L'indépendance belge

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s.n. 1914, 09 April. L'indépendance belge. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/610vq2t22q/
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IJLO Centimes— EN BELGIQUE ET H. PARIS c: 85' ANNÉE Jeudi 9 avril 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 yv rue de» Subies, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un an. 20 fr. G mois, 10 fr. 3 oioit. 5 fr. AUXEUBOURGIGr.-D.t » 28 fr i5 if. « Sir. ET3ARGER » 40 fr. » 22 Ir. » S if. ÉDITION HEBDOMADAIRE tlniernstionalï et ifllutre-inerl 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un au MU franc» toi*, moi» 1S franco L'INDÉPENDANCE BELGE x® »o Jeudi 9 avril 1914 Les annonces sont reçues 2 A BRUXELLES : ans bureaux du jou*a*i® A PARIS : il, place de la Bourse, à. LONDRES : ciiez MM» John-F. Jones & C3, n° Suow Bill, 2. C, ï à l'Agence Bavas, n° 4i3^ Cbeapside E. C. ; et chez Neyroud & Fils, LUI, Ii°» 14-18, Queen Wetorxa btreet. ei T. ii. Rrowiie^ Ltd, n° iGy, Queeu Vicioria Street. SL AMSTERDAM : chez Nijgh & Van ûiimar, Rokia, 2* A ROTTERDAM ï mûme lirme, Wynhayën, 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et £BS SUISSE, aux Agences de iaMaLon Rudoit Moss\ jft ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogier, à Milan-Turin et Rome. ' JtàftSF,VV'o.YnRK. î T-B-Rpntrrx» T tri 7 ïïjicf ^Ond Clnaai-, Aujourd'hui Revue politique. En Grèce. — La réponse des puissances s la noie grecque. Au Mexique. — La bataille de Tampico. En Allemagne. — La question des langues en Alsace. — Les brutalités dans l'armée. En Suède. — Les élections. — La santé du Roi. Lettre de Turquie. Notes du jour, par J.-B. En France. — L'affaire Kochette. — Déplacement. du procureur Fabre. — L'affaire Caillaux-Calmette. — La déposition de M. Gaillaux. — Confrontations. En Belgique. — Leur politique nationale. La question coloniale. Chronique mondaine. Les Lettres et les Arts. Les Théâtres à Bruxelles. Los Théâtres à Paris. Chronique industrielle et scientifique. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies 'fie la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à G heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. V - ai BRUXELLES, 8 avril Revue Politique Les puissances vont enfin répondre à la note qui leur lut. adressée par la jJrèce le ti lévrier dernier et dans laquelle le gouvernement d'Athènes, continuant à lier avec raison la question .des îles et celle des frontières en Epire, demandait des garanties pour les populations grecques des îles restant à la Turquie et une rectification de la frontière gréco-albanaise dans la. région srArgyroeast.ro. C'est lit France, l'Angleterre et la Russie qui ont établi le projet r ; réponse qui est actuellement tournis aux cabinets de Berlin,de Vienne él de Rome. Celle réponse traite très complètement tous les points soulevés: elle s'occupe du sort des Hellènes des lies d'imbros, Ténédos et Castellorizo, qui commandent l'entrée des Dardanelles, où la domination ottomane est maintenue et où il s'agit, par conséquent, de garantir par l'octroi de certains droits la population contre les représailles ottomanes. En ce qui concerne les îles de la mer Egée obtenues par. la Grèce, on sait que le. cabinet d'Athènes a demandé 'des garanties contre tout retour offensif des Turcs, puisque lès puissances veu-• lent interdire à la Grèce de fortifier ces îles ou d'en faire des bases navales. Il es! juste que si l'on entend empêcher la Grèce de défendre ces îles, les puissances la garantissent, contre, toutes les entreprises hostiles de la Turquie dans l'avenir. Enfin, les rectifications de frontière en Epire étaient demandées non pris afin de modifier les premières décisions des puissances et do restituer à. la Grèce des districts arbitrairement attribués à l'Albanie, mais dans le but d'établir un tracé normal qui permette de prévenir du possible des incidents pouvant déterminer une constante et dangereuse tension entre la Grèce1 et l'Albanie. A en croire les informations télégraphiées de Londres, le projet do réponse établi par la Triple-Entente serait- satisfaisant; mais il faudra attendre de savoir- quelles modifications pourront exiger' les puissances de la Triplice. A Berlin, on ne fera pas d'objections, et l'on croit qu'à Vienne, on se montrera très conciliant, il n'en sera peut-être pas de même à Rome, oli l'on affecte de s'intéresser tout spécialement à la question des îles et à la question d'Epire et où, depuis le début du bouleversement balkanique, on s'applique par tous les moyens de contrecarrer le développement, de la Grèce nouvelle. En attendant, la situation se complique dans l'Epire septentrionale. Des dépêches de source austro-hongroise prétendent que, les éléments qui à Ivoritza avaient pris part au soulèvement se sont soumis et ont, été désarmés, tandis que le métropolite grec, considéré comme l'organisateur de la révolte, aurait été arrêté. On ne possède jusqu'ici aucune confirmation de source officielle de cette information. On continue,, par contre,,;') discuter la question de savoir si le gouvernement albanais doit faire face par ses propres moyens à la révolte de l'Epire et traiter cette question comme une question intérieure, ou si les puissances, responsables de la création de l'Albanie indépendante, doivent, aider le gouvernement de Du-razzo a soumettre les Epirotes et intervenir par une expédition internationale. Nous avons déjà dit ici que l'Angleterre, la Franco et la Russie sont absolument hostiles à une intervention de, ce genre et que le prince Guillaume, lui-même est 'désireux de l'éviter, précisément parce qu'il convient, dans les circonstances actuelles. que l'Albanie s'affirme totalement indépendante. En Allemagne, on partage cette manière de voir, et on y dément, formellement que les puissances aient examiné le-' mesures à prendre. 11 est vrai que la question d'une inter \ention pourrait se poser liniquemen entre l'Autriche et l'Italie,- soit que ce; deux puissances agissent comme mandataires de l'Europe, soit qu'elles agis sent de leur propre initiative, comme elles émirent un instant la prétention de le faire lors des événements de Scutari. Seulement, les dispositions de l'Autri-che-llongrie se sont modifiées du toul au tout : elle, craint d'être dupée en Albanie. L'influence italienne tient l'ih-lluence austro-hongroise en échec dans l'Albanie septentrionale, même à Scutari, et elle est totalement prépondérante dans-. l'Albanie, du Sud. Une expédition austro-italienne pour consolider la domination albanaise en Epire ne pourrait donc servir que l'intluence italienne, ce dont l'Autriche ne se soucie certainement pas. Aussi s'en tient-on fermement à Vienne à la thèse que la révolte de l'Epire, constitue un accident d ordre purement intérieur à propos duquel l'Europe n'a pas à intervenir. En cela, du moins, l'Autriche semble être d accord avec les autres puissances, ce qui écarte toute probabilité d'une action internationale en Epire. Les difficultés avec lesquelles la Turquie est aux prises à Billis sont caractéristiques de la mentalité de ces Kurdes sur lesquels trop longtemps s'appuyèrent les sultans pour asservir les chrétiens d'Anatolie. 11 a suffi que le gouvernement de Constantinople se montre résolu à réaliser des réformes au profit des Arméniens, à leur donner des garanties conformément à l'accord turco-russe intervenu récemment,- pour provoquer la colère des Kurdes habitués à rançonner et à massacrer impunément lesArméniens. Les Kurdes essayent natu Tellement de faire échouer ce bon effort et, alors que dans le passé ils attaquaient les Arméniens et massacraient sans pitié des populations inoffensives, ils se dressent cette fois contre les autorités turques et organisent la révolte contre la puissance ottomane. Le gouvernement de Constantinople a compris le péril et a donné des ordres pour réagir avec la plus grande énergie contre ce courant. La répression a été foudroyante, et le commandant du 4e corps d'armée a pris immédiatement toutes les mesures nécessaires pour rétablir la tranquillité à Bitlis. Il faut y voir la bonne volonté du gouvernement ottoman de poursuivre sincèrement la réorganisation administrative et politi que' en Anatolie. Nouvelles de l'Étranger ALBANIE A propos de l'évacuation grecque Budapesth, mercredi, 8 avril. Le « Pas-thér Lloyd » publie "a dépêche suivante : Dans les milieux autorisés do Vienne, on estime que la contre-proposition française relative à la note de réponse à la Grèce ne saurait constituer pour la Grèce une raison de retarder plus longtemps l'évacuation de- l'Albanie. Le gouvernement grec est informé qu'il donnerait une preuve de loyauté aux puissances les plus intéressées en procédant à l'évacuation. A cela s'ajoute' ce fait que les troupes grecques dans le sud de l'Albanie n'observent- pas une, attitude parfaitement correcte. En rappelant rapidement ses troupes, la Grèce contribuerait à une solution pacifique. (b) ALLEMAGNE La question des langues en Alsace Strasbourg, mardi, 7 avril. La deuxième Chambre discute aujourd'hui les interpellations au sujet du dernier rescrit du gouvernement sur l'emploi des langues dans les écoles. Plusieurs orateurs ont- parlé' contre ce ■rescrit, qui a pour but de combattre l'usage des dialectes locaux et du français. M. de Doedern a répondu qu'il s'agissait uniquement d'une mesure d'ordre intérieur, dont le but est d'inviter les professeurs et les élèves à employer un allemand correct.M. de Roede-.n n'est nullement- l'adversaire des dialectes, mais s'il est bon de parler des dialectes dans la vie privée, il ne faut pas oublier la littérature à l'école. Plusieurs autres orateurs affirment que le dialecte résistera à toutes les mesures gouvernementales et blâment le rescrit qui portera.le trouble dans le pays. Finalement la Chambre a adopté une résolution socialiste ainsi conçue. : « La Chambre ne peut- accepter les explications du gouvernement tendantes à. justifier le rescrit scolaire contre l'usage des dialectes et des langues étrangères. » Elle repousse ensuite l'addition suivante: « La Chambre rejette te rescrit qui, sans atteindre ce qu'il devrait atteindre, amènerait nécessairement, les maîtres et les élèves à des dénonciations réciproques inutiles et nuisibles. » (a) Les brutalités dans l'armée Berlin^ mardi, 7 avril. Le n Berliner Tageblatt » annonce que le conseil de guerre de Breslau a condamné à qitatre semaines d'arrêts simples un sous-officier coupable de mauvais traitements répétés envers un soldat, qu'il gif fia et frappa à coups de poing à plusieurs reprises. Ce soldat fut, d'autre part, puni de dix jours d'arrêts de rigueur pour une réponse impertinente à un supérieur, ayant dit à ce sous-officier qu'il n'avait pas le droit de le frapper. Le « Yorwaaris » annonce qu'à Posen le cohisesl de guerre a condamné cinq semaine,s d'arrêts simples un lieutenant pour —— HiCimon i mauvais traitements envers un soldat, qu'il frappa à plusieurs re-prises à coups de cravache. (a) Condamnation d'un usurier Berlin, mardi, 7 avril;-. La.« Gazette Nationale » annonce que le tribunal de Moabit a condamné à quatre mois de prison et 300 mark d'amende, plus un an de perle de ses droits civiques, l'usu-- riw Holzapfel. Plusieurs autres accusés ont été punis de peines variant entre trois semaines et huit, mois de prison et 50 à 500 mark d'amende.I.-a grande majorité des victimes qui furent citées comme témoins étaient des officiers. (a) — Le chancelier de l'Empire a dû retarder do quelques jours son'voyage à Carfou en raison de la maàadie subite de -sa femme. M — La Société des aéron autes de Berlin a décidé d'adresser télégraphiquement à Cor-fou un appel y. l'empereur Guillaume en faveur des trois aéronautes allemands retenus prisonniers à Perm (Russie), pour lui demander d'intercéder en faveur de leur mise en liberté, vu les hautes performances sportives qu'ils ont accomplies. D'après certaines nouvelles de différants journaux du soir, on assurerait dans les milieux touchant de près l'Aéro.Club impérial russe que les aéronautes seraient remis en liberté dans quelques-jours, (a) ANGLETERRE M. Asquith réélu Londres, mercredi, S avril. M. Asqiiit-h a été réélu sans opposition. (a) La grève des mineurs . Londres, mercredi, 8 avril. 150 délégués, représentant 700,000 mineurs, se sont réunis pour discuter la question de la. grève. Us ont voté deux résolutions, la première accordant- l'aide jjécu-niair.e de la fédération aux mineurs, l'autre destinée à prendre des mesures pour empêcher toute exportation de charbon dans tes districts affectés par la grève, afin que l'-s contrats signés par les patrons ne puissent être exécutés. (a) INDE ANGLAISE Nouvel incendie à Bombay Bombay, mercredi, 8 avril. Un nouvel incendie, s'est déclaré ce -.Ai-tin dans un magasin renfermant des balles de coton. ' C'est le seixième depuis le 23 mars.' Les dégâts sont évalués "à 1 1/2 lack de x-oupies. (a) AUTRICHE-HONGRiE La politique à l'école Home, mardi, 7 avril. Suivant le « Secolo. », la police de Trente a fait une perquisition dans une école populaire de filles, dans une classe dont les élèves, âgées de 10 à 12 ans, avaient formé deux partis,' l'un italien l'autre allemand. La police a fouillé les casiers et a découvert des livres sur lesquels avait été dessiné un drapeau tricolore. La maltresse et les élèves ont Subi un long interrogatoire. (a) ESPAGNE AU MAROC Algéstras, mardi, 7 avril. On mande de Ceuta qu'une vive fusillade s'est engagée à, midi dans la région de Monte-Négro. I.es Espagnols auraient quatre morts et do nombreux blessés. " (a) ETATS-UNIS Campagne électorale Pater-son, mardi, 7 avril. Dans les élections pour la Chambre des députés, tout indique une grande victoire républicaine. Le président Wilson aurait fait un appel personnel aux électeurs pour les engager à voter pour les candidats'démocrates, (a) Le contrôle du canal de Panama Bogota, mercredi, 8 avril. On annonce qu'on vient dé signer le traité entre la Colombie et lès Etats-Unis réglant la controverse au sujet du contréle du caiial de Panama par les Etats-Unis.Le traité sera ratifié par le Congrès le 1" mai. (b) Les miracles de la science Le « New-York American » annonce que l'opération qui consistait à greffer uue cornée de porc sur l'œil gauche d'un enfant-, qui ne pouvait se servir de cet organe, a parfaitement réussi. Des essais ont été faits, et ils ont donné des résultats satisfaisants : l'enfant cligne de l'œil, lorsque l'on approche un doigt, sans toutefois toucher aux cils,. et l'on peut voir distinctement qu'il suit la lumière d'une bougie que l'on promène dans la chambre.Le vote féminin dans l'IUinois De New-York, au <> Times » : Aujourd'hui, pour la première fois, les femmes de l'Etat d'IUinois ont exercé leur droit de vote. A Chicago seulement, il y a 217,500 femmes inscrites sur les listes électorales, et on estime à .80 p. c. la proportion des votantes, tandis que seulement 70 p. c. des 455,283 électeurs mâles exercent leurs droits électoraux. Huit femmes sont candidates au conseil des échevins, et on attend avec le plus vif intérêt le résultat des élections. Dans les autres parties dé l'Etat, 50,000 femmes ont le droit de vote, èt on croit généralement que le résultat de leur inscription sur les listes électorales sera l'abolition d'environ 3,000 patentes de débitants de boisson. La pluie diluvienne n'a pas arrêté les femmes qui, en grand nombre, ont accompagné leur mari aux- jirnes, et au début de la iu matin —— journée des . centaines d'automobiles conduits par des femmes transportaient de: «. élect.i'ioes » aux bureaux de vote. (a GRECE La réponse des puissances à la note grecque Londres, mardi, 7 avril. Selon une information de source diplorna tique, les puissances de la Triple-Entente ont communiqué à Berlin, à Vienne et i Rome leur projet de réponse à la note grec que du 22 février. On assure que ce document traite tous les .points de la note, à savoir : l'avenir des îles de la mer Egée, le sort des Grecs ha hitant Imbros, Tenedos et Castellorizo, unt rectification de frontière près d'Argyro Castro, les autres propositions pour rétablissement' de la frontière albanaise. Ii'est faux que les vues de la Russie diffèrent de celles de la France et de l'Angleterre. Lit Russie a tout d'abord stipulé quelques additions qu'elle n'a pas maintenues, mais la Russie, la Fraifce et l'Angleterre sont en complet accord et on a tout lieu de croire que les six puissances souscriront aux propositions faites et que la Grèce les approuvera. (a) Cologne, mardi, 7 avril. On confinne au correspondant berlinois de la « Gazette de Cologne » que des déclarations de certaines grandes puissances d'un des deux grands groupements européens. au sujet de la question épi-rote ne sont pas prévues. Les puissances de la Triple-Alliance auraient consigné leurs vues 'dans un accord dont.' le texte est définitivement arrêté e! serait communiquié aux puissances de la .Triple-En tente. On peut s'attendre à ce qu'un accord intervienne entre les deux .groupements européens. Les grandes puissances remet traient alors collectivement leur déclaration particulière rédigée après entente. Le fond de ces déclarations serait analogue, même si la forme n'en était pas absolument identique. (a) ITALIE Le parti catholique Rome, mardi, 7 avriL En présence des bruits relatifs à la formation d'un nouveau parti parlementaire en Italie, sous la dénomination de Chrétien social, 1' « Ossorvatore Romano » constats que cette - tv.mr,-,lion serait ouvertement fiontràite çu'x directions de l'autorité supérieure qui n'a jamais voulu en Italie la for ination d'un parti parlementaire catholique quelconque. (a) MEXIQUE La bataille de Tampico Juarez, mardi, 7 avril. Les constit-utionnalistes croient savoir que le général Caballero a livré hier une bataille dans les rues de Tampico. Us pensent bientôt être maîtres de 1-a ville, (a) Fugitifs espagnols New-York, mercredi, 8 avril. On mande d'El Paso que 600 Espagnols expulsés de Torréon' par le général Ville sont arrivés ce matin à Juarès. (a La protection des Espagnols Washington, mercredi, 8 avril. On annonce que le contre-amiral Flet cher, dans une dépêche au département de la marine, dit. epi'il a reçu un télégramme par télégraphie sans fil du contre-amira Mayo, i Tampico, disant que le comman damt du croiseur anglais « Hermione » e fait savoir à l'amiral Mayo que le croiseur a reçu des ordres pour protéger les Espa gnols. (b) Nouveaux succès des rebelles Vera-Cruz, mercredi, 8 avril. On annonce, que les rebelles ont capture Dexcecilia et apparemment d'autres petite: villes. Les femmes et les enfants des Aîné ricains ont été envoyés à Tampico. L'ami rai Mayo croit que les rebelles ne se livre ront pas à une attaque de Tampico, car il: manquent d'arti&erie. La canonnière « Ve ra-Cruz » bombarde Tamesi. Le croiseui espagnol « Imperator Carlos V » se prépa re à partir de la Vera-Cruz pour Tampico. PORTUGAL — Le Congrès a voté la prorogation de la présente session du Parlement jusqu'au I(i mai. (a) RUSSIE Le boycottage des fournisseurs allemands et autrichiens Une dépêche de Saint-Pétersbourg à k « Gazette de Francfort » dit que la ministre de la marine russe a donné l'ordre à tous les chantiers navals et aux autres exploitations civiles qui exécutent les commandes de l'Etat de ne donner en aucun cas, à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie, des commandes réservées à l'étranger. (a) Fiançailles retardées Berlin, mercredi, S avril. On télégraphie de Saint-Pétersbourg au « Lokal Anzeiger » que contrairement à l'attente générale la nouvelle des fiançailles de ki fille ainée du Tsar avec le prince Carol de Roumanie n'a pas été publiée avant ie départ du couple impérial pour 'a Crimée. Le prince part aujourd'hui pour Berlin d'où, après un court séjour, il se rendra en Crimée oit alors les fiançailles seront rendras publiques , (a) * —-—- — On manda de Varsovie : A l'occasion du commencement des fêtes de Pâques, le préfet de police a relâché cinquante-trois . étudiants prisonniers depuis le 19 mars à la suite des manifestations contre le consulat allemand. - - jjs.) SERBiE A LA SKOU PCHTINA Hier soir, au cours des débats relatifs au budget du ministère du commerce, de l'agriculture, de l'industrie, le ministre, le docteur Velisar Yankovitéh, a exposé, dans un discours, le programme des mesures en préparation comportant six projets de loi et ordonnancés, pour la nouvelle Serbie, ainsi que la nécessité .de modifications dans l'administration centrale de son département et notamment du dédoublement de son ministère-par suite de l'élargi,sseme-nit de son champ d'action, en un ministère de l'agriculture et un ministère du commerce et de l'industrie. Le ministre a envisagé ensuite l'opportunité de la création d'une faculté agronomique, puis il a parlé des réformes à apporter notamment au fonctionnement du crédit agricole, à l'élevage du bétail, à l'industrie, aux métiers, aux écoles de commerce et à la transformation de l'Académie de commerce en école des hautes études commerciales.Le ministre a développé son programme concernant des modifications aux lois sur les sociétés par actions, la diminution du taux d'intérêt des banques, la création de nouvelles agences commerciales à l'étranger, l'augmentation du papier de la Banque Nationale, la nécessité de résoudre les questions agraires dans les nouvelles régions et ki création d'une banque oentrale pour les achats de propriétés. ■ Le discours du ministre a produit unie excellente impression dans tous les milieux. La Skoupclit-ina a adopté ensuite l'ensemble du budget-. (b) SUÈDE La maladie du Roi Stockholm, mardi, 7 avril. Le roi de Suède sera opéré très prochainement par le professeur John W'erg. Le professeur Fleiner, appelé de Heiclel-herg en consultation,reste momentanément ici. (a) Les élections Malmoê, mardi, 7 avril. Aux élections pour la Deuxième Chambre, deux socialistes et,, un libéral ont été élus. Ces résultats ne changent pas Ja situation des partis. (a) Etudiant espion Stockholm, mardi, 7 avril. Un jeune étudiant suédois a été arrêté sous l'inculpation d'espionnage au profit. île la Russie. (a) Lettre de Turquie (De notre correspondant) Toujours la « question » des îles. — Les mouvements militaires turcs. — Activité gouvernementale et choses de l'intérieur. CONSTANTINOPLE, le 2 avril. La mission officieuse confidentielle du général roumain Coanda a fait revivre ' ici l'espoir d'un arrangement direct avec la Grèce sur ce que l'on continue à appeler « la question » des îles qui sont, à proprement parler, .Mitylène et Chio. On ne connaît pas e.nt-Qre les suggestions ou propositions que le général Coanda 1 pourra, faire ù. Athènes sur la base de ses conversations avec Saïd Halim pacha, qui en avait référé précédemment au conseil des ministres à la Sublime-Porte. Le secret le plus absolu a été gardé sur ces pourparlers auxquels a assisté aussi M. Mano, ministre de Roumanie en notre ville. Aussi, personne ne peut se vanter pour le moment de pouvoir en soulever le voile. On croit seulement qu'un arrangement ave» la Grk-oe est possible, si un régime autonome 1 était octroyé à Mitylène et à Chio avec défense pour les Grecs de fortifier ces îles ou d'y tenir des garnisons, 'e tout, bien entendu, au cas où ils refuseraient définitivement un échange avec les iles du Dodéeanèse. Quelques membres du Comité, dont l'opinion compte en la matière comme en toutes choses, voudraient que la Turquie prit part à l'élaboration ele ce régime autonome et exerçât ainsi une action sur l'administration des deux îles voisines de l'Ana-tolie. Mais ce desideratum serait difficilement admis à Athènes, et il n'est pas probable que le général Coanda l'ait emporté dans son bagage de conditions turques à débattre, amicalement. La parole est maintenant aux Hellènes. Ceux-ci ont soutenu jusqu'ici que la question des îles a été solutionnée en leur faveur par ies puissances, qu'il n'y a donc plus de question des îles et qu'ils n'ont à faire de ce chef aucune, concession à la Turquie. Changeront-ils leurs dispositions devant le désir pacifique roumain et la certitude qu'avec le «Sultan Osman P.'» et le «Ré-chadié» les Turcs seront, dans quelques mois, plus forts qu'eux dans la mer Egée? Nous le verrons bientôt. En dehors de cette supériorité navale, qui n'a pu être compensée pour la Grèce par aucun achat de navire neuf, chilien, argentin ou autre, nos unionistes tiennent ici en réserve deux moyens dont ils useront et abuseront à plaisir. C'est, d'abord, l'expulsion générale des sujets hellènes dont le domicile, en vue de cette expulsion, est journellement relevé partout par la police. Et-, ensuite, le boycottage rigoureux et en grand de tous les produits que les Grecs, sujets ottomans, offrent ou offriront à la vente. Ce-boycottage- est déjà pratiqué à la vérité, mais sournoisement et partiellement, et, malaxé les. démarches du patriarcat grec, substituant son action protestataire à celle des commerçants lésés, il occasionne des pertes sensibles. Mais celles-ci sont peu de chose devant'les effets probables d'un boycottage général dans l'Empire, en Anatolie surtout. Quant à, l'expulsion en masse des Hellènes ou sujets du royaume de Grèce, ce serait là un coup terrible pour ce dernier pays, car les Hellènes se chiffrent par plusieurs centaines de mille. Rien qu'ici et à Smyrne, où se remarque, il est vrai, leur plus grande agglomération, ils sont plus de 120,000, la plupart commerçants, navigateurs, avocats, professeurs, médecins. Que feraient tous ces gens en Grèce s'ils étaient chassés de la Turquie '? On est donc bien forcé de convenir à Athènes que, dans cette affaire des iles et dans le traitement de la population musulmane de la Macédoine grecque, qui est représentée ici comme fuyant la persécution et- les procédés in-* tolérables de l'autorité hellénique ou de ceux à qui elle permet tout, le gouvernement turc a quelques atouts en main. Or, pour qui connaît la mentalité de nos jacobins, toujours portés à la violence patriotique, l'usage de ces moyens ne fait aucun doute. C'est pourquoi, au sens unioniste, la Grèce doit faire des concessions. Déjà, dit-on, elle est dans de meilleures dispositions qu'au lendemain do la note des puissances lui adj u-géant le domaine insulaire qu'on voudrait, ici, neutraliser d'une façon ou d'une autre, c'est-à-dire avec une forme d'autonomie empruntée à tout ce qui-s'est fait jusqu'ici en Turquie d'Europe et d'Asie, en Crète, en Roumélie orientale et ailleurs. 11 est tout de même dotn teux. que la Grèce entre dans cette voie,-et le. général Coanda, qui ne compte rester que vingt-quatre heures à Athènes, pourrait bien ne pas être aussi heureux que son devancier, M. Také Jonese.u. Mais alors une guerre latente, une hostilité s'aidant de tout-, de la haine de la Bulgarie, des visées de la Serbie sur Sa-lonique, du ressentiment de l'Albanie, de l'action antigrecque de l'Autriche-Hongrie et de l'Italie, commencerait et se poursuivrait' implacablement- jusqu'à mettre, en danger les relations officielles entre les deux pays. Voilà ce qui se dit couramment, dans le camp jeune-turc. C'est par là que la mission confidentielle — je n'ose dire .médiat-ion. —• du général Coanda offre quelque intérêt immédiat. Celui qui s'attache aux mouvements de l'armée ottomane de Thrace depuis une ou deux semaines n'est pas moins grand en raison des relations turco-rus-ses et de ce qui se passe actuellement dans les vilayets orientaux de l'Anato-lie. On explique ces mouvements par le besoin de dislocation de l'armée en vuei de coordonner ses éléments régionaux. Une partie des rédifs (réservistes) de l'armée cantonnée entre Andrinople "t Constantinople, après la réoccupation de la Thrace orientale appartenant à la région d'Erzeroum-Trébizo-nde (dixième corps d'armée), l'on profite, dit-on, de l'adoucissement de la température sur ces hauts plateaux pour y convoquer les soldats qui en sont originaires et dont beaucoup seront licenciés, ayant fait leur temps de service. Cela était d'au-? tant plus urgent qu'à l'approche du printemps des maladies infectieuses décimaient cette armée, dans le voisinage des villes surtout. Avec ces troupes, allant- d'Europe en Asie, il y avait, il y aura, peut-être encore, des canons de campagne, d'aucuns même disent des canons de forteresse. Mais cela est moins certain. Ce qu'il faut retenir de cette activité, c'est qu'au moment où l'on s'efforça ostensiblement d'établir d'amicales relations turco-russes, la Porte renforce son front est-anatqlien faisant faco à la Russie au moyen de contingents pris en Roumélie, ce qui dénote la confiance qu'elle a en la Bulgarie, confiance qui éclate partout et que la politique du cabinet Radoslavoff fortifie tous les jours. Ce sentiment de sécurité tend à prouver l'existence de l'entente politique (comportant éventuellement une alliance et une convention militaire) dont j'ai parlé il y a quelques mois. Avec la Russie, il y a ainsi deux politiques, l'une de- captation doucereuse tendants à rapprocher moralement les deux pays; l'autre basée sur la méfiance et sur le si vis pacem para hélium. Mais il y a aussi l'état des contrées anatoliennes qu'il faut garnir de troupes, de plus do soldais, à la veille de l'application eles réformes. En effet, les Kurdes s'agitent un peu partout, et le mouvement réactionnaire de Bitlis, ayant à sa tête te Cheikh Mollah Sélim de Hizan et le Cht.-ïkh Chéhabéddine, dit assez combien la situation est dangereuse. L'attaque d'une ville, d'un chef-lieu comme Bit-lis, par des bandes kurdes armées, que les journaux unionistes ici appellent bandes de brigands, est déjà d'une jolie audace. Elle prouve que les deux perturbateurs susdits se sentent soutenus et que d'autres incursions sont à craindre. Si les Haïdéranlis, tribu kurde, au sud d'Erzeroum, et les Kurdes persans, Hamavauds et autres, s'en mêlent, l'on ne sait ce qui pourrait résulter de cette prise d'armes. Un soulèvement général du Kurdistan serait l'ouverture d'une période de sang et l'enterrement définitif des réformes. Dans le camp unioniste, d'où est parti l'ordre d'anéantissement des réactionnaires en révolte, l'on n'est pas loin de soupçonner et même d'accuser la Russie de menées ténébreuses tendantes à'lui fournir des prétextes d'intervention. 11 faut voir si c'est là, vraiment, un mouvement de réaction ou si d'autres mobiles ne s'y cachent lias. Dans le premier cas, les craintes que j'ai exprimées l'année derriièré touchant les résistance? qu'un programme de rénovation pourrait rencontrer dans les masses musulmanes de l'Ana-tolie recevraient une première confir-

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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