L'indépendance belge

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06 February 1915
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$6èia« année* No. 32. L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, SAMEDI 6 FEVRIER 1915. kegistered at the g. p.o. as a newspaper. Conservation par le Progrès. S O M MA I R E. LA SITUATION. — Avance victorieuse des Russes en Pologne et dans les Carpathes.—Les Turcs se retirent du canal de Suez.— Le blocus des côtes britanniques et les neutres. Un message du Roi Albert à la presse des Etats-Unis. L'Amitié Anglo=Belge. —Jules Destrée. La statue de Ferrer à Bruxelles.—C. R. Lettre du Cap.—Jules Mathieu. Lettre d'Ostende. Faits menus, Menus propos.—Bob. La taxe sur les absents.—Echos. — A Zurich. La population gantoise à l'armée belge. La reconstruction des villes. La vie à Londres. M. Vandervelde à Oxford. — Nécrologie. UÏTMESSAGE DU ROI ALBERT A LA PRESSE DES ETATS-UNIS. Le Roi Albert a adressé le message suivant à la Presse des Etats-Unis: "Vous me demandez un message au moment où s'achèvent les six premiers mois de la guerre. "Je me fais un devoir de saisir cette occasion pour exprimer ma gratitude et ma sympatliie aux Etats-Unis d'Amérique. Avec une générosité et une délicatesse vraiment touchantes, les citoyens américains sont venus au secours de mon pays, que l'occupation allemande allait plonger dans la détresse par des réquisitions exorbitantes, hors de proportion avec les ressources des habitants. "Sans l'aide fraternelle des Etats-Unis, la famine se serait étendue, comme un fléau, sur nos provinces dévastées : le peuple belge, raidi contre les souffrances, lui en demeurera reconnaissant. "Aux eminents diplomates qui se sont dévoués pour nous avec tant de sollicitude, dans des circonstances difficiles, et à tous vos compatriotes qui ont si bien organisé le ravitaillement, j'ai à cœur de rendre un hommage public. "Une fois de plus, la grande nation américaine, fidèle à une tradition séculaire, a voulu s'associer à une œuvre de solidarité humaine, affirmant ainsi, devant le monde, son idéal de justice et de liberté. "Grand Quartier Général de l'Armée belge, le 4 février 1915. "(Sr) ALBERT.'; LA SITUATION. Samedi, midi. La bataille sur les bords de la Rakwa et de la Bzura se poursuit, et les Allemands semblent avoir reçu le mot d'ordre de prendre Varsovie à tout prix. Les derniers communiqués de Pétrograd disent, en effet, que des attaques d'une violence extraordinaire ont été livrées par les Allemands sur un front très restreint. Sept divisions, appuyées par plus de cent batteries, participèrent à l'action principale autour de Gumin (Humin), mais la victoire reste aux Russes, qui, contre-attaquant l'ennemi à la baïonnette, le chassèrent de ses positions. Poursuivant leur succès, nos alliés passèrent ensuite la Bzura et capturèrent une importante position allemande près de Dachowa, au nord de Gumin. On trouvera plus loin des détails circonstanciés sur cette importante bataille. La bataille engagée dans les Carpathes'est toujours indécise, mais continue de se développer à l'avantage des Russes, dont l'extrême-gauche semble vouloir exécuter un vaste mouvement enveloppant contre les forces austro-allemandes opérant au centre des Carpathes. Tout indique que l'état-major russe a concentré des forces importantes tant en Pologne qu'en Prusse Orientale et dans les Carpathes, et que, du côté russe, il n'y a plus un seul point faible sur l'immense front qui s'étend de la Baltique à la frontière roumaine. L'avance turque contre le canal de Suez semble déjà paralysée. Le communiqué anglais annonce que les forces ottomanes après avoir eu 3,000 hommes mis hors de combat, se retirent. Elles essayeront, sans doute, de découvrir un point moins bien gardé pour renouveler leur tentative. Sur le théâtre occidental de la guerre les Français ont remporté un succès dans la section d'Arras, où ils sont parvenus à enlever une importante tranchée sur la route de Lille et qui gênait beaucoup leurs opérations contre les positions voisines. En Argonne une attaque allemande contre Bagatelle, suivie par une contre-offensive française, s'est terminée par un gain de terrain en faveur des Français. En Belgique les Alliés font de visibles préparatifs en vue d'une avance le long du littoral. En attendant les aviateurs alliés reconnaissent soigneusement les positions ennemies. En Afrique du Sud le mouvement de révolte préparé et soutenu par les Allemands touche à sa fin. Kemp, le plus actif des chefs rebelles, resté dans le " Veld," a été fait prisonnier; les hommes commandés par Maritz se rendent par petits paquets, et von Rens-burg, le "prophète," s'est rendu. C'est la faillite lamentable d'un plan machiavélique conçu de longue date, et qui, dans l'espoir des gouvernants de Berlin devait atteindre la Grande-Bretagne dans ses œuvres vives. Comme il fallait s'y attendre, la déclaration allemande concernant le blocus des côtes britanniques a soulevé une tempête de protestations de la part des neutres dont le commerce extérieur aura particulièrement à souffrir. L'AMITIE ANGLO-BELGE. Après avoir parlé dans mon dernier j «tHiclc des Belges en France, je voudrais 1 °us donner aujourd'hui quelques indications sur la situation des Belges en 'Angleterre. ; I- hospitalité anglaise nous a géné-leusement accueillis, mais néanmoins, noue vie ici a des aspects douloureux qu il ne faut point céler. Le dire n'est i^cmit fan-e preuve d'ingratitude vis-à-vis e Angleterre, parce que précisément nous ne pouvons parler de l'amitié anglo-ge sans mettre tout d'abord en évi-,e!lce ^0n admirable affirmation dès le ut de nos malheurs. Aussitôt que les î"KrC ^ii teut°nnes chassèrent des vil-V i devâstés les populations épouvan tées, l'Angleterre nous ouvrit ses maisons et son cœur. Nos pauvres paysans effarés trouvèrent ici un abri, et quand plus tard l'exode s'étendit aux classes supérieures de la société, ce fut, dans l'aristocratie et la bourgeoisie anglaise, la plus généreuse émulation à accueillir, comme de vieux amis, les réfugiés de Belgique. L'élan fut magnifique et 'es attentions ingénieuses cherchant à enlever à cette hospitalisation tout cc qu'elle avait d'humiliant, furent touchantes.' Il y eut des heures tendres de consolation fraternelle dont les Belges garderont toujours un souvenir reconnaissant et ému. Les premières semaines furent ainsi presque douces. Mais rien n'est éternel; spécialemen les' sentiments violents et exceptionnels, qui, comme ceux qui nous avaient poussés dans les bras les uns des autres, ne durent pas. Après ce long trimestre d'hiver les heures paraissent singulièrement pénibles. La plupart de mes compatriotes se trouvent désorientés dans cette ville immense, formidable, dont ils ne comprennent pas la tragique beauté. Isolés du milieu anglais par la langue, ils se rapprochent les uns des autres et confrontent avec tristesse leurs misères. Ils n'ont pu s'adopter aux rigueurs du climat humide, auxquelles les Anglais paraissent indifférents. L'existence affairée qui les entoure est pour eux une souffrance, parce qu'ils sont oisifs. Les heures passent lentement, longues et lourdes, faute d'occupation. L'ennui, le découragement abattent les meilleures énergies. Et dans l'hospitalité la plus délicats, il y a toujours un sentiment de dépendance, d'humiliation qui cause de la gêne et de l'inquiétude. Les différences de mteurs et d'habitude, apparaissant dans les menus faits quotidiens, entravent les expansions et engendrent des malentendus. Le plus important de ces malentendus est celui relatif au travail. Les Belges venus ici acceptaient avec émotion d'être logés et nourris, mais ils ne voulaient pas être entretenus : ils entendaient gagner leur vie à bref délai, et s'acquitter par leur labeur de l'hospitalité qu'ils recevaient. Ils s'imaginaient que les Anglais mettraient à les employer autant d'empressement qu'à les admettre à leur table. C'était mal connaître la situation écono-nomique de l'Angleterre. C'était ignorer la vigilance farouche avec laquelle chaque corporation de travailleurs se défend co.itrc ka chôiiieuis, les ouvriers non-qualifiés et les gâte-salaires. C'était oublier, enfin, la profondeur du fossé résultant de la différence des langues. Aussi fut-il bientôt évident que la règle de l'accueil anglais se résumait ainsi : " Des secours, oui ! du travail, non !" Certes, il est des exceptions, et certains privilégiés ont eu la chance de découvrir des besognes ; certes, le gouvernement anglais et le gouvernement belge, et encore des bonnes volontés, privées, étudient le grave problème et y cherchent des solutions. Mais il n'en reste pas moins vrai que la plupart des Belges, ici, sont condamnés à l'oisiveté et les heures vides sont chaque jour, plus lentes, plus lourdes et plus tristes. L'élan de l'hospitalité anglaise d'autre part, ne se ralentira-t-il point? Certaines familles anglaises, empressées à nous accueillir pendant quelques semaines, ne trouveront-elles pas pesante, une charge qui grève leur budget domestique pendant des mois et des mois? La mode d'avoir " son Belge " peut passer. Reconnaissons, d'ailleurs, que certains Belges n'ont pas toujours une attitude de héros ! Bref, la condition des réfugiés belges est, en ce moment, fort pénible. Le travail est à peu près impossible à trouver ; l'hospitalisation cordiale chez les particuliers devient rare et les secours publics ne peuvent aller au-delà d'un abri sommaire et d'une nourriture approximative. Pour les jeunes gens de 18 à 30 ans, l'existence est particulièrement difficile. Non sans raison, les Anglais ne peuvent pas admettre qu'alors qu'eux s'engagent pour aller sauver notre pays, les jeunes gens belges esquivent leur devoir vis-à-vis de la Belgique. Sentiment juste, je le répète, mais applications parfois excessives. Pourquoi je crois indispensable de tracer ce table'au assez sombre, de dire nettement les choses telles qu'elles sontr Pour deux raisons; la première, c'est que je songe à tous les amis restés courageusement en Belgique, là-bas, à la population qui se défend contre la faim et l'emprise de l'envahisseur. Ceux-là, trompés par ce que notre reconnaissance a raconté de l'hospitalité anglaise, envient ceux qui sont partis et les croient bercés dans des félicités contrastant douloureusement avec leur malheur. Les esprits chagrins et les artisans de discorde—d'une discorde qui ne peut profiter qu'à l'ennemi, cultivent cette erreur et séparent les Belges du dedans des Belges du dehors. C'est pourquoi il faut qu'ils sachent, eux qui sont là-bas, tout ce que la vie ici a de douloureux et d'amer, et qu'il en est beaucoup, dans ces prétendus paradis çle l'exil, qui regrettent chaque jour d'être partis, d'avoir dû partir. Les privations, les humiliations et les angoisses se supportent plus aiséuiient dans sa maison, dans sa patrie, au milieu de ses amis et de ses compatriotes qu'à l'étranger ; qu'ils le comprennent mieux et qu'ils nous plaignent fraternellement, au lieu de nous accuser ! La seconde, c'est qu'il faut éviter que sur la foi des mirifiques histoires colportées gnr le séjpur en Angleterre, de nombreux1 réfugies viennent échouer ici et augmenter encore les difficultés présentes. Que ceux qui de Belgique, de Hollande ou de France voudraient tenter l'aventure, ne le fassent que dénués de toute illusion. Ce n'est pas la joie qui les attend sur les rives de la Tamise ! Mon impression ne serait toutefois pas complètement définie si je n'ajoutais une réconfortante vision d'avenir. Si l'on a la force de se hausser au-dessus des douleurs du moment actuel, on peut aisément prévoir que toutes ces douleurs fleuriront plus tard. Lorsque nous serons rentrés dans notre Patrie, nous oublierons rapidement les déconvenues et les ennuis, les tristesses et les privations pour nous souvenir que de mille traits créant et consolidant l'amitié an-glo-belge.Il n'y avait point chez nous, avant la guerre, des sympathies pro-anglaises comparables à celles qui nous rattachaient à la France. Mais de ce que plus de cent mille Belges auront passé des mois sur la terre britannique, de nouvelles et fécondes relations naîtront pour notre commerce, notre industrie et nos affaires, pour toute notre vie sociale ; et de nouvelles acquisitions enrichiront notre mentalité élargie. Parallèlement à l'effort concerté des armées, le mélange des populations civiles établira des liens indestructibles de reconnaissance, d'estime et d'affection. L'amitié anglo-belge, née dans la détresse, s'épanouira dans la prospérité. JULES DESTREE. LA STATUE DE FERRER A BRUXELLES. Les Allemands ont agi. , On se souvient de la depeohe annonçant que les Allemands avaient fait enlever la statue de Ferrer, à Bruxelles— cette statue qui fut érigée comme le symbole du respect dû à la liberté de pensée et aussi comme le respect dû à la vie individuelle : la mort de Ferrer, dans les conditions où elle fut ordonnée, constituait, en effet, une action criminelle. Un de nos lecteurs, revenant de Bruxelles, nous adresse quelques détails au sujet de l'acte allemand, et il met les choses au point : J© lis en votre numéro du 25 janvier que la statue de Ferrer avait été la caus$ de troubles et d'émeutes de la part des Bruxellois. Revenant de Bruxellês je puis vous certifier que la okose n'est pas tout à fait exacte. En réalité, ce monument a été peinturluré en blanc par ordre, sans aucune doute, des Allemands, pour trouver un prétexte à son enlèvement. Dimanche matin (la lettre e6t écrite le 28 janvier) la statue était enc<ye en plaoe. Il n'y a lias eu le moindre trouble : une demie-douzaine d'agents l'ont gardée toute la journée de same-■ di, et quelques passants seuls y ont prêté atten tion. voici maintenant ce qui me tait dire que ce sont les Allemands qui "ont fait le coup" : je me trouvais en un restaurant de Bruxelles mercredi dernier, trois jours avant le peinturlu-rage de la statue, et causais avec un officier allemand, maintenant parti pour le front à Rethel, et donc je pourrais vous citer le nom, m'ayant remis sa carte, en causant il me dit : "C'est honteux de la part d'un gouverneur catholique comme le nôtre d'avoir permis d'élever un monument à Ferrer sur une place publique, un monument qui est le symbole de la libre-pensée» et des idéeis révolutionnaires." Trois jours après, soit le same-di matin, 23 janvier, en passant place du Samed: je trouvais le monument souillé." Il apparaît donc que la statue aurait été souillée par les Allemands dans le but de posséder un prétexte pour l'enlever.Cela est bien dans l'ordre des choses, et tout à fait conforme à la mentalité des " tueurs " qui ensanglantèrent 'a Belgique. On comprend parfaitement que les misérables qui commirent les crimes abominables dont la Belgique fut !c théâtre, abhorrent les sentiments d'ordre élevé qui ont produit les protestations contre la mort de Ferrer... On comprend, non moins parfaitement, que les hommes qui subissent le régime imposé par la caste militaire et autocratique allemande n'aiment pas la liberté de penser, qui constitue le don le plus précieux dont les hommes puissent jouir. Enfin, on comprend—et on est très heureux de savoir—que les Allemands ont enlevé la statue de Ferrer, à Bruxelles : d'abord parce que cela prouve que ceux qui l'érigèrent ne sont pas de mentalité teutonne, et ensuite parce que, lorsque la possession de Bruxelles sera revenue aux Belges, la statue sera replacée. Ce sera une occasion de plus pour montrer aux Germains la différence morale qui existe entre eux et d'autres. C R. LETTRE DU GAP. (De notre correspondant spécial.) 19 janvier 1915. Lorsque, après la retraite d'Anvers et les mauvais jours de l'Yser, les bateaux à croix-rouges débarquaient à Folke-stone ou à Southampton les soldats belges blessés, la première impression que ceux-ci éprouvèrent était la surprise, presque l'ahurissement de l'accueil généreux et enthousiaste qui leur était réservé. Nous savions bien, dans la tranchée, que nous faisions tenacement tout notre devoir, mais c'est en Angleterre . seulement que, sous le flot d'éloges prodigués à la ronde, nous commençâmes à en devenir orgueilleux. Non pas que, dans son élan de sympathie, l'opinion anglaise ait exagéré la valeur des hauts faits de notre armée. Mais la première qualité de notre peuple est assurément une honnête simplicité — et c'est elle qui nous interdisait de nous glorifier à nos propres yeux d'avoir fait tout bonnement notre devoir. L'enthousiasme de nos amis anglais nous a révélé notre modestie, la mettant même souvent à une rude épreuve. Et cette modestie nationale, que nous avions naturellement emportée avec nous par-delà les mers, a subi en cours de route de nouveaux et rudes assauts. Je ne vous raconterai que la charmants aventure qui nous advint à Madère. Le Durham Castle, sur lequel nous voguons, jeta l'ancre le 31 décembre, dans l'après-midi, devant Funchal, capitale de l'île. Avec quatre de nos compagnons, nous décidâmes de passer à terre les quelques heures de l'escale. Le Portugal étant une Puissance alliée, nous pouvions risquer d'y promener nos uniformes sans crainte de nous voir interner jusqu'à la fin des hostilités. Quel dommage, pourtant, que l'on n'ait pu nous retenir prisonniers ! Quels délices et quel paradis eût été cette prison ! Dès que nous fûmes à terre, nous ne tardâmes pas à être identifiés, et, dès lors, fêtés par la population avec une amabilité et un enthousiasme dont nous sommes encore confus. C'est au milieu d'un véritable cortège de gens s'efforçant en prévenances que nous fûmes conduits au café, auquel, en bons Belges, nous avions réservé notre première visite. Nous n'étiôns pas encore installés que, comme par magie, nous voyions la table se garnir de flacons dorés, de friandises, de cigarettes, cependant que les auteurs responsables de l'enchantement, un officier supérieur de la garnison et M. le Consul de Bianchi, nous en faisaient généreusement les honneurs. L'officier portugais, en français, nous souhaita la bienvenue en mots délicats et charmants, et, avec une ardente émotion, salua notre petite Belgique. M. de Bianchi le lui disputa en amabilités et s'entretint longuement avec nous de notre pays, dont il est un ami et où ses fils (que j'a. vais connus à Bruxelles—comme le monde est petit !) avaient fait leurs études. A plus de treize cents milles du champ de bataille nous retrouvions des amis, dont l'évocation de notre terre s'appliquait à être si fraternelle qu'elle nous donnait presque le change, et que nous nous croyions presque dans un coin de chez nous ! Mais le temps, que nous oublions, s'enfuyait impitoyablement, et la sirène du bateau nous rappelait. Nos adieux . furent cordiaux et émus, et, tandis que i le petit canot à vapeur nous emportait ; vers le grand steamer, les représentants : du petit Portugal, du petit Portugal au

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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