L'indépendance belge

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09 February 1914
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s.n. 1914, 09 February. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6688g8gc1b/
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IÎLO Côaa/éïioaoSî EN e£LSI«U£ ET A TARIS Cî 85* ANNÉE Lundi 9 lévrier 1914 „ ■ ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 rue de» S&lrtes. Uruselle» SUREAUX PARISIENS : 11. place de la Bours» ABONNEMENTS : * ÉDITION QUOTIDIENNE SMOttE. 8n ib. 20 If. 6 eiois- iO fr. 3 mois, 5(f. iSIEliBMBClÉi.-D.) » 28 Ir. » 5 fr. <• Sir. ETHAI6ER s 40 fr. " 22 fr. » Hto ÉDITION HEBDOMADAIRE UnUrnatianiU «i fliitti-mirl 10 PAGES, PARAISSANT LB MERCREDI Ua an franc® i 5» 1 rancit MU - "aiM.w8ii.r»iiniii>f ^U}^fTig'iL'w^g5:^'-'7yw,Bcia L'INDÉPENDANCE BELGE ... -J Lundi 9 février 1914 Les annonces soni reçues s A BRUXELLES : aux bureaux du jou'ae-C A PARIS î il, place de la Bourse, A LONDRES : ctiez MM, John-F. Jon33 & C3, b® Snow fliil, £, C.; à /Agence Ha vas, n » li$L Chcaoside E. &; et chez Nevroud & fils, LfeL 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. BiwmtZ Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. |L AMSTERDAM : chez Nijgh&Van Ditmar, Rakin, 2m <& ROTTERDAM ! même Jirme, AVynhayea. 113, -£ft ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE ci m SUISSE, aux Agences de la Maison Pwudoif Mossa^ ÏV ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Mil**». ' Turin et Rome. <il$iEW-ïQRK t T,B, Brottue, Ltd, t, East 42ûd Sirees» YEOïS ïmTIOTSS E4H MUK* - SIX PA.GFS C0ÏFERVÀ3M® TJ& IE PHOGX&S Édition du matin - *TiCCOPIugP^fîWHtTWT^i l1 U 1 MIIM mi fll b « A.ujouTd'hui : LE BLOC DES BALKANS, par Roland 35e Marès. La question des îles et la frontière d'Albanie. — Une note officielle allemande. ■— La décision des puissances. En Suède. — La défense nationale. — Dans les deux Chambres. Au Mexique. — Les Américains prisonniers. — Ex-ministre relâché. — Arresto tions. Au Portugal. — Solution de la crise. — Le cabinet Macltado. En Allemagne. — La garnison de Saverne. En Turquie. — L'accord anglo-turc. Lettre d'Italie. En France. — Arrestation d'un espion allemand. — L'affaire Poutiloff. En Belgique. — Le débat Renkin-Briiaut, Oiirosiçjue mondaine. L'Expiation. Une mystification d'autrefois. Images actuelles. Les Lettres et les Arts.. Revue des Revues. Vient de paraître... Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Revue hebdomadaire de la Bourse de Bru-selles (G» page). Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à G heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le -ms'tfa. <ii -i —«g BRUXELLES, S lévrier LE Bloc des Balkans Les conversations que .M. Venizelos et M. Pachitch eurent a Saint-Pétér.s-bourg et le fait. que le président du conseil des ministres de Grèce et le président du conseil des ministres de Serbie doivent se rencontrer encore à Bukarèst, où se trouve également le prince héritier de Grèce, ne laissent 'aucun doute sur le caractère des efforts tentés actuellement pour resserrer davantage encore les liens étroits qui unissent la Grèce, !« Serbie et la Roumanie et pour orienter la politique balkanique dans le sens de la reconstitution de l'alliance qui fut victorieuse de la Turquie. Il est logique que la Grèce, la Serbie et la Roumanie entendent veiller au maintien de l'équilibre établi par le traité de Bukarèst et qu'elles soient résolues à considérer comme les atteignant collectivement toute menace dirigée par d'autres puissances contre l'une d'elles, car il ne peut faire doute pour aucun esprit sérieux que ces trois nations subiraient fatalement le contre-coup de la défaite que pourrait subir une d'elles soit dans la mer Egée sOit en Macédoine: Un retour de là puissance ottomane en Europe, sur la rive droite de la Maritza; une revanche de la Bulgarie en Macédoine, toute nouvelle guerre, enfin, pouvant entraîner un remaniement de la situation territoriale acquise comporterait pour la Roumanie, la Grèce et la Serbie les plus graves inconvénients. Elles ont donc le devoir pour la bonne sauvegarde de l'intérêt général autant que pour la sauvegarde de leurs propres intérêts de s'appliquer du meilleur de leurs énergies à prévenir une telle guerre et à opposer la puissance réelle de leur coalition à toutes les combinaisons factices par lesquelles on pourrait chercher à modifier violemment l'état de choses établi en conclusion logique de la dernière campagne dans les Balkans.Au point de vue général et quand on ne considère que les intérêts européens, il est certain que l'étroite entente gréco-serbo-roumaine est hautement désirable. D'abord, elle ne peut avoir qu'un but essentiellement pacifique et ne constituer qu'une assurance précieuse contre toute nouvelle aventure,-puisque sa raison d'être serait la consolidation de la situation existante; ensuite, elle aurait naturellement pour «effet de dégager les Etats balkaniques de toute emprise des grandes influences étrangères et de leur assurer leur pleine liberté d'action dans le domaine international. Isolées, n'agissant que par leurs propres moyens, la Roumanie, la Bulgarie, la Serbie et la Grèce ne seront jamais que des « clientes » de l'une ou l'autre influence européenne; elles n'existeront qu'à l'état d'in-truments plus ou moins puissants aux mains des gouvernements des grandes nations qui s'en serviront pour poursuivre plus facilement des buts égoïstes. Cela est si vrai que la diplomatie austro-hongroise a mis tout en œuvre pour désagrégea' le bloc balkanique qui s'était formé contre la Turquie et qui s'était donné pour programme la réalisation de la formule : « les Balkans aux peuples balkaniques ». 11 est très vrai que la Russie favorisa la constitution de ce bloc dans l'intention évidente d'arrêter la poussée austro-hongroise à travers la péninsule, mais l'intérêt général russe se conciliait parfaitement en cela avec les intérêts des petites nations balkaniques et ce sont celles-ci qui tiraient en fin de compte les atan-e tage>s les plus certains de cette politique. Ce qui doit fixer l'opinion sur ce - point, c'est qu'il a suffi de souligner - certains indices favorables à la reconstitution de l'alliance balkanique pour s éveiller aussitôt toutes les défiances à Vienne et pour voir la presse officieuse - austro-hongroise combattre âprement . cette conception. Il suffit pourtant d'examiner froide-s ment les choses pour se convaincre que l'alliance des Etats balkaniques est. la :. seule solution . ferme du proolème que la dernière guerre a pose de façon si angoissante, Le grand péril pour toutes i- les nations ciïretiennes des Balkans, c'est le retour offensif des Turcs. La t. Turquie ne peut plus exister que comme puissance asiatique. L'Asie-Mmeure est le domaine naturel des Turcs et il convient d'empêcher que leur inliuénce néfaste pèse encore d'une manière ou de l'autre sur l'ensemble de la politique européenne. Les Turcs, au surplus, ont une grande tâche à accomplir - en Asie-MHiéure s'ils ' veuieni reeue-i- ment donner un caractère moderne à ce qui subsiste de leur Empire et en i- faire un pays tte hauts civilisation. S'ils ne réussissent pas à mener rapidement cette tache à bonne fin, l'Asie-* Mineure n eenappera pas a la tutelie \ européenne. Tout homme politique ot-s toman conscient des ressources et de ' l'avenir ae son pays aoit reconnaître que la sauvegarde et la mise en valeur 3 de la Turquie puissance asiatique est 11 la seide tâche immédiate des dirigeants i. ottomans. Malheureusement, les élé-s ments qui dominent actuellement à u Constantinople sont les mêmes que ■ ceux dont la politique révolutionnaire, ' pratiquée par l'intermédiaire d'un club sans responsabilité, a préparé "es désas- ■ très où sombra la puissance ottomane et l'on sait de reste que les Jeunes-Turos rêvent volontiers d'une restauration de cette puissance, sinon sur les bases qu'elle avait jadis en Europe, du moins sur des bases ' suffisantes pour que la Turquie compte encore comme I puissance européenne et puisse sassu-| rer la prépondérance dans les Balkans. C'est ce qui explique qu'à propos de la solution que les puissances entendent s donner au problème des îles de la mer Egée, on envisage à Constantmopie u l'éventualité d'urte guerre de revanche e contre la Grèce. Si cette éventualité e devait se produire, les Turcs ne pour-à raient agir qu'avec la complicité des e Bulgares, puisqu'il n'y a plus ue fron-j tières turco-grecques communes. Polir •_ atteindre les positions grecques, les ar-'p mées ottomanes devraient pouvoir [j franchir les plaines de la Thrace. occidentale occupées par lès Bulgares et " ceux-ci devraient donc se'prêter à Cette tactique, soit en laissant passer les e Turcs, soit en coopérant même avec „ eux dans l'espoir de reprendre aux Grecs Kavalla et même Salonique. L'al-,g liance turco-bulgare, qu'on dit avoir 1_ été préparée à Gonstantiriople par le gé-e néral Sayoff, ne pourrait avoir d'autre à. base ou d'autre but que cela. ;s Cette- alliance constituerait une du-;e perie sans nom pour la Bulgarie, car il ie serait vraiment par trop naïf de sup-+ poser un seul instant que la Turquie ae contenterait dans une guerre victu-" rieuse de reprendre simplement çertai-j nés îles à la Grèce — ce qui lui serait. d'ailleurs impossible avec les forces na- II vales dont elle dispose actuellement --î1" en abandonnant à la Bulgarie ce qu'elle , pourrait reprendre à la Grèce sur le ■l" Continent. Les Turcs profiteraient iogi-,n quement de toute victoire en élargissant lr leur place en Europe même — et ils ne -s pourraient le faire qu'aux dépens des ^ Bulgares, qui devraient abandonner la 3_ rive droite de la Maritza, comme ils ont ie dû abandonner la Thrace orientale et •s Andrinople. Même si on leur assurait le une compensation en Macédoine et sur le la mer Egée, les Bulgares se trouve-le raient dupés par une telle solution, car i- l'avenir pour eux est à l'est, vers -Voit drinople. L'alliance turco-bulgare est it donc une idée qui a pu naître à Sofia te sbus l'empire des rancunes, que la se-1- conde guerre balkanique laissa subsister, mais cette idée ne résiste pas au n plus élémentaire examen — sans comp->. ter que, cette alliance réalisée, il n'est e certainement pas prouvé que la Tur-t quie et la Bulgarie unies auraient rai-r son de la Grèce, de la Serbie et de la e Roumanie alliées. L'expérience de la seconde guerre balkanique tend, au i - contraire, à faire admettre qu un con-[l flit se produisant dans ces conditions ne H pourrait que marquer la fin de la Bul-f garie et de la Turquie. ;s Qu'on le veuille ou non, il n'y a donc pas d'autre issue pour les Bulgares que ' leur loyal ralliement à l'alliance balkanique reconstituée. Ce ralliement com-' porterait naturellement l'admission dé-fmitive par eux de la .situation créée l~ par le traité de Bukarèst-, mais il n'est e nullement impossible que l'a Serbie et " la Grèce consentent à faire des conces-l~ sions appréciables, notamment en ce qui concerne le régime à établir pour x les Bulgares résidant dans les régions 's annexées à la Grèce et à la Serbie. Ces r" concessions devraient évidemment trou-ver une contre-partie dans les garanties e de sincérité e^ de stabilité que la Bulga-■® rie fournirait à ses adversaires d'hier, u Sans doute, l'idée, d'une entente ferme ii avec la Roumanie, la Grèce et la Serbi i- doit encore choquer les esprits à Sofia, is parce que les cruelles déceptions éprou-!S vées datent d'hier et que toutes les bJer-i- sures ne sont pas cicatricées, mais on e i- viendra par prudentes étapes. Il n'est ;e pas possible que l'on n'y .vienne pas, à ;t moins de sacrifier délibérément tout' it l'avenir du peuple bulgare i million ' Il n'y a que la Turquie et que les, grandes puissances poursuivant dans j les Balkans des buts égoïstes qui pourront le regretter, mais là où l'on n'en- : visage que l'intérêt des peuples ayant' prouvé leurs capacités à se 'gouverner eux-mêmes et où l'on estime que toute nation consciente de sa mission civilisatrice constitua un© force qui doit pouvoir s'affirmer pleinement pour le plus grand bien de toute l'humanité agissante, l'alliance balkanique reconstituée . sous les auspices de la Roumanie appa-. raît comme l'épilogue le plus heureux' , qu'on puisse donner au sombre drame i qui s'est déroulé dans l'Orient européen. ROLAND DE MARÈS."* Lâ QUESTIOM DES ILES fcï LA FHuMïitRE D'ALBANIE Note officieuse allemande Berllnr samedi, 7 février. La « Gazette de l'Aldemagne du Nord » . ! s'exprime aimsi dans sa . revue, de. La se-maim e : Des déclarations identiques relatives à l'évacuation de l'Albanie et des îles vont ôtre remises par les grandes puissances à Athènes e-t à Constant inopie. ; La remise en s<eira effectuée oes jours-ci dès que l'accord sera comp.-tement réalisé en ce qui concerne tous les détails du texte. Le règlement de la question touchant le souverain d'Albanie a fait entretemps certains progrès. L'Autriche-Hongrie et l'Italie sont uisposées à.consentir au prince de' Wied une avance de 10 misions à valoir sur l'emprunt albanais, emprunt' que Les autres grandes puissances se sont déclarées j d'autre part prôtes à garanti^. On est en 1 < droit de penser que le prince considère ; . maintenant comme remplies en substance • , les conditions mises par lui à l'acceptation J ue ia-tâche 'qui' lui é>i dévolue en A-nanie. Le prince de Wied, à ce qu'on prétend, pense partir dimanche soir'pour Rome. Le prince se propose ensuite de faire une visite à Vienne. La députation albanaise, à la tête de laquelle se trouve Essad paclia, serait reçue à Neuwied par Le prince. Les préparatifs terminés, rien ne s'oppose plus au. départ du prince pour l'Albanie, (a) Les décisions des puissances Borne, samedi, 7 févrise *■ On confirme que" Ses représentants de l'Italie à Gonstantinople et ù. Athènes ont reçu le 5 février des instructions leur enjoignant de communiquer les décisions des puissances aux gouvernements turc et grec aussiiôt que des instructions analo-ques seront parvenues aux représentants des autres puissances. (a) Le trône Berlin, dimanche, 8 février. Le prince de Wied a informé hier par. écrit les représentants des grandes puissances ù -Berlin qu'il accepte définitivement l'offre qui lui a été:faite- du trône d'Albanie. . (c) Berlin, dimanche, 8 février. Le prince Guillaume de Wied est parti à 1 heure de l'après-midi pour Rome. De cette ville il se rendra le 11 de ce mois à Vienne. Le prince compte revenir le 15 février û Berlin. (c) j- jt. taveilës de l'Etranger e ALLEMAGNE La garnison de Saverne ,e Strasbourg, samedi, 7 février. iS La et Strasburger Post » publie une in- ,-a formation de Saverne d'après laquelle la ît ifamison serait renforcée le 1"' octobre jt 1914 par un détachement d'artillerie, it D'après une information parvenue ici ir hier, les autorités militaires auraient re-noncé définitivement à ce renforcement de ir la garnison. A ce sujet l'on apprend de l- source compétente que pour des raisons si militaires impérieuses on a envisagé le ia choix d'une autre localité pour la deuxiè- ^ me section du 8''t® d'artillerie de campagne. § ARGENTINE r- Le président Pena Buenôs-Ayres, samedi, 7 février. a Le Sénat a accordé par 12 voix contre 10 'a à M. Saenz Pena, président de la Républi-LU que, un nouveau congé jusqu'au 30 avril. (a) le ' — Le ministre de l'instruction publique a démissionné. . .(a) ï BRÉSIL 1' La situation ~~ Rio de Janeiro, dimanche, S février. ^ Les dernières nouvelles parvenues de l'Etat de Bahia sont rassurantes. Les eaux baissent partout. Les chemins de fer, notamment ceux de la Central Ba-liia, ont subi des dégâts'importante. (c) | CHINE L'empereur de Chine ?s éduqué en Allemagne De Marseille à la «Presse-Associée» :Le ie courrier de Chine, arrivé aujourd'hui par j. la voie de Brindisi, annonce que la princes. 3, se Kharatcliin, de Mongolie, a décidé que i. son fils, l'empereur de Chine, étudiera à î'ékin jusqu'à sa quinzième année, puis se (> rendra en Allemagne compléter son instruc-4 lion. Un arrangement vient d'être conclu à Jvec la Cour impériale, qui supporterait li toute la responsabilité de l'éducation de | Ctùns» leJ l ESPAGNE Ls îeu chez M. Dato - tSéville, samedi, 7 février. {; Un incêndié s'est déclaré à la capitaine- * rio généi-'ale dans les appartements du pré- 3 sident du conseil, AL Dato. Le feu aurait, - croit-on, été allumé par des étincelles ve- - nant de l'appareil de chauffage. 5 L'incendie a'éclaté pendant ie repas qui - était offert par le capitaine général à M. Dato î. et à sa famille, ainsi qu'à plusieurs autres - invités. Quand les pompiers eurent maî-?" trisé le feu, les convives se sont mis à ta--• ble et après le café M. Dato avisa le nii-♦; nistré de l'intérieur par coup de téléphone. Ainsi qu'on l'a dit, le sinistre est dû à des 4 étincelles qui communiquèrent le feu à des tentures placées près d'une cheminée. L'alarme fut donnée par des domestiques de la capitainerie, qui s'empressèrent de com- ' battre immédiatement les progrès du feu, pendant que des cyclistes allaient prévenir les pompiers. Ceux-ci, secondés par les soldats, se rendirent rapidement maîtres du fléau II n'y a eu aucun accident de person-} he.' Les dégâts matériels sont assez importants. Le plafond des appartements de M. ^ato menacerait de s'écrouler. (a AU MAROC Une escarmouche Madrid, dimanche, 8. février. Une dépêche officielle de Larrache an-. nonce qu'une patrouille a été attaquée sur i Le chemin' de là Gués ta Colorado. Un lieu-1 tenant a été tué. (c) l ITALIE i Le mariage civil r Rome, samedi, 7 février. L' « Osservutore Romano )> publie des s protestations de d.ivers évèques italiens et i i celles votées dans les réunions catholiques e tenues dans de nombreuses villes contre 0 le projet tendant à faire célébrer le ma- 1 riage civil avant le mariage religieux, (a) MEXIQUE Les prisonniers américains New-York, samedi, 7 février. ^ Suivant une Uépéoue de Juarès, les em-piuyôs du chemin de 1er, sujets américains, s qui ont,été faiis prisonniers hier au tunnel s de Cumooa par Alaxuny.Licitiiho, sont sains et sains» uai>iio cAige une l ar.çon avant de les relâcher. (a) Le ministre relâché e Arresiationis ■t Mexico, samedi,- 7'février.- -NL. Espanol, ancien miinsU'e de l'insiruc-3 tien puuiique sous le. prtisuent iviadeiro, a t été remis en liberté.. i- La .police seciéte a arrêté de nombreux 3 petUs employés et connu errants qui ont été trouvés porteurs de çartçs, mdiqnunt qu'ils : avaient pris part à un complot contie le go uveinemcn t.* (a) Voyageurs asphyxiés LonureSj. utinanciie, a février. On mande de Juaiez : Six voyageurs américains et quarante mexicains qui ; - étaient dans le ti-oin brûlé par les banuiis j sous le tunnel de Cumbre auraient été as- ! phyxiés. (a) Le nouveau cabinet Lisbonne, dimanche, 8 février, .j Le ministère est constitué. M. Bernardino Machado est chargé de ja présidence, de L'intérieur et de l'iniériim ' des - affaii'es étrangères; justice : M. Manuel Monteiro; finances : M. Thomas Ca- ' breira; guerre : général Tereira Eca- marine-: M. Thérèse Rodriguez ; travaux pu- • blics : M. Adhgle Gonsalves; colonies : M Conceiro Costa; instruction publique M. Almeida Lima. (a) PERSE Les élections Téhéran, dimanche, 8 février, i Les élections pour 1e Medjliss ont eu lieu » hier à Téhéran. Seize rai lie électeurs ont voté. Les résultats ne sont pas encore eon-; nus. Cependant, on croit que Monchir-Ed- - Daouleh, ministre de Perse à Saint-Péters-e bourg, et son frère seront parmi les dou-e ze députés de la capitale. Ces deux person-s nages ont été plusieurs fois ministres. Après les élections de Téhéran auront lieu celles de province. . Le Régent e.t les ministres inclinent à convoquer le Medjliss avant le couronnement du Shah afin que le Shah puisse prêter serment devant le Parlement lui-même. 1-ce gouvernement désire cependant fixer la cérémonie du couronnement non au 18 juiMet, mais dans la première moitié l) de juin, lorsque la chaleur est encore sup-portable dans la capitale. II. est toutefois difficile dé croire que les élections soient terminées pour cette date. L'idée de procéder immédiatement après e la convocation du Medjliss à la création du Sénat, prévu par la Constitution, rer.contro beaucoup de partisans. Le Sénat se composerait de soixante membres, dont trente nommés par le Shah. On songe en outre à constituer un conseil d'Etat- dans lequel seraient appelés des e personnages choisis par le gouvernement et qui formerait un organe consultatif au-3 près du conseil des ministres. (b) PORTUGAL La crise Lisbonne, samedi, T février. Las chefs de l'Union républicaine, 6 c'est-à-dire MM. D'Atmeida et Camaeho, e ayant pris connaissance de la liste des r personnages à qui M. Bernardino Machado i. avait l'intention de s'adresser pour for-e mer le cabinet, se sont déclarés absolu-à mant cpnosés à une telle combinaison, e ' (a) :- Lisbonne, dimanche, S février, u Les journaux de dimanche matin disent it que les partis de droite ne sont pas 'favora- e bles à ta composition du ntjnisl.ère (elle lu'elte a été àiipéfc M. Camaeho a rendu visite cette nuit à', M. de Arriaga. Les parlementaires des groupes de l'opposition de la conjonction républicaine se ie- réuniront aujo&rdîiui pour discuter la com. ré- position du ministère.' iit, Le journal uîii'oiiiste « A Lucta», dit que ,-e- la crise" n'est pas encore résolue. « Nous ignorons, ajoutc'-tal, si eHe le sera aujour-ui d'hui. i> (e) "o ROUMANIE ai_ Le prince-héritier de Grèce à Bukarèst Bukarèst, samedi, 7 février. ^ Ije Diadoque a 'déjeuné à la légation' de ^ Grèce, en compagnie de M Venizelos. Ce I ' dernier a été reçu dans la soirée en au- . . dience par le RoL' Un diner intime a eu lieu ,0s au Palais royal en son honneur. On an- 1 f1" nonce pour'lundi l'arrivée de M. Pachitch. la (a) RUSSIE nir Les Groupes es Saint-Pétersbourg, dimanche, 8 février, du Un décret du Tsar ordonne que dans >n- tout .l'Empire, sauf dans le gouvernement or- de La Vistuie,- les hommes du premier ban M. de l'armée territoriale devront être convo- k ciués au cours de l'année pour une période d'exercices de quatre semaines. (c) SUÈDE LA DiU NATIONALE Le discours du Kui critiqué sur , -,u_ i>ûOCK.liolm, samedi, i février. \ La séance ces Chambres, dont l'ordre du jour portait entre autres ciioses le projet coiiceriiaiLt la lir-'o civile du Roi, a pris une tournure' c. -"cuse. A la deuxième Chauibre, le chef du parti socialiste, M. lirantmg, prend le premier |C3 na purOiC. il- deciare que lui et son parti ont l'intention, t-n manière- de protestation, ies de voter contre le projet. ^re M. brasi'ting • so'Uiiieit ensuite le discours 10-~ prononcé liier par le Roi à une critique (a) extrêmement violente. Il - le traite de « discours déplacé ». > Le président interrompt l'orateur et l'invité- à «modérer ses expressions. Le chef des libéraux, M. Eden, relève 'm- ensuite, au milieu d'une- vive approbation ns, de son parti, les points anticonstitutio-n^ nel neLs du. discours du Roi ■& la m anif es tains tion aes paysans. un Le chef oe la droite, M. Lindmann, dé-.) elaa-e qu'il considère comme injuste de mettre en cause la personne du Roi. Enfin -ie ministre d'EUU, M. Staaf,- prend •là parole et fait' savoir que l'es membres du gouvernement ont été reçus offlci-edl-e-uc* ment en audience par le Roi dans la ma-i a tinée. Ils-étaient ailés lui exprimer les très sérieuses inquiétudes*, que leur. a. causées ■ux la situation présente ainsi que Les raisons les motivant. I Comme les ministres ont fait également . au Roi des représentations importantes, ) ; M. Staaf aura de nouvelles' communications a faire, mais 'il ne se voit pas en I mesure de les présenter pour le moment. lus 1 De toutes façons, dans quelques jours, la qui , question sera entièrement éclaire Le. Lits j La deuxième Chambre a adopté ensuite as- ; le projet par 137 voix contre 07. Les so- ) cialistes ont voté contre. # * * Durant la discussion, un orateur a relevé divers bruits et commentaires faux de parus ces temps derniers dans la presse et ûn relatifs à la politique extérieure de la Suè--la- de. Le ministi'e des a D'aires étrangères a -a- exprimé ses regrets de la mise en circula-ua- tion de ces bruiis, mais il estime qu'ils ne pu- méritent aucune émotion excessive. Les M gouvernements d'Europe savent parfaite-M. ment bien que les mesures de défense de *a ) Suède ont un caractère pacifique. La politique de la Suède est et restera une politique de neutralité, libre indépendante et basée sur les intérêts de la Suède. Elle n'est garantie par aucun Etat et repose «sur le res-ieu pect que la Suède pourra obtenir bientôt ont d'ei'Le-mème, ainsi que l'espère le ministre on- grâce au perfectionnement de ses moyens Ed- de défense. (a) TS- fr * » ou- a la première Chambre l'adoption du on- projet a été accompagnée d'un court dé-'es. bat, durant. Lequel M. Kvarnzelius, du îeu parti du gouvernement, a exprimé l'avis de ce parti au sujet de l'obligation du Roi ■ & de demander conseil aux conseillers res-ne- ponsables d'après la Constitution. >se Les députés Stefler et LutsbLad (Goten-lni- burg). ont représenté le point de vue sc»cia-^nt liste. ion Pui-s le chef de la droite, M. Trygger, a -tié défendu le droit du Roi de s'exprimer op- vis-à-vis du peuple sur des questions d'une ois grande importance. Le ministre des affaires étrangères et quelques autres orateurs ont pris encore rès iâ "paroi,è. Après quoi on a procédé au vote, lu Le jxrojet a été adopté par 116 voix contre tre 14. TURQUIE ah. L'accord anglo-turc on- Constaiitinople, samedi, 7 février. 3ee On a publié aujourd'hui un iradé impé-ent liai sanctionnant l'accord ang'o-turc para-aw. plié à Londres par Sir Edward Grey et j Hakki pacha. (a) Constantinople, dimanche, 8 février. Le -u ■ Jeune-Turc » dit apprendre que l'accord anglo-turc concernant les protocoles relatifs aux questions de Koweit, du Golfe Persique et du chemin de fer de Bagdad m, est soumis à la sanction impériale, ho, Les journaux disent que le ministre des les finances négocie avec une maison fran-ido çaise la vente de bons du Trésor, dont ;1 or- serait. fait une nouvelle émission de 100 >lu- millions de francs. (c) on. ) Mise à la retraits Constantinople, dimanche, 8 février, ent Le « Gazette officielle de la Marine » en-rna- registre la aiisie à la retraite de 5B officiers îlle de marine, dont deux vice-amiraux et un «Rtê'Sfflir&l, (fil Lettre d'Italie (De notre correspondant.) Le Congrès radical. — Les ministres radicaux sur la sellette. — Un vote de blâme contre les ministres. — Situation grave en cas de crise ministérielle. ROME, 3 février. La majorité du congTès radical qui siège à Rome depuis trois jours a émis» hier, un vote qui pourrait bien avoir im contre-coup sérieux dans les sphères du pouvoir. Souffrez que je voua explique d'abord sommairement l'objet du débat qui a abouti à ce vote. Le parti radical est assez puissant et assez populaire. Il a des traditions sincèrement démocratiques et presque révolutionnaires, et il compte dans ses rangs des personnalités de. grande en< vergure et surtout de très bons orateurs. Au début de sa carrière il était surtout dirigé par des républicains domestiqués comme feu Agostino Ber-tani qui, désabusés par la stérilité da la propagande subversive, entraient dans le camp constitutionnel d'un pas timide et en portant, - dans ce camp, leur tempérament et tout le bagaga d'idées avancées qui était compatible avec le loyalisme dynastique. Le programme radical était donc un programme de progrès indéfini et surtout de laïcisme intransigeant, i/ans ta question des relations de l'Etat aveo l'Eglise, ce programme affirmait la su« prématie absolue des pouvoirs politiques.Pendant très longtemps et mêrn» pendant, un assez grand nombre d'années après l'avènement de la gauche au pouvoir, le parti radical était resté un parti d'opposition. Après la mort de Bertani, la direction du parti passa dans les mams ue l-'eiice Cavallotli, lit d;- un congrès demeuré céslèbre, fit voter le « Patto di Roma » qui était un programme presque révolulionnaira et tant que la direction resta dans les mains de GavaJlotli le paru arriva plusieurs fois jusqu'au seuil du pouvoir sans iàmais y parvenir. Cavàllotti se prêtait a toutes les concessions, acceptait toutes les compromissions qui pouvaient conduire son Parti- au gouvernement, mais, lorsqua l'heure sonnait où il fallait franchir la Rubicon, les scrupules qui sommeillaient au fond de la conscience du poète révolutionnaire se réveillaient et , lés combinaisons ébauchées échouaient. Après la mort tragique .de Gavallotti, les éléments dirigeants du parti radical orientèrent leur action clans un sens plus résolu vers le pouvoir. Déjà, dans ie cabinet présidé par M. Luzzatti, le parti eut une reprfeentation, maia c'est surtout dans le ministère que préside actuellement M. Giolitti que ie parti radical est parvenu à occuper une situation qui dépasse de beaucoup la proportion des forces dont il dispose à là Ghambre. Ce phénomène semble anormal, cependant il a sa raison d'être parce qu'en laisant au parti radical une part en apparence trop belle, M. Giolitti a surtout voulu empêcher une concentration des gauches qui, ayant précisément sa base dans ie parti radical,, l'aurait empêché de gouverner ou l'aurait forcé à gouverner dans un sens trop favorable aux idées extrêmes. Au fond, c'étaient donc les radicaux qui étaient les maîtres de la situation, mais ils n'avaient pas conscience de cet avantage, car ilst subissaient trop docilement, au gré de leur parti, l'influença de M. Giolitti, qui les forçait à subir son inspiration et à mettre, chaque jour, beaucoup d'eau dans leur vin. Cette attitude avait déjà provoqué une impression do vif mécontentement dans les rangs du parti radical, qui, vivant en dehors de l'atmosphère mi. nistérielle, ne se rendait pas compta des exigences auxquelles croyaient obéir les ministres sortis de ses" rangs et voyait son prestige et sa popularité diminuer chaque jour aux yeux du pays. La question soulevée par M. Coman-dini, du groupe républicain, est venue mettre le comble à ce dissentiment. A l'occasion de la discussion de l'adresse en réponse au discours de la Couronne, M.Gomandini proposa line motion portant que la Ghambre devait introduire dans l'adresse une déclaration invitant le gouvernement à proposer une loi en faveur du divorce. Cette motion avait pour objet de mettre les ministres radicaux au pied du mur, mais ella n'avait aucune chance d'être adoptée par une Chambre dont plus des deux cinquièmes ont été élus avec l'appui des catholiques. 11 s'agissait de savoir si M. Giolitti était le prisonnier de la majorité liée au Vatican par des accords secrets et si les ministres radicaux étaient vraiment,à leur tour,les prisonniers de M. Giolitti. Le coup organisé par M. Comandâni a porté. Les ministres . radicaux ont voté avec M. Giolitti contre le divorce et ont ainsi répudié le laïcisme qui est un des points les plus essentiels de l'évangile radical. Une vive agitation s'est produite, dans le monde radical, à la suite de ce vote et un grand nombre de sections ont demandé la convocation du congrès où devait être jugée la conduite des ministres qu'on accusait d'avoir trahi le parti auquel ils devaient leur influence et dont ils n'étaient que les mandataires au pouvoir. Les débats ont duré trois jours et ont été très ora-geux. Deux tenteees g§ §ont wanifes-

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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