L'indépendance belge

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s.n. 1917, 05 March. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6h4cn6zz1g/
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SSème ajfoée. » No 55 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI • ONP PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: S CENTS) administration et redaction: bureau a paris- 1ud0s hotjse. tudor st., london. e.c. î!' plac-e de la bourse TELEPHONE: CITY 3960. TELEPK : | 238^7 5. Ct gn v A partir du 15 (Vlars 1917 Ses bureaux du journal I' " INDEPENDANCE BELGE" seront transférés 3, D^NE STREET (HiQH HOLBORW) (en face Hoiborn Empire). LA SITUATION. — Samedi, midi. Los troupes britanniques onfc encore progressé hier au nord de Warlencourt-Eaucourt et au nord-ouest de Puisieux-au-Mont, mais l'ennemi, par endroits, offre de la résistance ou contre-attaque, avec ce résultat que nos alliés ont pu faire une centaine cle prisonniers et «'emparer de mitrailleuses, mortiers de tranchées, etc. Certains détails semblent indiquer que la retraite allemande se se fait pas tout à fait conformément sus plans ennemis, car à mesure que les troupes britanniques avancent elles se remuent compte que l'ennemi a dû partir plus rapidement qu'il ne l'aurait voulu puisqu'il abandonne une quantité de plus en plus considérable de matériel de guerre utilisable. Des prisonniers de guêtre faits du côté de Gommecourt ne voulaient pas croire que leur "forteresse" avait été évacués et il semble que les intentions de l'état-major allemand ont été cachées aux troupes jusqu'au dernier moment.Le public allemand n'est pas beaucoup mieux renseigné lui-même sur ce qui se passe sur l'Ancre et le dernier communiqué de Berlin se borne à signaler "de nombreuses rencontres en avant de nos positions." Quant aux journaux, il ne leur est pas permis de s'étendre t-ur ce sujet délicat.. La " Gazette de Francfort " exprime des regrets à ce sujet, mais en prend son parti en disant que " l'essentiel est que le maréchal von Hic deijburg est derrière tout cela et jusqu'à présent tout- marche comme il le souhaite." Quant à l'empereur, il eu fait un© maladie. Il souffre d'un sérieux refroidissement et les médecins recommandent, paraît-il, la plus grande prudence. Voilà une maladie diplomatique, qui nous promet de nombreuses rechutes, et qui nous rappelle le3 péripéties de la crise grecque auxquelles la maladie du roi Tino servait en quelque sorte de thermomètre.L'évacuation de plusieurs villages à il'est de Bapaume, dont la. population civile a été ramenée en arrière, est interprétée comme un indication que la retraite allemande continuera au-delà de Bapaume. Quoiqu'il en soit, les Tommies sont heureux de pouvoir aller de l'avant-, et ■la joie est générale. Le télégramme de félicitations que le roi George vient d'envoyer au général sir D. Haig à l'intention du haut commandement britannique, ainsi qu'à celle des soldats de tous rangs, ne pourra qu'augmenter 1© santiment de juste satisfaction que doivent éprouver les vaillants officiers et soldats dont la science et la courageuse persévérance ont infligé l'humiliation de Ja retraite à une année qui, jusqu'à présent, se croyait invincible. Sur les bords du Tigre, nos Alliés oontinuent également de cueillir des lauriers. Les troupes du général Maude sont toujours aux trousses des Turcs qui, en débandade, sont passés le 27 à Azi-zie, à mi-chemin de Bagdâcl et de Kut, et le nombre des prisonniers s'est accru de près de 2,000, portant à 4,300 le total à dater du 23 février, soit 7,000 depuis décembre 1916. Le butin qui au gmente d'heure en heure, comprend entre autre 28 canons, 19 mortiers, 11 mitrailleuses ainsi que des bateaux et un important matériel de pontonniers. Nos alliés britanniques ont le droit d'être fiers de ces succès qui sont le couronnement de longs et patients efforts Comme l'a dit hier lord Ncrthcliffe s l'American Luncheon Club, en parlant des succès britanniques sur l'Ancre, " dus à la supériorité de l'artillerie britannique," il est sincèrement convaincu que "nous pouvons gagner cette guerre tout seuls, mais que, pour des raisons sentimentales, nous aimerions voir les Etats-Unis côte-à-côte avec nous dans ce conflit." Ce vœu se réalisera probablement plus vite qu'on ne le croit généralement. Le Sénat américain a voté à l'unanimité les crédits navals (535,000,000 de dollars) et le président Wilson possède des documents dont il lui suffira de publier le texte pour convaincre les Américains les plus germanisants qu'il y a des circonstances où les intérêts matériels les plus sacrés doivent faire place aux intérêts généraux. Il est probable que si M. Wilson autorisait la publication du texte complet des documents allemands dont les révélations concernant les intrigues teutonnes au Mexique ont- déjà provoqué uue sensation si profonde, il se produirait un tel sursaut d'indignation que les autorités pourraient difficilement protéger de la vindicte les innombrables agents et espions allemands qui pullulent aux Etats-Unis. Les faits portés à la connaissance du Président Wii&oa sont tellement grives qu'on croit impossible le maintien cle M. Zimmermann à la tête du ministère des affaires étrangères allemand, et que le comte Bernstorff devra probablement abandonner définitivement là carrière diplomatique. Ce singulier diplomate a ' surtout. joué le rôle de chef du service d'espionnage allemand aux Etats-Unis et c'est la légation allemande à Washington qui dirigeait les faits et gestes de cette •nuée d'espions allemands qui, on le sait, ■constitue l'avant-garde des armées teutonnes.Le gouvernement* japonais, que les Allemands auraient voulu compromettre dans leurs machinations, annonce officiellement que jamais le Mexique n'a transmis à Tokio les singulières {Jropo-sitkms émanant de la Wilhelmstrasse et que l'idée de vouloir détacher le Japon des Alliés était ridicule et outrageante. Les diplomates allemands mêlés à cette intrigue de bas-étage doivent se ronger les ongles de savoir leurs projets dévoilés et leur procédés criminels dénoncés. Nous avons dit maintes fois à cette place que l'Allemagne croulera sous la honte et le dégoût universels, et les derniers événements prouvent combien nous avions raison. Le flot de boue sous lequel la dynastie des Hohenzollern doit sombrer, et avec elle le militarisme prussien, monte rapidement. La fin approche et l'année 1917 verra l'agonie de la nation qui aurait pu être grande par son travail et qui n'a réussi qu'à être grande par ses crimes. ■«3WBBWWWBWWIWMMWBWBKWWBWMWMWWMIMII IIIIIIII —t———HP LE SENTIMENT DES OUVRIERS ITALIENS. — M." Vandervelde à Milan. Réception enthousiaste. Une brève âépêche d'agence nous a annoncé l'arrivée de notre ministre de l'intendance à Milan, et la réception enthousiaste que lui ont faite les socialistes italiens. Dès l'arrivée de la mission belge, composée de MM. Vandervelde, Volckaert et Gaspar, et chargée de recevoir officiellement la réponse des ouvriers italiens à l'appel de leurs frères belges, elle reçut partout un accueil vraiment fraternel. I-e lendemain, une foule considérable se massait au Théâtre Lyrique de Milan et nos compatriotes y furent reçus aux sons de la "Brabançonne," au milieu de 'lameurs délirantes. Le comité organisateur de cette brillante manifestation en ' honneur de notre pays était réuni sur |a scène au grand complet, et ses membres entouraient les Belges et les ministres italiens Comandini et Bonomi, venus tout exprès de Rome pour la circonstance.M. H. Cattanco, président du comité, fit jouer les hyifînes alliés, dont le dernier, rhymne à Garibaldi, permit à nos alliés de donner libre cours à leur chaud enthousiasme. Puis, le secrétaire Ricci donna lecture des feuilles de signatures nombreuses, où s'étaient inscrites presque toutes les organisations ouvrières italiennes. Lin silence émouvant suivit : le secrétaire déclama la réponse du prolétariat italien aux ouvriers belges, martyrs de l'occupation ; chaque paragraphe, bien scandé, était suivi d'applaudissements nourris et réellement, ceux qui ont assisté à cette séance mémorable à Milan, disent en avoir emporté une impression profonde. Il faut espérer que nos compatriotes sous le joug pourront lire l'affectueuse et énergique réponse des Italiens à leur appel; puisse lu " Li- ■ LUNDI 5 MARS 1917. ente à Londres à 3 h. le samedi 3 mai bre Belgique " en faire l'objet d'un supplément spécial î Une réconfortante adresse. Voici cette réconfortante adresse : Ouvriers, Camarades de Belgique ! En ces jours de tourmente, votre voix, plus perçante qu'un cri de douleur, a dominé le bruit des batailles; elle est parvenue jusqu'à nous; elle a touché le cœur et l'âme du prolétariat italien. Notre peupfc fut avec vous depuis l'instant de votre première résistance ; mais votre appel, connu aujourd'hui dans l'Italie entière, dans son authenticité absolue, l'a frappé d'une profonde émotion et l'a secoué dans toutes ses fibres parce que toutes les classes ressentent l'horreur de votre infortune et le sublime de votre héroïsm.'. Aucun Italien ne peut vous refuser sa solidarité; s'il l'osait, ô Belges! ce ne pourrait être qu'un inconscient ou un vendu ! Nous, prolétaires italiens, nous sommes avfcc vous en pensées et en actes. Nous ne pouvions manquer d'être solidaires des Belges, parce que nous surtout, nous devions comprendre vos souffrances horribles, votre martyre sacré ! Dans notre pays, vivent toujours les marques de la domination étrangère; le poignant souvenir des souffrances endurées reste attaché aux tombes du Spiel-berg et des Piombi, comme aux exécutions de Belfiore. s Non ! les ouvriers italiens, le prolétariat italien ne pouvait rester muet et indifférent, ni laisser sans réponse votre appel à la solidarité internationale. Il est des drames qui touchent non seulement les habitants d'un pays, mais aussi les hommes du monde entier : ce sont les drames de l'Humanité. Une fois en présence de telles tragédies, les peuples de tous les pays, soulevés par le souffle de la civilisation, se prévalant de la puissance du Droit, guidés par la lumière de la Jus kc, doivent s "unir. se" serrer en un faisceau compact de forces vengeresses. Nous qui sommes, et qui voulons être, des humains, plus encore qu'être des hommes, à vos voix nous mêlons nos voix, et de toute la force que nous laisse l'émotion qui nous étreint, nous crions : " Arrière le Barbare !" L'Italie ouvrière savait que c'est pour assurer la tranquillité de l'Europe que la Bclgi-que'fut créée par la volonté des grandes Puissances garantes de l'intégrité de son territoire; elle savait que l'Allemagne avait été la première à signer le traité... L'Italie ouvrière savait que le peuple belge, petite nation assurée d'une grande prospérité industrielle et commerciale, grâce à ses remarquables vertus d'activité et de ténacité, était ur. facteur de la paix européenne. L'Italie ouvrière savait que le peuple belge était prodigue de généreuse hospitalité envers les travailleurs étrangers à la re'« cherche de pain et de travail. Mais la guerre a appris aux travailleurs italiens comment la plus basse trahison, la plus monstrueuse des forces brutales, ont pu déchirer les traités, en déclarant cyniquement que ce n'est pas pour rien qu'ils sont écrits sur un chiffon de papier ! La guerre leur a appris comment ce peuple belge loyal et généreux a pu être attaqué, victime innocuité dans sa propre demeure, blessé dans ses droits les plus sacrés, accusé d'infamie, jeté aux fers, martyrisé, déporté et forcé de travailler comme un esclave contre sa propre patrie, contre ses propres frères ; tout cela, en violation des conventions internationales, au mépris des lois d'humanité les plus sa-. crées : celles qui protègent la Liberté et la Conscience L'Italie ouvrière sait, ô travailleurs belges, que dans ces circonstances douloureuses vous avez été un peuple de héros; elle connaît votre résistance tenace, désespérée. Elle sait que vous n'étiez pas prêts et que néanmoins vous n'avez pas hésité à affronter un ennemi aguerri et d'une immense supériorité numérique. Elle sait que votre attitude est comparable à celle des Spartiates aux Thermopyles, pour la défense du sol de la patrie. Elle sait que vous avez souffert tous les maux. Elle sait que massacres, pillages, tueries, exécutions, incendies, dévastations, ruines • accumulées, viols, ne vous ont pas fait reculer. Elle sait qu'aux efforts de l'ennemi pour provoquer le chômage, vous avez répondu par cette solidarité mutualiste dont aux jours heureux de la paix vous offriez déjà un exemple envié. Elle sait que lorsqu'on a voulu vous forcer à travailler pour l'ennemi, chacun de vous fut plus fort que la faim, et brava la menace en répondant énergi-quement : "Non!" Elle sait encore qu'aux soldats ennemis, ouvriers allemands, anciens com- f 3 mois, 9 shjli abonnements : \ 6 mois. 17 shili 's. il an, 32 shill: pagnons de travail et de doctrine, qui consentent aujourd'hui à devenir* vos bourreaux, vous répondez par le mépris. Elle sait que votre conscience, merveilleuse conscience d'une grand peuple, n'a jamais plié devant les plus horribles supplices du corps ou de l'esprit. Elle sait enfin que l'appel que vous nous adressez n'est pas la supplication d'âmes faibles ou affectées par la servitude, par une lutte prolongée et exténuante ; elle sait que c'est moins encore la plainte désespérée d'hommes sur le point de succomber ! Non ! le prolétariat italien sait que votre appel est un acte de foi et d'énergie, manifestation de la grande force d'un grand peuple, et qu'il résonne comme la diane de votre âme nationale, battant le rappel des bataillons des peuples frères, pour le combat suprême et décisif.Cet appel, camarades de Belgique, il nous honore ! Il nous honore parce qu'il est la plus pure expression des sentiments d'un peuple ami;, il nous honore parce qu'il marque votre confiance en la loyauté des intentions de l'Italie; il nous honore parce qu'il prouve que vous reconnaissez l'importance de notre contribution à la lutte commune, parce que votre con'-fiance est fondée sur votre conviction que nous sommes avec vous, irréductiblement, pour défendre votre indépendance Frères Infortunés et Femmes-de Belgique. Si, hélas ! nous ne pouvons -actuellement passer à une action directe et immédiate de nature à vous porter secours, nous éprouvons pourtant un vif orgueil d'être les fils d'un peuple qui a senti le devoir de rompre un pacte antinaturel plus que trentenaire, pour se donner tout entier à la lutte contre les-Empires barbares, contre l'Allemagne qui a donné l'exemple du crimc en déchirant le traité de notre Constitution nationale. Depuis lors, Frères de Belgique, notre action vous sert également et rapproche nécessairement le moment historique de la fin de la guerre et de la victoire. Nous ne nous désintéresserons pas de la lutte tant que n'auront pas triomphé le Droit et la Justice, tant que les peuples ne pourront pas rentrer chez eux, tant qu'ils n'auront pas repris possession de ce que l'Allemagne voulait détruire ou anéantir. Travailleurs et Travailleuses de Belgique ! Les ouvriers et les ouvrières d'Italie, libres de préjugés et de doetrinarisme, profondément émus de l'atrocité du martyre auquel vous avez été soumis par la puissance germanique, animés du plus haut sentiment d'humanité, élèvent ensemble la voix pour dénoncer l'infamie'des méthodes d'esclavage de l'Allemagne moderne qui veut imposer sa Kultur au monde, lançant ses émissaires en pays étranger. Et? ce crime est d'autant plus déplorable que l'Allemagne fut la patrie de la lutte des classes et des organisations ouvrières. Contre la nouvelle invasion des hordes les plus barbares qui soient jamais descendues du Nord pour se réchauffer au soleil de notre ciel, nous nous dressons en barrière et nous crions inexorablement : "On ne passe pas ! Il n'est pas de place ici pour les Barbares ! Nous sommes ici en terre de lumière et de progrès ! " La Cloche retentit à nouveau et le nouveau Barberousse se? retire pour laisser le champ libre h la Gloire des Communes contemporaines. Deux phalanges sont en présence; l'Europe est divisée en deux camps : d'un côté le Droit, de l'autre la Force; d'une part la Liberté et la "justice, de l'autre le Despotisme et la Violence. Avec les. uns vont la conscience et l'humanité; avec les autres les artifices politiques et la brutalité féroce. Nous sommes avec les premiers. Cette guerre, n'est pas une guerre de peuples, c'est une guerre de principes. si conservation par le progrès. ngs. ) Cette guerre n'est pas une guerre, c'est une révolution. L'humanité ne se brise pas à coups de hache ; son cours peut ralentir, dévier ; aucune force n'est capable de l'interrompre.Le cri de 1789 a troublé le sommeil des peuples ; Waterloo fut le tombeau d'un génie. Mais quelle distance entre les événements d'aujourd'hui et la lumineuse phosphorescence napoléonienne ! Et puis cette époque lointaine dont la nôtre forme le centenaire, marque dans l'Histoire la fin d'un rêve impérial. Exultons, camarades de Belgique ! La barbarie qui aujourd'hui nous menace est folle '. La terreur érigée en système est un * preuve de lâcheté; elle constitue une nécessité pour qui se sent irrémédiablement perdu. La Kultur est tyrannique. Le bandeau sur les yeux, elle a passe sur votre pays en faisant tourner l'épée. Les phalanges barbares retourneront ai: delà du Rhin et hors des frontières de votre pays. Vos trois couleurs reflotteront dans l'air très pur, embrasées par le soleil de la Liberté, ennoblies par le sang des victimes, par les g'-missements de milliers de mères et par les sanglots de tant d'innocents enfants martyrisés., Freres de Belgique. Votre patrie est grande à la fois par son instinct de vie, par ia lumière de l'intelligence, par l'énergie de la conscience et elie est véritablement sublime parce que ia souffrance n'a pu l'abattre ni diminuer son espérance ni sa foi. Vous êtes des héros. Vous ne voulez pas être lâches. Permettez-nous, à nous enfants d'une patrie qui n'est pas lâche elle non plus, de vous étreindre par la pensée dans un embrassement fraternel et de vous encourager à persister dans votre admirable attitude. Aucune paix ne pourra être accueillie, si ce n'est par h* volonté unanime des Alliés. Votre salut se trouve dans le salut de l'Europe délivrée du militarisme germanique et chaque peuple civilisé combat non seulement pour lui-même, mais encore pour un principe commun, universel, absolu : l'Indépendance des peuples, fondée sur une base sociale nouvelle et plus équitable. Freres Ouvriers. Jamais la force ni la foi ne vous ont manqué : l'heure de la Justice approche ! Telle est notre réponse- Un discours de m. Vandervelde. Après la lecture de cette adresse, la parole fut donnée à M. Vandervelde; le ministre belge raconta avec la force d'expression, la beauté oratoire qu'on lui connaît toutes les souffrances qu'endurent nos malheureux ouvriers belges. Il assura les Italiens que leur courage ne faiblirait pas et qu'ils continuent à attendre avec confiance l'heure de la délivrance. L'impression produite par le discours de M. Vandervelde fut telle que le "Secoto" enregistre comme suit le mouvement de l'auditoire après la péroraison : M. Vandervelde sst entouré, embrassé par la foule qui l'acclame longuement. La foule entonne la "Brabançonne," la "Marseillaise," l'hymne de Garibaldi ! MM. Volckaert et Gaspar, qui vécurent en Belgique pendant une partie de l'occupation allemande, prirent ensuite la parole pour tracer à leur tour des tableaux des malheurs belges et exprime:* la certitude de nos compatriotes dans la victoire finale. Enfin, les deux ministres italiens présents, MM. Comandini et Bonomi, prononcèrent eux aussi des discours fort applaudis, où alternaient les félicitations aux Belges pour leur dévouement patriotique et leur ténacité devant l'ennemi et les espérances dans l'heureuse issue de la grande guerre. Ces discours sont parmi les plus beaux éloges qu'on ait fait de notre pays depuis la guerre, et il est regrettable que le manque de place nous empêche de les reproduire. LA VIE DE PARIS. Un lecteur obligeant ,me reproche doucement de n'avoir pas parlé de l'Exposition des "croquis de guerre" de Georges Hugo, le petit-fils du grand poète, exposition qui a eu lieu récemment au Musée des Arts Décoratifs. "Est-ce un oubli?" me demande mon correspondant. Oubli? Non, mais quand on porte le nom illustre de Victor Hugo, on ne le laisse pas inscrire parmi les censeurs. C'est ce qui nous gâte la conduite du descendant de l'auteur de 1' "Art d'être Grand-père." Nous n'ignorons pas qu'il participa à la grande offensive de Champagne en septembre 1915, mais son attitude durant ces jours dangereux ne — saurait nous faire oublier qu'il se fit nommer plus tard censeur. Censeur ! Quelle vilaine chose. Aussi, depuis, bien des amitiés so sont éteintes et quoi qu'il ait montré un grand talent dans ces dessins de guerre qui sont des documents curieux, pris sur le vif, il est des gens qui ont refusé de s'en occuper à cause de ce maudit passage dans cette institution malfaisante où ceux qui s'y attardent se créent pour demain des situations intolérables. Car tous leurs noms sont connus, notés avec soin au fur et à mesure pour le jour du règlement des comptes. M. Joseph Reinach, qu'on accusait d'avoir étù censeur. a arotesté ânorgi- ,

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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