L'indépendance belge

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s.n. 1918, 10 August. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1j9765b886/
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L,INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE V- ;/J iJ»* ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT . . 15 CENTIMES HOLLANDE...... 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUBEATJ A PARIS : TPDOH HOITSE. TUDOR ST., E.G. 4 11, PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONÉ: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 231-75 SAMEDI 10 AOUT 1918 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 9 août f3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS -J 6 MOIS. 17 SHILLINGS Il i 1T m flTTTT T T*TnO LA SITUATION Vendredi midi. Au moment même où la presse alle-nande publiait des notes officieuses affirmant que Ludendorff conservait toute liberté d'initiathe et préparait une nouvelle offensive, le maréchal sir D. Haig déclenchait une attaque de grand style en face d'Amiens, en liaison sur la gauche avec la première armée française, ainsi que nous l'annoncions hier en " Dernière Heure." Ce démenti immédiat à l'affirmation înnemie nous permet de constater, sans ,-ien préjuger du 'développement de la nouvelle bataille, que le maréchal Foch. après la seconde victoire de la Marne, ou il s'est assuré la maîtrise dans l'action, compte bien garder cet avantage et que les Allemands, malgré les forces dont iis disposent encore, sont désormais contraints d'accepter le combat là où notre commandement suprême a décidé de le livrer. L'âttaque franco-britannique a donné jusqu'à présent, les meilleurs résultats; lancée après trois minutes de préparation d'artillerie, elle surprit l'ennemi sur presque tout le front, s'étendant sur une longueur de 20 kilomètres, entre Mont-diciier et Morlancourt. i Comme lors de la fameuse avance du 1 général Byng sur Cambrai, et de l'offen->ive du général Mangin entre la Marne 3t l'Aisne, les chars d'assaut ont joué un très grand rôle dans 1 Attaque initiale d'hier matin. Des centaines de petits tanks britanniques et d'autos-blindées précédèrent les vagues d'assaut alliées et contribuèrent à la marche rapide de l'infanterie vers les objectifs qui leur avaient tté assignés. Plus tard ils soutinrent la cavalerie darçs la poursuite de l'adversaire, coupant ses communications et entourant les villages ' de '"forts mouvants,'.Usi bien que l'énorme butin capturé, tant en prisonniers qu'en matériel, est dû pour une large part à leur pré-cièuse collaboration. * Suivant les dernières informations, les troupes alliées ont progressé dans :ette première journée de combats, sur une profondeur moyenne de sept kilomètres, et que dans le centre elles se sont approchées de Harbonnières, atteignant ici un point à près de douze kilomètres de leur ligne de départ. Au hord de la Somme les divisions de la 4e armée britannique, sous les ordres du général sir H. Rawlinson, et compre-i nant des contingents australiens et canadiens, avaient gagné la plupart de leurs objectifs avant midi ; dans le voisinage de Chipilly et au sud de Morlancourt l'ennemi opposa néanmoins une résistance prolongée. Au sud de la Somme l'infanterie alliée attaqua avec un élan et une vigueur telle qu'elle avait atteint ses buts dans l'après-midi sur presque l'entièreté du front. Les régiments de la Ire armée française, commandés par le général Debeney, combattant avec leur bravour<; aetoutumée, traversèrent l'Avre, et en dépit d'une résistance désespérée de l'adversaire, emportèrent toutes les défenses allemandes. La ligne approximative de nos alliés suivait hier soir le tracé de Plessier-Rûzainvillers, Beaucourt, Caix, F ramer-ville, Chipilly, et un point à l'ouest de Morlâncourt. M. Bonar Lavv, annonçant ce succès à £ Chambre des Communes, signalait !)u'à 3 h. de l'après-midi plus de 7,000 prisonniers avait été comptés et qu'environ 100 canons avaient été capturés. Il résulte cependant des dernières communications que nous avons reçues que les trophées de nos alliés excèdent de beaucoup ces chiffres, plus de 10,000 captifs ayant passé par les postes de concentrations ; le butin en artillerie serait énorme. Jusqu'à présent Berlin n'a pas publie grand 'chose sur ce nouveau coup de massue inattendu, se bornant à constater dans son communiqué de vendredi soir que les " Anglais " ont pénétré dans les positions allemandes entre l'Ancre et l'Avre. Sur le frorit de la Vesle l'ennemi semble vouloir s'accrocher aux hauteurs qui s'échelonnent au nord de l'Aisne. Toutefois, cette tentative, très compromise par la pression constante et résolue de nos alliés, ne parait pas devoir être persévérante, surtout après l'offensive commencée hier en Picardie. Jusqu'à présent les divisions germaniques tiennent de leur mieux, réagissant çà et là non sans vigueur, mais tous ces efforts ne peuvent surmonter la puissance de nos alliés, qui finalement les rejsteront au delà de l'Aisne, sur le Chemin des Dames, dont la capture trop facile fut la cause initiale de leur défaite ultérieure. En Italie, l'activité combattive s'est ranimée. Au nord du Col del Rosso, de4, troupes de choc italiennes ont capturé un poste ennemi. Dans la même région l'ennemi, après un vif bombardement, a tenté de prendre d'assaut les positions alliées sur le Cornone. L'intervention immédiate de l'artillerie et une prompte réaction de l'infanterie ont fait échouer cette attaque. Les batteries italiennes ont, d'autre part, continué leur feu destructif sur les transports austro-hongrois et sur les centres de l'activité ennemie dans la vallée de la Lagarina, dans le Vallarsa et dans le bassin de l'Asiago. En Albanie, les Austro-Bulgares on! renouvelé leurs attaques violentes sur différents points du nouveau front français. Us ont été repoussés partout, laissant aux mains de nos alliés 130 prisonniers, ainsi que des mitrailleuses. En Russie septentrionale, à la suite -lu débarquement dés détachements franco-britanniques, les forces bolshévistes, au nombre de 8,000, et comprenant des Lettons et des Allemands, se sont retirées au sud de la Dvina, où elles ont été battues dimanche dernier, abandonnant aux mains des Alliés une grande quantité de matériel, y compris deux batteries dj canons lourds. L'avance franco-britannique se pourèàv tuellement dans la direction de Vologda, qui est d'ores et déjà menacée. Les Allemands en Russie nord occidentale, au nord du-golfe de Finlande, ont été renforcés et disposent actuellement dans ces régions d'environ 50,000 hommes, sans compter l'armée finlandaise. Il y a eu des escarmouches le long de la voie ferrée de Pétrograd à Mourmansk. Un accord serait intervenu entre les Bolshévistes et les Teutons, ces derniers s'étant engagés de ne pas prononcer une nouvelle avance entre le golfe de Vin-lande et la Mer Noire, afin de permettre aux Soviets de rassembler toutes leurs forces dans l'espoir d'écraser les Tchécoslovaques avant l'arrivée des renforts alliés. Toutefois, les Tchèques ne seront pas impressionnés par cette menace. En effet, un nombre considérable de Russes loyaux se sont joints à eux, parmi lesquels des contingents de l'ancienne armée moscovite, bons soldats, décidés à ' combattre les tyrans de leur malheureux pays avec la dernière énergie. IA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FROHT OCCIDENTftL LA NOUVELLE OFFENSIVE La surprise Les critiques militaires sont unanimes à. déclarer que les Allemands ont été com-plètèfnent surpris par les attaques fran-cô-britanniques en Picardie. La deuxième armée allemande du' général von der Marwitz fut vivement bousculée. Le général du corps d'armée se trouvant devant les Britous au centre de leurs attaqués, eut juste le temps de fuir en chemise, dans son automobile, et tout son état-major fut capturé. A Morisel, les Français firent 400 pri-îonnièrs. Les Allemands résistèrent avec me énergie désespérée à Moreuil; niais ittaqué'de deux côtés par la division des :lvasseurs, fameux par leurs exploits à Verdun et à Malmaison, l'ennemi dut se •endre et Moreuil tomba aux mains des Français. Le canon monstre La grosse Bertha continue ses exploits. Hier encore plusieurs obus ont été lan.«é? ians la région de Paris. Troupes siamoises en France Le premier contingent siamois, consis-:ant en unités des corps d'ambulance, l'automobiles et d'aviation, sous le oom-nandement du général-major Phya Bhijai Jauridh, est arrivé en France il y a une dizaine de jours. Le général Jauridh fut chef de la mission militaire siamoise en Grande-Bretagne et, il y a une ringtaine d'années, appartint à. l'armée t>elga. OPERATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Mercredi, les aviateurs britanniques ont jeté plus de 18 tonnes de bombes sur divers objectifs; de plus ils ont abattu quinze appareils ennemis et mis sept autres hors de combat. Trois aéroplanes britanniques ne sont, pas rentrés. Huit aéroplanes britanniques ont participé jeudi à une expédition en Allemagne et ont copieusement bombardé les usines de Rombach, au nord de Metz. De bons résultats ont été obtenus et tous les appareils britanniques ont regagné leurs bases. Le bilan français pour juillet Pendant le mois de juillet les pilotes français ont détruit 184 aéroplanes ennemis et les batteries-anti-aériennes françaises 30; 154 appareils ennemis ont été mis hors combat, dont 15 par le feu des mêmes batteries. De plus, 49 ballons d'observation ont été mis en flammes. Pendant le même mois, les escadrilles de bombardement française® ont lancé 550 tonnes d'explosifs sur les ponts dans la vallée de la Marne, sur les troupes ennemies qui s'étaient avancées au sud de l'Aisne et sur les gares dans les régions de Laon, de Hirsin et de Réthel. L'attaque des Zeppelins Commentant la tentative de raid sur l'Angleterre, les jWrnaux allemands expriment le regret qu'un des meilleurs de leurs Zeppelins ait été détruit et que le capitaine Strasser, le meilleur commandant les Zeppelins allemands, ait été tué. LE MILITARISME ALLEMAND L'opinion ftette d'un radical Avant les vacances parlementaires les députés pacifistes, dont plusieurs appartiennent au parti radical, ont éprouvé le besoin de faire- une nouvelle offensive à la Chambre dès Communes en iavur d'une paix par négociation. Mais ils ont subi un échec aussi sérieux que celui infligé au même moment par les troupes de sir'Douglas Haig aux soldïfcs du Kaiser. M. J. M. Robertson, que le "Times" déérit comme un Radical parmi les Radicaux, les attaqua sur leur propre terrain avec un succès des plus marqués. "C'est par amour de la paix, leur a-t-il déclaré, et afin d'assurer une paix permanente que je combats, moi qui ai été 1 un pacifiste toute ma vie. Tous vos discours pacifistes demandent que nous entrions en rapport avec les socialistes allemands. Or, c'est en Allemagne que tout mouvement pour la paix a toujours été le plus faible. En Grande-Bretagne l'opposition à la guerre anglo-boer a été vingt fois plus forte que l'opposition à la guerre actuelle en Allemagne. Aucune paix, appuya M. Robertson, ne vaudrait la peine d'être conclue, si elle ne comportait le renversement du militarisme allemand. Cela ne veut pas dire, ajouta-t-il, que l'Allemagne doit être détruite, mais qu'elle doit être amenée à un point où elle implorera la j>aix. Un discours de M. Balfour M. Balfour à son tour, dans une argumentation très serrée, tenta de montrer aux pacifistes quelle était leur erreur. Il leur montra Qu'ils manquaient totalement d'apprécier l'énormité de l'obstacle que l'Allemagne présentait à la réalisation de leur idéal. Il leur dit qu'ils désiraient une paix qui rendrait une guerre future impossible, mais qui laisserait une immense partie de l'humanité civilisée sou« la botte allemande. Quant à lui. :1 èstimait que l'idéal de relations amicales de nation à nation ne pourrait jamais être réalisé aussi longtemps que des traités comme ceux de Brest-Litov-k restaient intacts et qu'on contemplait la restitution à l'Allemagne de ses possessions d'Afrique et la restitution à la Turquie des territoires arabes. La note dominante du discours de M. Balfour fut que le véritable obstacle a toute paix légitime est le militarisme allemand. Il rappela à ses critiques que Cette hérésie immorale a jeté- ses racines dans les classes les plus cultivées de l'Allemagne et fit valoir très justement qu'il y avait très peu d'espoir de voir l'Allemagne devenir volontairement un membre pacifique d'une pacifique société dé« nations. Il dit ne pouvoir concevor une paix qui laisserait subsister le présent état de choses à l'Est. S'il n'y est porté remède des guerres futures sont une certitude'absolue.M. Balfour répéta sa déclaration précédente que le gouvernement était très désireux de saisir toute occasion d'arriver à une paix honorable et durable. Mais il avertit la Chambre de ce qu'il ne voyait pas dans les actes du gouvernement allemand le moindre signe indiquant un rapprochement qui puisse rendre une discussion quelconque utile. Le gouvernement fcependant écoutera avec plaisir tout oe que le go'uvernement allemand désirera dire. Mais à en juger par «la nature des communications de ce gouvernement à son propre peuple, l'abîme qui sépare les Puissances Centrales des Alliés est immense. M. Balfour se montra spécialement catégorique sur son objection à restituer à l'Allemagne à la fin de la guerre le puissant instrument de mal que constitue un grand empire colonial. ADRESSE AMERICAINE A LA BELGIQUE Le docteur Mac Farland, secrétaire général de la Fédération des Eglises protestantes d'Amérique, s'est rendu en Belgique libre pour remettre au Roi Albert, au nom des Eglises protestantes d'Amérique, le texte d'une adresse de ces églises à la Nation belge. La Fédération groupe 30 unions d'églises, qui comptent près de 50 millions d'adhérents. Le docteur Mac Farland, après avoir été pendant un mois et demi l'hôte du gouvernement français, est venu rendre visite, au Havre, aux membres du gou: vernement belge et s'est rendu ensuite au front belge, où il a été reçu le 7 août en audience pafle Roi, ainsi que par le ministre de la guerre, auquel il a remis k message dont il était porteur. En remettant oes documents au Roi, k docteur Mac Farland a fait connaître son sentiment qife le message part réellement du cœur du peuple américain tout entier. Il a ajouté que le peuple d'Amérique espère traduire ses sentiments de pro-foiKxe-^lïeisUoii poui 1* -Eelgk,t.v îi» augmentant de tout son pouvoir les relation; d'entr'aide et de secours mutuel nouées entre les deux pays. Il a émis spécialement le vœu de voir bientôt les soldats américains mêler leur sang dans l'effort fraternel à oelui de leurs frères belge* sur le territoire belge. Le Roi Albert a exprimé sa joie personnelle de souhaiter la bienvenue à M Mac Farland sur le sol belge. Il s'est dit profondément ému des sentiments que traduit le message des chrétiens d'Amé rique et heureux de présenter au docteur Mac Farland son armée. Il a exprimé l'espoir que M. Mac Farland se rendra compte du moral superbe et de l'endurance ind:!V?t .'le de ses hommes, séparés de leur famille depuis plus de quatre ans. Il a ajouté qu'il appréciait hautement le sens et la valeur de la mission de M. Mac Farland. Les sentiments du peuple américain, si admirablement exprimés dans son message, seront d'ur grand encouragement pour la natior belge et serviront à fortifier le mora élevé des soldats et du peuple belge. I a prié M. Mac Farland de transmettre à la Fédération qu'il représente ses sentiments de cordiale reconnaissance. Le docteur Mac Farland a été reçu également au grand quartier généra belge et a visité ensuite le secteur intéressant des écoles de la Reine et diverse; organisations. En cours de route, il s'est arrêté à Etretat pour saluer le généra! Léman. Le docteur Mac Farland était accompagné par le pasteur T. Blommaert, aumônier en chef protestant belge. L'ASTUCE BOCHE D'après un journal allemand, l'Angleterre prive méchamment les Alliés de leurs droits d'Etats indépendants. Les Puissances Centrales désirent conduire les négociations de paix avec leurs ennemis individuellement et directement Aussi elles ne peuvent pas, par exemple permettre aux Anglais de négocier ai! sujet de la Belgique. Comment le pourraient-ils, puisque "la Belgique, avant k guerre, n'était pas une colonie anglaise mais un Etat indépendant?" Et pour quoi la Belgique ne négocierait-elle pas ' Le monde entier n'a-t-il pas vu combier gentiment la Roumanie a été traitée — si gentiment que des critiques se sont élevées en Allemagne? Evidemment, "l'in dépendance" de la Belgique doit être ré tablie, mais ce n'est que "par des négo dations directes entre l'Allemagne et k Belgique qu'il sera possible de peser le; garanties que la Belgique offrira poui qu'elle ne puisse plus, dans l'avenir, pai un réseau de traités secrets, servir de 'nou-^eau de rempart au désir de puissance des Anglais sur le continent." Il en est de même pour les autres alliés de l'Angleterre, qui souffrent depuis si longtemps. Il est à supposer qu'ils seront tousja-awbég. avec la même gentillesse que la^Roum^rn^,. Et ils ne doivent avoir âucjun d'abandonner l'Angle terre à ellé-iiêflfte, car "l'Angleterre peut aussi obtenir immédiatement de l'Allemagne une paix qui ne menacera en rien son intégrité territoriale." Par conséquent, tout Etat qui négocie directement avec les Puissances Centrales "ne trahit par son allié britannique, mais empêche ses intérêts d'être vendus et trahis par l'Angleterre." Ces conseils d'ami figureraient avec avantage dans un traité élémentaire de diplomatie, à glisser entre les mains de gouvernants bolshévistes avec un carnet de chèques adéquat destiné à en faciliter la compréhension. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Jeux de dictateur Le journal ukranien "Dilo," publié à Lemberg, apprend que le général Skoro-padski, chef du gouvernement de l'Ukraine, avait informé le gouvernement autrichien de oe qu'il n'attachait aucune valeur à l'exécution du traité secret relatif à la Galicie et avait relevé l'Autriche de ses obligations à cet égard sans même consulter son ministre des affaires étrangères. Lorsque le fait transpira, il y eut de telles protestations qu'^l fut obligé de faire connaître au comte Burian que sa décision était illégitime; mais le comte Burian déclara ne pouvoir tenir compte des nouveaux arguments de Skoropadski. Le ministre des affaires étrangères de l'Ukraine et le ministre d'Ukraine ont l'intention de démissionner à cause de l'action arbitraire de Skoropadski. AUTOUR de fa GUERRE ALLEMAGNE — Le ministre de l'intérieur en Bavière, parlant à la Chambre Haute, a reconnu qu'à cause de la maturité tardive des pommes de terre, la situation alimentaire était en ce moment très difficile ; la récolte du blé, a-t-il dit aussi, sera meilleure que celle de 1917 ; il ne faut pas fonder de trop grands espoirs sur les importations de Roumanie et d'Ukraine. Le ministre a cependant dit qu'il n'y a nulle raison de ;e désespérer et que toutes les rumeurs alarmistes sont des inventions criminelles. — Suivant le "Berliner Tageblatt," le Kaiser aurait signé, le 1er août, un décret augmentant la paie des soldats allemands.— Le Dr Helfferich, ambassadeur d'Allemagne à Moscou a été convoqué à Berlin pour faire rapport sur la situation eu Russie. BULGARIE — Le roi de Bulgarie, accompagnée du prince héritier et de deux princèsses, est arrivé à Mannheim (Allemagne), où il compte faire- un assez long séjour. ESPAGNE -— Le Roi Alphonse XIII fait actuellement des démarches afin d'obtenir l'autorisation pour la famille impériale russe de résider en Espagne. Les membres de la dite famille prendraient l'engagement formel de ne pas rentrer en Russie avant la fin de la guerre. GRANDE-BRETAGNE — Au cours d'une explosion dans une usine de guerre du comté de Kent, deux travailleurs ont été tués. Des dégâts sérieux ont été occasionnés à l'usine. GRECE — Cinq armateurs ont été condamnés à des amendes variant de Fr. 1,250,000 à Fr. 2,750,000 et à payer des indemnités égales aux amendes, pour avoir vendu des steamers à des étrangers contrairement à la loi. PAYS-BAS — Une grève de travailleurs du port à Rotterdam, qui dure depuis plusieurs jours, menace sérieusement le ravitaillement de la Belgique. — Vu la rareté des vivres en Hollande, les consuls hollandais à l'étranger ont reçu pour instructions de ne pas encourager l'envoi d'enfants étrangers en Hollande pendant leurs vaoanoea. 189e année No 187

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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