L'indépendance belge

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27 January 1915
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s.n. 1915, 27 January. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fj29883q0j/
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66ème année. No. 368. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. r „„ t.^.tttr,„ begistered at thb gpo ~ „ TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MERCREDI 27 JANVIER 1915. AS A NEWgPAPEH ' ' Conservation par le Progrès. ———————————————————————Tr—— SOMMAIRE. LA GUERRE : Détails complémentaires sur la bataille na= vale de dimanche—Deux navires anglais endommagés— Croiseur allemand torpillé par un sous=marin russe—Un Zeppelin descendu à Libau—Avance belge sur l'Yseï La Belgique et les accusations allemandes. La réponse allemande. La violation de la neutralité belge condamnée par la plupart des journaux suisses-allemands. Le sentiment d'un armateur anglais.—H. W. D. Atrocités allemandes. Lettre de Hollande.—J. P. Faits Menus, Menus Propos.—Bob. Echos. Dernières nouvelles de la Belgique. La situation financière de la Belgique. Le Xme rapport. Au Steinway Hall.—G. V. LA SITUATION. Mercredi, midi. La journée d'hier a été caractérisé! par plusieurs engagements sérieux su: ie front occidental. En Belgique, nos troupes ont pro pressé dans le district de Pervyse. Elle: snt, de plus, repoussé une attaque aile mande contre nos tranchées à l'es d'Ypres. Les renforts allemands qui de raient soutenir cette dernière opératioi furent empêchés, par le feu très efficao Je l'artillerie, de quitter leurs abris. Cette attaque semble avoir été le co -ollaire d'une action plus sérieuse di 'ennemi.du côté de La Bassëe. Les trou aes anglaises, établies à Givenchy et ; Luinchy furent attaquées à cinq reprise: jar d'importantes forces allemandes qui après de légers progrès, furent finale nent repoussées. D'après le communiqué de Berlin, le Allemands auraient pris 1,100 mètres d' ran^hées anglaises et capturé deu: ooints d'appui, fait une centaine de pri ;onniers, un canon et trois mitrailleuses t toutes les tentatives des Anglais pou eprendre le terrain perdu auraien xhoué. L'offensive allemande eut lieu sur le Jeux rives du canal de La Bassée. Entr jivenchy et le canal elle fut repoussé ivec de grosses pertes pour les assai) ants, qui laissèrent plusieurs centaine Je morts sur le terrain./3elle par Baden lu sud du canal, eut, semble-t-il, plus d .uccès, mais les positions perdues fu ent reconquises à la suite d'une contre ittaque britannique. Du côté de Craonne, les Allemand attaquèrent également et à deux repri ;es les positions françaises. Repoussé me première fois, ils r^u irent, la se seconde fois, à occupe: une tranchée nais furent contraints, peu après, : 'abandonner dans sa plus grande par ie, après une vigoureuse contre-atta lue. Dans l'Argonne, une attaque alleman le contre Saint-Hubert fut arrêtée avan l'avoir pu se développer. En Alsace, les positions françaises au our de Hartmannsweiler furent arro ;ées copieusement de grenades lancée: par les crapouillards, et l'artiilerie alle-; mande bombarda violemment Thann, . Leimbach, et Sentheim. En somme, les Allemands ont fait de vains efforts pour offrir une victoire à l'Empereur à l'occasion du 57me anni-' versaire de sa naissance. Sur le front oriental, les Russes pour-t suivent le mouvement offensif au nord " de la Vistule. Nos alliés ont chassé l'en- 1 nemi de la ligne Malvishken-Lasdenen et 2 ont repoussé ses attaques sur la rive gauche de la Vistule, dans la région de " Borgimoff. : On dit que les Allemands concentrent " beaucoup de troupes dans le secteur de 1 Thorn, et qu'ils se retirent si facilement 5 devant les Russes dans le but de les at- 1 tirer dans un piège et de les attaquer " en force au moment opportun. En Bukovine, les Autrichiens sont 3 parvenus à grouper des forces qui leur 2 assurent, momentanément, la supériorité : numérique sur leurs adversaires. Le correspondant du "New-York He-> raid" à Pétrograd confirme que les Rus-r ses ont évacué Kirlibaba, mais qu'ils t tiennent la position fortifiée de Jaco-beny.5 L'Amirauté britannique publie des dé-2 tails complémentaires relatifs à la oa- 2 taille navale de dimanche matin. Inutile " de dire que la version allemande, parlant 3 de navires anglais coulés, est fausse. j Tous les navires britanniques engagés 2 dans le combat sont rentrés. Le Lion et - le Meteor ont été endommagés, mais - pourront bientôt reprendre leur place. La victoire anglaise reste donc entière. 3 La marine russe, elle aussi, à un nou- - veau succès à enregistrer. Croisant dans 3 la Baltique, deux sous-marins ont at- - taqué le croiseur léger allemand Gazelle . qui, touché par une torpille, fut totale-i ment désemparé, et ne dut son salut - qu'à l'arrivée d'un vapeur suédois, qui ■ le ramena à Sassnitz. D'autre part, les forts de Libau abat- ■ tirent un Zeppelin qui, venu jeter des t bombes sur la ville, fut atteint par les boulets russes et dut descendre en pleine - mer, à un mille de la côte. Tout l'équi- ■ page fut fait prisonnier, et le Zeppelin i détruit. LA BELGIQUE & LES ACCUSATIONS ALLEMANDES. Par EMILE BRUNET (Député de Charleroi ; Ancien Bato:nier du Barreiu de Bruxelles). On a. lu, hier, les explications de il. von Betl lann, le chancelier allemand, et les affirmation lusses qu ]1 émet, une fois de plus, notamment roposj de la neutralité de la Belgique. On lir ujourd'hui. à notre quatrième page, la répons o Sir E. Grey. au nom de la Grande-Brctagn< *ons sommes heureux de publier, à ce sujet, 1 l'ès belle réfutation suivante, par M. Emil îrunet : La propagande allemande se poursui vec acharnement dans les pays neutres L'Allemagne se rend compte que 1; iolation de la neutralité de la Belgiqir st, aux yeux du monde entier, un vé itable crime qui, pendant longtemps lésera lourdement sur les destinées di leuple allemand. Elle tente de se disculper en portan :ontre la petite nation dont elle a ravagi e territoire, une accusation grave. L, - Belgique aurait conclu avec l'Angleterre à un pacte exposant l'Allemagne au péril * d'une attaque brusquée! * * • e Pour établir la réalité des griefs qu'elle invoque à charge de la Belgique, l'Alle-t magne fait état de notes administratives • dérobées au cours des fouilles que ses ï agents ont effectuées dans les dossiers des ministères belg-es. La presse allemande et l'agence Wolff , se livrent au sujet de ces documents à j des commentaires de mauvaise foi dans le but de tenter cette conclusion, fixée t à priori : la culpabilité de la Belgique > est certaine ! i Quelles sont les pièces invoquées con tre nous? Le résumé d'entretiens que l'é deux attachés militaires anglais ont eus tre en 1906 et en 1912 avec deux généraux belges. " I Nous passons sous silence les faits que fer certaine presse d'Outre-Rhin relève à tra charge de la Belgique, sans apporter à l'appui de ses affirmations la moindre preuve. . ' Ils ne valent guère qu'on s'y arrête. ait Des officiers français auraient, bien "le avant la guerre, fait une " tournée d'é- a 1 tudes" en Belgique, et cette tournée, ils mc l'auraient faite en uniforme. c<?' En uniforme! Dans un pays où se P trouvaient de fortes colonies allemandes P°^ et où l'Allemagne entretenait quantité ! , ver a espions ! La " tournée d'études" n'est là que ?ul ur impressionner le lecteur crédule. In " Les fortifications construites en Bel- SUI ■ que étaient exclusivement dirigées °P contre l'Allemagne." Des forts d'arrêt ont été établis sur 1 ° la ligne de la Meuse. A Liège, ils avaient pour objectif essentiel d'enrayer la mar-che de troupes allemandes. A Namur, me ils tendaient surtout à empêcher le paa» sage des Français. e' Le plan de défense a été réalisé, il y a nombre d'années. L'Allemagne l'a connu. A-t-elle jamais songé à formuler à ce sujet une observation quelconque? me: Mais il y a deux pièces ! Exâminons-les successivement. » •- P°' La premiere pièce. po] La première pièce a été trouvée dans gk les bureaux du Ministère de la Guerre à tio Bruxelles. 1 Elle porte la date du 19 avril 1906. pré Elle est contemporaine de la crise d'Al- de gésiras qui, pendant quelques mois, fit dé< peser sur l'Europe une menace de l'a• guerre. dé i Il s'agit d'un rapport adressé au Mi- vei nistre de la Guerre de Belgique par le ] Général Ducarne, chef de la première l'A direction au Ministère de la Guerre. po: Le colonel Bernardiston, attaché mili- dai taire de la légation britannique de Bru- acc xelles, avait eu, avec le général Ducarne, et au Ministère de la Guerre, deux entre- tai tiens qui offraient un intérêt d'autant alli plus vif que les circonstances semblaient graves. - Aussitôt, le général adresse à son chef, ^ ' le Ministre de la Guerre, un rapport détaillé sur la conversation qu'il avait t eue avec l'attaché militaire anglais. Quel était, d'après le document, le ca' but de la démarche de l'attaché mili- taire? , . . gk Signaler a un fonctionnaire supérieur du Ministère de la Guerre que, dans le cas où la Belgique serait attaquée, l'Etat-Major anglais était disposé à débarquer njc sur le territoire belge 100,000 hommes. nej Interroger ce fonctionnaire sur l'impor- _i; tance des effectifs dont disposait la Belgique en vue de sa défense. r;v De nombreuses questions d'ordre tech- se( nique furent examinées au cours de ces entretiens. Lieu de débarquement, ré- eX( quisitions, transports, commandement, C0| etc., donnèrent lieu à un échange d'ob- q>, servations. , Mais dès le début de ces conversa- pe; tions, le général Ducarne prend soin de su; formuler une réserve qui fixe le carac- Q., tère de ces conférences. " La question de c]c, l'intervention anglaise concerne tout au- m. tant les autorités politiques," fait ob- et server le général. Du coup il délimitait ^8' la portée des entretiens qu'il allait avoir ter avec l'officier anglais. p0 Mais — et ceci est essentiel — résulte- j^c t-il du texte publié qu'il ait été question au cours de ces conversations d'une mesure qui ne fut pas exclusivement défensive? ' a Quelle est l'hypothèse qu'envisage l'attaché militaire anglais? Citons le document. " L'envoi d'une troupe de ^e: 100,000 hommes est prévue pour le cas où la Belgique serait attaquée." Est-ce clair? Les officiers examinent les condi- M; tions d'une action destinée à entraver la tai marche de l'ennemi. Le général Ducarne un parle de l'éventualité d'une attaque aile- va mande sur Anvers et d'une marche à pa travers la Belgique pour atteindre les 1 Ardennes françaises. mi A prendre le texte même du rapport, Be que subsiste-t-il du grief laborieusement cel forgé? un Si l'Allemagne respecte la neutralité belge, la Belgique n'aura pas l'occasion de se défendre et l'Angleterre s'abstien- Br dra de débarquer ses troupes. Be Mais voici un élément qui souligne Br .•entualité à raison de laquelle ces en-tiens d'ordre technique ont eu lieu. En marge du rapport, il est écrit : -'entrée des Anglais en Belgique ne se ait qu'après la violation de notre neu-lité par l'Allemagne." Pas de conventions anglo=belges. V lire le document, on comprend qu'il fallu une sommation du gouvernent belge pour déterminer l'Allemagne ; publier. La thèse allemande s'accom-dait mieux d'articles de journaux nmentant avec passion quelques ases extraites avec habileté du rap-t du général Ducarne ! klais, objectent les officieux du gou-nement impérial, il y a l'enveloppe contenait le document. Celui-ci est tulé : " Lettre à Monsieur le Ministre les entretiens secrets." Et l'enve-pe porte ces mots, d'après la " Gâte Générale de l'Allemagne du rd " : " Conventions anglo-belges." ^ui a écrit cette mention assurément arre? Nous l'ignorons. Est-ce au mont du transport du document en Alle-gne que cette note a été mise sur îveloppe? Elle correspond incontes-lement à la portée que le gouvernent allemand attribue au document, is cadre-t-elle avec le texte de ce docu-nt?.a réserve formulée dès le début par général Ducarne—son incompétence îr tout ce qui touche à la question itique que soulève l'intervention an-Lise—énerve à elle seule la préten-î allemande. -e colonel Bernardiston est également occupé de fixer le caractère technique l'échange de vues qui a eu lieu. Il :lare (1) qu'il ignore si l'on a pris vis de son souverain au sujet de la narche qu'il fait, et (2) Que le gouvernent anglais n'est pas lié. De conventions, il n'y en a pas ! Aussi llemagne se trouve-t-elle dans l'irn-îsibilité de produire une corresponde diplomatique démontrant qu'un :ord ait été conclu entre l'Angleterre la Belgique en vue d'une action mili-re destinée à repousser une attaque ;mande. L'appel à la diplomatie anglaise, ^'événement va-t-il révéler l'existence semblable convention ? ^e 4 août 1914-—date maudite—l'Alle-gne viole le territoire belge. Prenons le rapport du général Dune. Dégageons de ses données les ments d'un plan d'intervention an-tise.Allons-nous assister à la réalisation ce plan? En aucune mesure ! L'examen tech-|ue auquel le général belge et le colo-anglais ont procédé en 1906 est com-tement oublié. Et, lorsque l'ultimatum allemand ar-e à Bruxelles, est-ce une démarche :rète du gouvernement belge qui va :erminer l'intervention anglaise, en ïcution d'une convention réglant les îditions de cette intervention? Non. ;st par un télégramme envoyé au Roi Angleterre—" the most pathetic ap-il addressed by the King of Belgium, '' vant les paroles de M. Asquith à la ambre des Communes—que le Roi j Belges, invoquant les nombreuses .rques d'amitié des souverains anglais l'attitude amicale de l'Angleterre en 70, adresse un suprême appel à l'invention diplomatique de l'Angleterre ir la sauvegarde de la neutralité de la Igique. La seconde pièce. Le rapport Ducarne n'étayant en rien ccusation portée contre la Belgique, gouvernement impérial fit exécuter nouvelles feuilles dans les archives > ministères belges. bTn second document fut découvert. Il achève de ruiner la thèse allemande, lis une fois encore, un attaché mili-re anglais s'était mis en rapport avec général belge: il n'en fallait pas da-ntage pour, alimenter les polémiques rtiales des officieux. 3ette fois, la découverte eut lieu au nistère des Affaires Etrangères de Igique. Il serait puéril de déduire de te circonstance que le document eût caractère diplomatique. Voyons ce qu'il dit. Le 23 avril, le lieutenant-colonel idges, qui avait succédé au colonel rnardiston comme attaché militaire à uxelles, rendit visite au général Jung- bluth, chef de l'état-major belge. En quelle année la visite eut-elle lieu? La pièce qui relate l'entretien s'abstient de le dire, ce qui prouve que l'administration n'attachait qu'une importance relative à l'incident. Le gouvernement impérial croit que l'entretien eut lieu en 1912, peu importe. Il s'agit d'une intervention de l'Angleterre en cas de violation de la neutralité belge par l'Allemagne. C'est bien là la question qui a fait l'objet des conversations entre le général Ducarne et le colonel Bernardiston, conversations qui, d'après la presse allemande, auraient abouti à "des conventions."Mais en ce cas le premier souci de l'officier supérieur anglais sera de rappeler à son interlocuteur le traité qui lie la Belgique et l'Angleterre. Il n'en fait aucune mention. Bien au contraire, ses propos sont en opposition avec les communications faites en 1906 par le colonel Bernardiston au général Ducarne. L'armée que l'Angleterre pourra débarquer comprendra 160,000 hommes. L'attaché militaire anglais n'apporte aucune précision quant à l'endroit où se ferait le débarquement des troupes. Et une controverse surgit entre les deux officiers supérieurs. L'Angleterre craint que la Belgique ne soit pas à même d'empêcher les Allemands d'envahir son territoire. Le général Jung-bluth soutient que les forces belges suffiront.Le lieutenant-colonel anglais prétend que lors des derniers événements, l'Angleterre aurait débarqué des troupes même si la Belgique n'avait pas demandé de secours militaire. Le général belge objecte " qu'il faudra pour cela le consentement de la Belgique."Et la " Convention de 1906 "? Il n'y est fait aucune allusion. Et pour cause ! La convention de 1906 n'existe pas. Rien ne le démontre plus péremptoirement que la note du sj avril. (A suivre.) [Voir les " DERNIERES NOUVEL-LES DE BELGIQUE en 3me page.] LA REPONSE ALLEMANDE. Les Allemands ont adopté une technique extrêmement aisée pour répondre aux rapports officiels belges sur les atrocités allemandes ; ils les ignorent. Mais voici quàleur tour les Français présentent un dossier terrible. Les Allemands déclarent: "Nous examinerons et nous répondront." M. Secrétan, directeur de la "Gazette de Lausanne" et colonel de l'armée suisse, une des autorités militaires de son pays, bien connu par les études approfondies qu'il a publiées, notamment sur l'armée allemande et la campagne de 1870, presse l'Allemagne de répondre de façon précise. L'affaire, écrit-il, est sérieuse et il ne suffit pas pour l'écarter, de prendre l'offensive, comme* le fait l'agence Wolff, et d'accuser l'ennemi d'en avoir fait autant ou pire. Ceci est autre chose et nous ne doutons pas que le gouvernement français ne réponde, si on accuse son armée, ainsi que l'agence Wolff en prête l'intention au gouvernement impérial. Mais, actuellement, c'est de l'armée allemande qu'il s'agit et ses chrfs r.e doivent pas souffrir un instant que l'Honneur do cette armée soit outragé. L'Allemagne doit une réponse au monde entier. Elle se 1a. doit à elle-même. Elle la doit à tous ceux qui, comme nous, sans souhaiter la victoire de ses troupes, ont toujours eu jusqu'ici pour son armée de l'admiration et du respect. J'en parle par expérience personnelle. J'ai vécu la guerre de l'Année terrible. Je l'ai étudiée. J'ai suivi, dans le détail, la marche triomphale, à travers les deux tiers de la France, des armées de l'empereur Guillaume 1er. du kronprinz Frédéric-Guillaume, du terrible Frédéric-Charles, du prince royal de Saxe, des Manteuffel, des Werder, sous la conduite de l'austère Moltke. J'ai compulsé les accusations portées alors contre les armées allemandes par les écrivains et les historiens français; j'en ai constaté, le plus souvent, l'inanit». Ce qu'on a appelé " le crime de Bazeilles " n'était pas un crime: Bazeilles, située en plein champ de bataille, prise et reprise par les combattants, point d'appui et réduit des troupes françaises, no pouvait pas sortir indemne de cett* sanglante mêlée. Bazeilles était condamnée à brûler sous la rafale des obus. J'ai vu le procès fait aux Allemands pour avoir fusillé les " francs-tireurs " de l'époque; j'ai dû reconnaître que, dans un très grand nombre de cas, la répression n'avait pas excédé lo droit d« la guerre, fatalement implacable. Jrai entendu parler des " pendules " expédiées de France en Allemagne par des soldats pillards, et je me suis rendu compte que, dans une armée nombreuse, il y a toujours et partout dos mauvais soldats. J'ai conclu do mon étude que jamais une grande guerre d invasion n'avait été menée en territoire ennemi, par une armée de plus d'un millio?

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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