L'indépendance belge

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14 December 1918
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s.n. 1918, 14 December. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bc3st7fs3k/
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LE NUMERO 1 PENNY LE BELGE INDÉPENDANT ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. TÉLÉPHONE: CITY 39GD ■ ■ i r r—r—■ !■■■ ■» ■iTiTV SASVIEDi 14 DECEMBRE 1918 (3 MOIS. 9 SHILLING8 ABONNEMENTS-! 6 MOIS. 17 SHILLINGS tl AN. 32 SHILLINGS La reconstruction intellectuelle Au nombre des problèmes de demain, l'un des plus importants est celui dé l'avenir intellectuel du pays. Le bilan doit être désastreux aujourd'hui. Depuis cinq ans tous les jeunes gens qui étaient à l'université ou qui y seraient entrés sans la guerre, ont cessé à peu près tous leurs études. Ils sont à l'armée ou ont été réquisitionnés ou déportés par l'ennemi. Les universités ont suspendus ,leurs cours.1 L'élite intellectuelle de demain est donc singulièrement atteinte. L'homme n'interrompt pas impunément son évolution intellectuelle. Son aptitude au travail s'émousse et se perd par une trop longue inactivité. Quatre ou cinq ans de campagne pèseront donc lourdement sur le développement intellectuel de toute cette génération. Nos écoles industrielles, si utiles, si indispensables pour la formation de l'élite de la classe ouvrière, ont rencontré des obstacles insurmontables dans IeuV fonctionnement. Beaucoup ont dû cesser toute activité. L'arrêt forcé des usines a entraîné la suppression quasi complète de l'apprentissage. Là, encore, au point de vue intellectuel, un déficit irréparable. La situation n'est guère meilleur en ce qui regarde ceux qui arrivaient à l'âge d'école en 1914. Combien irrégulier le fonctionnement des'écoles, systématiquement désorganisées par les vexations de l'occupant, la déportation des professeurs, la fermeture ou la réquisition des locaux. Les Belges qui ont passé la guerre en exil ne sont pas plus favorisés. Les jeunes Belges qui ont vécu en Angleterre ont trop souvent été obligés de suivre les cours des écoles anglaises, dont les programmes diffèrent totalement de celles des écoles belges. Plus d'un de nos réfugiés' a oublié à peu près complètement sa langue maternelle. D'autre part, dans nombres d'écoles fondées par des congrégations, l'enseignement offre• des lacunes considérables, dont la tendance flamingante porte la plus grande responsabilité. Que deviendront-ils une fois rentrés en Belgique? Combien d'années perdues par suite de changements nombreux de résidence au cours de l'exil. Certes, certains sujets pourront rattraper leurs contemporains, mais la base de tout enseignement sérieux, c'est-à-dire, l'organisation méthodique de l'intelligence, fera défaut chez la plupart. La proscription du français, cette œuvre abominable des Allemands, aura pendant des années un effet néfaste sur toute une génération. A un autre point de vue, le déficit intellectuel n'est pas moins grave. Où allons-nous recruter demain le corps enseignant, surtout dans nos écoles supérieures, où allons-nous trouver les savants nécessaires pour former ceux qui auront dans l'avenir la tâche de diriger nos activités morales et matérielles? Depuis quatre ans la Belgique est isolée du monde entier. Les événements politiques de l'univers, le mouvement des idées, la marche du progrès, l'émancipation des anciennes traditions, tout cela est aujourd'hui inconnu à nos compatriotes du dedans. Notre ignorance au sujet des idées en Belgique, notre ignorance à nous qui avons vécu au dehors, n'est pas moins grande. Comment refaire un tout harmonieux et fécond? S'il m'était permis de donner un avis, je dirais que le problème principal et urgent est le problème scolaire; qu'il faut l'aborder en faisant table rase de nos anciennes discussions de parti, et qu'il faut le résoudre dans un esprit de large tolérance mutuelle. S'il faut de l'argent, payons sans lésiner. Il ne faut pas que l'avenir du pays soit mis en péril par une question de gros sous. Mais exigeons en retour de ce sacrifice un enseignement acceptable pour tous, qui respecte toutes les conviçtions et assure à tous la liberté. Plus de formalités mesquines et répétées pour que l'enfant soit astreint ou dispensé dès cours de religion. Ceux-ci doivent figurer au programme des cours, mais l'élève qui en est dispensé ne peut être considéré comme un élève irrégulier ou un paria. Pourquoi ne pas laisser au début ou â la fin des heures de leçons le temps nécessaire à ces leçons si le père de fa-tnille le désire ainsi? Mais, d'autre part, que le clcrgé se WL lit CL UU11UC1 C-CO LUU13 3ail3s3 lll^Ll C l dans les autres à titre d'autorité. La direction des écoles, l'établissement du programme ne sont pas de son domaine, c'est" l'appanage exclusif de l'Etat ou des communes. L'enseignement lui-même doit être imprégné d'un esprit nouveau plus large, plus humain; l'hostilité sournoise contre l'esprit latin ou l'influence anglo-saxonne doit disparaître à jamais; l'admiration pour l'organisation ou pour l'autoritarisme allemand ont, j'en ai la conviction, déjà disparu. Inculquons désormais aux enfants l'esprit national, c'est-à-dire un esprit d'union entre les Wallons et les Flamands. Donnons aux uns et aux autres les écoles, toutes les écoles qu'ils demandent. Chaque fois que nous ouvrirons une école, quelle qu'elle soit, nous ferons faire un pas en avant au pays. Chaqùe fois que nous fermerons une école, nous étein-dtons un flambeau dont la lumière nous est indispensable. C'est dans cette pensée qu'il faut appuyer vivement la création d'une universelle flamande en Belgique, qu'elle soit à Gand, à Anvers ou à Bruges; mais c'est aussi dans cette pensée qu'il faut s'opposer par tous les moyens légaux à la fermeture de l'Université française de Gand. Que deviendrait en pratique la liberté de nos concitoyens des Flandres, s'ils étaient forcés de fréquenter une université flamande par la suppression de tout haut enseignement français dans la partie flamande du pays? Comment assurer le même droit aux Flamands sans leur donner l'outil nécessaire? Je n'ai quant à moi aucune crainte de la coexistence de ces deux organismes, tandis que je vois les plus grands dangers pour l'avenir si une seule des deux "Universités est organisée en Flandre. Que chacun- soit donc mis à même de choisir la voie que lui dictent sa conscience et ses intérêts: Il y a donc là une série de réformes allant de l'école primaire jusqu'au degré île plus élevé de l'enseignement supérieur. Son étude doit être entamée avec méthode, avec bonne foi, et avec largeur d'idée. Nous avons, et nous aurons pendant plusieurs années encore, un ministère d'union. Puissent ceux qui lé composent oublier qu'i's furent avant la guerre des hommes de partis pour ne plus penser qu'une chose, c'est qu'ils sont désormais les hommes de la Belgique. , PAUL DUCHAINE, Avocat de la Cour d'Appel de Bruxelles. A BRUXELLES (De notre correspondant.) 30 novembre. La politique Le ministère national a reçu le meilleur accueil. Nul n'élève contre lui aucune critique. C'est qu'il représente exactement les partis tels qu'ils existaient avant la guerre. Chacun sait, d'ailleurs, que sa vie sera éphémère et qu'il serait injuste de reconnaître le dévouement de ses membres par des attaques inqualifiables. Sitôt que tous les Belges seront rentrés au pays, endéans les trois mois sans doute, la dissolution se produira, si pratiquement elle est possible à une date aussi rapprochée. Puisque la consultation nationale se fera par le S. U. à 21 ans, l'âge du droit civil, il sera nécessaire d'élaborer les listes électorales. Combien de temps faudra-t-il poulies dresser dans tout le pays ? Il paraît que par tous les moyens on tentera d'abréger ce labeur préparatoire. Mais on aura beau se hâter, ce travail ne devant être accompli qu'après le retour de tous -les Belges, il exigera un certain laps de temps. La Chambre reprendra ses débats le mercredi 11 décembre. Tout le monde étant d'accord, elle pourra en dehors des prescriptions constitutionnelles s'occuper de la question électorale. C'est le pays qui a forgé la Constitution. Il a le droit de la modifier pour lui donner une forme plus démocratique. Dès maintenant on peut annoncer que le S. U. à 21 ans sera voté non sans opposition. MM. Woesteet Helleputte, affirme-t-on, ont l'intention de le combattre. Le "XXe Siècle," leur organe, a déjà publié un article rempli de réticences sur le programme gouvernemental. Mais M. Woeste est le passé; que peut-il encore ? A la séance du 28 de la Chambre, à propos de l'adresse ayant proposé de substituer à la commission traditionnelle les bureaux de la .re présentation nationale, il vit sa motion repoussée aussitôt, à la suite d'une observation de M. Maurice Lemonnier. L'ancien leader n'a plus l'oreille de la Chambre, et son influence sur la droite est nulle. Cependant, la discussion du régime futur ne manquera pas d'offrir un vi* intérêt. Personne ne parlant de toucher à la R. P., il ne faut pas s'attendre à un aussi grand changement que d'aucuns l'espèrent ou le redoutent. Le parti libéral ne subira plus la terrible épreuve qui a suivi les premières élections révisionnistes. La R. P. maintiendra ses positions. Il faut avoir confiance dans l'avenir et, "comme l'a parfaitement dit M. Delacroix, il n'est pas possible, au lendemain de l'époque héroïque qui a vu l'union de tous les partis, que la Belgique aille à des conflits dans la rue. L'accord doit se maintenir; en dehors de la formule apportée par le cabinet national, on ne voit plus comment il pourrait être scellé. Et le suffrage féminin ? Actuellement personne n'en parle; il n'a aucune racine dans le pays; ne confondons pas la Belgique avec l'Angleterre. L'armée A l'heure où cette lettre vous parviendra, les troupes belges occuperont Aix-la-Chapelle, puisqu'elles doivent y entrer le 1er décembre. Elles seront sous les ordres du général Michel, le vainqueur "de la forêt d'Houthulst," qui a reçu le titre de commandant d'armée. Ce n'est pas une simple garnison qu'elles vont tenir en Allemagne; en réalité elles y créeront un nouveau front, avec franchées, redoutes, etc., à l'.extré-mité du territoire occupé, si bien que si la guerre renaissait, c'est ce front qui recevrait le premier choc. Mais avec quelles troupes, quelles armes et quels hommes l'Allemagne attaquerait-elle? Notre front en Bochie couvrira 80 kilomètres, c'est-à-dire qu'il sera d'une étendue double du front désormais historique de l'Yser. Notre armée se composant de douze divisions, elles se renouvelleront là-bas peur monter la gardé jusqu'au jour où l'Allemagne aura tenu tous ses engagements.. Le territoire occupé servira de gage à l'indemnité, ce qui fait croire à un long séjour de nos soldats en Allemagne pendant peut-être dix ans ! ! ! Il en résultera que notre héroïque armée restera sur pied de guerre alors que la paix aura été signée. Cela paraît paradoxal et cependant rien de plus logique: tant que le territoire allemand sera en notre possession, ne faudra-t-il pas des contingents spéciaux pour remplir ce ser-vioe extraordinaire? L'effort accompli par les vétérans a été immense et ils ont mérité qu'on les libère. C'est pourquoi quatre classes — les plus anciennes — et tous^les volontaires vont être libérés. Pour les remplacer les hommes ne feront pas défaut et plus de 200,000 hommes qui n'ont pu sortir vont alimenter les effectifs. C'est, en effet, avec enthousiasme que se poursuit l'œuvre de recrutement, et ceux qui n'ont pu verser leur sang pobr lâ patrie, réellement empêchés, sont heureux aujourd'hui de pouvoir lui rendre service et d'endosser le glorieux uniforme kaki. Les camelots Deux facteurs modifient profondément l'aspect de Bruxelles: le manque absolu d'autos, voitures, fiacres, taxis, camions, etc., et l'invasion de la voie publique par les camelots. Si en dehors des électriques la circulation des "motors" est inexistante, par contre que de gagne-petits, que de mercantis, rue Neuve et le long des'trottoirs des boulevards ! Us vendent les objets les plus divers, les produits les plus hétéroclites : cigares, savons, pâtés (?) etc., etc... Et dans les rangs du peuple ils trouvent quantité d'acheteur. Leurs cris et leur bâgout animent étrangement ces grandes artères, qui aspirent toutefois à retrouver leur vie ancienne, la résurrection des autos et des voitures. Faute de oelles-ci, surtout depuis la délivrance, les "trams" sont de plus en plus encombrés et les wagons 'de 1' Underground à Londres n'ont jamais connu pareil entassement. S'il y a eu naguère des règlements concernant les pla-tes-formes, il y a beau temps qu'ils sont tombés en désuétude. Elles servent de rendez-vous aujourd'hui à toutes les nations, et l'on y voit des soldats belges, des tommies et des poilus, à la capote bleue, s'y encaquer. C'est l'union étroite des pieds écrasés. G. V. N'OUBLIEZ PAS LE "COMGÉ DU SOLDAT" Le Rapatriement AYIS OFFÏCIEI-. Le premier départ des réfugiés belges a lieu aujourd'hui samedi. Le steamer " Klyber," emportant un millier de réfugiés du Nord de l'Angleterre, quitte Hull aujourd'hui en destination d'Anvers. Le second départ a lieu dimanche de Tilbury, par le steamer " Dunvegan Castle. " • Nous avons la satisfaction d'annoncer que la question ayant été posée : les personnes rapatriées aux frais du gouvernement britannique, peuvent-elles emporter leur machine à coudre ou leur machine à écrire, et que la question a été résolue affirmativement. Machines à coudre, machines à écrire, et, en général, instruments de travail, peuvent être emportés, à condition que les bagages totaux n'excèdent pas 300 livres par personne.La Commission est autorisée à déclarer qu'aucune limite de temps n'a jusqu'à présent été fixée pour l'obtention de la gratuité du rapatriement. Sans doute le Repatriation Department indiquera ultérieurement que les demandes de rapatriement gratuit devront être formulées avant une certaine date. Mais les réfugiés n'ont pas à craindre que cette date soit fixée à une époque trop rapprochée.Le port d'Ostende sera probablement dégagé dans quelques jours et le service d'Ostende-Douvr'es pourra être réorganisé à bref délai. D'autre part, la Great Eastern Raif-wa'y Company s'occupe de rétablir le service Hàrwich-Anvers. Un ou deux départs kuront lieu la semaine prochaine. Aucune formalité ne sera imposée1 aux personnes s'embarquant dans un port anglais en destination d'Ostende ou d'Anvers. Aucun passeport ne sera exigé et le contrôle sera exercé par la Sûreté Militaire à bord du navire, de sorte que les réfugiés n'auront aucune démarche à faire. Ils devront toutefois être munis de leur Identity Book et de leurs Ration Books. Nouvelles de Belgique Une nouvelle qui n'en est pas une, mais plutôt un écho, se rapportant au départ de nos anciens ministres du Havre. A ce propos, la "Chronique" publie sous le titre: "Départ à l'anglaise," les lignes que voici : "La municipalité du Havre avait décidé d'organiser ^ l'Hôtel de Ville une réception d'adieux en l'honneur de la Belgique. Mais nos ministres s'étaient, l'un après l'autre, hâtés vers Bruges d'où ils écrivirent ou télégraphièrent leurs remerciements à leurs hôtes. Seul était encore au Havre M. Carton de Wiart qui s'excusa, l'heure de son départ étant arrivée. "Et la municipalité havraise en fut pour ses frais d'amabilité." Un mot ! Quitter ainsi s'appelle, en-effet, sur le continent : "Partir à l'anglaise." Dans les Iles Britanniques, ceux qui parlent la langue française qualifient cette façon de s'en aller : "Partir à la française." Ceci est noté uniquement, afin de ne froisser personne... * » * •* Les bourgmestres et échevins d'Anvers ont consacré une séance à l'examen des sanctions à prendre contre les activistes qui se trouvent au service communal.. Une épidémie activiste avait fait des ravages considérables au sein du personnel des écoles de la ville. Trente-deux professeurs et institutrices ont été relevés de leurs fonctions. Plus tard les tribunaux et le Conseil communal statueront sur leur sort. Parmi ceux qui furent ainsi atteints figurent tous les chefs de la section anversoise de l'Algemeene Ne-derlandsch Verbond». Dès le début de la guerre, elle s'était mise à la remorque de l'Allemagne. Ces Belges étonnants sont le Dr Goyens, médecin inspecteur des écoles communales; Jan Jaeckx, directeur de l'Ecole pour enfants anormaux; Henri Bellens, professeur à l'école normale de la ville et plusieurs autres personnalités connues du monde enseignant à Anvers. * # * Les activistes qui se sont enfermés en Hollande répandent le bruit, par des discours,et grâce à l'aidç de certains organes « de la presse des Pays-Bas asservis aux Boches, que les autorités et le peuple belges mènent une campagne anti-flamande. Inutile de dire que leurs assertions sont mensongères. Comme lte dit le "Telegraaf" : "Si le public en ce moment a quelque chose à reprocher encore aux autorités civiles et militaires belges, en cette matière, c'est qu'elles furent loin de se montrer assez rigoureuses." En effet, l'on comprend mal pourquoi les éditeurs et les rédacteurs des petits journaux anversois qui 'ont travaillé pour l'ennemi sont toujours en liberté. Leurs collègues de la presse occasionnelle de Bruxelles spnt tous sous les verrous et leur matériel, leurs presses, leurs imprimeries, et leurs réserves de papier ont été confisqués au profit des anciens journaux qui ont à lutter en ce moment avec des difficultés quasi insurmontables. Par contre, les traîtres anversois, éditeurs des petits journaux allemands, vendent leur papier aux anciens journaux et réalisent ainsi des bénéfices énormes. Cependant, il est possible que leur situation ait changé du tout au tout, qu'ils sont sous les verrous comme leurs congénères bruxellois.# * * Le parquet de Bruxelles a fait arrêter des journalistes traîtres. Us sévirent ceux-ci dans "La Belgique," "Le Bruxellois," et autres journaux embochés. Le premier mis sous les verrous fut Pierre Grimberghs, directeur de "La Belgique" qui, on s'en souvient, s'en prit à 1'"Indépendance Belge" de Londres. De son côté, le parquet d'Anvers a faitr procéder à de nombreuses arrestations. A cette heure le bruit court que les députés Augusteyns et Hendrickx, pourraient être poursuivis. On se plaît à noter que ce sont les seuls membres du parlement qui aient failli à leur devoir. • • * On sait que la ville de Bruges a acquis pour Fr. 7,500,000 le palais du duc d'Arenberg, situé Place du Petit Sablon, à Bruxelles. La ville entre, de ce chef, en possession non seulement de cette résidence princière et du parc qui l'accompagne, mais aussi des quarante immeubles de la rue aux Laines, de la rue du Grand-Cerf et du boulevard de Waterloo, dont le revenu annuel atteiht près de Fr. 200.000. Parmi les compétiteurs de la ville se trouvait le notaire De Ro qui, agissant au nom d'un groupe, offrait jusqu'à quatorze millions. Le duc d'Arenberg a donné la préférence ,à la ville de Bruxelles, parce qu'il craignait de voir sa résidence familiale morcelée et mise en lotissement. L'intention de l'administration communale est de lui conserver autant que pôssible sa physionomie. On compte y créer la grande salle des fêtes, depuis longtemps projetée, y ouvrir une salle d'exposition, y abriter le "Cercle Artistique" et la "Grande Harmonie" au surplus y installer un restaurant. » « ♦ Le conseil communal de Gand a voté par 23 voix contre 2 et 8 abstentions un vœu en faveur de la suppression immédiate de l'université germano-activiste. U souhaite la restauration immédiate de l'UniVersité française de Gand. Cependant, il lui plairrait que la question de l'université flamande fût soumise aux discussions de notre parlement à élire. * Le dépôt d'un projet de loi, ayant.. pour but de réduire certains loyers, a été fait par M. Vandervelde à la Chambre' des représentants. Son but est la réduction de 50 p.c. des loyers d'un taux de Fr. 600 pour Bruxelles, et de Fr. 400 et 200 pour la province. Un départ de représentants britanniques à la Conférence de Paris rétardé Une communication - de l'Agence Reuter dit que les ministres qui devaient partir de Londres pour Paris dimanche prochain, afin d'assister aux entrevues préliminaires à la conférence de la paix, ne partiront pas à cette date. Cependant des fonctionnaires appelés par leurs fonctions à se trouver en France on même temps que les ministres britanniques sont déjà partis et se trouvent à Paris. On s'attend à ce que tout et monde officiel ne soit pas rentré du continent avant la Noël. Même il est probable que les travaux préliminaires à la conférence de la paix ne commenceront qu'après la Nouvelle année. Telle est du moins l'opinion qu'on profe.w iau les milieux bien renseignés. No 17

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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