L'indépendance belge

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s.n. 1918, 03 April. L'indépendance belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k35m903597/
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89e ariné© No 73 -j ■ L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: TTOOl! HOITSE, TUDOR ST., E.G. 4. TELEPHONE; CITY 3060 ' BUREAU A PARIS: 1, PL-A CE'DE LA BOURSE. TÉL.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 3 AVRIL 1913, En vente à Londres à 3 h. le mardi 2 avril ("3, MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS -| 6 MOIS, 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION < Mardi, midi. 1 Depuis notre dernier bulletin, la situa- i I iion des. deux armées' n'a subi aucun : changement important, bien que les coin- j bats se soient succédés avec une extrême ; violence en de nombreux endroits du vaste front dé bataille. Sur l'extrême-gauche alliée, d'Ar-leux (au sud de Lens) à la route d'Arras j à Bapaume, l'ennemi n'a fait aucune démonstration sérieuse. Au delà, dans la région de Boiry et de Boyelles, les Allemands, faisant avancer des troupes fraî- ; elles, ont subi un éche'-C-sanglant, et dans ! une opération locale près de Serre, les ; (poupes britanniques se sont assuré un ! succès qui leur valut la capture de 230 prisonniers ainsi que 109 mitrailleuses. Plus au sud, jusqu'à la route d'Albert à Amiens, la bataille s'est relativement ralentie, bien qu'il y-ait eu de la part de l'ennemi une tentative en grande forci sur .Bouzicourt. .Toutefois, cette entré-prise ne s'est pas prononcée, ayant été éventée par nos 'vigilants alliés britanniques.Bien d'important, ne s'est produit eu-tre Albert ef la Somme, où l'on signale que l-'ennemi masse un grand nombre de troupes et fait avancer son artillerie dans le but évident de frapper un nouveau coup pour se frayer un chemin vers Amiens.'Au delà de la Somme,, entre ce fleuve, et l'Avre, des combats ont été livrés avec une âpreté sans précédent, les contre-attaques , succédant aux attaques sans interruption. Samedi matin, l'ennemi pénétrait dans le village de Demuin, dans la vallée de la Luoe, mais était maintenu aux confins ouest du village. La lutte se poursuivit toute la journée dans ce secteur et, dans l'après-midi, les Allemands forçaient nos ' à vlcùv-..oéîi>r: d-c Mé^vases,. sans que la situation ne se modifiât à Demuin. Toutefois, ce dernier village dut ultérieurement être abandonné à l'ennemi. "Une contre-attaque permit aux troupes britanniques de rétablir leur ligne entre Aubecourt et Marcelcave (au nord de Demuin), bien que ces deux derniers villages ne purent être reconquis. Les combats se poursuivirent jusque dans la soirée et la petite ville de Villers-Bret-tonneux, qui se trouve sur la route d'Amiens, fut violemment bombardée par les batteri'es teutonnes. De ce côté également nos alliés durent se replier sur une courte distance, mais il semble bien que, depuis,lors, ils tiennent solidement leurs nouvelles positions. , Dans la soirée de vendredi, 'les Allemands ont fait une nouvelle tentative pour gagner "à tout prix" la voie ferrée de Beauvais à Amiens; depuis ce moment la bataille se poursuit avec des alternatives diverses sur cette partie du front, qui s'étend de Moreuil à Lassigny, soit une largeur de près de 60 kilomètres. L'ennemi a lancé division sur division en formation serrée contre les lignes alliées, offrant aux batteries françaises une cible constante, dans laquelle elles placèrent des milliers d'obus. La violence de la lutte dépassa, ici, toute conception. En certains points les défenseurs durent céder du terrain; mais ils eurent un retour si vigoureux qu'ils balayèrent l'ennemi devant eux. Plusieurs villages olian-' gèrent'de. mains plusieurs fois et en de nombreuses occasions les colonnes d'assaut teutonnes, rencontrées par le feu meurtrier des "75" français, furent mises en fuite dans un désordre indescrip- ' tible.. Le^B villages de Moreuil, d'Orvil-lers, de Plessis-de-Roye et de Le Pieu-mont furent les scènes de combats épiques., Moreuil, le plus rapproché d'Amiens et le plus convoité par l'ennemi, fut perdu et repris de nombreuses fois, dans la journée, mais resta finalement aux mains des troupes françaises. De même à Le Pleumont et dans le parc de | Hsssis-de-Roye, il y eut des luttes sanglantes, au cours desquelles la cavalerie canadienne, coopérant avec l'infanterie française, eut l'occasion dé se distinguer brillamment. Ici encore, la victoire resta a nos alliés, qui firent à Le Pleumont seul plus de 700 prisonniers. dimanche, la lutte reprit avec violence en certains points de ce secteur, les troupes franco britanniques combattant sou-vent un contre trois. La grande masse des effectifs employés ici pair l'ennemi prouve l'importance qu'il attache à percer notre ligne Ai ce point. Cependant, il Parait se rendre compte de ce que ses chances d'atteindre ce but essentiel deviennent ^de plus en plus minces. Il est, en effet, établi que l'adversaire creuse en grande hâte des tranchées non seulement de premiere ligne, • mais également de deuxième, dans la région de Lassigny, ce qui montre qu'il se prépare à la défensive.Le communiqué' français de lundi après-midi signale que les combats ont continué dans la soirée ©t la nuit de dimanche au nord de Montdidier, et que l'ennemi a particulièrement dirigé ses efforts entre cette dernière localité et la route de Péronne à Amiens. Les troupes franco-britanniques ont brisé ses vagues d'assaut, qui ne parvinrent pas à se développer. Une contre-attaque irrésistible, au cours de laquelle les unités britanniques montrèrent un élan admirable, . refoula complètement l'ennemi et amena nos alliés à reprendre le village de Han-gard-en-Santerre. Plus au sud, la lutte ne fut pas moins violente. Grivesnes, objectif d'attaques sans ccsse renouvelées, qui se transformèrent en des combats oorps-à-corps opiniâtres, fut maintenu, malgré les sacrifices énormes que s'étaient imposés les Allemands, pour conquérir ce village. Au cours des derniers combats; nos alliés ont repris les villages d'Ayancourt et de Le Monchel, capturant une centaine de prisonniers et 14 mitrailleuses. Ils ont également fait des progrès appréciables dans la direction d'Orvillers. Sur le front de l'Oise, un bataillon allemand, après avoir traversé la rivière près de Chauny, a tenté d'établir une tête de pont sur la" rive gauche. Vigoureusement contre-attaque, ce détachement a été complètement annihilé, à l'exception d'une centaine d'hommes qui ont été faits prisonniers. Lundi, la grande offensive allemande sfemble avoir atteint un point- d'arrêt sur la presque totalité du -front d'attaque. I"Vs entreprises locales 'exécutées par de petits détachements ennemis dans le vo|s-inage d'Albert ont été repoussés, l'adversaire perdant la plus grande partie de ses effectifs et laissant des prisonniers aux mains des troupes britanniques. Au sud de la Somme, un combat secondaire s'est livré dans les environs de Han-gârd et de Moreuil, et les Alliés ont reconquis du terrain dans cette région, à la suite de fructueuses contre-attaques. La bataille continue sur tout le front au nord 'de Montdidier, où l'artillerie ennemie a développé une activité particulière. De nouvelles attaques ont été lancées contre Grivesnes, mais toutes ont été repoussées avec de lourdes pertes pour les assaillants. Au cours de luttes souvent violentes, les^ troupes franco-britanniques ont-fait d'appréciables progrès en divers points entre la Somme et Demuin. Dans toutes les péripéties de la bataille, les aviateurs franco-britanniques, auxquels plusieurs escadrilles de bombardement italiennes ont apporté un con-cour précieux, ont renouvelé leurs admirables prouesses, infligeant à l'ennemi des pertes exceptiofinellement lourdes et ont entravé dans une large mesure l'avance des renforts allemands par des attaques d'une audace extraordinaire. En réalité, l'aviation telle que la pratique les pilotes alliés fait de cette force un remarquable instrument de combat. Un fait domine tous les événements de la semaine qui vient de finir. C'est la consécration officielle de l'unité d'action sur le front occidental sous la conduite d'un chef unique. Cette mesure attendue depuis si longtemps ne porte aucune atteinte à l'autorité du général Pétain et du maréchal sir Douglas Haig que l'on apprécie hautement, mais elle répond à la nécessité de coordonner les efforts et de donner aux mouvements de nos armées une direction unilatérale qui leur a manqué jusqu'à présent et quj est seule capable de nous assurer la victoire. Le choix des gouvernements alliés pour ce poste- glorieux mais si lourd de responsabilité s'est porté sur le général Focb, qui dirigeait déjà les travaux militaires du grand conseil-interallié de "Versailles. Le nouveau généralissime a la confiance unanime des hommes qu'il est appelé à conduire. Son passé réponcf de l'avenir et nous ne doutons pas que le vainqueur du Couronné de Nancy, qui contribua pour une si large part aux victoires alliées de la Marne, en Flandre, et en Artois, finisse par triompher de notre adversaire et par donner au monde une paix durable et juste telle que la conçoivent les Puissances de l'Entente. Le généralissime Foch débute sous d'heureux auspices. Les Etats-Unis ont décidé, en effet, que de puissants effectifs ne tarderont p£ts à être envoyés en France pour prendre part à l'action. Ces divisions ^feront embrigadées dans les unités britanniques et françaises, afin de compléter leur entraînement jusqu'au moment où, entièrement aguerries, elles constitueront des'troupes d'élite. Ainsi comprise, la participation américaine apportera un concours immédiat dont on ne tardera pas k apprécier la valeur. En Italie, rien d'important à signaler en dehors d'une mutation des troupes britanniques, qui ont abandonné aux Italiens le secteur de Montello pour prendre position sur la plateau d'Asiago, où elles sont déjà entrées plusieurs fois en contact avec les avant-gardes >austro-allemandes.IA GUERRE MONDIALT SUR LE F30HT OCCIDENTAL L'OFFENSIVE ALLEMANDE L'emploi intensif des mitrailleuses Une des caractéristiques de l'avance allemande a été l'emploi intensif des mitrailleuses. En effet, l'infanterie ënnemie a rarement progressé sans être protégé par cette arme redoutable, la tactique habituelle des mitrailleurs étant'de pousser en avant et de déblayer le terrain. Alors, sous ^''couvert de leui" barrage, les masses d'infanterie suivent et s'efforcent de s'emparer des positions, pendant que les mitrailleurs, qui ont pris hâtivement un abri, n'importe où, brisent la résistance de l'adversaire. Si cette manœuvre réussît les "mitrailleurs font une nouvelle poussée;et l'infanterie avance de nouveau, suivant la mtîme méthode. Sans la préses ice.des mitrailleurs les masses d'infanterie Seraient absolument sans ■effet,. car la.- Eb: .au JjjsE jde. ta .généralité de l'infanterie allemande est presque inefficace,,et celle-ci est loin d'égaler les troupes britanniques en valeur combat-tive. Les mitrailleurs allemands, cependant, sont généralement très bons et supérieurement entraînés. Ils sont particulièrement habile, à profiter du terrain dans les poussées, à prendre abri et à se rernettre immédiatement en action. Leurs pertes doivent néanmoins été très lourdes, mais sans eux l'armée allemande aurait été impuissante. Une diversion dans l'est? Le correspondant de- la " Handels-blad," d'Amsterdam, a eu une entrevue avec le général von Gallwitz, qui commande sur le front devant Verdun. Dans sa visite de cette région il a observé la concentration de grandes masses de troupes derrière les lignes allemandes. Le nombre de prisonniers Dqns un communiqué allemand du 1er avril il,est dit que le.nombre des prisonniers faits depuis le début de l'offensive dépasse actuellement 75,000. Le bombardement de Paris L'ennemi a continué à bombarder Paris le 31 mars et le 1er avril au moyen des canons à. longue portée. Les victimes sont peu nombreuses. Le correspondant du ''Daily Chro-nicle" à Paris raconte que, samedi, au plus fort du bombardement, il y avait des milliers de consommateurs attablés aux terrasses des cafés. Les garçons attendaient sur le trottoir, avec leur nonchalance habituelle la commande des bocks, tout comme s'il n'y avait pas la moindre chance de recevoir un obus sur la tête d'un moment à l'autre. M. Po'.ncarévà Amiens M. Poincaré a visité dimanche Amiens et les localités environnantes, afin de voir comment s'effectue l'évacuation de la population civile. Il a rendu également visite aux troupes dans la région de Montdidier.Le Roi d'Angleterre au front Le Roi d'Angleterre a quitté Londres jeudi matin et est rentré samedi soir après avoir rendu visite aux troupes britanniques sur le front occidental. SUR LE FRONT BELGE Echec allemand à l'est de Nieuport Le communiqué du G.Q.G. belge du 31 mars signale que samedi et dimanche l'ennemi a continué à canonner nos communications, spécialement dans la direction d'Adinkerke, de Furnes, de Wul-pen et de Forlhem. Dans la nuit de samedi à dimanche, après un violent bombardement, une attaque allemande a été-lancée contre nos tranchées à l'est de Nieuport. Cette attaque a été complètement repoussée. A l'est de Merckem un détachement ennemi qui essayait-de s'approcher d'un de nos postes avancés,, a été refoulé à coups de bombes. Un heureux coup de main Durant la nuit du 28 au 29 mars, deux patrouilles belges,composées de lignards et de pionniers, avaient reçu la mission d'exécuter un raid contre les positions allemandes voisines du cabaret 'Au ciel,' sur la route de Draaibank à la forêt d'Houtbulst. Après un barrage efficace de notre artillerie, les tranchées ennemies furent envahies et i;ettoyées à fond. Huit prisonniers ' restèrent entre nos mains. Les patrouilles abordèrent ensuite un abri bétonné où s'étaient réfugiés vingt Allemands, parmi lesquels un officier et quatre sous-officiers. Tenant en main leurs grenades, les Belges leur crièrent de se rendre. Ce qu'ils firent. Nos soldats capturèrent ainsi 28 prisonniers sans avoir éprouvé la moindre perte-. Les Boches capturés. font partie d'une division de Landwehr arrivée de Stockhod, sur le front 'oriental, pour remplacer devant nos lignes une division lancée dans^ja bataille de la Somme. EN MÉSOPOTAMIE • Nouveau succès britannique Les troupes du général Marshall ont poursuivi les débris de la force turque, qui a été battue à Khan Baghdadieh ; elles avaient dépassé Ana, le 28 mars à midi, ayant couvert plus de 140 kilomètres au nord-ouest de Hit. D'importants dépôts ont été capturés à Iladitha et a Ana, et le nombre des prisonniers a atteint jusqu'à présent 5,000 hommes. Une nouvelle dépêche signale que les troupeg britanniques sur , l'Euphrate^e trouvent actuellement à mi-chemin entre Bagdad et Alep ; elles ont capturé encore un certain nombre de prisonniers allemands, ainsi que deux gros canons, montés sur des bateaux de rivière. EN PALESTINE L'avance britannique Les troupes du général Allenby ont continué leur avance à.l'est du Jburdain dans les journées des 28 et 29 mars, en dépit d'une résistance opiniâtre. Des troupes montées coloniales ont détruit plusieurs kilomètres de voies sur le chemin de fer d'Hedjaz. Le 28 mars, les troupes britanniques ont également attaqué l'ennemi à l'ouest du Jourdain et 'e centre-gauche de leur ligne a été avancé de deux kilomètres sur un front de douze kilomètres et demi. OPÉRATIONS NAVALES Deux navires britanniques coulés Un destroyer britannique a heurté une mine le 27 mars et a coulé. Un officier et 40 hommes ont péri. Un autre navire, ,1e boarding-steamer armé '"Tithonus,-" a été torpillé et coulé par un sous-marin allemand le 28 mars. (Les "boarding-steamers" sont généralement employés à ravitailler les navires de guerre.) OPÉRATIONS AÉRIENNES ' 1,059 aéroplanes descendus Pendant le mois de mars, sur l'ensemble des fronts, 1059 aéroplanes ont été descendus, s'il faut en croire les communiqués des divers belligérents. Dans ce nombre le§, Alliés revendiquent 838 victoires et les Allemands 221. C'est le mois-record. La semaine dernière seulement les Britanniques ont détruit 208 machines et en ont forcé 93 h descendre ; 81 machines britanniques ont été porté manquantes. AUTOUR delaGUERRE BRESIL — On annonce de Rio de Janeiro qu'il est probable qiie des troupes brésiliennes seront envoyées sur le front occidental.' ETATS-UNIS — M. Danie-ls, secrétaire d'Etat pour la marine aux Etats-Unis, a donné les ordres pour la construction d'un canon capable de tirer à 166 kilomètres., que les experts d'artillerie déclarent- être à même de construira,* GRANDE-BRETAGNE —-1 Quelques ordres nouveaux sont; entrés en vigueur avec le mois d'avril. . O Les prix de la bière sont fixes à 4d. et 5d. par pint.—Il est défendu de donner des pourboires aux personnes chargées de livrer de la nourriture ou de la boisson. Les lumières doivent être voilées à 9 heures du soir.—Le Royal Flying Corps et le Royal Naval Air Service sont unifiés et deviennent la Royal Air Force.— Tous les théâtres, cinémas, etc., doivent être fermés à 10 h. 30 chi soir; les hôtels, restaurants, etc., ne peuvent servir de repas chauds entre 9 ^i. 30 du soir et 5 h. du îriatin, ni avoir de la lumière à la salle à manger après 10 h. du soir. RUSSIE — Des nouvelles de source bolshéviste disent que les troupes du général Korni-loff ont été battues par les troupes des Soviets. On annonce aussi que le général Alexieff a été arrêté par des Cosaques fidèles aux Soviets. — Les Gardes Rouges finlandais ont subi une défaite sérieuse près de Tam-merfors ; ils ont perdu dans la retraite 10,000 prisonniers, 21 canons, et 113 mitrailleuses. Tammerfors a été occupé par les Gardes Blancs. — Le gouvernement allemand a adressé au gouvernement des Soviets'une note corpmiiiatoire au sujet de l'envoi persistant de Gardes Rouges de Russie en Finlande, contraire aux conditions du traité de paix. —: Les Caucasiens semblent considérer le traité de Brest-Litovsk comme nul, car ils ont repoussé l'avance turque sur Batoum, et on dit même qu'ils projettent la reprise d'Erzeroum. t— Le correspondant du "Sunday Times" à Pétrograd dit que" Trotsky organise sérieusement l'armée Rouge qui comprendra an ' Tri oins "500", OOCF hommes, et on comprend 100,000 dès maintenant. La mission militaire française aurait promis' son assistance, ce qui aurait été confirmé par M. Pichon à Paris. DERNIÈRE HEURE —Sj>- L'AVIATEUR THIEFRY EST VIVANT! Nous apprenons de sourcç sûre que l'as des as belges, le sous=!ieutenant Thieîry, dont la disparition avait été signalée le 1er mars, est vivant. Il est tombé dans les lignes allemandes et a été relevé légèrement blessé. Prisonnier des Teutons, on> ignore l'endroit où il a été transféré. On se réjouira d'apprendre que !e hardi aviateur a échappé à la mort. De Meulemeester avait donc bien vu son sympathique compagnon d'armes redresser son appareil. Le communiqué britannique 11 h. 22 du matin. Au cours des combats d'hier dans la zone comprises entre l'Avre et la Luce nous avons capturé 50 prisonniers et 13 mitrailleuses. Un grand nombre de cadavres allemands ont été trouvés sur le terrain dans ces environs, et deux -contre-attaques tentés par l'ennemi plus tard dans 1a- journée ont été brisées avec de lourdes pertes par notre artillerie. Une batterie allemande eii action en cet eu-droit a été attaqué à courte distance et réduite au silence par nos mitrailleuses. Une heureuse action locale entreprise par nous sur ce front dans le voisinage d'Hébuterne a amené la cajiture de 73 prisonniers et, de 3 mitrailleuses. Un grand nombre d'Allemands ont été tues dans cette opération, et une contre-attaque ennemie, exécutée dans le courant de l'après-midi, a été complètement repoussée.Sur le reste du front des raids heureux, dans lesquels nous avons fait un certain nombre de prisonniers- et tué un certain nombre de soldats ennemis, ont été exécutés dans le voisinage d'Ache-ville et de Hollebeke. La côte beige bombardée Dans la nuit de dimanche à lundi une violente attaque aérienne a été dirigée contre la côte belge. Pendant quatre heures les aviateurs alliés ont jeté une grande quantité de bombes en plusieurs endroits. Un raid sur Paris Paris, mardi. L'alarme d'un raid de Gothas sur Paris a été donné ce matin. Entre 3 h. 15 et 4 h. il y a eu un violent feu de barrage. Le " Ail clear !" a été donné à 4 h. 30.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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