L'indépendance belge

1065 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 25 August. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nz80k27g1m/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

S6ème année, No. 200 L'INDÉPENDANCE BELGE. ROYAUME-UN} : ONE PENNY* OONTINENT: J5 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAUX A PARIS : TUDOR flOUSE. TUDOR ST.. LONDON. E C. u- PLAGE DE DA BOURSE TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: [Iss'-fL LONDRES, MERCREDI 25 AOUT 1915. (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) _ ABONNEMENTS ; 1 6 MOIS, 17 SHILLINGS. \ CONSERVATION PAR LE PROGRE 11 AN, 32 SHILLINGS. ' SOMMAIRE. LA SITUATION : Les socilalisles allemands et la paix. — La retraite russe. — La sitnation à Brest-Litovsk. — Raids aériens des Alliés. — Dans tes Balkans. Russie et Démocratie. — M. Lettre d'Amérique. — Steve. Lettre de Hollande. — Dr Terwagne. Les situs-marins allemands à l'œuvre. — P. de Wilde. En Belgique. Lettre ouverte à M. X. .. de la Vossische Zeitung." — Dr Clément Philippe. Pour rentrer en Belgique. Notre vaillante armée. Echos. Nécrologie. Etc. LA SITUATION. Mercredi, midi. Les Allemands n'ont toujours pa: avoué la perte du " Moltke ' et les communiqués émis à Berlin gardent une réserve significative sur l'échec de la tenta tive allemande de débarquement dans l< Golfe de Riga C'est que la vérité est une denrée dont le peuple allemand a été pri vé des le début de la guerre, et grâce à ce régime spécial la grande masse de; Allemands reste oonvaiucue de la certi tude de la victoire finale des Puissance' centrales Le public alemand reste dan' l'ignorance la plus complète en ce qu concerne la situation financière et diplo inatique, et lorsque la vérité se ;er; jour, le coup sera terrible. Les révélations faites en comité secre au Reichstag sur la situation financièri et qui contrastent si violemment ave l'optimisme de commande affiché par li Dr Helfferich dans un discours que nou reproduisons plus loin, indiquent que le dirigeants allemands commencent à s'in quiéter de l'état d'esprit qu'ils ont cré dans l'empire et qui constituera un ob stacle sérieux le jour où il s'agira d'abat tre les cartes et d'avouer que 1: puissante machine de guerre teutonne malgré sa force encore formidable, devr ^'arrêter faute d'huile, c'est-à-dire d'o: et de crédit;. Ce jour pourtant approche On aura remarqué déjà que le mot paij revient de plus en plus souvent dans le informations de source allemande et le dépêches de ce jour annoncent qu'ai cours d'une séance commune à laquelli assistaient les membres du comité socia liste et les députés socialistes du Reich stag, les conditions de paix ont fait l'ob jet d'une discussion approfondie, et don on trouvera plus loin des détails. Bor nons-nous à signaler que les condition de paix qui y furent discutées, compren nent " l'indépendance et l'intégrité d' l'Allemagne en opposition aux projets d' conquête des Alliés et des revendication de la France au sujet de l'Alsace; l'in tioduction de la politique de la porte ou verte et de la clause de la nation la plu favorisée dans le traité de paix avec tou les belligérants." Rien que la suggestion d'un parei programme prouve jusqu'où va l'igno rance de nos ennemis quant à la situa tion réelle, et avec quel à-propos le milieux dirigeants allemands se servent dès à présent, du parti socialiste pou essayer de détourner de l'Allemagne im périaliste et militariste, le juste châti ment qui l'attend. Les opérations en Russie se poursui vent sans arrêt et les Allemands font de efforts surhumains pour contrecarrer 1, retraite si méthodique de nos Allié russes. Les forces principales de l'ennemi son dirigées actuellement contre Brest-Li lowsk et on estime à près d'un millici d'hommes les forces austro-allemande qui sont lancées du sud, de l'ouest et dt nord contre la puissante forteresse qu ■ ♦ ■ devait constituer, croyait-t-on, l'ex-i trême limite de l'avance des Austro-Allemands. A la suite de l'abandon d'Osso-wiec, dont tous les forts ont été rasés après leur évacuation, les Russes ont s commencé à se retirer de la ligne du Nié-: men et du Bobr. Au centre, les troupes du prince Léopold de Bavière ont coupé i la ligne du chemin de fer Bialystok-i Brest-Lit-owsk aux environs de Bielsk, avançant vers l'est. Au sud-est, l'armée ; de von Mackensen occupe les hauteurs ; près de Kapytow, à moins de vingt kilo-i mètres au sud-ouest de Brest, pendant que son aile droite, avançant à l'est du 1 Bug, aborde la forteresse par le sud. Dans l'extrême sud, la cavalerie alle- ; mande est entrée dans Kovel, coupant s ainsi la ligne Kovel Brest-Litovsk. Au nord, dans le secteur de Kovno, les ' Allemands progressent plus lentement, s mais les préparatifs d'évacuation qui se 3 poursuivent à Vilna indiquent qu on - s'attend encore à une avance ennemie de 2 ce côté. En revanche, dans l'extrême - sud, à proximité de la frontière rou- - maine, les Russes se préparent à une of-i fensive qui pourrait constituer une salu-> taire diversion aux opérations dans le 1 nord et mettre en danger le plan de cam- pagne ennemi. Le bulletin français signale une assez ' grande activité de l'artillerie dans la ré-' gion de Boesinghe en Belgique, au nord 3 d'Arras et "entre la Somme et l'Oise. Le 1 fàit- le plus intéressant est le bombarde-3 ment aérien des stations de chemin de fer de Tergnier et de Noyon ainsi que de la ville badoise d'Offenburg, au sud-est de Strasbourg, par des aviateurs français. On annonce d'Athènes que M. Véni-zélos n'a fait aucune déclaration quant à la politique qu'il entend poursuivre. Mais les organes qui reflètent l'opinion l de l'éminent homme d'Etat disent que ' M. Vénizélos reconnaît que la situation a changé depuis février et qu'il est nécessaire que la Grèce suive en ce moment une politique de neutralité bienvaillante à l'égard des Puissances de l'Entente, et inspirée par des sentiments amicaux. 1 De Nish on télégraphie que la - Skoupchtina, dans une séance secrète, a - adopté un ordre du jour disant que le 3 pays " est résolu à continuer la lutte , pour la libération de la race serbo-r croate et slovène aux côtés des Alliés " - et approuvant la politique poursuivie - par le gouvernement. Par contre, des nouvelles de Sofia, - venant de Berlin, parlent à nouveau de la s conclusion d'une entente turco-bulgars i relative au chemin de fer de Dédéagatch, s grâce à laquelle les Puissances centrales se seraient assuré la bienveillante neu- t tralité de la Bulgarie. Etant donné fa - source, cette information est suspecte et 1 nous ne la signalons que sous bénéfice 5 d'inventaire. De source particulière on i signale d'importants préparatifs mili-i taires en Bulgarie. RUSSIE ET DÉMOCRATIE. Le chancre allemand en Russie. (IIeme ARTICLE.) ALEXANDRE III (1881-1894). Dans l'étude rapide que nous faisons à la suite de M. de Wesselitsky, des empiétements des Allemands dans toutes les représentations, publiques et privées, de la- vie russe, nous nous sommes arrêtés au seuil du règne d'Alexandre UI, père du tsar actuel. Nous avons vu la trahison dont avait été victime Alexandre II de la part de l'Empereur allemand par suite des manœuvres de Bismarck. L'alliance contractés par l'Allemagne avec l'Autriche contre la Russie, l'échec subi au Congrès de Berlin à la suite de la guerre turque, tout parut d'abord oublié pour des raisons de politique intérieure. Les trois Empereurs renouvelèrent leur alliance de 1885. Ce fut le plus grand et 'e dernier triomphe de Bismarck. Les j-ournaux satiriques allemands tirèrent 'a moralité de cet arrangement en représentant l'Autriche comme un éléohant apprivoisé amenant un éléphant sauvage, la Russie, sous la tutelle d'un gardien, qui était l'Allemagne. Le plan de Bismarck était de pousser l'Autriche dans la direction de la Mer Ionienne et la Russie vers les Indes, accentuant de cette manière la rivalité existant alors entre l'Angletene et la Russie, et les amenant à s'entredéchirer. Pendant ce temps l'Allemagne aurait forcé la France à conclure une union douanière et à devenir sa vassale politique, comme l'Autriche. Et lorsque l'Eléphant et la Baleine auraient été épuisés,l'Allemagne leur aurait imposé la paix, en prélevant pour sa peine les honnêtes courtages que la situation aurait autorisés. Mais les écailies finirent par tomber des yeux d'Alexandre III. Il reconnut enfin clairement les tromperies dont il avait été victime de la part de Bismarck. Et il recourut courageusement au se palliatif possible, l'alliance avec France. Ceux-là seuls qui se rende compte de la force et de la subtilité d influences allemandes à la Cour et dai le gouvernement russe peuvent appr cier la grandeur de l'acte que pos£ Alexandre III. Croyant fermement da: l'autocratie il devint l'allié sincère d'ui république ! Naturellement les influences germ niques ne désarmèrent pas, ce qui e plique le fait surprenant que sous règne d'Alexandre III les Allemani purent asseoir paisiblement les bases < leur domination en Turquie, et qu' poussèrent leur colonisation en Russ sur une plus grande échelle encore d précédemment. En même temps l'A mïnistration en majeure partie al! mande s'appliquait à faire avorter grande réforme démocratique de l'affra chissemcnt des -verfs. Ajoutons, cepe dant, à l'éloge d'Alexandre 111, qu refusa toujours de donner la préféren aux Allemands sur les Russes dans 1 services civils et militaires, qu'il pous la hardiesse jusqu'à ébaucher la russi cation du corps diplomatique, et qu prit diverses autres mesures destinées rendre la Russie aux Russes. On peut considérer comme le premier Empere de Russie réellement national. Nicolas II. C'est au fils d'Alexandre III qu'il été donné de travailler à l'achèveme des tâches entreprises par ce demie Nous n'avons pas besoin de rappel avec quelle fidélité il a observé l'ai ance française. Aussi les intriguesde 1'.' lemagne ne l'épargnèrent pas. La pla nous manque pour montrer comme cette Puissance s'efforça de distrai l'attention de Nicolas II' de l'Oriei sur lequel elle avait elle-même jeté 1 yeux, pour la reporter sur l'Extrêr Orient, maaœu'-r.' dont la -guerre av le Japon fut la conséquence. L'AI magne avait induit la Russie à risqu cette aventure en lui promettant que frontière de l'Ouest serait respectée. E le fut en effet, mais l'Allemagne exig à titre de récompense d'énormes œnce sions commerciales revenant à un trifc annuel formidable à charge de la Russi U ne faut pas croire que, tout moins vers l'époque où a commencé présente guerre, la Russie avait réu: à se débarrasser des étreintes de pieuvre germanique. La domir tion allemande dans les provinces bal ques ne fit que croître et embellir, révolte des populations autochtones la Livonie ayant mis cette domination danger, on vit des Collectes publiques Allemagne pour la restauration " Deutschthum " dans les provinc baltiques ! On y envoyait d'Allemag des fermiers, des laboureurs, des inspe teurs forestiers, pour consolider ce prépondérance. Il n'en allait pas aut: ment dans les provinces du Sud-Oue On s'occupait de l'achat de grandes p; tics du territoire russe, destinées à êi occupées par des Allemands, qui pi fitaient du bon marché de la main-d'oe vre indigène. Mais connaissant ses co patriotes, le promoteur pan-germaniq conseillait aux landlords alleman " d'être moins durs et impérieux q l'étaient les barons allemands des pi vinces baltiques." Ce plan a été exéci avec l'approbation et l'assistance Gouvernement allemand. Le Gouveri ment russe demeurait impassible et la sait faire !. L'envahissement tudesque se manifi tait par la fondation d'écoles allemandi justement appelées " les forteresses germanisme " (1). Les élèves alleman ou même d'extraction russe y étaient ir culées également du virus de l'idolât de l'Allemagne et du mépris de la Russ Les autorités n'avaient que respect considération pour ces écoles et rési vaient leurs vexations pour les éco russes. Ces institutions étaient souteni par les " Deutsche Schulvereine," e agissaient d'après les instructions avec le concours matériel de la directi centrale de Berlin. En somme, gâtés par les faveurs l'impunité dont ils ont bénéficié de te temps, les Allemands se sentaient u race supérieure en Russie. 11 en ét surtout ainsi dans les provinces b kaniques où on poussa l'audace au co mencement de la présente guerre jusqi faire disperser par la force des démoi trations patriotiques russes sous p texte qu'elles portaient ombrage à noblesse allemande ! La langue al mande y est seule en usage dans les £ ministrations publiques. Le rôle de l'Ambassade allemande Pétrograd était prédominant. Elle gnalait au Gouvernement russe propos suspects prétendûment teri par les personnes qui lui déplaisaient (1) Nou? n'avons que trop été les victimes Belsiaue même srstème d'inSltration! ul déposait plainte à charge des journaliste la soupçonnés d'être défavorables aux A1J< nt mands et entretenait en même temps de 2s relations intimes avec les révolutior i-s naires russes, allant même jusqu' é- fomenter des complots ayant pour bt lit de faire éclater des insurrections simu îs tanément avec le commencement de 1 îe guerre avec l'Allemagne. Ces complol échouèrent uniquement parce que a a- dernier moment les révolutionnaires r< x- culèrent devant l'idée de faire caus le commune avec les ennemis de leur pay: is II est prouvé que les grandes grèves, qi le ont éclaté à Pétrograd lors de la visit :1s de M. Poincaré en juillet 1914 avaier .ic été instiguées par l'Ambassade aile je mande. Lors de la destruction de l'Hôte d- de l'Ambassade par la fureur populaii e- après la déclaration de guerre, on la trouva 16,000 exemplaires de proclam; n- tions incitant les Russes à se soulev< n- contre, le gouvernement même auprè 'il duquel l'Ambassadeur était accrédité! ce L'audace de l'ambassadeur alleman es s'était manifestée encore en 1910 à l'o sa casion d'une conférence qui devait êti fi- donnée sur les relations anglo-russes, 'il essaya de faire défendre cette confi à rence, et n'y réussissant pas, fit adre 'e ser des menaces au Ministre des Affâire ur Etrangères pour l'empêcher d'y assiste Le ministre, qui comptait s'y rendn jugea prudent de s'en abstenir! L'ii fiuencc de l'ambassade auprès de a Presse, dont elle s'efforçait de gagn< nt l'appui au moyen de subsides judicieus* -r- ment distribuais, n'était pas moir cr puissante. La déclaration de guerre. ce La toile d'araignée si patiemment tisse par les Allemands autour de la Russie re été brusquement déchirée par la déclar; lt> tion de guerre. Le géant a brisé les lier es au moyen desquels on avait essayé de ne vinculer. Coup sur coup furent rendue ec des décisions souveraines promulguai ie_ des changements radicaux dans le Goi C1- vernement et dans Ja politique russi sa Rupture entre les dynasties allemanc He et russe, mise à néant des influences a ea lemandes dominantes, proclamatic ,s_ d'une guerre qui n'aurait cette fois poi ut objet que la réalisation d'aspiratioi c ; purement russes, garantie donnée ai au Polonais que de œtte guerre sortira ia leur unité enfin reconquise, réconciliatic ;si des Finlandais, russification du nom < ]a la capitale, prohibition radicale de ,a_ vente de l'alcool dans toute l'étendue c ti- l'empire, malgré les revenus énorme ^a que l'Etat en dérivait, et tant d'autre de mesures qui virent le jour l'une suivai en l'autre de près, prouvèrent au mone en que la prédominance allemande en Ru du sic avait pris fin, et que ce grand pa; :es était décidé à vivre enfin de sa vie nati< ne nale. Cette réforme gigantesque ne : ;c- fit naturellement pas sans une résistane ;te acharnée des sympathisants allemand -e- menacés dans les fruits d'un travail e 5t. conquête pacifique commencé depuis 1' ir- poque de Pierre le Grand. La dégerm ;re nisation complète de la Russie dema: o- dera du temps, mais l'énergie du Ts: ■u- nous est un gage de ce qu'elle finira p; n- s'accomplir. ue Conclusion. ds C'est la bureaucratie germanisée de ue Russie qui a bâti un mur de Chine ent 7 le peuple et son chef, en même temj ^ qu'elle détournait la puissanœ russe e ses propres intérêts pour la mettre £ service de l'Allemagne. Le réveil nati s nai russe a commencé avec le mouve-■- ment littéraire qui a éveillé la conscience s de la nationalité et a créé une opinion^ i- publique. Ce mouvement suivait deu>î" à cexirants— libéral et national—mais it l'un et l'autre étaient essentiellement dé-1- mocratiques et s'efforçaient de renverser a le mur érigé entre le souverain et son s peuple. Et les Tsars ont fini par se ren-u dre compte de la situation véritable.: :- Alexandre II établit une large base de e démocratisation de l'Etat ; Alexandre •• III russifia la politique étrangère; Nico-û las II développa considérablement l'ou-e vrage de son grand-père et de son pere. it En permettant aux désirs du peuple '- d'arriver jusqu'à lui par la voie de re-:1 présentants éîectifs aussi bien que par e une presse libre, il s'est mis en rapport y direct avec son peuple et le mur de Chine i- s'est écroulé. -i" La Russie figure à l'Almanach de Go-* ■s tha sous le nom de " Monarchie constitutionnelle sous un empereur auto-d crate." On pourrait aussi bien l'ap- > peler "monarchie démocratique." Nulle 'e part en Europe l'élément aristocra-II tique n'est aussi faible qu'en Rus- > sie. Il n'y a ni pairie ni Chambre 5- Haute aristocratique. Le droit de primo-:s géniture n'existe pas; au décès du père, les biens sont divisés également entre les ï, fils—les filles reœvant en pratique une i- part égale à celle des fils. Les titres no-a biliaires passent à tous les fils et filles ; ->* d'où un tel nombre de gens titrés qu'au- > cune supériorité de position n'en résulte s nécessairement. La noblesse s'acquiert automatiquement par l'acquisition de certains grades militaires (colonel) ou civils (conseillers, degrés académiques). Rien n'étonne plus un Russe voyageant en Europe et .même dans la France républicaine que la position importante qu'y |,_ oexupe l'aristocratie. La ejlasse des paysans, qui représente 90 p.c. de la popu-it lation, n'oub'ie pas les persécutions dont ëlîë a été victime cte'ia part dés no-bles ; ils sont dévoués corps et âme au p Tsar, qu'ils savent être leur protecteur, j" Le loyalisme envers le Tsar est commun à toutes les classes. Cellcs-ci sont con-n vaincues aujourd'hui que les réformes ir libérales, aussi bien que le désaffran-15 chissement de l'Allemagne, s'accompli-.x ront par les soins du Tsar, et elles atten-1 dent, sans recourrir à aucun mouvement violent. Le mouvement révolutionnaire n'a d'ailleurs jamais été populaire. Il était 1;-|e mité à un groupe d'intellectuels agissant "s sous l'influence des agitateurs anarchis-s tes allemands. Lorsque ces groupes vou-laient exciter la masse à des actes de vio-e lence contre la propriété ils se servaient s" de proclamations émanant prétendûment s du Tsar! Leurs attentats soulevaient 3" l'horreur universelle. On a pu, à plus ,e d'une reprise, les faire remonter à des e sources étrangères. La guerre a mis fin, à tout cela. Une immense vague de pa-, triotisme enveloppe aujourd'hui même la e~ plupart des agitateurs ; comme le reste des Russes, ils concentrent toutes leurs aspirations 1 sur le triomphe de leur pays ! L'auteur du livre que nous analysons prédit que les réformes continueront sous le présent règne. L'idéal du peuple la russe est enfin réalisé: il a trouvé le re "Tsar du peuple ! " )s Nous consacrerons un dernier article le au "péril russe," dont les Allemands ;u font tant d'état. Nous verrons ce qu'il 3- faut en croire en réalité. M. LETTRE D'AMÉRIQUE. S* u » g dS • . a « * • 10_ La visite de M. de Sadeleer, Ministre d'Htat de Belgique, au Canada.—La Manifestation belge de Montréal. et ;r- (De notre correspondant particulier.) és Le Canada, depuis le début de la ies guerre, a fait des prodiges pour la lui cause des Alliés et a donné à la Bel- et gique d'innombrables preuves d'une on sympathie précieuse. Il n'a pas voulu laisser passer le 85ème anniversaire de et la fondation de notre Indépendance, sans us s'associer à la célébration à laquelle les ne circonstances donnaient une si émou- ait vante signification. al- Aussi, les manifestations patrioti-m- ques organisées le 21 juillet par les Bel-l'à ges à Montréal, sous les auspices de ia is- Chambre de Commerce Belge et de :é- l'Union Belge, ont-elles revêtu le carac-la tère d'imposantes démonstrations en !e- l'honneur de notre pays, d- Le Gouvernement du Dominion, les autorités locales de la métropole cana-à dienne, les personnalités officielles ont, si- par leur participation, élargi, considérais blement le programme primitif des céré-us monies. — M. de Sadeleer, ministre d'Etat de — Belgique, cédant aux instances pressan-CD tes des organisateurs de la manifesta tion, avait accepté de venir de New-York, où il continue à travailler sans relâche pour notre cause, à Montréal, afin d'assister à ces cérémonies et y prendre la parole. C'est à sa demande formelle que le programme de la journée fut strictement approprié aux circonstances douloureuses que nous traversons. C'est ainsi que le projet du Conseil Municipal de déclarer le 21 juillet "jour de fête civique obligatoire " fut abandonné ; le commerce local devant nécessairement en souffrir, et que le crédit spécial de 500 dollars voté pour la réception de M. de Sadeleer par la ville, fut, à sa demande, versé au fond de l'Œuvre '1 " Aide aux Soldats Belges." Néanmoins, une délégation, conduite par M. l'échevin Dubeau, avec M. Bau-set, secrétaire municipal, vint présenter au nom du Maire, les souhaits de bienvenue à M. de Sadeleer, dès son arrivée. M. Goor, consul-général de Belgique à Ottawa, M. de Sola, consul de Belgique à Montréal, et les dirigeants

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods