L'indépendance belge

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02 November 1914
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s.n. 1914, 02 November. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sb3ws8jm42/
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L INDEPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, LUNDI, 2 NOVEMBRE, 1914. Conservation par le Progrès. APPEL AU DEVOIR. Le " Moniteur Belge " du 27 octobre a publié un appel chaleureux au courage des citoyens belges de 18 à 30 ans, les invitant à adresser leur engagement volontaire aux Consuls des pays où ils se trouvent réfugiés. Sera-t-il entendu ? «^«((^Quotidiennement des Anglais nous demandent pourquoi tant de jeunes hommes, non mariés, se trouvant parmi les réfugiés, ne vont pas prendre rang dans l'armée. Le service n'est-il pas obligatoire en Belgique.-' "Oui," leur répond-on, mais il n'a pas d'effet rétroactif, et la loi militaire, ne datant que de l'an dernier, deux classes seules ont été atteintes par la nouvelle législation." Peu convaincus, ils hochent la tête : " Ce n'est pas un motif pour se dérober au devoir patriotique." Et comme un Belge faisait remarquer, froissé à tort dans son amour propre, que ce devoir n'empêchait pas des jeunes anglais de rester chez eux, il reçut cette réponse caractéristique : " L'Angleterre n'est pas envahie; si elle l'était nous combattrions tous jusqu'au dernier." Et les Anglais agiraient certainement comme ils le disent, d'un même élan. Le^s réfugiés de 18 à 39 ans," non mariés, ne devraient pas connaître d'hésitation, et de Hollande, d'Angleterre, des départements français, voler au Havre pour se mettre à la disposition du gouvernement. La guerre peut se prolonger, durer de longs mois. Avec quelles forces fermera-t-on demain les brèches faites dans les rangs de cette vaillante armée par trois mois de campagne, sans répit, toujours au feu, sous les obus, les bombes et les shrapnels ? Toute cette jeunesse entend-elle être rayée du tableau de la coalition? Elle a pourtant au cœur la haine de l'Allema-I gne. Ne va-t-elle pas repondre au^ crimes des Barbares? Ce serait la fin de la race si toute la génération actuelle ne montrait pas autant de décision, de virilité et de courage que nos- soldats actuellement sous les armes. Et par son inertie même elle pourrait contribuer à l'écrasement final de notre pauvre nation. Le devoir de tous ces jeunes gens, s'ils ont le sentiment exact des choses, la dignité d'eux-mêmes, s'ils comprennent ce qu'ils doivent à la mère patrie, c'est d'aller renforcer la classe de 1914, à qui l'on apprend le métier des armes et de marcher au feu quand ils seront instruit suffisamment. Vivre dans l'oisiveté, dépendre de l'hospitalité française, anglaise ou hollandaise quand la Belgique mutilée les réclame, c'est indigne cles Belges aimant leur pays. Qu'ils se rendent au Havre, qu'ils prennent un fusil et s'ils ont du cœur qu'ils vengent leurs frères assassinés. Ce n'est pas en se promenant dans les grandes cités hospitalières, désœuvrés et inutiles qu'ils hâteront l'heure de la libération et du retour dans leur foyers. Qu'ils y songent !... L'avenir est încore chargé de nuages.. Est-il possible que l'Allemand reste maître de notre pays? Non, cent fois non !. . Mais pour cela il faut que ceux qui sont valides, et peuvent rendre des services, prennent le C'est une question d'honneur ! TRIBUNE LIBRE. Et puis ? Notre estimé collaborateur M. le sénateur La Fontaine a, dans un article paru dans notre numéro du 26 octobre, jeté les germes d'une idée pacifiste qui paraît soulever une assez vive opposition—actuellement. Notre journal estimant qu'en ce moment toutes les opinions doivent pouvoir se faire jour et se défendre, a ouvert ses colonnes à ceux qui combattent la proposition de M. La Fontaine : à chacun de méditer en songeant à l'avenir sur les deux propositions qui auront été ainsi présentées. Hampstead, 27 octobre. Monsieur le Directeur, La doloureuse impression qui m'est restée après la lecture de l'article du sénateur La Fontaine et ou'il intitule " Et puis? " doit être certainement partagée par tous les lecteurs de votre estimable journal. Je n'ai pu résister au désir de vous : écrire que des articles de ce genre, éclos ■ lorsque la Patrie est en larmes, lorsque d'un bout à l'autre le sol de notre, pays est jonché de morts tombés sous le coups meurtriers d'une nation qu'avec raison on a mis au ban de l'humanité, étrei- . gnent péniblement le cœur. L'Allemagne des Goethe, des Kant et des Beethoven s'est couverte de honte en se lançant comme un apache contre notre vaillante nation—j'estime avec beaucoup de Belges qu'il n'y a pas de distinction à faire entre les Allemands, ils sont tous complices du crime monstrueux qu'ils ont commis et croire que cette nation maudite va s'étonner des actes qu'elle a commis me paraît être le comble de la naïveté.Que reste-t-il des déclarations pacifiques qui nous faisaient croire que notre pays ne serait jamais attaqué? Si l'Allemagne se sent malade un jour, c'est qu'elle tremblera de peur sous les représailles qui, malgé tous les pacifistes, seront exercées contre elle sous peu. C'est bien mal connaître notre nation, race vaillante s'il en fut, que de croire qu'elle acceptera n'importe quelle reconnaissance, si elle est due au lâche adversaire qui n'hésita pas à recourir aux plus perfides moyens pour vaincre notre armée, et pour terroriser, massacrer, et essayer de déshonorer ensuite nos laborieuses et honnêtes populations.Nos enfants, nos arrière-petits-enfants, n'oublieront jamais le crime allemand. Aussi longtemps que ce nom germanique subsistera, il éveillera chez tout Belize digne de ce nom, le mépris qui s'attache à ceux qui n'ont même plus l'honneur des armes. Il' serait superflu de démontrer que toutes les lois de la guerre ont été honteusement foulées aux pieds par les armées du Kaiser. Qui donc en doute encore dans le monde? Votre collaborateur se trompe quand il écrit que l'infortune imméritée de notre nation est supportée par elle avec stoïcisme.Ce que M. La Fontaine prends pour du stoïcisme, c'est la certitude, la l confiance absolue de tous nos compatrio- - tes que le crime allemand ne restera pas impuni, et qu'au jour prochain de la red- i dition des comptes on fera payer à la - horde sanguinaire les méfaits de tout : genre dont elle s'est rendue coupable. Puisse M. La Fontaine se persuader : que tous les Belges, retiennent les no- • bles paroles que notre héroïque souve- ■ rain adressa à la "nation maudite."' " Vous pourrez nous vaincre, a dit le Roi, mais nous soumettre, jamais." Nous sommes tous solidaires de notre ' Roi, auquel vont tous les cœurs belges. Notre nation, race forte, a écrit les • pages de son histoire en lettres de sang. • Ses oppresseurs s'en souviennent encore et n'en déplaise à M. le Sénateur nous n'avons pas dégénéré. Et puis, je conseille à votre honorable : collaborateur de ne pas persister. Sa bonne foi mérite un meilleur sort. Que M. La Fontaine interroge donc les malheureux habitants de nos régions dévastées, les veuves, les orphelins et ce qui reste de notre héroïque armée, il sera édifié sur les blessures profondes de nos cœurs meurtris. Encore un mot avant de terminer, je crois ne pas m'avancer trop en prédisant à celui qui voudrait essayer de provoquer une réconciliation entre la France et l'Allemagne un fiasco de dimension. Entre les Alliées il est né une indéfectible union que rien ne pourra détruire. Attaqués sans motifs ils ont dû se défendre—qui donc oserait proposer à la Belgique de manquer à ses devoirs d'Alliée? Dans notre belle capitale, foulée en ce moment par les hordes allemandes, nous possédons un joyau incomparable. C'est la square du Sablon—au fond du square se dressent les deux statues des comtes d'Egmont et d'Horne, je les revois d'ici, ces statues nobles et belles, douloureux souvenir d'une époque de domination étrangère en Belgique, symbole indestructible de la fidélité et de l'attachement inébranlable au sol de la Patrie, admirable leçon pour ceux qui failliraient au devoir. C'est dans notre his toire nationale que se trouvent les plus précieux enseignements. , Notre devoir contre la nation allemande est la haine toujours, la soumission jamais ! O. D. B. Autre lettre. Londres, 27 octobre 1914. Monsieur, L'article de M. le sénateur La Fontaine me donne furieusement à penser, et m'échauffe la bile. L'Allemagne qui a commis le crime inexpiable de se prévaloir du .droit du plus fort aux dépens d'un pays incomparablement plus faible qu'elle, et qui n'a pas hésité à l'anéantir dans sa rage de brute contre la résistance osée, cette Allemagne n'est pas l'Allemagne des Kant et des Goethe; soit dit en passant, elle ne saurait être l'A'lemagne des Beethoven, puisque le maître était Autrichien. Elle ne se couvrira pas de cendres comme semble l'y inviter M. le sénateur La Fontaine ; l'Allemagne qui a commis le forfait dont s'indignent les nations, ou la "kultur," ne s'est pas vouée au culte de la brutalité, est une nation dont les quelques honnêtes gens qu'elle comprend sont égarés par un fanatisme aveugle, mais dont la grande majorité sont gens de sac est de corde, et qui ont à leur tête le digne chef qu'il leur faut en la personne d'un fou furieux. La peine du talion ne saurait lui être appliquée de propos délibéré, mais le lui sera peut-être au cours de la campagne, et ce seront les circonstances qui la lui infligeront. M. le sénateur La Fontaine s'illusionne étrangement en admettant la possibilité que l'Allemagne, lasse quelque jour de frapper, de piller, de brûler, demande la paix, et" reconnaissant l'inutilité de son infamie, comprenne que sa mission n'est pas de dominer, mais de coopérer ! Coopérer ! Ai-je bien lu? Votre sang ne bouillonne-t-il pas dans vos veines de Belge, à la pensée de coopérer avec un tel peuple? Et à quoi coopérer s'il vous plaît, M. le Sénateur? A souiller la Belgique de la " kultur " germanique? Monstrueuse aberration ! due, sans doute, au déséquilibre d'un homme anéanti de souffrances morales. Eh bien, ce n'est sûrement pas-là le morale de la elgique a tout sacrifié au maintien de son indépendance, n'est ps prête à '' coopérer " avec un peuple de valets, lâches et fourbes et dont la culture trouve son expression dans des pratiques de Mongols. Ce que la Belgique a perdu, au point de vue matériel, lui sera intégralement rendu pareeque ce sera le premier soin qu'auront les alliés de l'exiger des bandits qui se sont rués sur elle, lorsqu'ils auront été réduits à l'état d'épuisement que semble prévoir M. le Sénateur La Fontaine et auquel ils sont inéluctablement conduits par les armes des Alliés ; ce qu'on ne rendra pas à la Belgique par contre, ce sont d'abord sa population décimée et ensuite ses trésors d'rchitecture détruits à tout jamais ; pour l'expiation de ces actes de sauvagerie et de vandalisme, je me joindrai volontiers à M. le Sénateur La Fontaine dans un fervent appel à la Justice immanente. Mais la peine doit être proportionnée au crime et elle doit frapper le criminel dans ce qu'il a de plus sensible et pour les bas coquins que se sont montrés les Gouvernants et les représentants de ce qui passe chezeuxpourlaclasse des intellectuels, le seul châtiment qui convienne est d'abord la ruine matérielle et la mise au ban dans le concert mondial de leur culture sous toutes ses manifestations. Je ne sache pas que la Belgique doive revendiquer la haute mission de reconcilier les rivalités séculaires dont elle a tant souffert, comme le dit M. le Sénateur La Fontaine; cette mission ne lui appartient pas; j'estime qu'elle aurait un caractère don-quichotesque qui est entièrement contraire à la très haute dignité qui lui donne l'insurpassable vaillance dont elle vient de faire preuve. Veuillez agréer Monsieur, l'assurance de mes sentiments très distingués. UN LECTEUR. Nous tenons a repéter que les opinions émisés ci-dessus sont absolument personnelles. En ce qui concerne " l'Indépendance Belge " son opinion est bien nette; c'est qu'en temps de paix les populations intelligentes devraient se préoccuper d'avantage des questions internationales, avoir la haine,de la .çuerre et de ceux qui ont un intérêt de caste à la déchaîner—et, tout en ayant ces préoccupations, se faire suffisamment forts pour empêcher l'envahissement des Barbares.NOTES BORDELAISES. Puisque Paris est presque à Bordeaux depuis deux mois, c'est donc de la capitale de l'ancienne Aquitaine que je vais essayer de recueillir pour les lecteurs de " l'Indépendance Belge " quelques " notes " .---tfues, quelques impressions vécues. Ah, certes, ce ne sont pas ces dernières qui manquent, tout sollicite l'attention concentrée et fait vibrer les nerfs par un temps troublé, depuis les femmes des faubourgs bordelais qui, assises devant leurs portés par ces vesprées automnales encore belles ici, tricottent sans relâche des gilets de soldats, des mitaines, des chaussettes, tout un vestiaire chaud qui préservera les chers combattants dans les tranchées, jusqu'aux nombreuses endeuillées qu'on rencontrent dans les tramways et qui échangent dolentes leurs tristes confidences. Puis ce sont les menues anecdotes rapportées du front par les blessés et qu'on recueille avec une sorte de religion attendrie. 11 faut entendre les Bordelais conter avec leur accent savoureux les hauts faits des enfants du pays, une flamme d'orgueil dans les yeux. Nous avons aussi comme distraction de la rue, le passage isolé de quelques soldats anglais, dont on admire la belle prestance et le confortable équipement ; la population a pour eux une sorte d'amitié qui se traduit dans les longs regards qui les accompagne ; on voudrait bien leur parler, leur dire qu'on est fière de les avoir pour alliés et amis, leur crier au passage un mot de bienvenue et on s'arrête, maladroit gêné avec le regret de ne pas connaître l'anglais. Les quais sont aussi un grand but de promenade pour les Parisiens curieux, c'est là qu'on débarque du matin au soir les provisions de guerre de l'armée, les draps, les lainages, le café et la viande frigorifiée dont on a résolu de faire un essai. Le Manchester City en a amené cette semaine 3,500 tonneaux destinés à partir immédiatement sur le front. Enfin nous avons eu pour corser le menu de la vie bordelaise, les saisies des maisons austro-allemandes, à l'instar de Paris, où une ligue fonctionne déjà pour éloigner les Allemands de la France et leur fermer les marchés. M. Lescouvé, procureur de la République en vertu des instructions ministérielles, s'est déjà occupé de recueillir les renseignements pour dépister les maisons allemandes déguisées en maisons françaises, et pas mal ont déjà été fermées tant à Paris qu'à Bordeaux. L'important magasin de M. Heilbron-ner, le grand antiquaire parisien, dont les collections en objets d'art, meubles de styles, tableaux, occupaient tout un immeuble de la rue du vieux Colombier, se trouve parmi ceux qui ont été frappés de séquestre. L'un d'eux, qui faisait construire en face l'Opéra-Comique, un immeuble entièrement élevé, destiné, sans doute, à abriter un T.S.F., partage le même sort, avec pas mal d'usines qu'on ne soupçonnait guère, vu leurs noms à consonnance française. La ligue anti-allemande reçoit les adhésions par milliers, les femmes en tête, et tous les adhérents s'engagent à ne plus acheter aucun produit allemand et à ne plus se servir dans aucune maison de cettcorigine. lien sera de même pour les trop nombreuses Gretchens, espionnes en jupon qui encombraient les cuisines françaises, sous l'étiquette de luxembourgeoises et d'Alsaciennes, et qui ramassaient pour les envoyer en Allemagne tous les petits secrets efès maisons où elles servaient ; fini également le règne des garçons de café et de restaurant arrivant tout droit de Munich ou de Berlin. Quelques-uns même baragouinaient à peine le français, mais les hôteliers qui les employaient au rabais s'en préoccupaient peu, tel le personnel du Grand Café de Senlis, maison qui a du reste été épargnée par la horde allemande, reconnaissance de l'ancienne valetaille, sans doute. Le croiriez-vous, racontait un jour M. Maurice Herbette, qui était allé dîner (Voir suite seconde page.) S5ème année. Ne. 296.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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