L'indépendance belge

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s.n. 1918, 07 March. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dn3zs2m814/
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L' INDEPENDANCE » i CONTINENT : 15 CENTIMES ROYAUME-UN! : ONE PENNY 111 J E» 1ml SB (HOLLANDE : S CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: JEUDI 7 MARS 1918 f3 MOIS, 9 SHILLINGS. TUDGii. HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. ABONNEMENTS : 4 6 MOIS, 17 SHILLINGS CONSERVATION PAR LE PROGRES ... . C» A I À Q li Ia moHAMâHi JC m a hc I. .» LA SITUATION Mercredi, midi. L'activité agressive sur le front occi tentai se déplace sensiblement vers l'est. 3t il semble bien qu'avant peu les Allemands, restés fidèles à leur plan primitif, frapperont un grand coup entre Verdun et Toul, les deux forteresses qui, sui-va.nt les curieuses et sensationnelles ré vélatioiis faites récemment par M. Pi-shon à la Sorbonne, devaient être livrées i l'Allemagne comme gage de neutralit: de la France. Les violents duels d'artillerie et le; multiples attaques qui se sont produite; depuis quarante-huit heures ne sont pa-faites pour infirmer cette hypothèse. Ce fut d'abord sur la rive droite de 1;) Meuse, à la suite d'un bombardement puissant dans la région de Caurières et dans le bois de Chaume, une avance ennemie sUr oe dernier point, et qui fut repoussée après une lutte opiniâtre. D'autres attaques suivirent, l'une dans k bois des Chevaliers, tenue en échec et permettant à nos alliés de faire des prisonniers ; l'autre, livrée par surprise contre les tranchées américaines en Lorraine, et refoulée sans que les assaillant* puissent s'assurer le moindre avantage. Dans les Vosges également, les Allemands tentèrent d'atteindre les ligne: françaises en' plusieurs endroits, mais il; furent dispersés avant d'avoir pu franchir leur première ligne. De leur côté, nos amis ont réalisé de fructueux coups de main au nord du Chemin des Dames et à l'est de Courcy. pendant que les troupes américaines et] patrouille en Lorraine capturaient, elle; aussi, des prisonniers. Darts-ia journée de mardi, le duel d'artillerie s'est poursuivi, assez violent, sui la rive droite de là Meuse, notamment dans le bois de _ Fosses, ainsi que dans le; Vosges. Les batteries ennemies montrèrent une activité marquée en Haute-Alsace, dans le secteur de Voilu au Ban de Sapt et sur le ^ïïilsenfirst, au sud-ouest de Colmar. Sur le front britannique, les troupe; australiennes répondirent coup pour coup aux initiatives locales allemandes : c'est ainsi qu'elles ont exécuté un nouveau raid dans les positions allemandes à Warneton, infligeant de lourdes pertes à l'ennemi, tout en lui enlevant des prisonniers ainsi que du matériel de guerre. Les braves Australiens pénétrèrent à cet endroit jusqu'aux deuxièmes lignes allemandes, et ils refoulèrent deux contre-attaques en ne subissant que des pertes très légères. Les Allemands ont montré une certaine activité entre Flesquières et la Scarpe et ont effectué deux coups de main sur des positions britanniques au sud de Saint-Quentin et au sud-est d'Epéhy, s'assurant ici quelques prisonniers.Cependant, les troupes teutonnes continuent à affluer en Belgique, d'où elle; ne tardent pas à être envoyées vers le front. Venant de Russie, où, durant de longs mois, elles n'eurent pas à combat-ire, les légions germaniques montrent brès pèu d'entrain, et" lorsqu'elles sont désignées pour aller à la "boucherie," elles entrent parfois en révolte ouverte avec leurs officiers, comme nous l'avons déjà rapporté. C'est l'indice d'un changement profond dans l'esprit des armées teutonnes, rù régnait jadis le respect quasi-religieux des chefs. Sur le front italien il n'y a rien d'in-portant à signaler en dehors d'une activité d'artillerie, toujours limitée par le mauvais temps qui continue à sévir, spé-;ialement dans la région des montagnes. En Russie méridionale, les troupe^ îustro-hongroises continuent ce que Vienne appelle la campagne d'Ukraine, s-'emparant d'un nombreux butin, et en Sibérie les bandes maximalistes sont aus UN PARLEMENT BELGE A PARIS? S'il faut en croire un télégramme dj Paris à F "Exchange Telegraph Company" reproduit par le "limes," "les Représentants et Sénateurs belges résidant en France, en Grande-Bretagne et en Hollande se réuniront ce mois-ci à Paris. Çette réunion, la première depuis le début de la guerre, constituera une sorte de parlement partiel, dont les décisions seront soumises à l'approbation prises avec des troupes cosaques. Les Gardes Rouges, ayant la force du nombre, ont refoulé les forces du chef Se-menoff à Dioura, sur la voie ferrée transsibérienne.En attendant une intervention plu; efficace pour empêcher la destruction de vastes dépôts de munit-ions et de matériel qui sont à la merci des pillards maximalistes, les Chinois préparent l'envoi de troupes pour assurer la défense de leurs frontières en Mandchourie., Le honteux traité de paix admis et signé par Léniî e et Tr^4-sky encontre une vive opposition" de ia- 9t det Soviets du province, et il est très probable qu'il sera repoussé par le Congrès des Soviets qui se réunit à Moscou le 12 mars. Même la Rada bolshéviste de l'Ukraine a vivement protesté constre la teneur du traité , signé à Brest-Litovsk. , A Pétrograd, après une réunion des Commissaires du Peuple, il a été décidé d'évacuer la ville, tout en détruisant le; magasins d'approvisionnements et le matériel de guerre difficile à transporter. Les Allemands ont accordé un délai de quinze jours pour la remise de l'approbation du traité de paix. Si celui-ci est repoussé, que feront les Allemands? ; Us reprendront, leur marche en avant et ne s'arrêteront que lorsqu'ils tiendront Pétrograd en leur puissance : ce sera pour eux un gage sérieux de plus, qu'il; . ne lâcheront pas de sitôt. Il semble que tôus les Alliés, y compris les Etats-Unis d'Amérique, orjt donné leur approbation à l'intervention japonaise en Russie. Il y avait évidemment des questions 4jflieates à résoudre, » Mais il nous importe peu. Ce sont les hordes de Huns qui sont là à nos portes, qui veulent diminuer la France, humilier la Grande-Bretagne et réduire en esclavage la Belgique : voilà ' le péril certain, imminent, qu'il faut écarter à tout prixf, sans marchander.La pauvre Roumanie, elle, s'avoue vaincue : elle subit les conditions des Austro-Germains. La Roumanie cède la Dobroudja et on lui impose une rectification de frontière du côté de la Hongrie, qui n'est pas plus nettement indiquée, mais qui pourrait très bien dépouiller la Roumanie de ses gisements pétrolifèr'es. Telle serait la récompense de la Roumanie pour sa brave et loyale attitude. Mais espérons; tout n'est pa; fini et la liquidation n'est pas terminée. L'Allemagne, victorieuse dans l'est, et craignant sans doute qu'on ne lui retire tout ou partie de son butin, semblerait, d'après la "Vosjische Zeitûng," vouloir en arriver à exprimer de meilleurs sentiments."Maintenant que nous avons conclu la paix avec la Russie, dit le journal allemand, nous devons tâcher de l'obtenir de l'Angleterre. Nous pouvons aisément faire la paix avec la France, car nous avons en réserve des projets politiques et financiers qui, lorsqu'ils seront connu?. auront pour elle une importance beaucoup plus grande que n'importe quelle annexion elle envisage le long de ses frontières. "Quant à l'Angleterre, le problème sera très simple. Si l'Angleterre veut 'a paix, elle doit nous retourner nos colo-: nies et les territoires turcs, et nous évacuerons ensuite la Belgique. Notre évacuation dépend de la condition que l'Angleterre nous restitue ses vols de guerre." Tout cela est mystérieux et vague. Qu'est-ce que la France pourrait accepter en compensation de l'abandon de l'Al-sace-Lorraine? Attendons. du Roi. Les ministres belges prendront part aux débats de cette assemblée." Nous reproduisons cette information sous toute réserve, aucune communication officielle ne nous étant parvenue au sujet de la convocation d'une assemblée de ce genre. Si elle recevait confirmation, nous y applaudirions d'autant plus volontiers que, depuis notre arrivée en exil nous avons préconisé la nécessité du contrôle parlementaire et la réunion de tous les mandataires de nos deux Chambres qui ne sont pas restés en Belgique envahie, afin d'assurer le dit contrôle. J^PL CONSTRUCTION DES NAVIRES MARCHANDS Echec sérieux Sir Eric Geddes, premier lord de l'A mirauté britannique, a fait hier, à 1 Chambre des Communes, un long = grave discours. La Construction des na vires marchands est en déclin sérieux e la situation deviendra inquiétante si o: n'y porte remède. Passant en revue les pertes de la ma rine marchande, sir E. Geddes remarqu; que bien que lés statistiques de févrie 1918 soient défavorables si on les com pare à celles du mois précédent, 1; courbe générale des pertes n'en est pa moins décroissante et les pertes de fév rier 1917 sont à peu près le double d< celles de février 1918. Quant à la construction, bien que le matières premières ne fassent pas dé faut sur les chantiers et que le nombr d'hommes y soit en augmentation, 1 tonnage construit en janvier 1918 n'es que de 58,00Q tonnes,alors que la moyen ne du dernier trimestre de 1917 est d< 140,000 tonnes. La production de févrie sera près du double de celle de janvier soit seulement environ les deux tiers d< ce que les mêmes chantiers ont fait ave< moins d'hommes pendant le dit trimes tre. La raison principale en est dans l'a gitation ouvrière. Les hommes sur le chantiers ne travaillent pas comme s l'existence du pays dépendait de leur efforts, ni même comme ils le faisaien à la fin de l'anrçff dernière. Les patron ne font peut-être pas non plus tout o qu'il faut pour augmenter la production Celle-ci est tombée en janvier tellemen en-dessous de la moyenne que si uni amélioration rapide ne se produit pas l'époque à laquelle la production balan cera les pertes sera reculée d'une ma nière dangereuse. Il est encore possibL d'arriver à ce qu'avant la fin du premie semestre de 1918 le chiffre de la cons truction mondiale en tonnage atteign celui de la destruction par l'ennemi mais ce ne sera que si chàcun produit 1. maximum d'efforts. Sir E. Geddes a maintenu l'opinioi qu'il avait exprimée auparavant au suje de la menace sous-marine : celle-ci es tenue en échec, mais elle n'est pas mai trisée. Les sous-m^rins sont détruits ei nombres toujours croissants et pour le mois récents on peut dire que le sous marin parti pour une expédition dan nos eaux avait une chance sur cinq d rentrer au port. Nous sommes fondés ; croire qu'avec l'aide des forces améri caines, nous avons détruit dans nos eau: autant de sous-marins que l'Allemagn en a construit. Le système des convois a été forte ment développé et a donné de très bon résultats. Quant aux navires non con voyés, sir Eric Geddes a exprimé l'opi nion qu'une partie des pertes qu'ils on subies est due à la négligence apporté' à voiler les lumières. LA RUINE DE NOTRE INDUSTR!! Nouvelle destruction dans le Hainaut Suivant des informations données pa des évadés de Belgique, les Allemand continuent à faire sauter à la dynamit les grosses machines et les fondation dans de nombreuses usines de la régio: industrielle de Mons. Us enlèvent systé matiquement les rails des chemins de fe vicinaux. ' Les tramways de Quév n'existelit plus. Les déportations continuent abomina blement dans l'étape de Mons. Selon le évadés, on y enlève non seulement le hommes, mais même les enfants d 13 ans. Le lundi 25 février dernier, Mons e les communes de Saint-Ghislain, de Fra meries et de Dour durent fournir de jeunes gen^. Mons en a fourni 300, tou-à part quelques adultes, âgés de 14 15 ans. Frameries en a livré 74. Leu destination est inconnue. Les évadés affirment que dans la pre vince de Hainaut on procède au recense ment des jeunes filles de 13 à 15 ans. A Mons, M. Wauters, substitut d procureur du roi, aurait été arrêté. LA PAIX RUSSE Voici les articles suivants du traite de Brest-Litovsk : Article VIL — Partant du fait que h Perse et l'Afghanistan sont des Etat: libres et indépendants, les parties con i tractantes s'engagent *à respecter leu; t indépendance politique et économique c . leur intégrité territoriale. t Article VIII. — Les prisonniers de 1 guerre seront renvoyés chez eux. Les mesures relatives à cette question seront réglées dans un traité séparé. Article IX. — Les parties contractai!-i tes renoncent mutuellement aux indem-r nités pour frais de guerre, c'est-à-dire . pour dépenses de l'Etat pour la pour-suite de la guerre, de même qu'aux in-demnités pour dommages de guerre c'est-à-dire aux dommages qui ont résulté pour eux et leurs sujets, dans le: 3 zones de guerre, des mesures militaires y compris les réquisitions en pays en-s nemi. Art. X.— Les relations diplomatique a et consulaires entre les parties contractantes seront reprises immédiatenieni après la ratification du traité. 1 Art. XI. — Les prescriptions conte-■ nues dans les appendices 2 à 5 détermi-; neront les relations économiques entre r les Puissances de la quadruplice et h Russie. ' Art. XII. — La reprise des relations , publiques et privées, l'échange des prf . sonnjers de guerre et des civils internés ainsi que le sort des navires marchand; 3 aux mains de l'ennemi seront réglé; ; dans des traités séparés avec la Russie 3 lesquels feront une partie essentielle di t présent traité de paix et, autant que pos-5 sible, entreront en vigueur en même: ., temps que -lui. Art. XIII. — Pour l'interprëtâtion de t Ce traité, le texte allemand et russe fail , autorité pour les relations entre l'Allemagne et la Russie. (Une dispositior ^ semblable suit pour l'interprétation entre les autres membres de la quadruple » alliance et la Russie.) r Art. XIV. — Le présent traité devr; être ratifié, aussitôt que possible, à Ber-„ lin. A la demande d'un des membres de la quadruple alliance, le gouverne-' ment russe s'engage à échanger les ratifications endéans deux semaines. Le traité de paix entre en vigueur lors de sa t ratification pour autant que ses articles t ou ses appendices ou les traités supplémentaires n'en décident autrement. AUTOUR de la GUERRE l ALLEMAGNE j — D'après un télégramme officiel de . Berlin l'Empereur a envoyé au prince . Léopold de Bavière le télégramme sui » vant: * "L'armée allemande, en collaboratioi . avec nos fidèles alliés, a arrêté, aprè: s trois ans et demi de lutte, les armée; russes, qui, en nombre considérablemeni supérieur, menaçaient notre pays. Dan; t des batailles gigantesques, l'ennemi i -, été battu et refoulé à l'intérieur de se: frontières. Les coups des armées alliée: ont provoqué la désintégration de l'em . pire russe. A la fin de l'année dernière l notre ennemi de l'Est, autrefois si puis sant, a baissé les armes pour la première fois, mais j'ai dû encore une fois ap-peler aux armes mes braves armées de 1 Est pour forcer par le glaive une pais h que le gouvernement refusait par voie 0 de négociations. Mes troupes incompa-s rables ont brillamment, sous ve>s ordres 1 accompli en quelques jours la tâche qu: - leur était désignée. Que Dieu nou; r assiste encore. v — Les journaux allemands ne nienl pas l'exactitude des révélations de M Piclion au sujet de la demande qui devait être faite à la France de livrer le; * forts de Toul et de Verdun en 1914 s comme garantie de sa neutralité, si elle e lâchait la Russie. Le "Berliner Tage- biatt" notamment affirme que ces dé clarations sont exactes, et que la de " mande de cette garantie était naturelle s et nécessaire. — Des journaux' allemands racontent * que dans de nombreuses villes d'Aile 1 magne des femmes et des jeunes fi'Tîes sont arrêtées dans des rues écartées el qu'on leur prend... leurs bottines. ARGENTINE i — "El Diario," de Buenos Aires, dit aue le président Irigoyen est décidé s mettre toutes'les ressources de la République Argentine à la disposition tant . des armées que des populations civiles alliées. Cette nouvelle politique, dit le journal, nous éloigne de plus en plus de 1 la neutralité. BELGIQUE — Le cardinal Mercier, archevêque de Malines, dans son mandement de Carême, proteste de nouveau avec énergie 'contre toute séparation administrative de la Belgique. L'évêque de Gand a également publié une protestation contre le soi-disant "Conseil des Flandres." 1 —Les Allemands ont formellement interdit aux conseils communaux, sous menace de peines sévères, de discuter ( !) la question de l'autonomie clés Flandres. — On annonce que la population des Marolles constituée, on le sait, par les habitants de la rue Haute, à Bruxelles, et les rues avoisinantes, a déclaré son indépendance et établi un ministère marol-lien à l'instar de celui établi par le soi-disant Conseil des Flandres. La nouvelle vient d'Amsterdam. Estelle inventée par quelques Bruxellois zwanzeurs réfugiés en Hollande, ou vient-elle réellement de Bruxelles? Nou3 ne trancherons pas le problème. ETATS-UNIS — M. Théodore Roosevelt a quitté l'hôpital. Suivant les médecins qui l'ont traité, l'ancien président sera complètement rétabli d'ici quelques semaines, mais on craint qu'il ne reste complètement sourd de l'oreille gauche. FRANCE : — Le conseil des ministres a approuvé hier un projet de loi appelant sous le drapeau la clas=e de 1919. Ce projet sera ,somius prcfchahiettWiib aux délibérations de la Chambre des Députés. — Plus de 5.000 obus, dont de nombreux étaient/Chargés de gaz délétères, ont été tirés sur Reims, dans la jour- 1 née de mardi et la nuit suivante. — L'instruction de l'affaire du "Bonnet Rouge" serait presque terminée, annonce le "Matin," et le procès devant le conseil de guerre commencera vraisemblablement au début de la première semaine d'avril. -—- Dans une note éditoriale de la "Victoire," M. Gustave Hervé dit: Le pfoeîès (Caillaux contre Hervé) au Maiis n'aura pas lieu aujourd'hui. C. Car-'' la;ux par l'interméeiiaire de son avocat : en a demandé la remise. On comprend qu'il n'aime pas à arriver dans cette ville entre deux gendarmes. Mon avocat a télégraphié au président, de la Co|iir d'Assises mon consentement à cet s ajournement.'' » GRANDE-BRETAGNE —L'octroi.d'une donation de £25,000 ( à là veuve du lieutenant-général sir . Stanley Maude, a été voté par .la Cham-; bre des Communes. M. Lloyd a fait : connaître à cette occasion les circons-> tano'îs de la mort du général. Visitant, à l'invitation des habitants, un district | où régnait le choiera, il fut l'objet d'un accuoil enthousiaste en remerciement des nombreux bienfaits qu'il leur avait prodi gués. Sachaçt tout le danger qu'il y avé.it à manger ou à boire quoi que ce soit, il avait défendu à tous les militaires de sa n escorte d'a<x>epter la moindre chose mais afin de ne pas blesser les susceptibilités de ses hôtes il ne voulut pas refùse r la coupe qui lui fut offerte et qui malheureusement contenait le germe du choira, dont il mourut. ; — Un incendie, suivi d'une légère ex-plosicn, a éclaté dans une Usine de muni-. tion élu pays de Galles. Deux personnes 1 ont été tuéas et quatre brûlées. Le dommage matériel est peu important. ; — Vu la disette de papier, le prix du "Times" sera porté à 3d. à partir de lundi prochain. -— Le Roi a été informé de la mort- de M. John Redmond, député nationaliste irlandais, ce matin, vers 9-heures. MONTENEGRO ; — Un télégramme de Vienne annonce . la mort du prince Mirko de Monténégro, i qui était entré dans un sanatorium il y a deux ans. Le prince Mirko a succombé dimanche dernier à une hémorragie pulmonaire. Il éteit le deuxième ; fils du Roi Nicolas de Monténégro, et , était né jgîi J879, Y^.v

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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