L'indépendance belge

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s.n. 1918, 22 August. L'indépendance belge. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fb4wh2fd9c/
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gge année No 197 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT . . 15 OENTIMES . HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TtlÛOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4 .U, PLACE DE LA BOURSE TELEPHONE: CITY 3360 TELE.: 311-67 et 238-7S .JEUDI 22 AOUT 1918 En vente à Londres à 3 h. .e mercredi 21 août f 3 MOIS. 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS -j 6 MOIS, 17 SHILLINGS 11 AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Mercredi, midi. Le nouveau coup de massue frappé par « général Mangin entre l'Aisne et l'Oise, institue une fois de plus une cruelle déception pour l'ennemi. Ce dernier, s'at-3 vidant à une attaque de grande e n ver-;ure, tenta de profiter de la.leçon que lui .nfligea le général Gouraud en Champagne, le 15 juillet dernier, en réitérant sa manœuvre. Le maréchal Fooh ne s'y laissa pas prendre et commença son offensive par dè.ux opérations locales limitées aux avant-postes ennemis, se gardant bien d'envoyer ses bataillons se heurter contre les positions principales de l'adversaire préparé à les recevoir à coups nourris de mitrailleuses. Les deux avances préliminaires ayant atteint leurs objectifs, et la surprise n'étant pas possible, les batteries françaises martelèrent les positions allemandes pendant de longues lieures et hier, vers 7 heures du matin, la 10e armée française déclenchait sa réelle offensive entre Fontenoy et Prim-pez, soit sur un front de près de 25 kilomètres. En dépit de la résistance -ennemie, les indomptables bataillons du général Mangin avancèrent rapidement, transportant leur ligne sur une profondeur moyenne de plus de quatre kilomètres. Sur leur droite, ils occupèrent les villages de Courtil, d'Osly, de Cuisy-en-Almont, de Tartiers et de Vézapo-nin. Dans le centre, après une lutte opiniâtre, ils prirent pied sur le plateau au nord de Vassens et emportèrent le village de Blérancourdelle et de Lombray. Sur leur gauche 'ils atteignirent la lisière méridionale de la forêt d'Ourscamp et les cohfins Se Carlepont et de Bailly. A l'heure actuelle, les troupes françaises doivent avoir dépassé Carlepont et ont certainement occupé toute la route de Carlepont- à Cuts. Au cours dé ces opéraj tions nos alliés ont fait plus de 8,000 pri-ïoiiniers et pris une grande quantité de matériel qui n'a pas encore pu être dénombré.La Nouvelle avance du général Mangin lê rapproche de-Noyon, qui ne tardera pluà à devoir être abandonné par l'ennemi. Mais ce n'est pas là la seule et la plus importante conséquence de cette maiïoêuvre victorieuse qui, sur l'aile drôit-e, menace toute la ligne allemande .d'êtrô tournée. Ce mouvement, s'il s'accentue comme tout le fait prévoir, obligera les armées du Kronprinz impérial à abandonner la ligne de la Vesle en toute hâte et de repasser l'Aisne jusqu'au Chemin dès Dames, sous peine d'être sérieu-Bemènt compromises. Ce résultat est des plus satisfaisants et fait dire à un de nos confrères parisiens an peu enthousiaste que si la, pression des troupes alliées reste aussi puissante qu'elle l'est actuellement, on ne devra pas attendre jusqu'au printemps prochain pour assister à la débâcle allemande.Pendarft que le général Mangin préparait son offensive, la 3e armée française, èn liaison sur sa gauche, effectuait tins avance d'environ deux kilomètres, tout en faisant plus de 500 prisonniers. Le général Humbert a transporté sa ligne aux confins du village de Thiescourt et a une distance de plus de 1,600 mètres sur les versants méridionaux du massif de Lassigny, et se trouve à présent à huit kilomètres au sud-ouest de Noyon. La lutte sur ce front est particulièrement ardue, le champ de bataille couvrant une contrée très accidentée, hérissée dé bois épais. L'armée du général Debeney, de son côté, n'est pas restée inactive et a occupé une plus grande partie du village de Bêauvraigne, où l'ennemi offre une résistance désespérée. Plus„au nord; au delà de Roye, la Ire armée française a également livré des combats sanglants et s'est sensiblement rapproché de cette ville en progressant dans les bois de Braquaimoiît et Fèndu, pendant que la 4e armée britannique repoussait par quatre fois une attaque obstinée lancée par l'ennemi sui -«c. strtrani-crapfoKl-iûc an nord-est df Chilly, au sud de Chaulnes. Ai» nord de la Somme les troupes britanniques ont aussi refoulé une tentative ennemie à l'ouest de Bray. Sur le front de l'Ancre, les bataillons de sir D. Haig ont effectué des opérations locales sur les deux rives de la Soarpe. Au sud de cette rivière l'ennemi était parvenu à se rétablir dans des positions qu'il avait abandonnées, mais il en fut aussitôt expulsé. Au nord de la Scarpe, la ligne britannique a été poussée jusqu'à une courte distance de Fampoux. En Flandre, la pression de nos alliés s'est maintenue et de nouveaux progrès ont été réalisés entre la Lawe et la Lys. A présent, la ligne britannique passe à l'est de la route de Paradis à Merville, ces deux localités étant entièrement aux mains des Britanniques, ainsi que l'Epi-n-ette, Vierhouck et La Couronne. Plus au nord, entre Vieux-Berquin et Oul-"tersteene, les troupes de sir D. Haig ont fait une nouvelle attaque locale.qui leur a permis de progresser tout en faisant 182 prisonniers. Sur le front belge, il y a eu une recrudescence d'activité. Dans la nuit de samedi, nos soldats ont exécuté un heureux coup de main dans la région de Kippe, d'où ils ont ramené 21 prisonniers, dont un officier. Une entreprise ennemie, tentée dans la direction de Langemarck a été arrêtée par notre feu. En Italie, les Autrichiens ont essayé une attaque de grand style sur le front d'Asiago.. Après un violent bombardement, l'ennemi s'est avancé en massés profondes à l'ouest et au nord de Cor-none, sur les versants méridionaux du Sasso Rosso. tes Italiens arrêtèrent l'ennemi après un vif corps-à-corps, et, des renforts leur ayant été envoyés, contre-att-aquèrent leurs assaillants et les refoulèrent en leur infligeant de lourdes pertes. D'autres tentatives ennemies au nord du Lac Ledro et au nord du Col del Rosso échouèrent sans avoir pu atteindre les lignes de nos alliés. Dans les Balkans, il y a eu une certaine activité d'artillerie et des rencontres de patrouilles. De Russie, les nouvelles de source sûre sont.toujours rares. Un télégramme de Pétrograd via Berlin annonce qu'il y aN eu de sanglantes éspeutes, les ouvrière étant descendus dans les rues pour réclamer du pain,, dont ils étaient privés depuis plus de deux jours. Les manifestants, en bandes compactes, dévalèrent dans les principales artères en criant "A bas l'Allemagne! A bas le Kremlin!" ce dernier cri signifiant "A bas les Bol-shévistes ! " levant l'Institut Smolny, siège de l'état-major des Soviets, un combat rangé s'est engagé entre- les manifestants et les gardes lettons à la solde des Allemands, et des centaines de tués et de blessés auraient été relevés départ et d'autre.. La -même dépêche signale que l'état de siège a été proclamé à Pétrograd ! Ainsi que nous le prévoyions hier, les combats commencés le 15 août sur le front Ussuri, en Sibérie, sont devenu» plus fréquents et les troupes tchéco-slo-vaques ont dû reculer lég^-ement faute d'artillerie, pour tenir en respect un ennemi très supérieur en nombre. Depuis, l'artillerie britannique est entrée en action et a sensiblement amélioré 1a, situation. Le moment ne semble pas éloigné où les forces alliées équilibreront la puissance de l'adversaire et rétabliront les positions de ce côté. Le général Otani est arrivé à Vladivostok avec les principaux contingente japonais, et le général Graves, commandant des forces américaines, est attendu. Il semble, d'après les dernières informations, que l'appel du i général Diterichs n'aura pas été fait en vain et que les Alliés, sans négliger les divers fronts de Sibérie orientale (provinces maritimes) vont faire diligence pour porter un secours efitcaoe aux'vail- ■ lantes phalanges tchèques et sibériennes ■ en Transbaïkalie et à Irkoutsk. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Les Américains jugés par les Allemands Lès "Basler Nachrichten," dont le critique militaire, le colonel Egli, compte parmi les plus farouches admirateurs de tout ce qui est allemand^et qui a porté sur les Américains, comme, d'ailleurs, sur les troupes jde l'Entente en général les jugements les plus défavorables, pu-* blient une lettre de protestation du capitaine suisse Obsterteg qui contient les extraits d'un rapport sur les Américains fait par un officier de renseignements de la 7e armée allemande. Cet officier dit notamment: "La 2e division américaine qui a combattu à Bouresches; le 14 juillet, peut être qualifiée de, très bonne division, sinon même de division d assaut. "Ses attaques sur le bois de Belleau ont été faites énergiquement, sans le moin dre flottement. L'effet moral du feu allemand n'a pas pu arrêter son élan. "Ses troupes sont de première qualité, solides, fortes et bien entraînées : leur moral est intact; elles sont pleines d'une, assurance que rien ne trouble." Ce rapport a été trouvé par les Américains' lors de la prise des positions allemandes.L'armée de Pershing a des postes pour cinquante.mille femmes _ Le médecin inspecteur général Gorgas, de Washington, déclare que l'armée de Pershiag aurait besoin de 50,000 femmes d'Ici au 1er juillet prochain. Le. docteur Gorgas ajoute que les jeunes femmes dont les maris combattent en France seront acceptées comme infirmières adjointes dans les hôpitaux. " Do it now !" Les déclarations faites au Sénat américain lundi, par le général March et M. Baker, secrétaire d'Etat, et relative au ■recrutement et à là construction des pa-vires, ont été très appréciées par les membres de cette assemblée. M. Baker a renouvelé l'assurance que les Alliés étaient décidé de gagner la guerre l'année prochaine sur le front occidental, avec l'aide des contingents américains. . "Il y a, dit-il, deux façons de concevoir cette issue; l'une est de faire tous les efforts possibles pour la terminer sans retard et l'autre est de tergiverser et de la remettre à plus tard. Il a un avantage évident, à tous les points de vue, tant social que militaire, industriel et .économique, d'accomplir tous les efforts aux Etat-Unis (comme ailleurs) et de gagner la guerre le plus tôt possible." "Do it now !" Ces mots sont la traduction des sentiments pour ainsi dire' unanimes de la nation américaine, et sont l'équivalent de "Vite et tout" de la dé-mocracie françaife. SUR LE FRONT BELGE Visite de la Croix=Rouge américaine Les souverains belges recurent lundi au front belge une délégation de la Croix Rouge américaine, conduite par M. le major Perkins, commissaire européen. La délégation était composée de lieut-col. Bickwell,, commissaire pour la Belgique, du major Daniel, et de M. Pierce, délégués pour la propagande en Europe, du capitaine Leè, délégué pour la propagande en Belgique : du major Schaick, commissaire pour la Belgique. Le major Perkins remit à la Reine Elisabeth un million offert par la Croix Rouge américaine et à la Croix Rouge belge. Le Roi Albert en remerciant dit combien il appréciait l'effort des litats-Unis. Le major Perkins exprima son admiration pour les grandes choses accomplies par la Belgique. Le major Perkins visita ensuite un secteur du front belge et les organisations de la Croix Rouge, et déclara : "Très impressionné par les merveilleuse? preuves de la résistance et de l'organisation du gouvernement- et du peuple belge, nous considérons comme un privilège de favoriser la Belgique exauçant ainsi le désir du peu,ple américain don*l'aide ne manquera jamais au peuple belge." OPERATIONS NAVALES Steamer autrichien coulé Un communiqué de Rome signale que le sous-marin italien F 7, après avoir traversé un champ de mines, est entré dans, le golfe de aQuarnerolo et ayant aperçu près de l'ile de Pago un grand Steamer autrichien se dirigeant vers le sud, est parvenu à lancer une torpille sur ce steamer qui a coulé. Le sous-marin a regagné sa base sans être inquiété. C'est le second steamer ennemi coulé dans l'Adriatique depuis février dernier par le F 7. OPÉRATIONS AÉRIENNES Raid allemand sur Nancy Des aéroplanes allemands ont bombardé Nancy dans la nuit des dimanche à lundi. On signale six tués et 20 blessés parmi la population civile, L'actjvité britannique Le 19 août : Attaque de l'aérodrome de Phalempin (sud de Lilie). Plusieurs hangars atteints par des bombes. Violents incendies. Bombes lancées'sur le;-docks de Bruges,le chemin de fer de Roi-sel et divers dépôts ennemis. Quinze et demi tonnes de bombes employées au cours de la journée. Quatorze appareils ennemis détruits et six mis hors combat. Quatre ballons ennemis incendiés. Sept appareils britanniques manquants. La nuit suivante, temps défavorable. LA MANŒUVRE DE M. TROELSTRA Avant de quitter la Suisse, où il .semble ne pas avoir réussi à préparer utilement la réunion d'une conférence internationale, M. Troelstra, le leader socialiste hollandais, dans une interview accordée au correspondant de 1' " Humanité," a cru devoir protester contre les commentaires que nous avons publiés au sujet de ses déclarations â la Gazette de Lausanne." M. Troelstra affirme que ce qu'il a dit au sujet de la Belgique et de l'Alsace-Lorraine n'est pas l'expression de son opinion personnelle, mais celle de l'opinion des sozialdemokrates allemands. C'est bien ainsi que nous l'avions compris, et le leader socialiste hollandais s'emploie à répandre l'opinion de la Sozialdemokratie allemande et à la faire prévaloir. II. veut la réunion de l'Internationale et il veut la paix de compromis. Or, dans ses déclarations à la "Gazette de Lausanne." il a indiqué comme base de cette paix de compromis la restauration de la Belgique dans son indépendance, " mais à la condition qu'une neutralité totale et absolue soit imposée à ce pays," et le maintien de 1.'Alsace-Lorraine à l'Allemagne. " Il est évident, a-t-il dit, que le .peuple allemand n'acceptera jamais l'idée de la remettre à la France. La plus grande concession que puissent concevoir les socialistes allemands serait d'admettre que trois ans après la signature de la paix: un plébiscite fût organisé par l'Allemagne sous son contrôle." Et M. 1 roels-tra, pour bien marquer que la renonciation aux revendications françaises sur l'Alsace-Lorraine était indispensable pour hâter la conclusion, de lâ paix, ajouta perfidement: " Si la- France et les Alliés font de la reprise de l'Alsace-Lorraine un de leurs buts de guerre essentiels, la guerre durera encore dix ans, si cela est matériellement possible." Voilà i les textes. Aujourd'hui, M. Troelstra prétend qu'on a faussé sa pensée, que son opinion est très différente de cette opinion des sozialdemokrates allemands qu'il .s'est si laborieusement appliqué à faire valoir. Il affirme avoir condamné l'idée d'une neutralité imposée à la Belgique. Dans ses déclarations de la " Gazette de Lausanne " il a dit : " Il est certain que -si la neutralité est imposée, on ne peut plus parler d'indépendance complète." Ce n'est pas un désaveu, c'est une simple constatation. Quant à l'AIsace-Lorraine, M. Troelstra assure qu'il demande pour les Alsaciens-Lorrains le droit intégral de disposer librement d'eux-mêmes: " Je partage, dit-il, lfe point de vue de l'opposition sozial-demokrate allemande et je suis, avec elle, d'avis que c'est par un référendum de la population, un certain temps après la guerre, que le problème d'Alsace-Lorraine doit être solutionné." Cette solution, qui serait une Brutale négation de la juste réparation du droit violé, ne saurait même être discutée du point de vue français et européen. Elle serait inacceptable en principe et inapplicable en fait. Elle équivaudrait-, en réalité, à exiger le sacrifice des légitimes revendications de 1 la France sur les provinces qui lui furent arrachées. — " Le Temps." AUTOUR de la GUERRE AUTRICHE-HONGRIE i— A l'occasion de son trente et unième anniversaire, l'empereur Charles a reçu les maréchaux, les archiducs et le chef d'"état-major von Arz. L'archiduc Frédéric, en sa qualité de plus ancien maréchal, lui a remis le bâton de maréchal". Charles 1er a remercié en ces termes : "Je remercie profondément mes maréchaux, les paladins de la,couronne, pour ce bâton de maréchal, symbole de la plus haute dignité militaire, rêve suprême de tout soldat. "Des temps de dures épreuves nous ont unis indissolublement; de l'empereur-maréchal au fantassin nous sommes inséparables. Nous combattons tous pour la gloire de la patrie chère. Un pour tous, tous pour un, indissolublement unis à jamais ! — ' "C'est avec oes sentiments que Farinée et la flotte ont offert avec gratitude son bâton au premier maréchal qui, à une spoque orageuse, les 'a conduites à la victoire et est resté toujours à la hauteur ies circonstances, même dans les périodes difficiles, ferme dans sa foi, dans la force de l'empire et dans l'intégrité de son sxistence. Indivisibiliter et inseparabi-liter. Il en fut, il en -est et il en sera ainsi toujours." L'empereur a nommé ensuite douzé chevaliers de l'ordre de Marie-Thérèse. BELGIQUE — Le 26 août, 4e anniversaire de l'incendie de la bibliothèque de l'Université de Louvain, il y aura une réunion au Havre de hautes personnalités des nations alliées pour la'constitution définitive d'un comité.international en vue de la restauration de cette bibliothèque. Le gouvernement recevra les membres de la réuhion à un déjeuner puis "a la séance officielle au grand théâtre. Les orateurs _ seront : M. Etienne Lamy, secrétaire perpétuel de l'Académie Française; M. 'Imbart de la Tour, de l'Académie des Sciences Morales et Politiques ; M. Delson, délégué du comité anglais, présidé par lord Breyde ; M. Van Dycke, ' délégué du comité américain; M.Deplaige, président de l'Institut Supérieur de Philosophie de Louvain ; M. Poullet, ministre belge des Arts ët Sciences. ESPAGNE — Senor Dato, ministre des affaires étrangères,' a publié une décl^ation d'après laquelle la nouvelle annoncée par de nombreux journaux espagnols disant que l'Espagne venant d'adresser une note énergique à Berlin, était inexacte, et que pareille note n'avait pas été envoyée. Il est donc inexact que l'Es-< pagne saisira des bateaux allemands 'internés en compensation <ies navires que les sous-marins allemands vont continuer a, lui couler. GRANDE-BRETAGNE — La grève des "Bus" "n'est pas terminée. Un certain nombre de femmes employés aux "Underground" ont aussi cessé le travail,mais la majorité travaille. Les hommes des London County Council trams .et des "National" bus refusent de se joindre aux grévistes. ITALIE — La convention cédant à la commune de Rome la construction et l'exploitation du port d'(^stie, à l'embouchure du Tibre, a été signée dernièrement. Les premiers travaux coûteront 47 millions. Les dimensions de ce port et la profondeur des eaux permettront un mouvement annuel d'environ un million de tonnes par an. PAYS-BAS '—On annonce que Mgr Nolens a prié la reine Wilhelmine de le relever de la, tâche de former un ministère. RUSSIE — D'après le "Lokalanzeiger," l<ï gouvernement des Soviets a déclaré formellement se désintéresser de la forme de gouvernement qui sera donnée aux provinces baltiques russes. — Un télégramme de Moscou à Ja, 'Rheinisch-Westfàlisohe Zeitung' signaler l'arrestation par les Bolshévistes du grand duc Paul Alexandrovitch, l'oncle ri a TflT.Tcar DERNIERE HEURE NOUVELLE OFFENSIVE SUR L'ANCRE Le communiqué britannique. ■Mercredi, 9 h. 37. Nous avotis attaqué ce .matin à 4 h. 55* sur un large front au nord de la rivièru l'Ancre. Nos troupes font des progrès satisfaisants. Hier après-midi, de fortes attaques ennemies, accompagnées de violents bombardements, contre nos nouvelles positions au sud et au nord de la Scarpe, ont été complètement repoussée. Nous avons légèrement amélioré nos positions dans le voisinagfr dé Fampoux, faisant quelques prisonniers. Dans la nuit, nous avons avancé notre ligne entre Festubert et la Lawe et nous avons occupé Le Touret. Ce rrtatin, de bonne heure, les troupes anglaises ont exécuté une-<fructueuse opération locale dans le secteur de Ldcre, sur un front de .près de deux kilomètres. Touij les objectifs ont été atteint et un certain nombre de prisonniers sont restés entre leurs mains,.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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