L'indépendance belge

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s.n. 1918, 14 March. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5x2599zx9b/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY r I 1 —aT—B—OO——HWH. Il» ■ BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) WWMW—M— B—M———Mi IWII ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: -JEUDI 14 "VSARS t918 fî MOIS, 9 SHILLINGS. TUDOR HOUSE, TUDOS ST.. E.C. *. 11, PLACE DE LA BOURSE. * ' ' * . ABONNEMENTS 6 MOIS, 17 SHILLINGS CONSERVATION PAR LE PROGRES TELEPHONE: CITY 3360 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. la mercredi 13 mars 11 AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION Mercredi, midi. L'activité aérienne n'a jamais été aussi grande qu'au cours de ces jours derniers. Tandis que nos aviateurs se distinguent principalement dans des actions purement militaires, nos ennemis, poursuivent avec une obstination digne d'une meilleure cause, leur œuvre de haine aveugle, allant semer la mort parmi ^des populations paisibles. Ces crimes ont pour but de terroriser, mais, ainsi que le constatent nos confrères italiens commentant l'attaque sur Naples ou les hydroplanes austro-allemands ont fait 56 victimes, dont 16 tués, l'épouvante que sifscite la chute de bombes ne dure guère et fait bientôt place à un sentiment de colère et de révolte contre les auteurs de ces meurtres sans nom. Le raid de lundi soir sur Paris fut un des plus désastreux que l'on ait eu à déplorer, bien que le jdIus grand nombre des victimes n'aient pas dû la mort aux projectiles ennemis qui tuèrent 34 personnes et en blessèrent 79. L'hécatombe fut en effet largement augmentée par une panique qui s'empara de la foule aux environs d'une entrée'du Métropolitain, vers laquelle se précipita une masse com-. pacte de. femmes et d'enfants, provoquant une telle poussée que 66 personnes y moururent/ asphyxiés. Bien que les pilotes allemands soient oensés avoir reçu des ordres formels d'épargner les hôpitaux dans leurs expéditions destructives, ils atteignent couramment et- avec une bien singulière précision, des établissements hospitaliers. Lundi soir encore un hôpital 'i été touché par une bombe, dont l'explq-sion donna la mort à'-'six personnes pendant qu'elle en blessait sept autres. L^ttaqùe fut eyéeutée par -an nombre considérable d'appareils, soixante étant parvenus a franchir les lignes françaises pour se diriger <vers Paris. Tous ne parvinrent toutefois pas à atteindre la capitale, ayant été refoulés par les avions fiançais partis immédiatement à leur rencontre. De plus, quatre appareils ennemis dont trois Gothas, ont été abattus, l'un à Château-Thierry, les trois autres derrière les lignes françaises. Un communiqué de Berlin signale I attaque sur Paris en affirmant qu'elle a été livrée en "représailles" des raids exécutés les 9 et 10 mars sur Stuttgart, Esslingen, Uuter Tiirkheim et Mayence. II est à remarquer d'une part que les attaques sur Mayence et Stuttgart ont été livrées par des aviateurs britanniques, ;précisément en représailles des raids effectués par les Allemands sur Londres et d'autres villes ouvertes anglaises, -et d'autre part, que ni les communiqués de Londres, ni les bulletins de Paris, n'ont jamais signalé l'attaque sur Esslingen et Unter Tiirkheim. Les Allemands n'ont pas borné leurs agressions à Paris. Us ont également envoyé un ou deux, Zeppelins sur les côtes du Yorkshire, dans la nuit de mardi. Les dirigeables ennemis, se souvenant du sort réservé à leurs semblables dans des raids antérieurs, ne se sont pas r.squés bien loin à l'intérieur du pays et ayant lâché quelques bombes, ils se sont empressés de prendre le large. De leur côté les pilotes britanniques ont fait une nouvelle expédition en A1V raagne et ont jeté plus d'une tonne de projectiles sur les casernes de Coblence, tous les objectifs étant atteints. Dans d'autres expéditions, au-dessous de la zone ennemie, les aviateurs britanniques ont bombardé copieusement ce nombreux établissements militaires, i o-tcimment à Aulnoye, ainsi qu'au sud de Yalenciennes, au sud-est de Cambrai, et au sud de Douai. De plus, au cours de combats 18 appareils ennemis ont été mis hors combat par des aéroplanes de classe britanniques, et 8 autres ont été abattus par les pilotes français. Les opérations sur le front occidental i s*j sont encore bornées à des coa^s de main et à des duels d'artillerie. Dans la soirée de lundi, les troupes australiennes ont exécuté des raids fructueux sur des postes allemands près de Messines, et mardi matin des détachements ennemis ont tênté une attaque locale d'une cer- i taine envergure sur les positions portu- : gàises près de Laventie, attaque qui échoua complètement tout en permettant ' à nos amis lusitaniens de faire plusieurs : prisonniers. I Sur le front français il y a eu d'assez j vifs bombardements, pendant la nuit, - sur la rive droite de la Meuse et dans la région de Reillon èt d'Ancerviller, en Lorraine. Dans la journée il y a eu un échange de feu en Argonne et dans les Vosges, et un duel d'artillerie d'une violence particulière en Champagne, spécialement dans la région des Côtes. En Woevre, un détachement américain a exécuté un heureux coup de main sur les tranchées allemandes au sud de Ri; ohecourt. Sur le front d'Italie, les batteries italiennes ont montré une activité recrudescente sur l'arrière des lignes ennemies sur les plateaux de Tonezza et d'Asiago et contre les batteries autrichiennes sur la rive gauche de la Piave. L'artillerie ennemie a exécuté des salves plutôt vives sur la vallée de l'Astioo et à l'est de la Brenta. Les aviateurs italiens ont abattu cinq appareils ennemis au delà du mont Erio; les britanniques, trois à l'ouest du mont Lisser, et les batteries françaises' un près de Pederobba. En Russie, les troupes allemandes, marchant sur Odessa, s'il faut en croire la "Fremdenblatt" de Hambourg, ne seraient plus qu'à 14 kilomètres et demi du grand port russe, les troupes maxima-listës, toujours en armes de ce côté, battant en retraite le long de la voie ferrée. En Espagne, après des réunions qui se sont succédées pendant deux jours entre le Roi et les dirigeants des partis, le Roi a été amené à demander à Don Garcia Prieto de vouloir maintenir l'ancien gouvernement. La solution n'est nulle part bien accueillie, mais, dans les circonstances actuelles, elle était inévitable. M. Maura, en réponse à un appel du Ro;, a exprimé son opinion dans un mémorandum très net, rappelant l'avis qv'il donnait au. Roi Je 28 octobre lorâ de la chiite du ministère de M. Dato, que la situation n'offrait que deux alternatives: ou bien le principe du respect des lois doit être restauré, ou bien ceux qui refusent de s'y soumettre doivent être obligés de prendre les responsabilités du gouvernement. Cette opinion coïncide avec celle exprimée' fréquemment par le comte Roma-nones, et elle paraît rencontrer l'approbation générale. Le "Sol" signale l'attitude courageuse de ces deux hommes d'Etat comme la seule digne au milieu de cette situation politique lamentable. En attendant, le ministre de la guerre, Senor La_ Cierva, a définitivement atteint son but en faisant publier les réformes de l'armée sous forme d'un décret royal. On annonce de source autorisée qu'il a été décidé de dissoudre les juntes militaires. Les comités de l'infanterie et de l'artillerie continueront néanmoins à s'occuper des questions qui intéressent exclusivement ces deux armes. Il est à espérer que l'armée ayant reçu satisfaction, le calme pourra renaître. En Russie, c'était hier l'anniversaire de la naissance du mouve'ment révolutionnaire. Il fut célébré en silence et sans aucune démonstration ni fête. L'exode de Pétrogrâd continue. Les étrangers ne seront autorisés à quitter la ville que lorsque le service normal des voyageurs aura été repris. Dans les églises orthodoxes, on a lu un anathème contre les Bolshévistes. C'est , la réponse de l'Eglise contre la séparation de l'Eglise et de l'Etat, contre la confiscation des biens des églises, la transformation dans l'usage des édifice^ ; religieux et contre les outrages divers dont les membres du clergé ont eu à >e plaindre. Dans'cette question religieuse, considérant la situation du Tsar comme chef suprême de l'a religion, et l'esprit de , dévotion qui anime tout le peuple, il y j avait, pour les Alliés; un moyen puissant de réaction contre le bolshévisme que. . malheureusement, nos dinlomates n'ont ' pas su mettre à profit. Peut-être n'est-il pas trop tard pour y revenir. Mais y songe-t-on ? Interrogé à la Chambre des Représentants sur le point de savoir si une requête avait été reçue de la part des Alliés pour l'envoi de troupes en Sibérie, le minis- 1 tre des affaires étrangères japonais M. < Motono, a répondu négativement. "Un : échange de vue, a-t-il ajouté, se poursuit, i mais toute déclaration serait en ce mo- ; ment inopportune." Le chef de l'opposi- ç fcion s'est déclaré en faveur d'une action c militaire en Sibérie, à condition que < toutes précautions soient prises pour que 1 pareille intervention ne jette pas les c Russes dans les bras de l'Allemagne. c LA GUERRE MONDIALE EN PALESTINE L'avance sur Sichem Les troupes britanniques ont effectué une nouvelle avance des deux côtés rte la route de Jérusalem à Sichem pendant la nuit du 10 mars et le jour suivant. Des pertes sévères ont été infligées à l'ennemi et plusieurs mitrailleuses ont été capturées. Le mauvais temps à entravé la coopération du service aérien. OPÉRATIONS NAVALES L'équipage du " Seeadler " Les autorités chiliennes ont confisqué les armes des membres de l'équipage du "Seeadler" à leur arrivée au Chili. On dit qu'ils seront considérés comme marins naufragés et ne seront pas internés. OPÉRATIONS AERIENNES 79 avions ennemis au tableau Les aviateurs britanniques ont abattu pendant les 10 premiers jours de mars, et sur le front occidental seulement, 37 appareils ennemis derrière les lignes allemandes, et forcé quarante autres à atterrir en mauvais état. Pendant la même période, 15 appareils britanniques ne sont pas rentrés. ; « B * Vingt personnes^ ont été tuées et 45 autres ont été blessées au cours du raid exécuté, jeudi dernier, sur Londres. La dernière attaque sur Paris Les neuf escadrilles qui ont livré la dernière attaque su!' Paris ont suivi deux routes f les'premières se dirigèaiit sûr La capitale entre l'Oise et Soissons-Paris. Le raid a duré environ trois heures. Pendant l'absence dés appareils ennemis, leurs bases ont été vigoureusement bombardées ; plus de cinq tonnes et demie d'explosifs y ont été jetées par les pilotes français. Bien que le raid fut le plus "réussi" que l'ennemi ait entrepris sur la capitale, il n'a en aucun cas entamé le moral des populations françaises. Un certain nombre de bâtiments connus ont été touchés par les bombés teutonnes. Un projectile est tombé tout près d'un café-concert. Les spectateurs restèrent calmes et les acrobates qui se trouvaient en scène continuèrent sans émouvoir leur représentation. Le correspondant du "Times" à Paris dit que, malgré le grand nombre d'aéroplanes ayant participé à l'attaque ;t la quantité de bombes jetées, le raid de lundi soir fut loin d'être aussi bruyant que ceux exécutés sur Londres. Le feu de barrage français ne semble pas être lussi intense que celui des batteries inti-aériennes de la défense londonienne. Lorsque l'alarme fut donnée, M. Baker, secrétaire du département de la guerre dés Etats-Unis, était en confé-•ence, dans un hôtel de Paris, avec le général Bliss, le délégué américain près du Conseil de guerre suprême de Versailles. Ils continuèrent leur discussion sans s'inquiéter du bruit des sirènes ni le l'éclatement des shrapnells. Tçute-:ois, le directeur de l'hôtel vint les inter-"ompre pour les prier de se mettre en sû-■eté dans les caves. Us cédèrent, sans sonne grâce, aux instances du fonction-iaire, et reprirent leur conférence dans e sous-sol, mais avant que le raid ne fut erminé, le secrétaire et le général insis-èrent pour quitter le souterrain et regagnèrent le salon beaucoup plus conforta->le, où ils avaient entamé leur confé-ence.^a chute d'un Gotha à Château Thierry Le "Petit Parisien" publie les détails ;uivants au sujet de l'aéroplane enne-ni qui fut abattu à Château Thierry Deux des occupants furent trouvés inci-lérés. Le troisième, le capitaine, mourut i l'hôpital des suites de ses blessures -orsque le capitaine fut parvenu à se légager des débris de la machine, il 'enfuit dans la campagne, les vête-nents en feu. Un soldat français parvint i éteindre les flammes. Un général fran-ais passant par là en auto, conduisit le :apitaine dans un hôpital. Ses jambes t ses mains étaient couvertes de brû-ures et sa chair pendait en lambeaux. I! lemanda au général qu'on le soignât onvenablement, et le général lui répon dit : "Vous êtes blessé; un blessé est sacré pour nous." Le capitaine reconnut avoir pris part au raid sur Paris et avoir agi par ordre. Il refusa de donner le numéro de son escadre ; mais on sait que c'était un Bavarois. X.33S CONDAMNATIONS CONTINUENT EN BELGIQUE Suivant 1' "Echo Belge," la nouvelle que le Dr Demets aurait été fusillé serait confirmée. Au cours du même procès d'espionnage, les Dr François, Bramken et Vandenwildenberg ont été condamnés à mort. La peine a été commuée en celle des travaux forcés à perpétuité. Le directeur de la prison de Turnhout serait arrêté pour avoir favorisé la fuite de jeunes gens. La semaine dernière, les chevaux, les porcs, le foin, la paille et les pommes de terre ont été réquisitionnés à Eecloo. LAPPEL DE BOLO REJETÉ _ Bolo avait interjeté appel contre 'a condamnation à .mort prononcée contre lui par le Conseil de guerre de Paris. Cet appel a été rejeté ainsi que celui de Porchère. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Trotsky reste à Pétrogrâd A la suite du départ dès Commissaires du peuple pour Moscou, qui s'est effectué samedi dernier, une commission militaire révolutionnaire' spéciale, composée d> Trotsky, comme président, et de sept . membres, a été constituée à Pétrogrâd Un Conseil dé Commissaires'de ia Commune de Pétrogrâd sera également constitué. Il sera présidé par Zinovieff et sera composé de dix membres. Les diplomates neutres ont décidé de ne pas quitter Pétrogrâd. L'épidémie de typhus continue à faire des progrès à Pétrogrâd. Le grand duc Michael exilé Un télégramme de Pétrogrâd, daté du 9 mars, annonce que le grand-duc Michel Alexandrovitch, frère de l'ex-Tsar, a été exilé à Perm. LA QUESTION DU SPITZBERC Au moment de la déclaration de guerre en 1914, une conférence internationale tenue à la demande du gouvernement norvégien, examinait à Christiania la question du contrôle de l'archipel du Spitzberg. Les séances furent interrompues par la guerre et la question cessa d'attirer l'attention. Mais l'Allemagne n'avait pas oublié que le Spitz-berg possède des richesses minérales et dans ses récents arrangements avec les Bolshévistes il y a une clause relative à ce pays. Pour autant qu'on puisse la comprendre, elle signifie que les Allemands et les Bolshévistes ont décidé de se partager le Spitzberg. La décision est facile à prendre sur le papier, parce que le Spitzberg est inhabité; il n'y a même personne là pour exercer le droit de "libre disposition" sous la pression des baïonnettes allemandes. Des sociétés britanniques ont depuis des années des intérêts importants au Spitzberg reconnus par les gouvernements norvégien et britannique. L'Allemagne n'y a que très peu d'intérêts et la Russie pas du tout. Il semble désirable que le Foreign Office prenne sans délai des mesures à ce sujet, en tenant compte des droits établis de 'a Norvège, de la Suède et des Etats-Unis. Les Bolshévistes peuvent, si cela leur plaît, distribuer des provinces russes, mais ils ne peuvent livrer à l'Allemagne une région où le drapeau russe, n'a jamais flo'tté. Herr von Kùhlmann .pourrait tout aussi bien persuader M. Trotsky de lui donner le Pôle Nord. — "Times. " AUTOUR de la GUERRE ETATS-UNIS — Le Sénat a adopté une mesure autorisant le "Gardien- des biens des étran- < gers" à vendre les biens possédés ou contrôlés par des Allemands aux Etats-Unis, ' dans le but d'extirper toute emprise fi- i nancière allemande sur les industries américaines. Une autorisation séparée a été accordée pour la vente les embarcadères et piers des compagnies de navigation Llamburg-Amerika et Norddeutscha Lloyd à Hoboken (en face de New-York). Le vote du Sénat donné par 64 voix contre 0, montre à quel point les Américains sont déterminés à briser d'une, manière permanente l'intimité industrielle avec les Allemands. Le projet va maintenant à la Chambre des Représentants. Lorsqu'il aura été adopté par celle-ci, M. Palmer, "Gardien des biens des étrangers," l'appliquera à l'ensemble des placements allemands, estimés à 5 milliards de francs. Théoriquement, le produit de ces réalisations doit retourner aux propriétaires allemands à la fin de la guerre. Mais le sénateur Martin a déclaré : "Je n'hésite pas à dire que si jamais le peuple allemand reçoit une compènsation quelconque pour' oes propriétés, ce. sera après que l'Allemagne aura indemnisé les citoyens américains pour les miliards de propriété américaine qu'elle a détruits brutalement, en violation des lois internationales." * — La commission parlementaire chargée d'examiner le travail accompli dans la marine déclare dans son rapport que toutes les dépenses ont été faites avec jugement, prudence et économie, considérant la hâte nécessaire pour arriver à un résultat. La commission déclare que la marine s'est comportée en oes circonstances avec une rare habilité, ingéniosité et rapidité, obtenant un très grand suocès. — La deuxième levée appelée-à combattre sur le front occidental sera prochainement appelée. Elle réunira 800,000 horrtmes et comprendra 150,000 ouvriers qualifiés. Des écoles spéciales pour l'éducation de ces hommes seront créées à brève échéance. FRANCE — Signor Orlândo, premier ministre d'Italie, et signor Bissolati, ministre «des pensions, sont arrivés à Paris hier matin. M. Clemenceau leur a rendu visite. GRANDE-BRETAGNE — Le gouvernement a décidé d'appeler sous les drapeaux 50,000 ouvriers mineurs. On espère aussi que l'Amalgama-ted Society of Engineers va cesser son opjjosition au recrutement parmi ses membres. GRECE — Le Roi Alexandre a envoyé un message au Roi d'Angleterre pour le remercier de lui avoir octroyé le grand-cordon de l'Ordre du Bain. ROUMANIE. -— M. Misu, ministre de Roumanie à Londres, est actuellement en route pour la Roumanie, où il conduira les négociations avec les Puissances Centrales au sujet des conditions de paix, y compris la délimitation de la frontière avec la Hongrie, le trafic sur le Danube, l'accès à la Mer Noire, les questions économiques et autres points délicats. RUSSIE • — Le "Lokal Anzeiger" de Berlin dit que le projet de construction d'un canal de la Baltique à la Mer Noire via Kieiï peut être repris' maintenant avec l'aide de capitaux allemands, pourvu que la République Russe se montre digne d'une pareille magnanimité allemande. — On annonce de Copenhague que le baron von Rautenfels, l'organisateur du complot pour l'introduction de bombes en Norvège, et arrivé en Finlande, venant en Suède, à bord d'un transport allemand, pour organiser en Finlande 'a propagande allemande contre les intérêts scandinaves. — Le Postmaster General à Londres fajt connaître que le service des lettres et des mandats est suspendu pour la Roumanie et pour la Russie (sauf la Finlande) . DERNIERE HEURE Les Allemands en Russie Le "Matin" publie un télégramme de Berlin via Zurich disant que Bobitzia à 300 kilomètres au nord-est de Kieff a été pris et que les Allemands et les Autrichiens ont décidé de capturer Kharkoff et EkaterinoSlaff. Les Allemands disent que près de Koutie ils ont eu à lutter contre un corps de volontaires tchèques. La ville de Pskoff a été condamnée à Fr. 750,000 d'amende pour le "meurtre" de neuf soldats allemands. — (Exchange.) 3© année No

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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