L'indépendance belge

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s.n. 1914, 15 April. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vm42r3q35n/
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I&O Oseax-tl.x5C£.@©I e» bei.eio.ua sx'a posss 6S* ANNÉE Mercredi 15 avril 19i4 ADMINISTRATION ET REDACTION 1T« rue de® !àablci«>, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Boursf ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE ■ELGIQUE. Un an. 20 fr. Biuis; IQ ?r. 3 moit. 5 ir. lUïEKBOllltClBt.-II.) » 28 !r. '.S fr. .» 8 ir. UBAKEll » «ir. » 22 ir. » 11 fc ÉDITION HEBDOMADAIRE ilnternationali el d'Outre-mirl M PAGES, PAP.AISSAOT LE MERCREDI Un au -j:: fi-anca KiK UIOU !» franco L'INDÉPENDANCE K9 lOS Mercredi i5 avril 1914 Les annonces sont reçues! à BRUXELLES : aux bureaux du joirafii. a PARIS : il, place de la Bourse, À LONDRES ; chez MM, Joun-F. Jones & G3, n® Snow Hi.ll, E, C.; à l'Agence Havas, n° 11% > liheapside E, CL; et chez Nevroud & Fils, Ltdt, Hos 14-18. Queen Victoria Street, et T, 13. Browne^ Ltd. il0 163, Queen Victoria Street. %. AMSTERDAM : chez Nijgu & Van Diimar, Rolàû, 2» ÛL ROTTERDAM î même iirme, Wynhaven, 113, gft ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E22 SUISSE, aux Agences de ia Maison Rudolf Moss^ 'lS ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogier, à Milailg Turin et Rome. «MiSEW-YORK ; T.B, Browne. LU. i. East42nd Streeu îeûik imnons par jour, — srr page: BELGE coïseeva^lûs: sis le ps0gss3 Édition du matin JLujourd'hui Revue politique. En Albanie. — Les concessions offertes aux Epi-rotes, £n Serbie. — A la Skoupchtina. — Discours do M. Pasitch. r,n Turquie. — L'emprunt, — Remercie-menls à la France. — la révolte des Kurdes. Aux Etats-Unis. — M. Bryan et le droit de péage du canal de Panama. La Vie à Paris. Notes du jour, par J.-B. En France. — Manifeste, plébiscitaire.. En Belgique. — Cliez les .socialistes.. Les funérailles de M. Sam Wiener. Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par CâmiUa Roussel. Informations financières et industrielles.— Nouvelles diverses de nos correspondants.g? Les dépêches suivies de la lettre A son.t celles qui ont paru d'abord dans notre première éclition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies 'lie la lettre B sont celles qui ont paru 'd'abord dans noire deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru .d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin, BRUXELLES, 14 avril Revu© Politique Des 'dépêches de Vienne,• dont on ne possède encore aucune confirmation officielle, il est vrai, assurent qu'après Wn séjour à Corfou, l'empereur Guillaume se rendra à Bukarest, où il se rencontrera avec le roi Carol, et reviendra de là à Budapesth, où il aurait une nouvelle entrevue avec l'empereur-roi d'Autriche-Hongrie et l'archiduc-héritier François-Ferdinand. Il n'est pas douteux que la visite de l'empereur allemand au souverain roumain aurait un caractère politique d'une grande importance, surtout .si elle était -suivie d'un échange de vues entré Guillaume II et François-Joseph. On sait de reste que le Kaiser agit volontiers en chef do ia Triple-Alliance et qu'il s'applique personnellement it régler lçs- difficultés que peuvent rencontrer ses alliés quand celles-ci gênent à un titre quelconque la politique générale de la Triplice. En se rendant S Bukarest, l'empereur allemand aurait évidemment l'espoir de déterminer une amélioration des relations austro-roumaines. La crise balkanique a totalement modifié le caractère de ces relations. Traditionnelleme.nl, la Roumanie s'appuyait sur l'Autrichè-Hon-' grie et elle s'est rendu compte que c'était là une politique dont elle faisait tous lès frais. En s'alliant à la Serbie et à la Grèce pour faire échec aux ambitions bulgares entretenues par Vienne, la Roumanie a déjoué les subtiles combinaisons de la diplomatie austro-hongroise, et elle a singulièrement dérangé les calculs du comtc Berchtold. On a 'dit que l'Autriche savait ce qu'elle perdait en voyant se détourner d'elle la Roumanie, tandis qu'elle ne savait pas ce. que lui vaudrait l'amitié bulgare. La modification profonde de l'attitude historique de la Roumanie constitue certainement un échec grave pour le cabinet, de Vienne, d'autant plus que les Roumains ont compris que l'avenir pour eux est dans les provinces hongroises, où l'élément, roumain est prépondérant gt où il est opprimé par les Madgyars. Si Guillaume II se rend à Bukarest, c'est évidemment pour essayer d'atténuer l'effet de celte orientation nouvelle de la Roumanie et pour prévenir que la politique générale de la Triplice n'en éprouve un grave coup dans les Balkans. Que la Triple-Alliance ait perdu son principal point d'appui de ce côte, cela ne fait aucun doute, et quels que puissent être les sentiments personnels du roi Carol, les sentiments du peuple roumain s'affirment nettement dans un sens nouveau. Le rni Carol, au surplus; est un esprit politique qui met le bien' de son peuple au-dessus de ses sentiments personnels et 1 expérience faite avee l'amitié austro-hongroise a été trop -décevante pour qu'on la recommence de sitôt- sous une forme ou une autre. Est-ce à dire que la Roumanie se tournant vers la Triple-Entente deviendra un point d'appui pour la politique française, anglaise et russe dans l'Orient européen ? Ce serait une erreur, de le croire. Le rapprochement entre la Roumanie et la T.ussie est, certain; d'autre part, la sympathie traditionnelle des Roumains pour la. France s affirment aujourd'hui plus librement qu a 1 époque où.l'influence Iriplieienne était prédominante à Bukarest-, mais la Roumanie sait parfaitement que la meilleure sauvegarde de ses intérêts est- dans 1 e-quilibre entre les grandes influences et que le peuple, roumain ne petit réellement jouer son rôle d'arbitre dans les Balkans qu'en poursuivant sa propre route et en ne se faisant plus le doeik client, d'une des grandes influences qu: luttent pour la prépondérance dans le; Balkans. Il est peu probable que l'cmpereui Guillaume parvienne à moditier l'orientation nouvelle du cabinet de. Bnkares1 '.■l à ramener la Roumanie dans le rayor d'action dé la Triplice. Tout au plu: réussira-t-il — et cela n'est pas bien ccr- I tain dans les circonstances actuelles — à atténuer dans une certaine mesure le malaise qui pèse depuis un an-sur les relations austro-roumaines et à calmer quelque peu les défiances.éveillées entre Vienne et Bukarest par une série d'événements qui ont, clairement démontré que les intérêts roumains et les intérêts austro-hongrois ne se développent pas parallèlement, dans l'Europe orientale, maintenant que la puissance ottomane s'est totalement effondrée. Si la nouvelle entrevue de Guillaume lf et, de François-Joseph prend ainsi une importance -considérable, la rencontre projetée entre le comte Berchtold et le marquis di San Giùliano à Abbazia n'est- pas moins lourde de conséquences. A Vienne on convient ouvertement-, en effet, que les deux ministres des affaires étrangères auront surtout à se mettre d'accord sur la situation dans la Méditerranée, où le développement de la puissance hellénique a totalement modifié les choses. Avec cette Grèce maîtresse de la mer Egée et en passe de devenir une puissance navale sérieuse, l'Autriche et l'Italie éprouvent des inquiétudes, se sentent menacées. Elles veulent se protéger davantage. Ce n'est pas cela qui détournera la Grèce de l'amitié de la France et de l'Angleterre, au contraire. Les deux ministres des affaires étrangères examineront aussi les moyens d'assurer la pleine indépendance de l'Albanie et de la soustraire à l'influence d'une tierce, puissance. Laquelle? On ne le dit pas; mais l'essentiel est que l'Albanie reste complètement sous la tutelle Halo-autrichienne. C'est cela qu'on appelle la rendre « maîtresse de ses destinées ». La rivalité austro-italienne, qui se précise déjà de si étrange façon à Durazzo, à Scutari et ailleurs, suffira sans doute à ruiner les subtiles combinaisons du cabinets de Vienne et de Rome à ce sujet. Il y a plus. Le fait que l'Italie exploite l'obligation où elle-se trouve do restituer le Dodéc-anèse à la Turquie en se créant' une zone d'influence en Asie-Mineure a mis l'Autriche en appétit. Elle veut, elle aussi, une zone d'influence - commerciale en Asie-Mineure. Si ces indications données par le «Deut-s-elies Volksblatt » sont, exactes, c'est la Turquie qui fera finalement.les frais de l'entrevue du comte Berchtold. et du marquis di San Giùliano. Nouvelles de l'Étranger ALBANIE Les concessions offertes aux Epirotes Athènes,- lundi, 13 avril. On mande do Santi Quarante que le programme des concessions albanaises communiqué à M. Zographos par l'intermédiaire de M. Yaratassi, représentant la Grèce, auprès du gouvernement albanais, constitue une sorte de « self government local » avec autonomie scolaire et religieuse socs la condition de la soumission immédiate des Epirotes* ia) Nouveaux troubles Yalona, lundi, 13 avril. On signale des. troubles à Frase ri et un peu partout en Epire. Des renforts de gendarmerie ont été envoyés sur les lieux, (b) t ALLEMAGNE Mort du professeur Adolphe Ficher Cologne, mardi, 14 avril. Le directeur fondateur du musée d'Extrême-Orient de la ville de Cologne, le professeur Adolphe Ficher, est mort à Méran, à la suite d'une faiblesse du cœur dont il a été atteint en gravissant des - montagnes. Ficher a parcouru le Japon, la Corée et la Chine. 11 a été trois années durant attaché scientifique de l'ambassade à Pékin. Comme explorateur scientifique Ficher est un autodidacte. Suivant les clauses de son contrat avec la ville de Cologne, sa femme, qui l'a accompagnée pendant sept anpées dans toutes ses expéditions, continuera 'i diriger et à classer les collections du musée d'Extrême-Orient, collections qui constituent une merveille unique parmi les musées allemands. (b) Détournements d'un demi-million Berlin, mardi, 1-i avril.- On a découvert à la caisse des dépôts de la Banque transallantiqua allemande à Callao (Pérou) des détournements qui onl été commis par les administrateurs de cette caisse et qui s'élèvent 2i près de 500,001 mark. Les fonctionnaires en question onl to arrêtés. Le fait dont il s'agit a donné lieu, pendant les fêtes, principalement en Espagne, à des bruits erronés d'après lesquels It succursale do Lima, de la Banque transat Sri tique allemande, dont dépend la caiss< de dépôts de Callao, aurait suspendu se; paiements.' Ces bruits sont coinplètemen' dénués de fondement et les recettes de !e banaue ne seront pas, d'ailleurs, influencées par ce qui vient d'arriver, vu que lf perte subie par elle est couverte par lo: fonds servant de garantie en pareil cas. W ANGLETERRE Le congrès des travaillistes De Londres au. (( Matin » : Le parti travailliste indépendant, réuri on conférence à Bradford, a examiné se rieusement la question pécuniaire et lé moyens à employer pour remplir la caiss du parti qui est vide, paraît-il. On manque d'argent pour les candids tures ouvrières, et l'approche des élection générales rend cette pénurie de fonds tic grave. * ' En conséquence, la conférence a décid que. les membres du parti seraient invité à verser un shilling (1 fr. 25) chacun; cett< contribution toutefois ne sera pas obliga toire. Dams une séance secrète, la politique sui vie par les représentants tto parti à 1; Chambre des communes a été sévèremen critiquée. Ca) Les attentats aux Indes Simla, mardi, 14 avsili Le capitaine Brown, qui fut blessé hie: "par un indigène, a succombé à ses bles s très. (a) Les incendies criminels aux Indes Bombay, iu-ndi, 13 avril. On annonce qu'un nouvel incendie a écla té dans les dépots des cotons cet après-mi di. X.es compagnies d'assurances examinen la situation. (a AUTRiCHE-HONGRic L'entrevue d'Abbazia Abbazia, mardi, 14 avril. Le comte Berc-hlold, ministre des affaire: étrangères d'Autriche-Hongrie, le duc d'A varna, ambassadeur d'Italie à Vienne; - M Mercy de Ivapos-Mère, ambassadeur d'Au triche-Hongrie à- Rome, et le comte For gaeli, chef de,section au ministère des et faires étrangères.' d'Autriclie-Hongrie, son arrivés à Abbazia oe matin à 10 heures. Le marquis di San Giulia.no, ministre da affaires étrangères d'Italie,, est'attendu i midi et'demi. La ville est pavoisée. (a) Abbazia, mardi, '14 avril. Le marquis ni San Giùliano, ministre <le affaires -étrangères d'Italie, est arrivé , Mattuglie. 11 a été reçu à la gare par 1 comte Berchtold, le duc d'Avarna, M. Mi rey de Kapos-\ler,e, et le comte Forgach. Les .ministres se sont salués très cordia lement, puis i-ls ,se sont présenté réciprc quement-ies personnes de leurs suites. Les ministres, salués avec sympathi par la population, se sont rendus à l'hôte en automobile. (t BRÉSIL Le prince Henri de Prusse Piio-de-Janciro, lundi, 13 Avril, Le prince et la princesse Henri de Pruss. sont arrivés à Ixird du vapeur « Cap Tara falgar ». Lo maréchal Hermès da Fonsec offrira un banquet en leur honneur. Les princes allemands ont exoursionnéa Mont Coreavado accompagnés do M. Frede rico Caryalbo,, sous-secrétaire aux affaire étrangères, -lequel a été victime d'un acc dent ét s'est fracturé la rotule. Dans, la soirée' un banquet a eu lieu a palais suivi "d'une réception. (s CHINE Modifications importantes à la Constiiutio De Pékin à 1' « Echo de Paris n : La Convention^constitutionnelle a soumi aujourd'hui les résultats de ses débats cor fidentiels. Ce rapport a trait ù sept points princ paux : Dans le premier amendement proposé la Constitution, le nom de 1-a future assén blée nationale devient Lisayuan (législati re), ce qui fait prévoir la création d'un Chambre unique. Les deuxième et troisième amendement ont trait à l'élaboration, d'un secrétariat d'1 tat, appelé -Kuowuching, sur le modèle d secrétariat d'Etat des Etats-Unis. Lé quatrième amendement, lé plus impo tan', déclare catégoriquement que le prés dent sera le chef suprême de l'Etat. Par le '5'' amendement, les ministres pe dent leur titre de ministres d'Etat et soi appelés chefs de départements. Le G6 amendement enlève à la législat-ur, tout pouvoir de nomination des hauts fon, tionnaires ou de conclusion de traités inte nationaux. Enfin, le 7° amendement prévoit la cré; tion d'un Haut Conseil, ayant voix consu tative avec lequel le président déciderà toi tes les questions financières. Il n'est aucun doute que ces profond< modifications ont été votées a l'u-nanirnit la plupart des délégué? étant, des sécréta res des bureaux présidentiels. Une connaissance superficielle de la po. tique convaincra tout lo monde que cet nouvelle formule de gouvernement est. tr< simple et. trop arbitraire, même pour Chine. Elle fortifiera .ies gen(s dans 1 croyance que la débâcle finale 'se trouve e. core rapprochée. En tout c-as, aujourd'hui, les responsal ■lités concernant l'avenir sont irrévocabl ment fixées. ( CUBA La peste La Havane, mardi, 14 avril. L'épidémie de peste augmente. On : gna-le de nouveaux cas. Deux cas suspec ont été notifiés lundi. 11 y a en tout se cas, dont deux suspects. Les pauvtres d quartiers infectés ont été envoyés au can des émigrés , de Triscoma. On croit que - corps diplomatique protestera à ce suj< car on craint que la maladie ne se propa parmi les émigrés. (a) ESPAGNE AU MAROC Melilln, mardi, 1-î avril. Sur le désir du général Ban-raga-rten, visite que ce dernier devait faire merorf à la position espagnole de Zaio a été ajot i néa * (a; ETATS-UNIS , M. Bryan et le péage du Panama Lincoln (Nebraska), lundi, 13 avril. Le « Coroncr », journal dé M. Bryan, j 3 blie aujourd'hui un article signé par i s Bryan insistant sur l'abrogation de la clau de l'article dans le traité du canal de Par i ma concernant les droits de péage.M.Bry s déclare que l'exemption favorisera ie tri î maritime américain et que le programme - du parti démocratique est opposé à une subvention.- (a; Grève terminée 1 Hancock (Michigan), lundi 13 avril, t Les ouvriers de la mine Calumet ont décidé aujourd'hui de terminer la grève qui durait depuis le 23 juillet 1913. .(a Paquebot avarié New-York, mardi, 14 avril Le paquebot « Niagara », de la Compagnie Transatlantique, est signalé. Il a et en cours dâ voyage de légères avaries i son avant., (a). GRECE L'incident gréco-roumain !. Bukarest, lundi, 13 avril. Xf. Yenizelos-, président du conseil de Grè ce, a télégraplné au- directeur du journa -•« A'devleràl :»;à Bukarest, pour lui exprime] l'impression douloureuse qui a été ressentit . en Grèce par le massacre des Roumains i . Coritza. Il qualifie ces meurtres de folie cri nàn-elle de la part d'individus irresponsa 1 bles. (a • M. Streit grand-cordon de l'Aigle-Rougi Athènes, mardi, 14 avril. L'empsireur d'Allemagne a conféré à M Streit, ministre des affaires étrangères, 1 ° grand-oordon de l'ordre de rAigfê-Rouge.(ï ITALIE — Le bruit d'une entrevue qui aurait liei 3 entre les. ministres de la marine italien e l allemand,, dont certains.journaux étranger 3 ont parlé, est considéré ici comme dénué d . tout fondement. Jamais il n'en a été ques tiona (c) MEXIQUE L'incident mexico-américain s ' Yera-Cruz, mardi, 14 avril. 1 Lo capitaine Mass déclare que le gouvei ') nement a ordonné au général Zaragozs qui commande à Tampico, de ne pas ss luèr le drapeau américain comme le de mande le contre-amiral Mayo, considérai: cette demande comme contraire à la d , gnité nationale du Mexique. Aucune ir suite n'ayant été laite au drapeau hmér j cain, on considère les excuses faites pa le général Zaragoza comme suffisantes, (c 1 Les circonstances de la mort de l'Allemand Jacobse: Mexico, .mardi, }4 avril. L'enquête judiciaire sur la mort de l'a t -lemand Cari Jacobsen a démontré que ,l£ : cobsen avait entrepris avec un ami un ' excursion dans les montagnes d'Ajusco 1 10 avril. Par erreur, il prit quelques ger darmes qui montaient derrière eux pou des zapatistes et tira sur eux plusieui 1 coups de son revolver, puis se suicida lu même. Son corps a été inhumé ici. (1 PAYS-BAS Envoi d'un, cuirassé au Mexique La Haye, mardi, 14 avril. ^ Par suite des événements du Mexiqtu h Je cuirassé néerlandais « Kortenaer »3 ai [ ' facilement stationné à Curaçao^ a reç Q l'ordre de partir pour .Tampico» (b) RUSSIE Mort d'une bienfaitrice des étudiant u Saint-Pétersbourg, lundi, 13 avril. Les étudiants russes pleurent la mo: •- d'une de leurs plus grandes bienfaitrice: i- la princesse Hélène Mikhàïtovna Bariatin kaïa, fille du comte "Orlow-Demidow. La princesse a laissé en mourant tou1 it sa fortune, évaluée à 3,750,000 francs ia viron, aux étudiants nécessiteux de l'un ; versitê de Saint-Pétcrsbouirg. Les deux tiers de cette somme seroi > consacrés à un .sanatorium pour étudiant qui sera Construit en mémoire du fils de ! i- testatrice, mort t-uberouleux alors qu'il fa 1- sait ses études à Saint-Pétersbourg, i- Un hûtel et un» restaurant pour les ét diants furent créés il y a déjà longtem] ■s. par la princesse, qui en avait pris la d rection personnellement. (a) i- A propos de la campagne antialcooliqi i- De Saint-Pétersbourg au- « Times » : te Bien que le chiffre des prévisions budg ■P taires au chapitre de l'impôt sur l'alco a ait été relevé par 1-a commission-dé la Do i ma, la croisade entreprise par le Tsar e i- faveur de' la tempérance a jeté l'alarme ch les distillateurs, qui sont pour la plupa î- grands propriétaires. e- Ces industriels ont envoyé des délégui 3) au ministre des finances pour lui expos, leurs doléances. La délégation a fait rema quer au- ministre les désastreux effets qi les restrictions apportées à la distillatic peuvent avoir sur l'agriculture," et ils o: si- préconisé des mesures propres à accroît ts la consommation et l'exportation de l'alco pt méthylique. es En même temps, les délégués ont trou ip que les distillateurs étaient prêts à parti< le per à la campagne de tempérance, en pr 't, posant une méthode pour rendre les aleoc ?e absolument imbuvables. Comme on le sait, les paysans boive des alcools méthyliques malgré leur go détestable et leur odeur nauséabonde. L distillateurs proposent maintenant d'y a-jo ter un émétique violent. M. Ba-rk, ministre des finances, a pi mis d'appuyer leur proposition. i SERBSE Quatre millions légués à l'armée Belgrade; lundi, 13 avril. M. Liouba-Kramanovitch a laissé par t-tament la somme de 4 millions au min u- tère de la guerre pour l'armée, d. Le conseil des ministres a décidé que,bi se que M.Liouba ne fût pas soldat, de gran a- honneurs lui seraient rendus et que des < m putations de tous les corps de troupes £ ist .Esteraient aux funérailles. Le prince, héritier Alexandre et le prince Georges représentaient le Roi. On remarquait parmi les couronnes celle . du ministère de la guerre. Une foule immense a accompagné le corps de M. Liouba 'à sa .dernière demeure, .(a) A LA SKOUPCHTINA La Skoupclitina vota un douzième provisoire pour le mois d'avril. Elle vota ensuite par 80 voix contre 35, i en deuxième lecture, le budget et les lois l de finan-oe. Elle s'est ensuite ajournée au S mai M. Pachitoh a fait la déclaration suivante s Durant toute cette session, de tous les cétés on a soulevé la question de la con- ■ vacation d-e la grande Skoupcht-ina.Le gou- ■ vernement royal-a eu l'occasion de décla-' rer à la Skoupclitina qu'il n'était pas op- - posé à cette convocation, mais que l'éloc-1 tion et la convocation de la grande ' Skoupclitina devraient être ajournées pen-• dant quelque' temps, parce que après les I deux guerres la nation est fatiguée et épui-, sée; mais, en présence de la lenteur des travaux législatifs, le ' gouvernement, ■ auquel incombe la responsabilité des affaires j de l'Etat, doit déclarer qu'il ne pourra pas » continuer . a .assumer cette responsabilité si le - budget et les questions importantes et. urgentes qui sont à l'ordre du jour -ne sont pas décidés en temps voulu. 1 Après cette déclaration, l'opposition o l fait comprendre que la présidence de la 3 Skoupclitina devrait faire . son -possible - pour tenter une entente entre le gouverne-' ment et l'opposition. Le président répondit à cette invitation en suspendant la séance et en priant k gouvernement et les chefs des partis df s'entendre pour continuer les travaux parlementaires.A la question posée par les chefs de: , radicaux indépendants : Si oui ou non le - gouvernement convoquera la grande Skoupclitina dans le courant de cette an t née à la suite du dépét par les autres par- - tis de l'opposition d'une proposition ele re - vision de;la Constitution, le président, di - conseil, après de courts pourparlers, a clé r claré aux chefs des radicaux indépendant» ) ne pouvoir donner une réponse avant d'à voir pris sur ce point l'avis, du Roi et i pria l'opposition de terminer au plus tôt 1: 1 première lecture du budget déclarant qu'i donnerait une réponse définitive avant k I- deuxième lecture. Iji gouvernement, ajouta M. Pachitcli e considère qu'il lui était agréable de dire e à l'assemblée que le Roi consent ù 1; Convocation de la grande Skoupchtina, s •r toutes les questions urgentes et importan s tes sont résolues en temps opportun,ques :* tion-s attendues par !e peuple, et si,le bud 0 gef était, voté .et si l'entente s'étàblissai sur les questions de la revision de la Con stitution qu'aura à résoudre la grandi Skoupclitina: Dans ce cas, le gouverne ment déclarerait qu'.un ukase ;.-oùr l'élec t-ion de la grande Skoupchtina paraîtra ai '• p'ius tard avant- la fin de l'année, (ajj SUÈDE La santé du Roi Stockho'-m, lundi, 13 avril. s Yoici le bulletin publié cet après-midi i 3 heures et demie : 't « I^e roi a pu, de, temps à autre pendan >> la journée, prendre la nourriture qui lui ; >- été prescrite. Aucune douleur. Tempéra ture, 37.5. Pouls, 63. » (a) Stockholm, mardi, 14 a.vril. !" Suivant ■ lo bulletin officiel ejui a été pu lilié aujourd'hui dans le cours de la îiial-i née, le Roi a dormi tranquillement 10 lieu res pendant la nuit. C'est la première foi 5' depuis son opération qu'il a dormi san r prendre de poudre. La température est d l" Si", son pouls de C0. Ses forces augmenter continuellement: Les médecins .compter sur une prompte guérison. (t i- «■ * * le prince Wilhèlm, arrivé c> matin, ve te nant d'Afrique, s'est, rendu imméd.iatemen à l'hôpital pour saluer le Roi, son père. (I >i TURQUIE ^ La révolte des Kurdes ÎZ L'immixtion russe rt Constantinople, lundi, 13 avril. La Porte a été avisée que le gouverne -s ment russe a révoqué le consul de Russi îr à Bit lis qui avait donné asile aux insurgé r" kurdes dans le consulat. Le Suivant les derniers télégrammes de Bil ,n lis les insultés se concenU'ent à Heyzan c ^ les troupes se disposent à les attaquer. ?e La Porte a télégraphié l'ordre au vali J 01 surveiller étroitement le consulat russe pou empêcher l'évasion de Seliin Momas. {'•■ ré •i- L'emprunt Remerciements à la France ilq Constantinople, lundi, 13 avril. Aujourd'hui à la réception diplomatiqu ^ le grand-vizir a exprimé à l'ambassi 2S deur de France sa vive satisfaction de vo: "u_ La question de l'emprunt terminée à l'ei tière satisfaction des deux parties. Il c 0_ l'interprète, a-t-il ajouté, des sentiments d a\ gouvernement et de l'opinion publique poi remercier la France du large concours 1 riancier qu'elle prête à la Turquie et qui pe metti'a à celle-ci do travailler à son dévelô] pement économique et d'appliquer les réfo mes.' (s. Grftce à la France, la Turquie entrei s_ dans une ère do prospérité. (; c'n — Le major vétérinaire français Frogec cls est. entré pour trois ans au service de Turquie.: (a) FRANCE La Vie à Paris (Da notre correspondant.) LE SERMON DU PRINCE WAX DE SAXE A PARIS. — LA MORT DU FONDATEUR DES «PREVOYANTS DE L'AVENIR LA VENTE OE FRACSOM. — LES THEATRES AU SERVICE DES RECLAMES DE MODE. — LE CINÉMATOGRAPHE ELECTORAL. — LA POLITIQUE RUINEUSE. — UNE LETTRE INÉDITE DE LAMARTINE. — LE CONTROLE DE LA FORTUNE DES PARLEMENTAIRES. — AUTOUR DE LA PUBLICITÉ FINANCIÈRE. Pourquoi le frère clu roi do Saxe, l'ab^ lié Max de Saxe, est-il venu prêcher à Paris pendant la Semaine-Sainte ? Poui^ quoi ce prédicateur do marque a-t-il choisi une vieille église, Saint-Julien-lc-Pauvre, qui daté de l'an mille el qui est l'unique église de Pari-: où on célèbrq les, cérémonies du culte catholique sùh vant lo rite grec ? C'est, ce que l'on ne> nous a pas dit; c'est la deuxième fois que, le prince-prêtre revient dans cette église étroite, pauvre et vermoulue si on peut ainsi dire, en parlant,, de pierres qui s'effritent. Les places sont d'ailleurs louées d'avance et, on les pvie cinq francs l'une. C'est"peu pour un spectacle, c'est beaucoup pour une chaise, da. sermon. Ceux qui ont pu .assister à celle soirée religieuse paraissent y avoir pris grand, plaisir. On s accorde à trouveo ' afctt. un peu séc et >o discours un peu décousu; On s'attendait à quelque héros de romance et on a vu un prêtre qui res-i semblait à quelque curé de campagne! peu soigné de sa personne. Si on n'a* vait pas raconté dans les journaux quel cet abbé avait quitté le- costume d'offU cicr et endossé, la soutane à la suite d'un chagrin d'amour, on n'aurait ja-[ mais supposé qu'il y avait là une Smej à la Joeélvn prêchant la charité pao suite d'un amour desséché. « Le prédicateur doit parler pour sain ' ver'ïes âmes », a dit quelque partFéné* ' Ion. Je ne sais si le princ? Max de Saxâ , a sauvé quelques-unes do ces âmes parisiennes qui ne demandent qu'à se perdre et qui s'étaient un moment réfugiées ' à Saint-Julien-le-Pauvre, mais il est ceiy ( tain qu'il a provoqué un vif sentiment de curiosité. Quand il a eu fini son serî mon, il est sorti de la petite église, et quoiqu'il plût avec persistance,une foule 1 nombreuse, abritée sou-s les parapluies,. ; l'attendait pour le voir passer comme! { s'il s'était agi de quelque personnage extraordinaire. Les photographes étaient là aussi et voulaient prendre des « in« [ stantanés ». Le prêtre se refusait à cette t servitude de la mode; il cachait son vw sage, mais les reporters du collodion , lo pourchassaient; ils-eurent lo dernier [ mot et après avoir subi l'épreuve,il s'en-s fuit dans un laxi, allant chercher un re. ; fuge à la ehapeile allemande oit d'autre3 ' • prêtres étrangers l'attendaient. C'était un apôtro dans un autre genra! que co Frédéric Chatelus qui vient dej mourir; i! était simple ouvrier typogra-i plie quand, en 1881, il eut l'idée de for-< mer un petit groupe d'amis dont ctuw cûn versait un franc par mois; on dej 1 vait se partager la somme réunie vingt' , ans après; ils étaient douze au début; k vingt ans après, ils étaient 261,000 et la I capital réuni s'élevait à 31 millions; quant aux premiers souscripteurs quil avaient versé 240 francs chacun, ils avaient droit à un revenu do 3,000 fr* Lo succès suscita des jaloux au fon- - dateur des « Prévoyants ele l'Avenir »; - des dissidents se formèrent et des pro-< 5 ces furent intentés; on trouva que cette! s- société de capitalisation n'était pas con o forme à la loi sur la mutualité; on bri-i t sa l'organisation première, on obligeai t son fondateur à la transformer en- socié-i ) té de secours mutuels et-, fatigué, un peul dégoûté, l'ouvrier typographe revint àt son atelier où il travaillait pour vivre;] - il .st mort désabusé, triste et ne compre-i t nant pas pourquoi on empêche de br;w ) ves gens do réunir des sommes considérai) les en économisant vingt sous pao mois. D'autres sont venus après lui, qui,, tout en se soumettant aux lois sur lai mutualité, ont su créer des organisai lions puissantes rapportant des revenus énormes à leurs administrateurs.Les pré-curseurs comme Frédéric Chatelus bé* nél'icient rarement de leur initiative. B s L'enterrement du fondateur des « Prévoyants de l'Avenir » a rappelé à la fouis it un nom qu'on oubliait comme la vente à l'hôtel Drouot a rappelé au public unei e fois encore le nom du chanteur de café*' r concert Fragson que son père, mort de-j puis, tua à coups de revolver, un soie de folie, sénitç. La vente fut quelconque et a. produit une dizaine de mille francs, il y avait beaucoup de demoiselles du demi-monde — quelques-unes connues de la clien* c tèlo spéciale des cafés-chantants, mais l" toutes ces figures enfarinées, poudrées,; r peintes, grimaçantes, formaient un en-semble peu gracieux et sans relief.Quand on eut, vendu pour des prix insignifiants II quelques dessins et quelques bouteilles r do vin vieux, quand nu eut dispersé des meubles sans originalité et une centaine "" de volumes mal rciiés, on se retira sans avoir rien trouvé fie pittoresque, pas" " même une salle de vente sortant de l'ordinaire, au milieu de la'cohue peu re-^ luisante des brocanteurs habituels et ^ des inévitables marchandes à la toilette hideuses et repoussantes à leur ordi* naire. Ah I les vilaines femmes aux toi-„ lottes rances. aux mines' natibulairc-s, aux doigt-s sales et, crochus ! La mode n'est pas ce qui préoccupa ces matronnes qui s'habillent dans ies

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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