis à sa place." Remettre les choses et les hommes à leur place, c'est rétablir l'ordre, rasseoir l'équilibre, restaurer la paix sur la base de la justice. La vengeance publique ainsi comprise effraye la sensibilité d'une gjfne faible; elle n'en est pas moins, dit saint Thomas, l'expression, la loi de la charité la plus pure, et du zèle qui en est la flamme. Elle ne se fait pas de la souffrance une cible, mais une arme, vengeresse du droit méconnu. Comment voulez-vous aimer l'ordre sans haïr le désordre : souhaiter intelligemment la paix sans expulser ce qui la ronge; aimer un frère, c'est-à-dire lui vouloir du bien, sans vouloir que, de gré ou de force, sa volonté se courbe devant les imprescriptibles rigueurs de la justice et de la vérité? C'est de ces sommets qu'il faut considérer la guerre pour en comprendre la grandeur. Encore une fois, vous vous heurterez, peut-être, à des tempéraments efféminés pour lesquels la gaJrre n'est qu'explosions de mines, éclatements d'obus, tueries d'hommes, effusion de sang, cadavres entassés; vous trouverez des politiciens, à la vue basse, qui ne voient d'autre enjeu à une bataille, qu'un intérêt d'un jour, la prise ou la reprise d'un territoire ou d'une province. Mais si la guerre libératrice a tant d'austères beautés, c'est qu'elle est l'élan désintéressé de tout un peuple qui donne, ou est disposé à donner, ce qu'il a de plus précieux, sa vie, pour la défense ou la revendication de quelque chose qui ne se pèse pas, ne se chiffre pas, ne s'accapare pas: le Droit, l'Honneur, la Paix, la Liberté ! Ne sentez-vous pas, depuis deux ans, que la guerre, l'attente ardente, soutenue que, d'ici, même, vous lui prêtez, vous purifie, vous dégage de vos scories, vous recueille, vous fait monter vers quelque chose de meilleur en vous ? Notre idéal. C'est vers l'Idéal de la justice et de l'honneur que vous montez, son attrait vous soulève. Et, parce que cet Idéal, s'il n'est pas une abstraction vaine qui s'évapore avec les fictions d'un rêve, doit avoir son siège dans un sujet subsistant et vivant, je ne me lasse pas d'affirmer cette vérité qui nous tient sous un joug : Dieu se révèle le Maître, Conducteur des événements et de nos volontés, Maître sacré de la conscience univrselle. Ah ! si nous pouvions serrer dans nos bras nos héros qui, là-bas, se battent pour nous, ou, dans le sous-sol, attendent, frémissants, leur tour d'aller au feu ; s'ils nous permettaient de surprendre les battements de leur cœur, n'est-ce pas pour cela qu'ils nous répondraient: Je suis au devoir; je m'immole à la Justice. Et vous, épouses et mères, dites-nous à votre tour la beauté de ces années tragiques: Epouses, dont chacune des pensées s'en va, triste mais résignée, vers l'absent, lui porter vos aspirations, votre longue attente, votre prière. Mères, dont l'existence partagée se consume dans l'angoisse de chaque minute, vous les avez donnés, vos maris et vos fils, et vous ne les reprendrez pas. A chaque minute, aussi, l'admiration nous tient, haletants, devant vous. Le chef de l'une de nos plus nobles familles m'écrivait: "Notre fils, du 7e de ligne, est tombé; ma femme et moi, nous avons le cœur brisé, cependant s'il le fallait, nous le redonnerions encore." Un vicaire de la capitale vient d'être condamné à douze ans de travaux forcés. On me permet d'aller dans sa cellule l'embrasser et le bénir. J'ai, dit-il, trois frères au front ; je crois être ici, surtout, pour avoir aidé le plus jeune—il a dix-sept ans—à rejoindre ses aînés; une de mes sœurs est dans une cellule voisine, mais j'en remercie le Bon Dieu, ma mère ne*reste pas seule; elle nous l'a fait dire, g d'ailleurs, elle ne pleure pas. \ N'est-ce pas que nos mères font songer f à la mère des Macchabées ? Admirables leçons. * Que de leçons de grandeur mqrale, ici, et même sur le chemin de l'exil, et dans les prisons, et dans les camps d'interne- s ment, en Hollande et en Allemagne ! Pensons-nous assez à ce que doivent souffrir ces braves qui, depuis le début de r la guerre, au lendemain de la défense de 3 Liège et de Namur ou de la retraite ° d'Anvers, ont vu leur carrière militaire c brisée et rongent leur frein, à ces gar- a diens du droit ou de nos franchises communales, que leur vaillance a réduits à 1 l'inaction ? 8 Il y a du courage dans l'élan ; il n'y en „ a pas moins de le contenir. Il y a même a plus de vertu, parfois, à pâtir qu'à agir. Et ces deux années de soumission c calme du peuple belge à l'inévitable attestent cette ténacité profonde qui fai- î sait dire à une humble femme, devant laquelle on discutait les possibilités d'une 1 prochaine conclusion de la paix : ' ' Oh ! 1 pour nous, il ne faut rien presser; nous 1 attendrons encore !" 1 Comme tout cela est beau et plein s d'enseignements pour les générations à r venir ! I Voilà ce qu'il faut voir, mes frères; t la magnanimité de la nation dans le 1 sacrifice, notre universelle et persévé- c rante confraternité dans les angoisses, 3 dans les deuils, et dans la même invin- r cible espérance, voilà ce qu'il faut regarder pour estimer, à sa valeur, la Patrie belge. Or les premiers artisans de cette gran- ( deur morale, ce sont nos soldats. En attendant qu'ils nous reviennent, et que la Belgique reconnaissante acclame les vivants et auréole de gloire la mémoire de . nos morts, élevons-leur dans nos âmes un monument permanent de religieuse ^ gratitude. Prions pour ceux qui ne sont plus. N'excluons personne de notre commisé- 6 ration : le sang du Christ a coulé pour . tous. Il en est, vraisemblablement, qui 1 expient en Purgatoire les dernières traces 1 de leur humaine faiblesse. Il vous ap- j partient de hâter leur entrée au Paradis. Secourez la détresse du pauvre connu, I du pauvre honteux. Donnez votre super- j flu à ceux qui manquent du nécessaire. Assistez à la Messe qui, chaque semaine, | se célèbre dans l'église de votre paroisse pour nos soldats défunts; conduisez-y vos enfants; engagez-les à communier et communiez avec eux. Prions aussi pour ceux qui tiennent ^ toujours sur les champs de bataille, la ligne de feu. A l'heure où je vous parle, ^ dites-vous qu'il y en a qui agonisent. La ^ perspective de l'éternité est dressée devant eux. Pensons à eux; mortifions-nous pour eux; résignons-nous pour eux; ' obtenons-leur une sainte mort'. Nos soldats! £ "Nos soldats sont nos maîtres," écri- ] vait hier un académicien français, "ils ] sont nos chefs, nos professeurs, nos juges, ; nos soutiens, nos véritables amis; soyons i ager à ne pas faire moins que notre de oir, ils sont invariablement disposés i aire plus que le leur." L'heure de la délivrance approche lais n'a pas sonné. Demeurons patients Je laissons pas fléchir nos courages abandonnons à la divine Prividence 1 oin de parfaire notre éducation natio aie. Jeunes femmes, jeunes filles, laissez loi vous demander si vous considère ssez la gravité de l'heure présente. D< race, ne vous montrez pas étrangères ai euil de la Patrie ! Il y a des mises, de ttitudes qui insultent à la douleur. La modestie est pour vous, toujours ne auréole et une vertu ; elle est en plus ujourd'hui, un devoir patriotique. Songez, vous aussi, aux privations e l'endurance de nos soldats. Pénétrons-nous tous de la grande lo é l'austérité de la vie. "Combien nous devrions, poursuit 1 iatriote que je viens d'invoquer, oom lien nous devrions dans les condition elativement faciles et dans les région loins exposées qui sont les nôtres et qu .e méritent pas le nom de zones de feu lous appliquer à nous réduire, à nou implifier, et comme les soldats, mais i iotre manière, à nous affirmer avec un dus directe^ énergie ! N'acceptons pa :ne minute de distraction ni de relâche aent. Ne dépensons toutes les minute le notre vie que pour le gain magnifiqu' uquel nos frères sacrifient si amoureuse aent la leur." La concorde patriotique. Et, de même qu'au front nos héro ious présentent l'admirable et consola rice image d'une indissoluble union l'une fraternité militaire que rien n aurait rompre, ainsi, dans nos rang noins serrés et d'une discipline plus flot ante, nous aurons à cœur, cependant l'observer la même concorde patriotique Jous respectons la trêve imposée à no [uerelles par la grande Cause qui doi eule employer et absorber tous no noyens d'attaque et de combat; et si de mpies ou des malheureux, ne compre iant pas l'urgence ni la beauté de cett irescription nationale, s'obstinent à von oir, malgré tout, entretenir et attiser le lassions qui, par ailleurs, nous séparent tous détournerons la tête, et nous con inuerons, sans leur répondre, de demeu er fidèles au pacte de la solidarité d'ami ié, de loyale et bonne confiance que nou ivons, même malgré eux, conclu avec eu ous le grand souffle de la guerre. La date prochaine du premier cent; îaire de notre indépendance doit nou ,rouver plus forts, plus intrépides, plu mis que jamais. Préparons-nous y dar e travail, dans la patience, dans la fr£ ernité. Lorsque, en 1930, nous remémore ■ons les années sombres 1914-1916, elk ipparaîtront les plus lumineuses, les pli; najestueuses, et, à la condition que nou achions dès aujourd'hui le vouloir, 1< }lus heureuses et les plus fécondes d :otre histoire nationale. " Per cruoei id lucem"; du sacrifice jaillit la 11 nière! D. J. CARD. MERCIER, A tv»1-i rie» o 11nflo L'ASSASSINAT DU CAPITAINE FRYATT. Les Allemands condamnés par eux-mêmes. Une affirmation audacieuse. L'assassinat du capitaine du "Brus-els" a fortement remué la population lollandaise. Une autorité en matière de droit in-ernational que j'ai eu l'occasion de [uestionner m'a fait les intéressantes :t caractéristiques déclarations sui--antes : L'Allemagne annonoe hautement que e capitaine du navire de commerce anglais le "Brussels" a été fusillé pour voir essayé de couler un sous-marin al-emand par lequel il était menacé. Elle .ssimile cet acte hostile à celui d'un ranc-tireur dans la guerre terrestre et •■ffirme qu'il était contraire aux lois de a guerre. Cette affirmation est absolument con-raire à la vérité. Tout d'abord, l'assimilation établie >ar le gouvernement allemand entre la ;uerre terrestre et la guerre maritime :st fausse. Dans la guerre terrestre la >ropriété privée ennemie est en principe •espeetée. Dans la guerre maritime la aisie, la capture et la confiscation de a propriété privée ennemie, des vais-eaux de commerce ennemis spéciale-nent, sont autorisées et de règle. Tout navirç de commerce d'un belli rérant qui rencontre un navire de guer-e ennemi doit donc s'attendre à la cap-,ure et à la confiscation. Non seulement 1 doit s'y attendre, mais elles sont cérames. Aujourd'hui, si le navire de guer re ennemi qu il rencontre est un sous-> marin allemand, il doit s'attendre à quelque chose de bien plus grave. Le navire sera coulé, l'équipage et les passagers, s'il y en a, seront livrés au hasard des flots. Rappelons que le torpillage du "Lusitania" a coûté la vie à plus 1,100 personnes, parmi lesquelles une multitude de femmes et d'enfants. Le droit des navires d© commerce. Dès avant que l'Allemagne eût mit en usage ce procédé ultra-moderne, la doctrine avait consacré le droit pour le navire de commerce menacé par un navire de guerre ennemi de se défendre. A plus forte raison ne peut-on le oontester aujourd'hui que la guerre au commerce ennemi, telle que l'entend l'Allemagne, a pris ce caractère sauvage et impitoyable.Les conférences de La Haye ne se sont pas occupées encore des règles qui doivent régir la guerre au commerce ennemi, mais l'Institut de Droit International s'en est longuement occupé dans sa session d'Oxford en 1913. Et l'article 12 de son règlement des lois de la guerre maritime dans les rapports entre belligérants déclare expressément qu'il est permis, même aux navires privés, c'est-à-dire aux navires de commerce ou autres, appartenant à des particuliers, " d'employer la force pour se défendre contre l'attaque d'un navire • ennemi." C'est, comme on l'a dit dans la discussion, l'exercice du droit de légitima

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Periods