L'indépendance belge

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s.n. 1915, 13 March. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qn5z60d511/
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Sfieœafiflitf No. 62 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY- BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C., „.„rn, ., t,„ inic cbegisteekd as a „ LONDRES, SAMEDI 13 MARS 1915. newspapebj Conservation par le Progrès. S O M M A IRE. LA SITUATION : Croiseur auxiliaire anglais coulé; 196 vie* times.—Les Allies progressent en Belgique et en France. Le général Maunoury gravement blessé.—Le corps expéditionnaire français dans les Dardanelles.—L'offensive allemande en Pologne est arrêtée. L'Allemagne, ennemie héréditaire de la civilisation.—Isi Col-lin. La gamme des intrigues.—Camille Roussel. Lettre de Roumanie. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Notes de l'Afrique du Sud.—T. E. L. Lettre de Hollande.— Dr Terwagne. Un entretien avec le gouverneur allemand en Belgique. A Bruxelles. Echos. Nos soldats reconnaissants.—Félix Uylenbroeck. La vie à Londres.— Georges Verdavaine. Nos ingénieurs à Londres (A.I.Lg.). —H. H. Exposition des internés belges à Amersfoort. -t-C. L. Littérature.—Une Jeune Fille en Exil. Sous la neige.—J. M. Bibliographie. Les atrocités allemandes en Belgique. Partie financière. LA SITUATION. Samedi, midi. Les Alliés seraient-ils partis pour le grand mouvement offensif si impatiemment attendu et qui doit entraîner la libération des territoires français et belge ? A lire les derniers communiqués, on serait tenté de le croire. Les troupes du général French ont poursuivi, comme nous l'avions fait prévoir, leur succès de Neuve-Chapelle en se rendant maître^, par une attaque de nuit, du village adjacent de L'Epinette. Ces opérations, de même que celles de la veille, ont été exécutées avec le concours de quatre corps d'armée. Le quatrième corps et le corps indien, appuyés par deux autres corps couvrant leurs flancs, menaient l'attaque contre Neuve-Chapelle. Quant à l'attaque de nuit contre L'Epinette, elle échut au troisième corps. Grâce à l'intelligente coopération de l'artillerie, les pertes, du côté anglais, furent relativement légères. A l'extrême-gauche du front occidental, les troupes belges avancèrent à leur tour, gagnant quatre cents mètres dans la direction de Schoorbakke, au sud-est de Nieuport. Le bulletin publié vendredi à minuit, signale une autre avance, légère il est \rai, à l'est de Lombaertzyde. Tous ces succès, symptomatiques quant au moral excellent qui anime les troupes alliées, obligent les Allemands à envoyer des renforts dans les secteurs menacés et des dépêches de source hollandaise nous fournissent, à ce sujet, d'amples détails. On annonce de Paris que le général Maunoury, commandant en chef d'une des armées françaises, et le général de Yillaret, commandant un des corps de cette armée, ont été blessés tous deux lors d'une inspection des lignes avancées. Leur état est considéré comme grave. Aucune opération importante n'est signalée du front oriental. Allemands et Russes sont occupés à la concentration d'importants contingents au nord de la Yistule en vue de la grande bataille qui y est attendue. Le correspondant du " Times" à Pé-trograd estime que les Allemands ont groupé de huit à dix corps d'armée dans le secteur de Przanvz. Il croit voir dans la persistance des attaques contre Ossowiec et dans l'a- c vance de forces considérables au sud de i Kolno—menaçant l'arrière de la colon- > ne de flanc russe—l'indice que l'ennemi ( a l'intention de reprendre son plan ori- ( ginal d'avancer par le Niémen, si toute- c fois l'issue de la bataille qui se livre * dans la région de Przanyz le lui permet. ( Mais cette région ne constitue qu'un -des secteurs du nouveau front de ba- 1 taille, lequel s'étend sur environ 130 ki- < lomètres, depuis Kolno, au sud de Jo- 3 hannisburg, jusqu'à hauteur de Novo Georgiesk. 1 En ce qui concerne les opérations ; dans les Dardanelles, tout ce que nous i savons, c'est qu'elles progressent favo- ; rablement. | Les Turcs se préparent à faire face ( aux événements en groupant dans la 1 presqu'île de Gallipoli et autour de Con- | stantinople, toutes les forces dont ils 1 peuvent disposer. D'après les experts militaires russes, | ce^es-ci ne dépasseraient pas 150,000 hommes, à savoir les premier, deuxième et troisième corps, dont le siège permanent est à Constantinople, et les sixième et huitième corps, rappelés de Syrie. Quant au corps expéditionnaire français chargé de coopérer avec la flotte anglo-franco-russe, il sera commandé , par le général d'Amade, le héros de la campagne marocaine. Ses troupes qui, comme nous l'avons dit déjà, sont en , route pour le Levant, se composent d'un corps mixte de troupes algériennes et métropolitaines. De tels soldats, commandés par un pareil chef, sont garantis d'u succès dte cette campaguie qui aura dans le monde le même retentissement que les Croisades des onzième et douzième siècles. Le secrétaire de l'Amirauté rapporte la perte du croiseur auxiliaire britannique " Bayano," coulé par la torpille d'un sous-marin allemand. Il semble que seuls 26 membres de l'équipage sur 216 ont pu être sauvés. Le cas de 1"'Eitel Friedrich," entré , dans le port de Newport-News, n'est pas encore tranché. La presse américaine est très montée contre l'attitude du commandant à l'égard du "Frye," et , on croit que le gouvernement allemand désavouera le capitaine et indemnisera , l'armement pour la perte du bateau. LE " WOUNDED ALLIES RELIEF COMMITTEE," établi au Grand Hôtel, Trafalgar Square, informe le public de ce qu'à la date du 15 mars ses bureaux seront transférés à SARDINIA HOUSE, KINGSWAY, W.C. DE "WOUNDED ALLIES RELIEF COMMITTEE," heeft de eer aan het publiek te doen kennen dat zjine bureelen vanaf 15e 1 maart zullen overgebracht worden naar SARDINIA HOUSE, KINGSWAY, W.C. ■ 545 ■ L'ALLEMAGNE, ENNEMIE HEREDITAIRE DE LA CIVILISATION. I : — Nouï. nous sommes étonnés de cette sorte d'impudeur qu'ont mise dans leurs affirmations les " intellectuels" fameux et certains polémistes d'Allemagne. Nous croyions, en effet, que ceux-ci et ceux-là eussent voulu, par diplomatie ûu, peut-être, par honte, ignorer les vices dont nous accablions l'esprit teuton. Nous avons vu alors les artistes et les savants allemands qui, grâce à la générosité française, avaient atteint à la renommée, sinon à la gloire, faire l'aveu des reproches que l'abbé Wetterlé venait précisément de faire à la " cul- i ture." Nous avons entendu Maximilien ! Harden ajouter à cet aveu son cri cynique de barbare forcené. ; A la vérité, tant d'insolence ou d'in- i conscience n'eussent point surpris le i monde civilisé, s'il s'était souvenu de 1 tout l'héritage de haine que le peuple ] allemand d'aujourd'hui a reçu de ses < ancêtres. Autrefois, aux heures de révolte de l'âme germaine contre la civilisation la- 1 tine, il n'y eut que la brutalité de l'effort < des peuples sauvages qui voulaient se lébarrasser de cette civilisation. C'était e temps où les hordes misérables des Jhauques que la conquête romaine ap-jelait à la liberté criaient : " Rome veut aire de nous ses esclaves !"' Pline nous a dit la folie de ces Ger-viains préférant à tout l'état sordide de eur dénuement, leurs luttes et leurs brigandages.Aujourd'hui, la civilisation s'est avance au milieu d'eux, grâce au charme le ses séductions franches et nobles ; et ious avions pu croire que les Germains dlaient enfin être dignes de cette con-iance.De nos mœurs, de notre sagesse, de îos arts, ils avaient accepté tout le bé-léfice, sans y ajouter, certes, aucune jualité native, mais en les transformant ;elon leur besoin avec un sens pratique >u avec une manière que quelques-uns >nt pu prendre pour de l'originalité. Or, cette conquête latine par la sé-luction devait être odieuse aux neveux les Chauques de Pline. Les pangerma-îistes ont repris la vieille haine du saunage germain. C'est encore pour reven-liquer le droit d'être seuls ce qu'ils sont, jee les Allemands se soulèvent contre la uvilisation. Ils ne possèdent rien qui ne -ienne d'elle et cependant c'est le poids le ses bienfaits qui les oppresse. " On "eut faire de nous des esclaves ! " ont 'edit les " intellectuels," et c'est au nom le la liberté que l'Allemagne fait la guerre aux nations alliées. L'effort du barbare de jadis se ren-orce de la volonté des pangermanistes iffolés de présomption et d'égoïsme. Ils l'ont rien qui leur soit propre; ils se »nt heurtés dans l'art, comme dans la censée et dans la vie, à l'impossibilité l'être autrement qu'à l'imitation de eurs ennemis; et, soudain, ils ont été >ris par la rage d'être quand même de-ivrés de l'emprise civilisatrice. Il suffit de parcourir la littérature na-ibwale du livre ou du théâtre de ces ternières années; il suffit de se souve-îir du spectacle que nous offrait, quelques jours avant la guerre, l'Exposition lu Werkbund de Cologne, où s'affir-nait l'exaspération des artistes alte-nands luttant de mauvais goût pour paraître originaux ; il suffit d'étudier les :hroniques du moment et de chercher jne cause aux oditeux méfaits de l'armée du Kaiser, pour que se révèle à tous, tout aussitôt, -cette séculaire résistance du barbare germain contre l'esprit de civilisation. Une seule fois dans l'histoire, les germains ont pu l'emporter sur cet ssprit; ce fut lors de la défaite de l'armée de Varus. Alors aussi les Germains parlaient de jalousie étrangère et de libération, et la victoire d'Arminn, en éloignant les tribus teutonnes de ior-^anisation romaine, les fit retourner promptenient à la sauvagerie. " Grâce à Arminn, écrivait naguère M. Giailly de Taurines, grâce à Arminn, sept siècles plus tard, Charlemagne, :onquérant latin, champion dte la Rome nouvelle, retrouvera, sur le même sol, tes tribus germaniques de l'intérieur ifins l'état même — ou peu s'en faut — >ù les avait laissées Germanicus. De teur existence, durant ces sept siècles, ailes n'avaient été capables d'e laisser à la postérité ni un (monument, ni un sou-mur, ni une inscription, ni une pierre ! " Si l'Allemagne a pu, depuis Charlemagne, atteindre à quelque puissance, :e ne fut qu'en s'associant à la civilisation de l'Europe latine. Il est dès lors laturel que, se soulevant de nouveau :ontre celle-ci, elle se serve de tous les jrocédés de ses vieilles luttes et que se manifeste tout-à-coup librement la barbarie que longtemps on avait crue abolie. Nous sommes ainsi en face de Ger-nains pareils à ceux que nous ont décrits les écrivains des premiers siècles ; es récits de Jules-César et de Pompo-iius Mêla redeviennent d'une actualité rappante. Dans " La Guerre des Gaules," César écrivit: "La gloire la plus g-rande le leurs peuples est d'avoir devant eux les pays dévastés. Les vols commis lors des frontières ne sont pas tenus x>ur infamants. Ils les recommandent :omme le meilleur moyen d'exercer la eunesse." Pomponius Mêla disait, un siècle plus ard : " Pour eux le droit c'est la force, :t le vol n'est pas honteux." Si nous nous souvenons encore de Velleius Patcrculus qui écrivait: Vraiment, si l'hypothèse d'une nouvelle " Etres qui, de l'homme, ont tout au victoire allemande n'était, elle-même,; plus les membres et la voix," et de Dio- monstrueuse, et si nous pouvions suppo-dore de Sicile: " Vautrés sur des peaux ser la possibilité d'une défaite des ar-de bêtes où, entre eux, ils se livrent à mées alliées, nous devrions aussi nous des vices infâmes," nous découvrons, à imaginer l'Allemagne ramenée à l'étati travers les siècles, des Germains iden- de sauvagerie et d'abrutissement stérile tiques à ceux d'aujourd'hui ; et ces mots où l'avait rejetée la victoire d'Arminrç " Pour eux le droit c'est la force, et le sur Rome. vol n'est pas honteux," nous paraissent La folie de l'Allemagne est pareille à! écrits par un journaliste de 1915. celle des Chauques de Pline; sa brutalité! Aussi, le cynisme de Maximilien Har- est celle des Germains de Pomponius den et celui des savants allemands ne Mêla; elles seront toujours celles de ca méritent-ils pas l'étonnement que nous peuple de haine, de férocité barbare^ avons pu leur aborder : :st l'expression d'orgueil présomptueux et d'ingratitude, naturelle de l'âme germaine "libérée." ISI COLLIN. LA GAMME DES INTRIGUES. Samedi.—Tandis que les faits de guerre se reproduisent, n'apportant rien de spécialement nouveau aujourd'hui, on assiste, également dans le domaine politique international, à des faits qui se reproduisent et qui se reproduisent, eux, depuis que la diplomatie existe. A côté de la gloire des champs de bataille se trouve la gamme des intrigues, des intérêts, et, surtout, des incompréhensions ou des appétits... Et les peuples, que pensent-ils pendant ce temps? — On les traite, et ils se laissent traiter comme des enfants en tutelle ; alors, pourtant, qu'ils constituent la réelle puissance. La situation internationale actuelle est édifiante à ce sujet. En Allemagne, les bulletins publiés par le gouvernement affirment à la population que tout va bien : tla Belgique c'ifc définitivement annexée puisqu'on y prépare l'instruction obligatoire; le "forçage" des Dardanelles n'a aucune importance et le résultat est nul pour les alliés : au contraire, beaucoup de leur bateaux son endommagés : les Etats-Unis en Veulent à mort aux Anglais, etc. Et la population allemande croit à cela, diur comme fer. Pendant ce temps-là, cette population, hypnotisée par le militarisme, n'attache aucune importance aux protestations des Polonais et des Danois à la Diète prussienne, dont (les débats viennent dëtre édifiants au sujet de la mauvaise gestion morale du gouvernement "Kul-turé"... Toute l'erreur de la démocratie, encore vagissante, est enfermée dans ur tel fait.. Mais, tandis que la population allemande reste avteuglée, la diplomatie fonctionne. Elle fonctionne aussi, avec les mêmes principes, en Bulgarie, er Roumanie, en Grèce, en Italie... Toute la gamine des intrigues. On voi l'Italie rester calme, perdue en ses mul tiples préoccupations relatives aux pe« tites questions économiques ou de ter«i ritoire : ce qui est essentiel dans cettei guerre, lui échappe : elle oublie qu'il s'agit de la lutte de deux civilisations^ elle reçoit les caresse.s germaines, se di« sant : — Sera-t-il le plus fort, ce gars-là.?^ Depuis le mois d'août, elle a passé par de multiples trames, alors pourtant! que ses alliés lui avaient donné le moyen de se débarrasser d'eux, puisqu'ils faisaient une guerre offensive et que la Triple Entente était purement défen-< sive... Elle n'a pas su avoir le geste " latin " qui devait la mettre en bonne posture. Aujourd'hui, les complications dans les Balkans la jettent dans des perplexités nouvelles, où son prestige sombre peu à peu... La grande guerre des " Deux Civilisations " est restée pour elle, comme pour les autres Puissances neutres, una petitfe guerre d'intrigues diplomatiques et d'extension de territoire pour chacun...Et il y a, dans ces intrigues, de petits faits amusants, comme celui qui est signalé ce matin. Les Austro-allemands seraient prêts à abandonner le Trentin à l'Italie: " Le territoire est très petit, disent-ils, et sa seule valeur pour l'Autri-: che-Hongrie est seulement une valeur - militaire. Mais si le territoire, passant dans les mains italiennes, doit assurer : la bonne entente avec l'Italie, sa valeur : militaire disparaît évidemment. — Cet admirable principe, écrit un journal du matin, ne manque pas d'ori- ; ginalité. Il pourrait être appliqué à la frontière franco-allemande. Et si le vieil antagonisme entre les Français et les : Allemands devait disparaître par l'aban-: don de l'Alsace-Lorraine, il est évident i que les Allemands ne serait pas troublés par la valeur militaire de celle-ci !... C'est drôle! CAMILLE ROUSSEL. LETTRE DE ROUMANIE. Le général Pau a Bucarest.—Un incident. (De notre correspondant.) Bucarest, 15-28 février. En d'autres temps de correspondance régulière, je vous aurais narré, par le menu, l'arrivée du général Pau ; la réception, toute spontanée, que lui a faite la Roumanie, depuis son arrivée à Giur-gevo jusqu'à la frontière russe, a été enthousiaste, délirante et a dépassé toutes les prévisions. Le train de Giurgevo à Bucarest a été envahi, à chaque station, par une foule telle que les toitures des wagons mêmes étaient bondées. A Bucarest cinquante mille personnes se pressaient, depuis la gare, dans toutes les rues, chantaient la Marseillaise, aux cris de "Vive la France!" "Vive le général Pau!" L'auto du général a mis une heure et demie pour arriver à l'ambassade de France, qui est à 600 mètres environ de la gare. Les plus hautes notabilités du pays se sont disputées l'honneur d'inviter le général à leur table; je n'ai jamais vu à Bucarest une manifestation de cette envergure. Devant cette grandiose explosion de sympathie, la police n'avait pris que des mesures d'ordre; les cordons des soldats ont été refoulés sans accident. C'est que la majorité des Roumains, je vous l'ai déjà dit, n'est pas du tout de l'avis du gouvernement, qui ménage la chèvre et le chou et qui laisse passer; l'occasion propice de réaliser les aspi-» rations séculaires du pays. Au grand jour du jugement final, leâ neutres ne seront pas même admis à1 exposer leurs revendications, et ce sera justice. Les Roumains le comprennent ; pendant mille ans ils ont été en proie à l'oppression des Hongrois et des Turcs ; l'heure a sonné de délivrer leurs frères de la Transylvanie et de la Bukovine, et le gouvernement ne bouge pas ! Il est clair que les Roumains, issus des colons de Trajan, sont une race latine, qui aime cette France, leur sœur aînée, toujours sur la brèche quand il s'agit de lutter pour la liberté et l'affranchissement des peuples; mais les démonstrations chaleureuses en faveur du général Pau étaient d'autant plus violentes qu'elles étaient, dans l'opinion publique, un avis pour les gouvernants. Les ambassades d'Autriche et d'Allemagne sont atterrées par cet événement ; malgré les sommes énormes que jettent leurs ministres pour se créer ici un courant moins hostile, malgré les menées intéressées de quelques rares personnalités politiques du pays, ces chaudes manifestations de la Roumanie ne laissent concevoir aucun doute sur l'attitude de la masse en présence de ceux qui ont déchaîné cette guerre

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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