L'indépendance belge

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s.n. 1914, 18 April. L'indépendance belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k35m903194/
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SlO r« cpî ftinnr: ft c PiRi's € 85' ANNÉE Samedi 18 avril 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1 yv rue des 8ablcsr liruxelle» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bcurs» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIÏUENKE BELGIQUE. Un an 20 ft. 6 «loin, 10 ir. 3 Bioit, 5 fr. (U*ESB0SS8(Gt.-B.) » 231t. « 5 fr. 8 fr. ETSABSEfi » 40 ir. » 52 ir. » ttfc ÉDITION HEBDOMADAIRE '(internaiiooila et tfOutu-mirl 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI (.Ta an *'fi>au« Mil mol»....., ] :: (ranci L'INDÉPENDANCE ■ . X" lOt» Samedi 18 avril 1914 ^ Les annonces sont reçues^, 4 JA BPiUXELLES : au: Lureaux du jou' oai. A PARIS : il, place de la Bourse, ^ A LONDRES : chez MM, John-F. Jones & C°, vfl •yt Snow Bill, E, G.; à l'Agence Ha\as, n° 113» Cheapsicie E. G. ; ec chez Keyroud & Fils, Ltd, H0S14-18, Queen \ictoria Street, et f. B, Ërowité» Lia, n° ICo, Queen Victoria Street. & AMSTERDAM : citez IS'ijgu & Van ûitmar, Rotin, 2c fc ROTTERDAM î même îirme, Wynhaven, 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, aux Agences de ia MaLon Rudolf Moss^ ÏV ITALIE : chez MM. Haasenstein & Yogler, à Mzlant Turin et Rome. lièiSËW-YOKK. ; ï.fc, Bcowne, Lldt ï, East42nd Streel# ÏBOK EOTTOCTS PAR JOCR. — SU PAGES BELGE CûS£E&YA.TIû£ VAR LE SRQZZbi - Édition de malin — Aujourd'hui Revus politique. XjA QUESTION MEXICAINE. — Le prési dent Huerta cède. — Déclarations du pré sietent Wilson. En Suéde. — Les élections. — La santé di Roi. En Grèce. — L'incident gréco-roumain. En Turquie. — L'emprunt sera signé au jourd'hui. — La question des îles. — Li révolte des Kurdes. — Négociations turco allemandes. En Chine.— La nouvelle Constitution., - Les Loups blancs.. En Italie. — L'entrevue d'Abbazia.. Le: cheminots. — En Tripoiitaine, Noies du jour, par J.-Ë. En France. — L'affaire Caillaux-Calmette «-• Exécution capitale à Versailles. Ce que les socialistes attendent des élec tions, En Belgique. — Etranges procédés.. Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par Camiïïe Roussel Les Lettres et les Arts. tes Théâtres à Bruxelles. Informations financières et industrielles.— Nouvelles diverses de nos conrespcai <kvo !s. C— ■ .! - _J Le9 dépêches suivies 'de la lettre é font celles qui ont paru d'abord dan; notre première édition, publiée à 4 heu l'es de l'après-midi; les dépêches suivie: 06 la lettre B sont celles qui ont pari iî'abord dans notre deuxième édition publiée à G heures du soir; les dépêche: suivies de la lettre C sont celles qui on paru, .d'abord dans notre troisième édi lion, publiée le matin. BRUXELLES,. 17 avril. Revue Politique i Nous avons dit à, cette place, il y ; aueïques jours, tout l'intérêt qui s'aita %he âu dixième anniversaire de la con l'fusion de l'Entente cordiale et l'oi sait que la visité des souverains arigiui 4à France va reriforcer encore tes lien ei étroits qui unissent les deux gouvei pements et les deux nations. Une mafli festation des plus intéressantes vien B-e se produire à oe propos : une des pei sonnafités les plus éminerites de la Fran çe. contemporaine, M. Ernest Lavisse inembre de l'Académie française, publi Simultanément clans le « Times » a Loi) jires et dans le « Temps » à Paris un Ipttre ouverte dans laquelle, avec s haute conscience d'historien habitué Examiner de près les causes et les el ïet.s, il étudie le caractère, 1» but, les rt Sultats acquis et à acquérir de l'Entent cordiale. M. Ernest Lavisse part du princip ;que la Franco et l'Angleterre sont deu: nations -pacifiques, deux nations trè humaines. Elles croient que la guerr n'est pas la fonction principale d u. Etat-, Selon l'heureuse image de Kipling les deux peuples se serrent l'un contr l'autre, « garde rivée, inébranlable, pli cée pour conserver la paix sur la terre > M. Lavisse estime que l'Entente cordial est aussi utile à l'Angleterre qu'il 1 France. Elle sert la France, parce qu celle-ci est la. plus menacée par le gran conflit possible; elle sert l'Angleten parce que tout l'avenir de celle-ci sera compromis, si elle se désintéressait cl ce grand l'ait : l'avènement, de la lorc allemande dans le monde. La raison pi sitive est donc à la base, de 1 Entente ; ;« les sentiments l'ennoblissent et la lor cordiale ». Pour bien cultiver celte Entente, ; précieuse, la première condition est qu la France et l'Angleterre s'accordent, si quelques résolutions a prendre. Poi le^ affaires de médiocre importance, faut chez les deux gouvernements 1 volonté préalable qui prépare la coi eiliafion. il faut ensuite se demander tout est bien préparé, calculé, régie poi l'emploi éventuel des forces militaire 'des. deux nations. M. Lavisse est in" qu'on ne. peut guèrc*ie pas sentir que que inquiétude au sujet d une coopér lion militaire de la Triple-Entente, l'on considère que. dans la crise dipli matique, l'Angleterre, la France et Russie, bien qu'elles s'accordent ave une loyauté parfaite, n'apparaissent p; unies et fermement cohérentes cornu l'Allemagne. l'Autriche et l'Italie. Il r préconise pas la transformation de l'Ei tente en Alliance, mais il constate qi le fait de l'Alliance a permis à la Tripl ce de tirer de notable,.? profits de maii tes circonstances. L'éminent historié ne sinquiète pas beaucoup de ce qu'ui Tiartie de l'opinion anglaise, même r irésentée au sein du gouvernemen l'accepte l'Entente cordiale que eomn me sorte de pis-aller à tenir en réserv Cela ne pourrait inquiéter l'opinion fra c.aise que si celle-ci demandait à la Ti pie-Entente autre chose, que la conse vnUon de la. paix. Or, la paix, le maintien de la pa tans la dignité, c'est la grande œuvi Malgré l'horizon chargé de menaces, ? Ernest Lavisse croit qu'il n'est pas ii possible de conserver la paix'au mond< jes puissances, armées jusqu'aux dei1 disent-elles, répètent qu'elles veulent, main tenir la paix; il est possible qu'il n'y en ai pa.s une qui mente actuellement. Actuellement, c'est assez; la Triple-En tente doit s'appliquer à prolonger cette ao tualité. Pratiquons, conseillons toutes les combinaisons pa.ciflques. Que chacun de nous, après avoir loyalement averti se; i partenaires, conclue avec tel ou tel des conventions pour régler telles et telles affaires épineuses. Souvenons-nous qu'ur des membres de la Triple-Entente, l'empe ^ reur de Russie, a, noblement proposé aus gouvernements et aux peuples lté soumet tre leurs querelles à des juges de la paix. Prenons très au sérieux la Cour de Le Haye, qui trois fois déjà a empêché le guerre. Et gagnons du temps ! Gagnon.: ; du temps ! Gagnons du temps ! Le négime des armements à . outranc< finira par être, intolérable aux peuples qu'i accable; alors on s'apercevra qu'il est. ab surde et qu'il déshonore notre civilisation, et l'on pourra parler de la « limitation de; ■ armements ». Qui sait même ? Peut-être ur jour on pourra, sans ébranler la paix internationale, discuter les questions même les plus graves, même celle à laquelle les deux gouvernements les plus directemenl intéressés s'abstiennent de faire allusion dans leurs conversations, la question qui est la principale cau?e du malaise de l'Eu- , rope, la question franco-allemande, mais , européenne aussi et mondiale, la question d'Alsace !. , C'est là, il faut le reconnaître, un noble langage et la conception de l'En-l tente cordiale qu'expose ainsi M. Ernesl . Lavisse est absolument saine. Il est possible qu'à une heure donnée et sous la force des circonstances nouvelles, on s en vienne à la transformer en Alliance, ' afin qu'elle produise plus nettement 'toiis , ■ ses effets sur le terrain diplomatique, s mais il est faux — toute l'histoire .crniei k et d'aujourd'hui le démontre — qu'elle soit dirigée contra l'Allemagne ou contre n'importe quelle autre 'puissance, comme l'affirment certains éléments an-, glais qui, depuis dix années, cherchent, vainement d'ailleurs, à miner le puissant groupement international constitue à l'initiative d'Edouard VU. ; Il n'est' pas douteux que M. Ernesl Lavisse a traduit en un langage éïév'e , le sentiment, qui domine en France clam 1 tous les milieux politiques influents. Ce qui le confirme, c'est que M. Stephen Pichon, ancien ministre des affaire? étrangères, prié par le « Timés » de formuler son opinion sur les considérations émises par M. Lavisse, déclare que, sans pousser, à la eoiVcliision d'une al-1 liance formelle avec l'Àtjgïeterré, .on 5 peut noter que l'organisatiori cfe la Tri 3 pie-Alliance offre, eh ce qui concerne la précision des mesures qu'elle peu ~ avoir à prendre et la rapidité de leur exé ^ cution, des avantages indiscutables sui ' la Triple-Entente; Aussi M. Pichon est " il d'avis que, si celle dernière veut rem-• plir avec toute l'efficacité nécessaire sor 3 rôle pacifique et opposer au groupemen " dont elle est le contrepoids une force 3 équivalente, il faut qu'il y ait entre l£ 1 France, l'Angleterre et la Russie de: -1 échanges de vues permanents, des ac - cords positifs et une cohésion complète - On n'ignore pas que c'est à cela qu'or b tend depuis plusieurs mois et que le: moyens de faire produire à la Triple s Entente tous ses effets utiles dans toute: s les circonstances font, l'objet des plus sé s rieuses préoccupations à Paris, à Lon e dres et à Saint-Pétersbourg. i C'est pourquoi la belle page consacréi ', par M. Ernest Lavisse à l'Entente cor e diale constitue une préface si significa -- tive à la visite des souverains anglai. >. à Paris. e a C'est la détente entre Washington e e Mexico, du moins la détente en ce qu d concerne l'incident des marins ameri c cains arrêtés par les fédéraux. Le prési it dent provisoire Huerta a cédé en prin e eipe aux exigences américaines et a dé e cidé do donner l'ordre aux fédéraux et >- saluer par des coups de canon le dra ■ ' peau des Etats-Unis, accordant ainsi ré it paration pour l'insulte faite à ce dra peau. Le général Huerta a fini par com prendre qu'il n'y avait pas d'autre issu e à la situation, qu'il fallait ou s'incline r ou faire face à un débarquement de :r Américains et au blocus des côtés. 1 h ne faisait aucun doute, en effet, que • a cabinet de Washington était résolu : i; aller jusqu'au bout, la sauvegarde de 1 r.i dignité des Etats-Unis étant en caus r ici. A en croire les dépêches, il a falli s des démarches des représentants cle 1 0 France et de l'Allemagne pour amene 1- le général Huerta à composition. Que i; qu'il en soit, le résultat escompté es si obtenu et l'intervention armée des Etats >- Unis e3t écartée pour l'instant. a Restent à régler les conditions dans le-s :C quelles tes Mexicains salueront officie: IS lement le drapeau des Etats-Unis. Il es !<î de règle que lorsqu'une puissance salu e le drapeau d'une autre puissance, le 1_ forces de celle-ci doivent répondre l.e chaque coup de canon. Or, si les navire américains répondent au salut mex cain. cela n'impliquera-t-il pas la recor n naissance officielle du gouvernemer 18 mexicain pur les Etats-Unis? On pei ?" se poser la question, qui est d'autar plus importante que toute la politiqu IP du président Wilson a consisté jusqu'il à refuser la reconnaissance du nouvi ét. t de choses au Mexique aussi loni temps que le général Huerta' restera r" la tète du gouvernement provisoire. ;x En réalité, on se trouve devant une s .; tuation absolument fausse, car le sei j' fait pour les Etats-Unis d'exiger du goj vernement mexicain une réparation ej . flcielle implique en fait la reconnai sance de l'existence de ce gouverni ment. Pour maintenir l'attitude Dri'i le gouvernement de Washington e: obligé de l'aire des réserves puérile comme celtes qui consistent à stipuli que la réponse des navires américaii au salut officiel des forces mexicaim n'impliquera aucune reconnaissance d gouvernement, mexicain. Ce qui ne laisse pas d'être quelqi peu inquiétant, c'est que, malgré la d tente survenue, le gouvernement c Washington paraît décidé à renl'orci les forces navales-dans les eaux mex cailles et qu'on continue à discuter question du blocus pacifique. La polil ejuo du président Wilson à l'égard d ■ Mexique manque de netteté et de log que. C'est elle ejui est responsable e grande partie des difficultés clans le quelles on se débat. Le président. Wi son veut concilier ses intentions pacif ques avec une tactique de menaces i cle pressions qui ne peut produire 'qi de médiocres effets. Mieux vaudra prendre .nettement position pour l'ii tervention ou la reconnaissance, afi de mettre un terme à l'incertitude qi énerve si dangereusement les esprits. La QusstiBn Mexicain Ce que dit le président Wilson Washington, jeudi, 16 avril. .M. Wilson dit qu'il n'était pas en faven d'un blocus,, pac^ique élu Mexique. Ce bli eus entraverait, ^commerce des Etats-Un avec le Mexique. 11 dit aussi que le refus.de la part d< Etats-Unis de rendre le salut imposé au g néral Huerta éfait sans précédent 'Le Etats-Unis doivent accepter de répond! comme le réclamé le général Huerta. Aucun ordre de rappel n'a été encore do: né à la flotte du Pacifique ni à çeJie £ l'Atlantique parce que la date du salut a drapeau américain n'est pas encore fixée Un autre inconvénient du blocus paci: que, c'est que le droit des .gens aie dit pe si pareil blocus est applicable aux navin des neutres., Le Président, pourra,peut-êt: avoir une opinion à cet égard lorsque le s lut aura, été donné. , l Envoi de navires de guerre New-York, jeudi, 16 avril, Le cuirassé-« I.ouisiana », est parti poi Tampico. " • C Communiqué officiel mexicain ' On mande de -.Mi'XiVo au " 'Daily Mail. « Le ministre des afkïucs c*'>v'V - conTril nique la AôÙvélVè A n'y à à'icùi crise. Le gouvememeiYt dominé lé situa'tii intérieure en dépit'des obstacles. 11 n'y ' pas de difficulté avec' les Etats-Unis. C \ traite l'incident de Tampico par la' vc diplomatique sur les bases d'une cordia réciprocité. » ( i Exode d'Américaii - 1 New-York, vendredi, 17 avril. Une dépêche de Mexico au « Workl - annonce que de nombreux Américains pe ' tent dans la direction de La Vera-Cruz. ( Grave incendie à Mexico Millions de dégâts ' Une dépêche de .Mexico à la a Tribune signale qu'un violent incendie a elétrv ' d'importants magasins. Les pertes sont é\ tués à 7 millions de pesos. Les assuranc ne s'élèvent qu'à la somme de 3,500,000 i sos. Elles sont garanties pour la plupart p ; des compagnies britanniques. tavelles ds l'Èîranyei ALLEMAGNE Le 99° rentre à Saverne v,Saverne, vendredi, 17 avril. 3 On vient d'apprendre au camp de1 rr . nœuvres d'Oberhofen que le 99° régime . d'infanterie rentrera deniain après-midi . Saverne, après une absence de plusiee . mois. Arrestation de trois touristes franc; j Colmar, vendredi, 17 avril. 1 Trois touristes français ' qui, dirnane! . dans la zone militaire de Neu B risse l avaient pris, des vues photographiques c j été appréhendés par un sous-officier. I. -, plaques furent- confisquées et les trois p j sonnes conduites à ia prison de. Goirâ j où elles sont encore actuellement détenu r Selon toutes apparoncies l'incident n'a aui j ne importance et on présume que les tri . détenus, dont l'un est de Saint-Etienne les deux autres de Paris, seront sous £ mis en liberté. - Un biplan français atterrit en Allemag et repasse la frontière t Metz, Vfcnetredi, 17 avril e Hier après-midi a atterri sur- le territo s allemand, à Rezonville, un biplan franc à monté par un officier et un passager. Api s que l'officier eut appris par des habitai .- qu'il se trouvait seu' le territoire allemai :- il s'envola à nouveau et atterrit aussi ,t près de Saint-Ma,roel. (a [t it — L'ancien député au Reicb'stag, M. A e wardt,- un des premiers chefs de l'anti 'i mitisme en Allemagne, est mort jeudi :1 l'hôpital Saint-Jacques à Leipzig des sui >- d'un accident survenu la semaine derniè à — On annoncé de Brème la constitut d'une société pour la préparation des p i- e'uits thérapeutiques et principalement,si d le contrôle du professeur Behring, eles u rums découverts par celui-ci,entre autres f- vaccin contre la diphtérie, dont la soci aura le droit de vente exclusif: ?- Une filiale sera ouverte à Marbourg se la elirectior, du docteur "Siebert^ - ANGLETERRE L'entente franco-anglaise ■s A propos de l'article de M. Lavisse u Londres, samedi, 17 avril. Le d Daily News » commente ainsi l'air ticie du professeur Lavisse,. ete l'Académi Française, publié dans le .« Times » : M. Lavisse considère l'entente trancc ', anglaise comme une alliance qui sera chan * gée en une triple alliance. Pour lui, l'Ai ■ lemagrie est une menace. Il la coasidèr J comme un adversaire de l'Angleterre, d j la France et de la Russie qui devront s'al " Mer contre l'Allemagne. M. Lavisse et se amis désirent que la visite du roi Georg I à Paris soit comprise comme l'inteirpréta tion dans ce sens de l'entente franco-an glaise, mais nous nous empressons de dé ' cteref d'avance que ce n'est pas l'avis di gouvernement britannique ou de n'import quelle personnalité re-sponsable en Angle j, terre. Dans le sens anglais, l'entente n'es ji pets une alliance. Elle n'est pas dirigée con tre l'Allemagne et n'est pas exclusive, (a) « Nouveau crime des suffragettes Yarmouth, vendredi, 17 avril. 8 La jétee Britannia et le Casino qui s'; trouvait ont été complètement détruits c matin de bonne heure par un incendie. Les dégâts sont évalués à 15,000 livre sterling. Une carte postale, ramassée non loin d r là sur la plage, portait au recto « Vot _ pour les feirnmes » et au verso « M. Ma Kemna a presque tué M»" Pankhurst.Nou serons, par conséquent, sans merci jus qu'à ce que les femmes soient affran s* chies. » (a) 3 Incident catholique au Canada e Wimnipeg (Memitoba), vendredi, 17 avril Sir Cameron, lieutenant gouverneur; 1 i- maire de Winnipeg, ainsi que d'autres pei le sonnalités, ont refusé d'assister hier soi m à un grand banquet catholique, où le non du Pape devait précéder celui du Roi sur 1: i- liste des toasts. lS L'archevêque, M. Langevin, interviews ,, à-ce. sujet, a dit : « Je suis lovai au Roi: •j mai» te Pape vient avant, » L'incident a provoqué de nombreuses pre j» testations; pour, aplanir la difficulté, l'hyrr ne national a été chanté d'abord, puis i toast au Pape a été porté. Le toast au Rc a été supprimé. Au cours du banquet, l'archevêque a„de ,,*y c.Uré que te loyalisme des cathoIi'q'Ués " l'égard du roi George ne le cédait en rie à celui de quiconque, d'autant. plus que l • Roi a supprimé dans le serment du couroi nemént les paroles insultantes pour so: re Pa>'s- in Mgr Fallon, de Londres, qui était l'or: n leur principal, a dit que ceux qui désiraier yn donner aux catholiques une leçon de loyt j'6 lisme venaient un peu tard, surtout à u je: moment, où un protestant acharné, Si Edward Caraon, semblait conduire l'Empir ' à une perte irrémédiable. (b) AUTRICHE-HONGRiE » L'entrevue d'Abbazia. \ieune, venuredii,' 17 avril. a) Les esonversations d'Abbazia semblent d'après les journaux, prendre uue tournur très favorable. Le. correspondant spécial de la « Neu " Freie Presse n à Abbazia croit pouvoir de U mentir l'existence d'ùn traité ' méditerre a" néon de la Triplice. L'accord de l'Italie ave es la France et l'Angleterre de 1903 qui sui ,e" siste encore n'empêche cependant pas llte lr, lie de soutenir l'Autriche-Hongrie dans se a' efforts pour obtenir' une zone économiqu ■ en Asie-Mineure. Un traité spécial dans e but est inutile. I.es hommes d'Etat italien: > ajoute le correspondant, eont persuadé que les puissances de la Triplice n'ont rte à craindre de l'Angleterre dans la cor.quê! purement économique de la ' Méditerrsr^ orientale. La n Neue Tageblatt » s'exprime dans ! même sens et ajoute que l'Italie est assi rée de l'appui de l'Autriche-Hongrie dans 1 a. question da Dodécanèsc. Les milieux oft nt cieux italiens sont de plus en plus persue à dés que le prochain danger, balkanique pri rs viendra du raffermissement de l'idée de 1 ;a) Grande-Serbie, idée qu'il serait bon d'ei rayer à temps. [i lis CHINE La nouvelle Constitution. ,n\ On mande de Pékin au « Morning Post» es Le projet de nouvelle Constitution laiss ;r. ai) Président le,contrôle suprême de l'a iri mée et de la marine. (; Les « Loups blancs » jjs Pékin, vendredi, 17 avril. e't Les « Loups blana. » ont pris et pili fll. Sanyaanhsien, le 11 et 15 courant. J X /a> troupes gouvernementales leur ont. inflif une défaite écrasante, où le>s bandits oi ne laissé;.',000 des leurs. (b COLOMBIE JX; Le traité entre la Colombie 'us et les Etats-Un 'us j)s Eogota, vendredi, 1G avril. On vient de publier le traité conclu ent tôt lu Colombie et le gouvernement des Etat ) Unis. t- * » fil- I^e . chargé d'affaires de Colombie à Br sé- xelles, M. Rodriguez Maidonada, no: à communique le texte officiel de ce trait les que nous reproduisons in-extenso : ro. Article 1". — I^e gouvernement des Etat on Unis d'Amérique, désireux de mettre fin ro- toutes les controverses et difficultées av ius la République de Colombie, provenant d sé- événements qui donnèrent origine à i'a le tuelle situation de l'isthme de Panama, • été son propre nom et au nom du peuple d Etats-Unis, exprime leur sincère sentime >us pour tout ce ejui est arrivé occasionnai interroingapt gu ^Itérant les relations gc diaies el'amitié epii durant un si long tenq ont existées entre les deux nations. 1 gouvernement de la République de G lombie, en son propre nom et au nom d peuple colombien, accepte cette déclaratif dans la pleine sécurité qu'ainsi dispara . fcront tous les obstacles pour- le rétablis» ; ment d'une complète harmonie entre li deux pays. Article IL — La Colombie jouira à pei •pétuité du passage gratuit et libre par [ canal pour ses troupes, matériel et nav [ res de guerre; certains privilèges comme: l ci.aux pour les produits colombiens intr [ 'uit.s deuis la zone du canal; conéessior " spéciales sur le trafic du chemin de fer c ' Panama, lorsque le service du canal so * interrompu pour n'importe (pielle cause soit nécessaire aux agents colombien troupes, matériel de guerre 3e Colomb! j et des avantages spéciaux pour les pr , duits colombiens, spécialement : pétrol _ oliarbon et sel. j Article III. — Après six mois de t'échai ge des ratifications, il sera payé à la G lombie une indemnité de 125 millions e francs. Article IV. — La Colombie reconna Panama comme nation indépendante, avi - les limites fixées par la loi du 9 juin 185: 3 terminant la ligne dans le Pacifique a point équidistant Cocalito, Ardita. Le 5 Etats-Unis s'obligeant à prêter leurs boi offices auprès du gouvernement de Pan; r, ma pour qu'il envoie des agents pour n-j gocier avec 'a Colombie un traité de pai ; et d'amitié où seront incluses et traitées le j obligations pécuniaires conforme les pr . cédents et principes du droit. Les ratifications seront échangées à B' gota. (a) DANEMARK ; Un député qui se pend On mande de. Copenhague au u Berlint ~ Tagc-blatt. » que le député libéral Zensen ^ été trouvé jjiendu dans une chambre d'il tel. La causé du suicide est inconnue. Le « Lokai Arizeiger „ l'attribue à des eli féronds cohjugaux,et la « Gazette de Voss ' à une tuberculose, avancée. (a) GRECE - Le bâton de maréchal - offert au roi Constanti } Athènes; jeudi, 16 avril A ia suite d'iuie décision unanime eles c j • '.fiçieSfs ele toutes armes et l'autorisation n 4 cessaire ayant été donnée, une commissia 1 composée de nombreux officiers, reniett e au' roi .Constantin, dimanche prochain, '' béton .de. niaré'clval, M.. Veniza!-:>s, c-'oiVilfie ministre de la gue re', fera la ' remise' et pron'ancerà ùA di t cours. Sur le bâton de maréchal sont gravés 1 \ noms' des. batailles des deux guerres av r une dédicace. ( e L'incident gréco-roumain Berlin, jeudi, 16 avril. On mande de Vienne au « Berliner T geblatt » : En réponse à un télégramme du réda teur en chef .de 11 « Adeverul » au sujet e meurtre de cinq valaques à Cortiza, le pi g sident du conseil, M. Venizelos, s'expi-in ainsi : Nous sommes aussi douloureus a ment touchés que vous par ces incidenl C'est une folie criminelle de quelques in< vidus s fins responsabilité et que nous i prouvons comme vous. (a Zone franche à Salonierue 3 Salonique, vendredi, 17 avril. e I.« gouvernement grec, a décidé d'étab. à Salonique une zone franche pour le coi . mercé de toutes les nations. ( 'j n ITALSE L'entrevue d'Abbazia Abbazia, jeudi, 16 avriL e Après le dîner M. di San GiuiHano a un entretien avec le comte Berchtold. a i.'ambassadeeu' d'Italie à Vienne et l'ai j. bassadeur d'Autriche-iiongrie à Rome o L. pris part à cet entretien. ( L'Italie et la Triplice Profits et pertes Rome, vendredi, 17 avril. A propos de l'entrevue d'Abbazia,. « Secolo », examinant les résultats de politique de la Triple Alliance, écrit : No avons perdu l'amitié de la France, jus ment froissée par le renouvellement an e cipé cle la Triple Alliance, avec adjoncti > à ce qu'on assure de nouveaux engag ,) ments de notre part au détriment de not voisine. Nous verrons comment notre t tivité financière et commerciale d'une pe et notre action coloniale en Tripolitai é d'autre part seront avantagées de ce cha s gement dans nos rapports. Nous avo !é perdu la traditionnelle amitié de t'Ang it terre, qui nous voit avec défiance et irri ) tion faire le jeu de sa grande rivale da la Méditerranée et qui éprouve un rosse timent de notre, désir de mettre le pied Asie-Mineure, et cela justement dans la : gion déjà soumise à son influence. No avons perdu l'amitié des peuples balka ques, de la Serbie et du Monténégro d 'e bord, de la Grèce ensuite, et. maintenn 5" probablement aussi de la Roumanie. « Secolo » estime que l'actif ne compen pas ce passif. L'Allemagne cherche à s'e a- poser le moins possible, ayant seuleme 13 pour but de détacher l'Italie de la Frar é, et de l'Angleterre. Quant à l'Autriche, s antagonisme n'est pas seulement limité s- l'Adriatique et dans les Balkans, puisq à aussitôt, que l'Italie cherche une acti 2c économique et coloniale en Asie Mineu: 3S l'Autriche vient se mettre méfiante à s c- côtés. (a! j" Les cheminots nt Rome, jeudi, 16 avril, it. Les délégués du syndicat des ehemino r- dont le siège est Çi AncûnÇj ont été reç ,s par le ministre des travaux publics. Le mi* ,e nistre leur a fait des déclarations qui pou-" > , vent se résumer ainsi : u 1° Le mois prochain sera convoqué un n conseil comprenant les réprésentants élus 1- du personnel des chemins ele fer conformé- ment à la loi du 13 avril 1911. ^ 2° On procédera à la nomination d'une commission chargée ele faire une enquêta . sur la situation du. personnel et de propo-e ser les mesures nécessaires. 3° On présentera prochainement au Parie-. ment, des projets relatifs à une amélioration . immédiate des pensions et des petits salai-s res, à la réduction des heures de travail et e à l'augmentation du tarif des trains directs ;t et de marchandises sur des parcours ré-duits. : (»)•' En Tripolitaine Benghazi, jeudi, 16 avril. 3- Deux mille rebelles s'étant réunis dans le voisinage de Gedobia, une colonne, comprenant de l'infanterie, de la cavalerie et de i- l'artillerie sous le commandement du géné-rai Centore, est partie de Zuetina et a at-■e taqué vigoureusement les rebelles. Ceux-ci, après une résistance acharnée, ont été mis 't en complète déroute et obligés de s'enfuir.: « Es' ont été poursuivis par les . troupes ila« liennes: u Les rebellés ont laissé sur le terrain, lût 's morts et. ont emporté de nombreux blessé?.-® Ils ont abandonné des tentes, des vivres et des munitions. Ives pertes des Italiens sont de deux offi» x ciers blessés, deux soldats italiens morts f et 5 blessés; 4 Askaris morts et 21 blessés.; JAPON — Une session extraordinaire du Parle» ment a été convoquée pour le. 4 mai pro. chain. (aj LUXEMBOURG ir. Les excès des Allemands Et Nous avons relaté hier, d'après le « Berii-r.er Tageblatt », un incident, qui-s'est pro-etuit à Luxembourg, où un Allemand, qui v se trouvait avec deux de ses1 compatriotes, insulta des douaniers et les. menaça d'eiti revolver. Voici le télégramme qu'adresse, à ce sujet, au u Matin », son correspondant, de Luxembourg.jl L'enquête sur l'incident qui s'est déroulé hier à Luxembourg a établi que l'insultemi f. n'était pas un officier en activité. C'est un é- ancien lieutenant d'artillerie qui a dû quit-j ter l'âiTOée après une chute de cheval, la ■à directeur des douanes, dont il s'était ré-le clamé, a déclaré ne pas le connaître, mais être en relations avec sa famille. r. Les eté'ùx. autres Allem'a'h'ds e-tàîeht Sik j. commerçants de TrèVès. L'affaire viendra en oonrectionnelle. On rapproche, à Luxembourg, cet inà-jc dent du discours d'adieu adressé à la coftw ' > nie allemande par l'ancien ministre d'Allemagne,,1e comte. Schwerin, qui reprochait à ses nationaux d'être eux-mêmes la cause,; par leur arrogance et leur insolence, de os que les Luxembourgeois éprouvent souvent: si peu de sympathie pour les Allemands.^ lu NORVÈGE é" Ministre démissionnaire g Christiania, jeudi, 16 avril.- ,. Af. Castberg, ministre des affaires socia- lj' les, du commerce et de l'industrie, ne par- 4_ tageant pas l'opinion de ses collègues sur y certaines questions, a donné sa démissiotti RUSSIE . La surveillance de la frontière n_ Berlin, jeudi, 16 avril,. a) Suivant la « Gazette de huit heures », Ja ministère de la guerre.de Russie a rédigé un nouvel ordre de service pour la surveillance de la frontière. Ce nouveau règlement donne des indica< tions détaillées seir là façon dont les cosa^ ;u ques devront se conduire désormais à l'égard des ballons et des aéroplanes de net-n- tionalité étrangère qui franchiront ia fron-nt tière russe. Dorénavant les soldats de gar-a) de à la frontière ne devront plus tirer des coups de feu sur ces engins, comme ils le faisaient jusqu'à présent. Cette ordonnance du ministère de la guer» re entrera en vigueur à partir du 19 juin le prochain. (d) la SUÈDE us ,e- La santé du Roi ti- Stockholm, jeudi, 16 avril.- 311 Le bulletin qui a été publié aujourd'hui e" dans la matinée déclare que le Roi a très !'a bien dormi la nuit dernière, sans prendre ,c~ de dormitif. La température est de 36e'!), ,rt le pouls de 56. Si l'état du .malade continue à s'améliorer les médecins ne publieront n" journellement qu'un seul bulletin. (c) as e- Les élections a" Stockholm, jeudi, 16 avril. P's Ouarante-deux nouveaux réisultats des n- élections sont connus. La eléfense gagne • encore 6 sièges et les socialistes encore un et. peut-être deux aux ua dépens des libéraux. On remarque qu'à Upsal, ville universi-a? taire, où la lutte a été particulièrement vi-n ve, les libéraux perdent em siège au profit de ia défense. Dans une circonscription à Vaermeland, la eléfense gagne Un. siège, malgré un cartel n' local des libéraux et des socialistes. ce Dans l'Ile de Gotland, où également les Dn socialistes et les libéraux s'étaient réunis, a la défense' s'empare de trois sièges, "e 69 sièges restent encore inoccupés. Dn Les résultats connus jusqu'à minuit sont "e, les suivants : es Ont été "élus, 61 membres de la droite, 55 socialistes et. 40 libéraux. La étroite gagne 15 sièges et. en perd 1; les socialisi '.■> gagnent SU sièges et en perdent 3; les libéraux perdent. 20 sièges, s. Les anciens ministres Schott et Petren lis sont réélus,, {a).

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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