L'indépendance belge

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15 February 1915
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gtiéme année. No. 39. L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE; CITY 396Q. LONDRES, LUNDI 15 FEVRIER 1915. r begisteked at the g. p.o. as a newspaper. Conservation par le Progrès. S O MMAIR E. LA SITUATION.—En Prusse-Orientale et dans les Car* pathes—Les opérations aériennes — Le Blocus—Les progrès autrichiens en Bukovine—Informations diverses. La guerre avant la1 guerre. Le "Chiffon de Papier." Lettre d'Italie.—Silvio. Billet Parisien.—Jean Bernard. Lettre du Havre.—P. N. Faits menus, menus propos.—Bob. Colons belges en Algérie. L'espionnage en Hollande.—G. H. Une Injustice.—A. K. Echos. En Belgique. Sur le front.—P. N. La Conférence à Londres. Les ruines du littoral belge. Travaux pour nos soldats.—J. Caulle. I Ml IIII— 11— ■ I ■I1IMIHI LA SITUATION. Lundi, midi. C'est sur le front oriental que l'atten-I tion est attirée aujourd'hui. A la re-[ traite russe, qui a été expliquée par nos [ Alliés comme opportune, s'ajoute au-I jourd'hui le recul en Bukovine. Mais, étant donné l'effort énorme et désespéré | qui se produit, actuellement, de la part ; des Allemands, sur le front oriental, il n'y a pas à s'étonner des fluctuations dans les succès et les revers possibles des Russes. Les nouvelles concernant l'offensive des quatre corps d'armée allemands de Prusse-Orientale, en territoire russe, , sont plutôt rares. L'invasion se dessine le long de la rivière Memel, et à 30 lieues vers le sud, sur la voie ferrée ! ver£ Stalluponen. Les attaques allemandes ont été repoussées dans la région de Lyck, à l'est des Lacs Mazu-riens.Les Allemands ont encore échoué sur le front de la Bzura, vis-à-vis de Varsovie, et d'autre part, les efforts combinés des Austro-Allemands n'ont pu déloger les Russes des passes principales des Carpathes, dont Tucholka Constitue la clef. Les troupes françaises ont eu vent d'un mouvement offensif des Allemands en Alsace dans la vallée de la Lauch. L'offensive fut retardée par des détachements de soldats sur skis, et les Français ont,eu le temps depuis de se concerter en vue de cette attaque. Une dizaine d'aéroplanes ont attaqué Verdun, sans commettre de dégâts importants. En Champagne, l'avance française vers Souain a été arrêtée par suite des rafales de neige, qui ont retardé l'arrivée de l'artillerie. Les canons français atteignent actuellement la ville de Noyon. Plus au nord, les combats se bornent à des duels quotidiens d'artillerie et à des explosions de mines dans les tranchées. A l'est du golfe de Suez, les Turcs ont eu une surprise désagréable à Tor. Cernés par un détachement de troupes britanniques, ils furent tous mis hors de combat, pendant une soixantaine de tués et au-delà de 100 prisonniers. La menace allemande de torpiller sans merci les navires marchands britanniques laisse les milieux maritimes singulièrement sceptiques. Toutes les lignes de navigation maintiennent en effet leurs départs réguliers après, comme avant le 18 février, date fixée par les Allemands.En Italie, on constate une recrudescence de" sentiments favorables aux Alliés : un signe évident de cette recrudescence, c'est l'attitude des napolitains qui jusqu'à présent, ainsi que l'indique la Presse Associée dans la communication que nous insérons plus loin, étaient les plus ardents partisans de la neutralité à tout prix, demandent au gouvernement italien d'intervenir. Certains journaux italiens signalent énergiquement le danger de la neutralité, et il faut retenir les lignes suivantes que publie le "Giornalé d'Italia" : "Nous considérons que ce serait commettre un suicide national que de laisser passer la crise actuelle sans la rectification de nos frontières, sans la réalisation de nos aspirations et l'accroissement de notre prestige dans le monde. Le maintien de notre neutralité actuelle équivaudrait à la déchéance de l'Italie comme grande Puissance et sa. future dépendance des vainqueurs. L'Italie ne peut s'exposer à cette alternative."Aux Etats-Unis, la question du blocus continue à faire verser beaucoup d'encre : en attendant la réponse de l'Allemagne à la Note récente, on constate que l'attitude de la presse en général est très énergique : l'intervention des deux membres du Congrès de Washington, qui sont d'origine allemande, et qui ont présenté la proposition que l'on sait, a fortifié encore cette attitude. Et il y a de sérieuses raisons de croire, ainsi que le dit une dépêche de Washington, que si la réponse allemande était de nature à déplaire, l'action de Washington sera décisive et vigoureuse. C'est donc avec impatience que l'on attend la réponse des Allemands, lesquels, de multiples incidents le prouvent, se trouvent dans une situation économique qui devient de plus en plus difficile. La nouvelle de la visite du président Poincaré en Alsace n'aura pas été accueillie à Berlin de la même façon que les nouvelles fausses ou exagérées qui sont quotidiennement envoyées à la capitale allemande — et, même, on peut croire que les incidents sympathiques qui se sont produits durant cette visite resteront ignorés (grâce à la censure allemande) de la population allemande. On conçoit la joie de la population d'Alsace à voir réapparaître sur son territoire le chef de la République, et la réception triomphale de celui-ci sur le sol qui fut si longtemps la propriété de l'oppresseur, incapable de comprendre qu'il n'est pas possible de supprimer les aspirations naturelles d'une race, est de nature à faire réfléchir tous les conquérants qui ne se préoccupent pas des besoins moraux des races. LA GUERRE AVANT LA GUERRE Pour mesurer l'effort que nous avons à opposer au formidable effort des Teutons, il importe de préciser la date du sien. Elle est autrement lointaine qu'on ne la soupçonne encore généralement. Les premières hordes qui occupèrent Bruxelles le 20 août et y défilèrent les jours suivants venaient du fond de la Bismarck-ienne Poméranie ou du Schleswig Holstein. Elles avouèrent être en marche depuis un "lois, donc depuis le 20 juillet, quatorze jours avant l'ultimatum à la Belgique. L aveu nous l'indiqua. Que nous étions encore loin de compte, pourtant ! Peu après, quelques Bruxellois retrou-""-reut dans leurs papiers des lettres d'amis qui villégiaturaient sur les bords du Rhin ou du Wéser entre 7 et 8 juillet. Elles exprimaient de vagues inquiétudes : Leurs auteurs assistaient à d'énormes mouvements de troupes dont ils cherchaient vainement l'explication. " Bah ! se dirent à ce moment les destinataires, il ne s'agit sans doute que de grande manœuvres mal interprétées par dès profanes." Aujourd'hui, nous sommes édifiés: la mobilisation allemande avait été commandée au moins vingt-six jours avant la déclaration de guerre, pendant que Belges, Français, Anglais péchaient candidement à la ligne, et que le Kaiser affectait encore ses sublimes attitudes d'Ange gardien de la paix 1 Ob! je Tartuffe, qui se surnomme " à la Niet- fectuer le long travail d'installation de zsche "! pièces d'artillerie aussi lourdes sous le feu Mais en voici bien d'un autre: Dans les incessant; et un assaut de notre infatigable premiers jours de septembre débarquaient à armée de campagne, s'y fussent opposés Bruxelles la Ire divi^jon des fusiliers de indéfiniment. Le fait est—et je suis en marine du Prinoe Henri de Prusse, en route mesure d'affirmer que la preuve en pour Louvain. A des Hollandais de nos éclatera au jour des règlements de compte amis, ils confessèrent, après boire, qu'ils se —qu'en pleine paix, une armée d'avant- trouvaient en croisière au Antilles, lorsque garde civile allemande ( qu'entretenait leur parvint le 25 juin un cablegramme les le département de la guerre en Bel- rappelant en toute urgence en Europe, gique, en France, en Angleterre pour saper Depuis, par mer et terre, ils avaient marché notre sol), tout en goûtant notre bénévole sur la Belgique avec juste quelques heures hospitalité! avait acquis sur la route d'An- de halte à Hambourg ! Donc la guerre vers, à portée de ses gros canons, et sous pour le début d'août était préméditée, prétexte d'essais de culture d'un genre nou- arrêtée dans l'esprit de Guillaume et de son veau, plusieurs terrains qui servirent à créer antourage, 40 jours avant d'être notifiée, ils des fondations de béton, bientôt, dissimu- nous la faisaient effectivement, 40 jours lées sous une végétation épaisse. Enfin, il avant de nous jeter le gant, avant même y a à peine trois jours, des réfugiés flamands que n'eut surgi le prétexte du conflit austro- échappés de l'enfer qu'est devenu le Para- russe au sujet de la Serbie. Ce mièvre dis balnéaire de la Belgique, nous racontent casus belli " eût manqué que la four- la découverte, à un kilomètre de Coxyde berie de Berlin en eût trouvé un autre, dix si j'ose dire, d'un " pot aux roses " de autres. Elle était résolue à jouer du même espèce. Un immeuble érigé là' par glaive, elle en jouait à notre insu, dans les de mystérieux Allemands recouvrait de so- ténèbres, près de sept semaines avant de Hdes assises visiblement destinées à servir nous inviter à nous mettre en garde. de support à une artillerie puissante dont Sept semaines et bien davantage. Les les projectiles eussent pu de là atteindre assiettes de béton clandestinement con- Dunketrque. Il y a un an, l'homme qui ^truites longtemps avant la guerre, sur la nous eût fait de telles révélations nous serait -oute de Binhe à Maubeuge pour le jeu apparu comme un descendant un peu at- ies fameux howitzers de 42, ne consti- tardé de Ponson du Tarrail. Il ne fait :uâient pas un phénomène local et excep- aujourd'hui que fortifier notre édification ionnel. Il y a quinze jours on découvrait quant aux chausse-trappes dont les Huns du eur pendant aux environs d'Edimbourg, en XXe siècle semaient depuis des mois, des jne position qui devait permettre à la mon- années, nos territoires à l'aide d'un travail itrueuse artillerie austro-allemande de bom- de taupes, qu'eussent répudié leurs proto- jarder brusquement la base navale anglaise types, d'un temps réputé autrement bar- le Rosyth et le pont du Forth, avec au- bare! .ant de facilité et de succès que les forts de jjj. on pgut affirmer que des tigres seront STamur et d'Anvers. Et sans les préparatifs . d; clémenceque les criminels quj den,tiques et de date, aussi ancienne, corn- . . , , , nent les défenses de notre réduit national 11<>us Usaient secrètement la guerre chez se fussent-elles écroulées à la manière d'un nous, si longtemps avant de nous 1 avoir dé- ;hâteau de cartes? Le caractère maréca- clarée, le sourire aux lèvres et la main ten- *eux des routes d'accès, l'impossibilité d'ef- due! LE "CHIFFON DE PAPIER." Un aveu décisif. Après six mois de réflexion le chanceler de Bethmann-Holiweg a fini par rouver une explication et une justifica-ion du cynique propos qu'il avait tenu l'ambassadeur britannique, sir Go-ichen, dans l'entrevue historique du 4 ioûfc 1914, et au cours duquel il s'était îtonné de voir la Grande-Bretagne risquer la guerre pour un simple traité, aour un vulgaire "chiffon de papier." 11 faut avouer que l'invention du chan-;elier figurerait sans gloire dans la plaidoirie d'un avocat de dixième classe plaidant un procès d'injures devant une justice de paix infime. Alléguer que, en employant ce terme méprisant, le chancelier exprimait ;t caractérisait le sentiment de l'Angleterre, c'est proprement prendre ceux auxquels on s'adresse pour des imbé-:iles. Mais la fausseté de la tardive et :antaisiste interprétation du premier va-et de Guillaume II est démontrée par un :ait qui parle plus haut et plus clair que tous les raisonnements. On sait qu'il se publie en Belgique ine " Histoire de la Guerre de 1914," >ous forme de petite brochure à couver-:ure bleue, dont le censeur allemand au--nricp l'imnrpçsion et la vente. On v trouve la plupart des documents diplomatiques, discours politiques, rapports et articles de journaux concernant la guerre. Or, un de mes amis voulant retrouver dernièrement dans le rapport adressé par sir Goschen à son gouvernement au sujet de cet entretien, le texte exact de paroles prononcées par M. de Bethmann-Holiweg, le chercha longuement mais vainement dams la brochure officielle et censurée que l'autorité allemande permet de publier. Et ayant pu se procurer le texte officiel du rapport de sir Goschen, il constata que la censure allemande avait supprimé tout le passage relatif au fameux " chiffon de papier " ! Ce sont donc les amis et les subalternes de M. de Bethmann-Holiweg qui, dès le début, ont compris, comme tout le monde l'avait fait, la malencontreuse phrase qui avait échappé à leur chef, et qui tentent, dans la mesure de leurs moyens, de la faire passer inaperçue. Ils ne se doutaient pas que cette suppression était un aveu formel et qu'elle allait faire éclater au grand jour l'hypocrisie du chancelier. Ea vérité finit tnninnrç r\ur frïr\mrr»KÉ>t- LETTRE D'ITALIE. Incertitude et prévision.—La lettre de M. Giolitu.— Manœuvre parlementaire. — Intrigues de M. de Bulow.—Maigre tout l'Italie fera la guerre. Rome, 7 février. Nous en sommes toujours à nous demander si et quand l'Italie se décidera à eter son épée sur la balance des des-:inées européennes. La lettre de M. jiolitti, dont le texte vous est ;onnu, a mis dans la situation un joint d'interrogation de plus. Avant la publication de cette lettre, sn considérait comme absolument puériles les espérances exprimées par quelques optimistes, au sujet de je ne sais quelles cessions territoriales consenties par l'Autriche, pour prix de notre neutralité conservée jusqu'au bout. L'arrivée de M. de Bulow et les bruits intéressés et tendancieux qui l'avaient précédé donnaient quelques apparences de vraisemblance à ces illusions. Mais dans les milieux bien informés on considérait ces suppositions, que M. de Bulow corroborait adroitement dans des conversations intimes, comme de simples fumisteries, indignes à la vérité d'un diplomate qui se respecte. Mais voilà que soudain Mr. Giolitti affirme dans sa fameuse lettre qu'il croit à Ja possibilité d'obtenir quejque chose "par les voies diplomatiques." Est-ce une fumisterie de plus ou bien s'agit-il d'un acte d'ingénuité, surprenant, à la vérité, de la part d'un homme politique qui passe pour être d'une roublardise raffinée? Je n'en sais rien et je crois que M. Giolitti est peut-être seul à le savoir. Moi, je crois tout bonnement ceci, que M. Giolitti a une grande démangeaison de reprendre le pouvoir et que M. Salandra étant considéré comme le chef d'un gouvernement qui n'ex-c1ut pas systématiquemnt la possibilité de sortir de la neutralité pour prendre position dans le conflit, le meilleur moyen de le renverser consisterait à gouper contre lui les neutralistes à tout prix et ceux qui croient à l'efficacité des maquignonnages diplomatiques et de 'a politique du bakchich. Je dois cependant noter que les principaux organes de la presse italienne ne partagent pas ces espérances, sincères ou feintes, et que quelques-uns d'entre eux, entre autres le "Corriere délia Sera," qui est cependant l'organe du parti conservateur, les combattent avec une énergie très significative. Il faudrait, d'ailleurs, être doué d'une dose incalculable de crédulité et de naïveté pour admettre que l'Autriche, dans le but de s'assurer le bénéfice de la neutralité italienne, soit disposée non seulement à faire les sacrifices territoriaux dont on a parlé, mais aussi à subir l'humiliation qui en découlerait. Admettre une telle hypothèse, c'est ne pas connaître le tempérament de la Cour de Vienne et des cercles-dirigeants austro-hongrois, c'est ignorer la haine sourde, implacable que les éléments militaires et l'aristocratie autrichiens nourrissent pour tout ce qui est italien. Il faudrait pour cela que les Russes fussent aux portes de Budapest. Or, nous n'en sommes pas encore là, et quand nous y serons, ce sera probablement trop tard pour exhorter l'Italie à ne pas briser les liens de la neutralité. Quoiqu'il en soit, la lettre de M. Giolitti a eu le mérite de donner une couleur au ministère présidé par M. Salandra, et de le représenter sous les espèces d'un ministère qui ne reculerait pas devant la nécessité de faire la guerre. Il n'est peut-être pas animé d'une esprit belligérant très prononcé, mais il envisage sans terreur la possibilité d'une entrée en campagne, et la preuve en est qu'il la prépare. Vous savez sans doute déjà que le ministère a refusé au général Druetti les renforts qu'il avait démodés pour repousser l'offensive des rebelles indigènes que la proclamation de la guerre sainte a soulevés contre les Italiens. A la suite de ce refus, le général Druetti a donné sa démission et a été remplacé par le général Tassoni, qui pense pouvoir faire face à la révolte en resserrant vers la côte la ligne d'occupation. Mais le fait qu'on a préféré limiter la zone occupée et retirer les garnisons, qui avaient été établies très loin à l'intérieur, jusqu'au Fezzan, pour ne pas affaiblir l'armée continentale, prouve avec évidence que le gouvernement prévoit la possibilité d'avoir à mettre sur les rangs le maximum de forces militaires possible. Ainsi que je vous l'ai toujours dit, des influences très puissantes agissent dans les sphères gouvernementales, pour détourner l'Italie de toute idée d'intervention ; mais je persiste à croire, sans savoir au juste pourquoi, que, malgré tout, et en dépit de tout, l'Italie sera forcée de faire l'effort sans lequel ses aspirations nationales courent le risque de sombrer définitivement. SILVIO. V BILLET PARISIEN. Les tracasseries de la censure. Hier matin, j'ai rencontré un viem journaliste, blanchi sous le harnais, s' on peut dire, qui a écrit une vingtaine di volumes, dont deux ou trois de premiei ordre ; il paraissait hargneux, contr< son ordinaire, et son visage était sombre au possible. A cette époque, où chacun peut craindre pour un parent au front, je crus à un deuil comme il y en a tant et n'osais l'interroger. Après quelquesinstants de conversation, j'avais la certitude que cet

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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