L'indépendance belge

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02 September 1915
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s.n. 1915, 02 September. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7p8tb0zn7n/
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S6ème année. No. 207 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 OENT1ME8 ADMINISTRATION ET REDACTION : rUDOR HOUSE, TUDOR ST.. LONDON. E.C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAUX A PARIS : 11. PLACE DE LA BOURSE (311-57 et TELEPH.: 1238-75. LONDRES, JEUDI 2 SEPTEMBRE 1915. f 3 MOIS. 9 SHILLINGS. ) ' ABONNEMENTS . j 6 MOIS, 17 SHILLINGS, f 11 AN 7,2 SHILLINGS. ' i. j Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Retour offensif russe en Galicie. 10.000 Austro-Allemands faits prisonniers en deux jours. Duels d'artillerie sur le front occidental. Les aviateurs alliés bombardent le littoral belge. Importants progrès dans la presqu'île de Gallipoli. Détente germano-américaine. Ce que veut l'Allemagne.—Paul Otlet. Dans le Haut-Congo.— Arthur Détry. Le Japon et la Belgique. En ces temps de douleurs et d'espoir.—C. R. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos.—Bob. Notre vaillante armée.—Victor Boin. Congrès national économique belge. Echos. En Belgique. Au Bech» stein Hall.—T. B. Bibliographie. LA SITUATION ■ • M Teudi, midi. I . * I Le laconisme du dernier bulletin de Berlin relatif aux opérations sur le front oriental est significatif et souligne l'efficacité des contre-attaques russes que le dernier communiqué de Pétrograd a signalées. Les progrès allemands sont arrêtés sur les deux flancs, et de ce fait la situation des armées du centre dont l'ennemi s'efforce d'intercepter la retraite s'est sensiblement améliorée. Le grand coup de filet que l'état-major allemand projetait se réduira en fin de compte à une nouvelle et amère désillusion. Celle-ci se reflète déjà dans les commentaires de certains critiques militaires allemands qui, tel le major Moraht, dans la Berlkner Tage-Watt," donne à ses compatriotes le judicieux conseil "d'attendre, avec leurs démonstrations de joie, jusqu'à ce que l'ennemi soit complètement exténué !" Voilà un langage q,ui cadre mal avec le bluff du "sans-fil allemand^" disant que les armées russes sont dès à présent hors d'état de nuire pour le restant de la ca,m-pag'ne ! Le major Moraht semble n'ajouter aucune foi aux bruits d'après lesquels les armées du Kaiser, voulant battre le record napoléonien, auraient pour objectif Pétrograd ou Moscou. Il est, au contraire, convaincu que l'état-major allemand ne renouvellera pas la "politique ridicule de Napoléon "et'qu'il ne risquera jamais le sort de l'empire germanique dans une aventure aussi follement anbitieus-e !" On peut rapprocher cette sobre appréciation'de celle du correspondant militaire du "Novoïé Vremya" qui affirme catégoriquement l'impossibilité pour-l'ennemi de jamais atteindre Kieff, Moscou ou Pétrograd. Le dernier communiqué autrichien annonce l'occupation de la forteresse de Luck, située sur la rivière Styr, à l'est de la ligne Kovel-Kovno, que les Russes ont certainement/ évacuée de leur plein gré puisque c'est dans ce secteur que nos Alliés ont fait 7,000 prisonniers. Les Allemands prétendent, eux, avoir fait prisonniers pendant le mois d'août 2,000 officiers et 269,839 hommes avec 2,300 canons et 560 mitrailleuses, le total des prisonniers depuis le début de la guerre dépassant un million ! Les communiqués français mentionnent, encore une fois, des duels d'artillerie en Artois et en Argonne. Dans les Vosges les Allemands, après avoir bombardé les positions françaises avec des obus répandant des gaz asphyxiants, attaquèrent à plusieurs reprises les tranchées sur le Linge et sur le Schratz-maennele, mais furent repoussés. Les aviateurs alliés ont bombardé les établissements militaires allemands à Ostende, Middelkerke, Thourout et Et-e terbeck-lez-Bruxelles, tandis que le; e aviateurs ennemis lancèrent des bombeî e sur Lunéville. Les Allemands affirment s avoir descendu un aéroplane britanni-d que près de Bapaume et on confirme de it Paris que Pégoud, dont la mort fut an-it noncée il y a deux jours, a été tué dans it son appareil au cours d'un duel avec ur "Aviatik." L'armée belge continue de monter la garde sur l'Yser. n Une noté officieuse publiée au Havre •e fait allusion à l'excellent état d'esprit e! à au degré de perfection étonnant que ,s notre vaillante armée a atteint après une [e année de campag-ne. Pourtant l'appoint fourni par l'incorporation des Belges nor j. mariés, âgés de moins de 25 ans n'est i_ pas suffisant, et il est question d'appelei j. sous les drapeaux les jeunes gens âgés i:d de moins de 30 ans et éventuellement ff ceux en-dessous de 35 ans. ^ Ce nouveau sacrifice, jugé nécessaire -s pour maintenir nos effectifs au complet, > sera, nous n'en doutons pas, accepte avec stoïcisme par nos compatriotes qu voient tous les jours les sacrifices immenses que cette lutte à mort impose è l" nos alliés russes, français, anglais et serbes et qui, dans une mesure bien plus large encore, sont consentis, sans mur-u mure, par nos ennemis communs. Un télégramme de sir Ian Hamiltor e annonce une assez sérieuse avance de' ._ troupes britanniques dans la presqu'île de Gallipoli. Il s'agit de la capture d'ur important point stratégique dans la val- . lée de Biyuk Anafarta, qui commande la seule route par laquelle les Turcs ravi- !" taillent Achi Baba. Les pertes, des deu> ,e côtés, ont été sérieuses. tr f- Une détente s'est produite dans le; ' relations germano-américaines. L'am bassadeur d'Allemagne à Washington £ 11 officiellement informé le départemen' d'Etat que le Gouvernement impérial ac cepte toutes les demandes des Etats-Unis et que dorénavant aucun transat-n lantique ne sera coulé sans avertisse-e ment préalable et sans que des mesures soient prises pour assurer la vie des non-ir combattants, à condition que les vapeur: 't attaqués ne fassent aucune tentative •c pour s'échapper ou pour se défendre ! 'c Le succès diplomatique des Etats-Unis 'e est donc complet, et nous ne somme; nullement étonné d'apprendre que l'ami-i- ral Tirpitz est tombé subitement malade 1- et éprouve le besoin de prendre un long :s repos. i- Il n'y a toujours aucun changement -s dans les Balkans, mais on commente t- beaucoup un article du correspondant i- du " Temps " à Sofia disant que le ï- Gouvernement bulgare ne modifier^ probablement sa politique actuelle de :s neutralité qu'en cas d'une nouvelle inva- •a cir\n rir» la CE QUE VEUT L'ALLEMAGNE. Tandis que les mémoires que nous avons analysés, bien que confidentiels et adressés au gouvernement, faisaient le tour des cercles allemands, le Chancelier, re;v-Jsentant officiel de l'empire, a parlé î 2l août au Reichstag. De ce qu'il a dit on peut faire deux parts : questions des origines de la guerre, question des buts de la guerre. Il s'est entendu sur les premières. Il a été plus discret au sujet des secondes, tout en créant de véritables inquiétudes, car il a apporté quelques pierres nouvelles au monument colossal que ses déclarations antérieures lui ont élevé dans la mémoire des peuples. Voici les déclarations de M. von Beth-mann-Hollweg : 1. "L'Allemagne continuera la guerre jusqu'à ce qu'elle ait enfin retrouvé sa sécurité." De quelle manière? en quoi consiste cette sécurité? Le chancelier ne le dit pas. Est-ce par des annexions? par les moyens indiqués dans le mémoire des associations allemandes? . 2. " L'Allemagne, sans viser la suprématie, veut être prépondérante d'ans le concours pacifique des grandes et des petites nations en vue du bien-être géné ral et de la civilisation." Qu'est-ce que cela veut dire? Quelli différence entre la suprématie et la pré pondérance? Les philosophes d'outre Rhin ont chacun forgé leur propre ter minologie, quel est, dans la terminolo gic politique allemande, le sens spécifi que attribué à ces deux termes? Supré matie, est-ce l'hégémonie politique? 1; prépondérance, l'hégémonie économi que et faut-il conclure que c'est à satis faire son impérialisme économique qu< l'Allemagne veut faire servir cetti guerre? Dans l'affirmative, que com prend, pour elle cette prépondérance! Est-ce que les associations allemande: ont précisé dans leur propre mémoire? 3. "Il nous faut gagner la liberté de: mers, afin qu'elles servent à tous le: peuples. " Fort bien. Plus il y a de liberté dan le monde, plus le monde deyvra s'en ré jouir. Mais il faut préciser cette vagui formule. Les mers, en fait, hors 1< temps de guerre, étaient libres. Exis tait-il donc des ex>rsaires et de: pirates? une nation quelex>nque qui vou lait lancer de nouveaux navires de com merce avait-elle une permission à demander à quelqu'un? Y avait-il encore des péages ou des droits à payer au profit d'une nation, l'Angleterre, à l'entrée des détroits? Les Belt, le Pas de Calais, les détroits de Gibraltar, de Behring, de Magellan, les Dardanelles même étaient-ils f armés au commerce? Le canal de Suez, n'était-il pas internationalisé, et a-t-il jamais donné lieu a des difficultés? Panama n'était-il sous le contrôle américain, et l'Amérique ne venait-elle de renoncer à tous droits préférentiels en sa faveur? ' La liberté des mers n'a été compromise que le jour où la guerre a été déclaré». Mais depuis lors encore, est-ce l'Allemagne qui a révélé au monde un type désirable de défense des mers en L~ faisant attaquer par les sous-marins in-13 différemment les navires des belligé-;s rants et des neutres, la contrebande de !' guerre et les marchandises permises, les l" civils belligérants et les civils neutres ? c 4. "Ce n'est pas nous qui menaçons les petits peuples de race germanique. lS A entendre le chancelier, on croirait n vraiment que depuis un an la Belgique et le Leuxembourg neutres ne s^nt pas 'l occupés par les Allemands, qu'il n'a pas été tenu de conversations diplomatiques 0 affirmant que la Belgique serait de peu 1 de valeur pour l'Allemagne sans la Hol-;e lande; que des plans stratégiques n'ont c pas été agités qui faisaient fi de la neu-lL tralité suisse; qu'il n'y a eu de proposi-n tions de paix séparée à la Russie dé- clarant l'indifférence de l'Allemagne à T l'égard d'une extension russe jusqu aux s ports norvégiens de l'Atlantique? 5. "Nous serons et nous resterons le bouclier de la paix et de la liberté des e grandes et des petites nations." Com-^ ment? Selon quelle formule? Les mots e "Nous resterons le bouclier de la paix," JI émanant de celui-là même qui a présenté V" les ultimatums de 1914, sont assurément a d'une rare impudence. Parler de "li-1 berté des nations" ne l'est pas moins ls quand, à la distance de quelques phrasés traitant du problème de la Pologne, on se borne à dire : "Nous gouvernerons les n pays occupés, autant que possible, avec 's le propre concours du peuple." 6. "Cette immense guerre universelle n ne restaurera pas la situation d'autre- fois; il faut que surgisse une situation 'e nouvelle. ' ' 1_ Quelle situation? En quoi devra-t-elle x être changée? Quelle sera la future Europe? Rien à ce sujet, ne fût-ce la plus :s sommaire esquisse. i- 7. "La politique de l'équilibre des a Puissances doit disparaître." it Oui, sans doute, et nous y applaudi- > rons des deux mains ; mais par quoi doit->- elle être remplacée? Aucune indication à t- ce sujet. î- Jusqu'ici, le monde n'a connu que trois :s systèmes de politique internationale : î- l'hégémonie, l'équilibre, le système chré-*s tien du Moven-Àge avec pouvoir théo-"e cratique du Pape. Avant la guerre, l'opinion des élites tendait vers un système is nouveau, consistant en une Se>ciété ou :s Union des Nations, basée à la fois sur i- l'égalité et sur la coopération entr'elles, le Ç'eut été une sorte de démocratie inter-g nationale, où petits et grands Etats auraient vu consacrer, par des institutions it internationales et permanentes, leur par-:e faite égalité de droit, en dépit de leur it inégalité de fait, de la même manière le que les- individus en sont assurés dans a tout pays civilisé. le II ne suffit donc pas de définir la paix, i- à venir en excluant une seule des quatre possibilités (il faut bien dire » "quatre," après l'éloge du Pape tel que jamais chancelier n'en fit). Telle est l'analyse objective du nouveau document officiel allemand dont un organe suisse, par comparaison avec le chancelier de fer, a pu dire : "La gTande , force de Bismarck consistait en ceci, *, qu'il supposait toujours que ses inter-" locuteurs étaient des hommes intelli-e" gents!" * > î- Que veulent les Allemands? L'Alle-é- mag-he corporative l'a dit clairement la dans ses fameux mémoires. L'Alle-i- magne impériale ne l'a pas démenti s- dans le discours de M. de Bethmann-ie Hollweg. L'Allemagne royale s'est te prononcée pour l'annexion sans détour n- par la bouche du roi de Bavière... Il est ;? vrai quie ce dernier depuis a peut-être îs réfléchi aux conséquences des an-1 nexions. Comment expliquer sinon, son ;s allocution du 22 août a ses troupes, sur ;s l'esplanade de Strasbourg : "Chers camarades, c'est depuis 1870 que is nous sommes en possession de cette Ville é- et on ne nous l'a pas encore pardonné ; ie la preuve en est fournie par la terrible le guerre que nous ouvrons. Jamais l'his-s- toire n'a enregistré de si terribles com-;s bats. Presque tout l'univers est contre j. l'Allemagne et ses alliés." a-4 PAUL OTLET. DANS LE HAUT CONGO. Août 1914 Le 7 août 1914, nous recevions successivement les trois radios dont voici le texte : " Note d'Elisabeth le 6 août. — Samedi l'Allemagne a envoyé un ultimatum à la France et à la Russie demandant quelles étaient leurs intentions et réclamant une réponse avant midi : Le délai écoulé, l'Allemagne n'ayant pas reçu de réponse a déclaré la guerre à la Russie. La mobilisation générale s'est faite immédiatement en France et à minuit plusieurs corps d'armée étaient concentrés à la frontière française. Toutes les bourses pour le marché des métaux sont fermées. " Elisabethville, le 7 août.—Territoire belge pas encore violé. Les armées belges renforcées par Anglais et ï1 ran-çais tiennent 500,000 Allemands en échec à la frontière belge. — iolente canonnade dans la mer du Nord." Note d'Elisabethville reçue le 7 août à 13 heures 30 : " Le télégramme suivant avait été arrêté par la censure : Il est antérieur aux dépêches d'hier.—L'Allemagne a envoyé son ultimatum à la Belgique proposant d'envoyer ses troupes par la Be1-gique. En même temps elle entrait dans le Limbourg hollandais. La Belgique a.refusé l'ultimatum et a mobilisé pour défendre son territoire. A la Chambre des Communes, le ministre des Affaires Etrangères a déclaré que l'Angleterre ne voulait pas voir la Hollande et la Belgique écrasées et qu'elle ne voulait pas abandonner la France." Enfin le 8 août, à 8 heures du matin, le radio suivant venu cette fois de Léo-poldvill-e était œmmuniqué au public: " LéopoldvHie, 7 août 1914. —Les Allemands ont vouiu attaquer Liège, mais ont été repoussés trois fois et refoulés en Allemagne avec beaucoup de tués. Le général anglais French est à Lille avec une armée d'appui : les Allemands entrent en France par l'Est, mais sont refoulés et retournent en Allemagne poursuivis par les Français. Les escadres anglaises sont dans la Mer baltique. On parle d'une grande bataille où les Allemands auraient été battus par les Belges. L'Allemagne a demandé l'assistance de l'Italie, qui a refusé. - Les Russes avancent en Allemagne avec î toute leur artillerie. La simple lecture de ces documents, les contradictions manifestes qu ils contiennent, démontrent au lecteur dans quel trouble étaient les résidents ; les " questions se bousculaient dans les cer- - veaux. Vainement essayait-on de mettre t un peu d'ordre, de logique et de clarté e dans les événements qui nous étaienl r; ainsi signalés. Mais les faits essentiel se dégageaient lumineux, empreints dej; 1 de grandeur héroïque. Il s'établissai' 1 que, fiers de nos droits, nous résistion- - vaillamment aux bandits prussiens ei e que les Puissances arrivaient à notre e secours !.. Les dernières nouvelles, le radio de - Léopoldville était arrivé très tôt le ma s tin du 7 août et avait, dès 8 h. 1/2, éti - communiqué au public... Aussi espérait-i on d'autres avis pendant la journée., e Hélas ! Dès 9 heures, le-tonnerre reten: tit, la tornade accourut, le fleuve devin t noir et houleux, le ciel déchiré d'éclair-se mit à déverser des torrents d'eau ! Ce é fut une désolation... Les heures se sui r yaient... Les éléments ne s'apaisaien a guère et le soir, ramenant un peu d< - calme dans la nature, trouva chacur - énervé, impatient, malade... La nuit fu s tranquille, laissant espérer un radieux e lendemain ! Mais ne voilà-t-il pas que r vers les 4 heures du matin, le 8 août, 1( e tonnerre recommence sa fête, illumine si s nistrement toute la région !... e Six heures et demie, 7 heures!., a D'habitude, c'est la première chansoi t du moteur de la T. S. F... Dans les ha bitations, on tend l'oreille !... Ça va !.. f Vlan!... Il s'arrête!... On met le ne; - en l'air malgré la pluie, malgré 1< vent!... On contemple les antennes, là y bas ! . Rien à faire !... Dans un rayor ( immense l'air est sursaturé d'électri- - cité !... Et la journée se passe, se traîne e longue, longue, douloureuse suprême t ment!... Penser fait mal! Et, mécani . quemenï, sans qu'on lés appelle, mill< pensées assaillent le cerveau!... Toute: . se résuixfent. : que se passe-t-il che; s nous? Que deviennent les nôtres?... E r une haine sauvage du Germain monte e monte implacable !... Enfin, la nuit vient s sereine encore, la nuit splendide d'Afri _ que si pleine d'espoirs endormis. ARTHUR DETRY. LE JAPON ET LA BELGIQUE. t Pour les Belges. F d- Le Havre, août 1915. Comme nos lecteurs ne l'ignorent pas, p - les sympathies belges sont très ardentes & " au Japon. Dès le début de la guerre, Y : des œuvres ont été organisées là-bas en d ! faveur de nos soldats, de nos réfugiés s et de nos populations souffrant dans la ^ - Belgique occupée, sous l'odieux joug u - allemand. ti 5 Les plus importantes de ces œuvres \-c ' ont leur siège dans la capitale, Tokio, s< r et y travaillent sous les auspices de d : notre Légation. Les deux principales a 3 sont le "Belgian Relief Fund" et la L "Japanese Ladies' Belgian Relief Asso- t< ' dation- ;" la première dirigée par les a ~ femmes belg-es résidant à Tokio; la se- c ^ conde par une association de dames japonaises, groupée sous le haut patronage de Son 41tesse la princesse Fushi- p mi et la présidence de Mme la marquise i; J Nabeshima. Cette association comprend f; ' environ sept cents adhérentes, réparties a " dans tout l'empire, dont une importante r ' partie toutefois, de deux à trois cents, f] résident dans la capitale. Ces dernières 2 se réunissent de temps en temps pour c prendre connaissance, par un rapport I du comité, des résultats généraux de j - leur travail. Une de ces réunions aeu j t lieu au début du mois de mai à la léga- n - tio-n de Belgique; une autre s'est tenue, f i nous apprend une communication de la q - presse japonaise, le 12 juillet, dans les r t superbes jardins de l'hôtel de la mar- a r quise Nabeshima, à Tokio. Plus de t t deux cents dames y étaient présentes ; e e parmi elles S.A. la prinœsse Fushimi. 1 - Le ministre de Belgique et le personnel ' " de la Légation y assistaient aussi. La c r lecture du rapport du comité fut des s s plus intéressantes ; des dons sent arrivés i e à l'association de toutes les parties du I e Japon. Le total obtenu atteint à peu 1 ; près cinquante mille yen, soit cent trente e mille francs. Si l'on y ajoute les sommes - recueillies par le "Belgian Relief Fund" e - soit près de cinquante mille francs, et e e l'argent obtenu par une souscription ou- i verte en faveur des Belges par le e journal "Osaka Asahi," toit près de 1 Fr. 73,000, on arrive à un total de plus de trois cent s mille franco réunis jusqu'à présent au Japon. Ce total ne comprend pas les dons recueillis en Corée, ni ceux souscrits par la colonie étrangère de Yokohama, ni, enfin, ceux qui ont été don-nés aux soldats belges par la Société de Tokio de secours aux blessés et malades des armées belge et française. Ces dons ont atteint ensemble une centaine de mille francs. Si l'on tient compte des conditions locales, de la grande quantité de misère qu'il y a à soulager au Japon même, du fait que des dons y ont aussi été envoyés ans autres nations éprouvées par la guerre, le résultat obtenu est magnifique et le témoignage d'une grande générosité ainsi que d'une vive sympathie à notre égard. Une vente de charité. Le rapport de cette réunion nous apprend aussi qu'une vente de charité a eu lieu à Tokio, au mois de juin dernier, en faveur des populations des nations alliées éprouvées par la guerre. La part revenant à la Belgique sur le produit net de cette fancy-fair a été de plus de 2,600 francs. On y a aussi lu^qu'un concert de charité a eu lieu en faveur de Belges à Kyoto, l'ancienne capitale du Japon, la ville où aura lieu prochainement le couronnement de l'Empereur. Le ministre de Belgique s'est rendu à cette fête, qui a obtenu un vif succès. Les quelques paroles que le ministre y prononça, pour remercier la très nombreuse assistance et aussi pour y dépeindre la triste situation dans laquelle sa patrie est si justement plongée, furent accueillies avec une profonde sympathie, et la "Brabançonne," jouée ensuite, fut acclamée avec enthousiasme. Un ancien sabre japonais, symbole d'héroïsme, fut remis, au nom de la population de Kyoto, au représentant de l'héroïque Belgique. M. le sénateur sex:ialiste néerlandais von Kol, bien connu de plusieurs di ne>s compatriotes, a donné dans l,é courant du mois de juin, à la Légation de Belgique à Tokio, une conférence sur les choses qu'il avait .vues dans notre mai- lipiirpnv n^\ ^ rm'il nnrrrv/irnt" npfiHant-

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