L'indépendance belge

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s.n. 1918, 06 March. L'indépendance belge. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/st7dr2qd4n/
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L INDÉPENDANCE ROYAUME-UN! : ONE PËNNY «à BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : IUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 6 MARS 1918 En vente à Londres à 3 h. le mardi 5 mars (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS :-{ 6 MOIS, 17 SHILLINGS CONSERVATION PAR LE PROGRES. Il AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Mardi, midi. L'échec des différents coups frappés >es jours derniers par les troupes allemandes en différents points du front français doit donner à réfléchir à l'état-major allemand sur l'état physique et moral de cette armée française, qu'il croyait entamée tant par la prolongation de la guerre que par'la campagne défaitiste payée par l'or germain. Partout où les bataillons ennemis sont montés à l'assaut des positions françaises, ils se sont heurtés à une résistance déterminée, et là où les hasards des combats leur permirent de prendre le moindre avantage, une réaction immédiate et irrésistible les obligea à abandonner jin terrain conquis au prix de sacrifices ^^jfcaapportionnés à sa valeur. Aus- a l'ex-~*perience n'a guère été renouvelée depuis quarante-huit heures, et les attaques allemandes ont dégénéré en coûps de main faciles à prévenir et à refouler. Ce fut le cas notamment en Lorraine, où des éolaireurs allemands, après de vifs bombardements, tentèrent d'envahir les lignes françaises en divers endroits dans là région de la Forêt de Parroy,vers Neu-viller, où, à chaque occasion, les assaillants furent dispersés. Un sort analogue fut réservé à des entreprises ennemie» dans la région de Bures, dans les environs de Veho, au nord-ouest de Bezon-vaux, et à l'est de Largitzen, au cours .desquelles l'adversaire subit de lourdes pertes et laissa des prisonniers aux mains de nos alliés. De leur côté, les troupes françaises ont opéré une action locale à l'est de "'a Meuse, près des Eparges, aux confins de la Woevre. Les- bataillons français, au ïmfieu d'Une tempête de neigé,~ ont envahi les organisations ennemies à la Tranchée de Galonné, pénétrant jusqu'à la quatrième ligne allemande sur un front de douze cents mètres et sur une profondeur de six cents mètres à certains points. Au cours de cette affaire, qui fut exécutée avec une maîtrise admirable, les Allemands contre-attaquèrent nos amis sur le flanc gauche, mais cette réaction fut neutralisée après un combat qui coûta des pertes importantes aux troupes adverses. Le nombre des prisonniers faits par nos amis en cet endroit dépasse jusqu'à présent 150 officiers et soldats; de plus, ils ont capturé une certaine quantité de matériel de guerre, obtenant ainsi à tous les points de vue un succès appréciable au prix de pertes extrêmement légères. La lutte d'artillerie a été particulièrement violente dans les régions de Beau-mont et de Bezonvaux, sur le front de Verdun, au Ban de Sapt et à l'est de Largitzen, en Haute-Alsace. Sur le front britannique, l'initiative des coups de main est loin d'être un monopole allemand, et si les troupes teutonnes se livrent volontiers à cette tactique, nos amis ne la pratiquent pas moins avec maîtrise. Dans la nuit de dimanche encore, des détachements britanniques ont effectué un certain nombre de raids fructueux; les Australiens ont pénétré dans les tranchées ennemies à Warneton, et après avoir infligé des perte? aux occupants et détruit plusieurs abris, ils se sont retirés, emmenant des prisonniers et une mitrailleuse. Les mêmes troupes ont effectué des opérations similaires dans le voisinage de Gapaard (à l'est de Messines) et au sud de Holle-beke, capturant là également des prisonniers et du matériel. Plus au nord, des détachements du Middlesex sont entré? dans les positions allemandes au nord de Passchendaele, pendant que d'autres détachements britanniques se frayaient un chemin dans les lignes ennemies à d'autres points du front. Après un bombardement, les Allemands ont également tenté df pénétrer dans les positions britanniques à l'ouest de Lens. mais leurs troupes de choc furent repoussées à la suite d'un vif combat, au cours duquel ils subirent des pertes sensibles, laissant des prisonniers aux mains de nos amis. L'activité combative n'a pas été moins a———^a— ii m «wm»—-u» grande sur le front belge où, depuis trois jours, les Tentons montrent un acharnement inusité contre nos lignes, notamment de Nieuport à Dixmude. Plusieurs attaques livrées contre nos postes dans le secteur de Nieuport ont été refoulées. Cela n'empêche pas les Allemands d'affirmer avoir pénétré dans nos lignes sur l'Yser et y avoir fait un certain nombre de prisonniers. En Italie, de violentes chutes de neige continuent à paralyser toute action de quelque importance, et même l'artillerie déploie une activité modérée. Elle a cependant été assez vive de l'Astico à la Brenta et des versants orientaux da mont Grappa à la Piave. Les batteries italiennes ont exécuté des salves sur le secteur Val Frenzeia-Vai Brenta, dans le 'Trentin, et elles ont dispersé des travailleurs ennemis à l'ouest du Lac de Gf.rde et à l'est de Salgareda, sur la Piave. Les opérations militaires sont complètement arrêtées en Grande Russie, par suite de la signature du traité de paix de Brest-Litovsk. Cependant, les troupes autrichiennes continuent leur avance à l'est de l'Ukraine et en Podolie sans renoontrer de résistance. Le communiqué dn Vienne signale que le butin capturé par les Austro-Hongrois en Russie méridionale comprend déjà 770 canons, plus de 1,100 mitrailleuses et une quantité "colossale" de matériel de guerre de tout genre. Entretemps, les maximalistes, battus et contents, parent à toute éventualité d'intervention nipponne en Sibérie, qui pourrait inquiéter leurs "adversaires" impérialistes, et font sauter, s'il fa-ut en jjâia.'e uae àcpo^hc da Yokohama, à Washington, les ponts sur la voie ferrée transsibérienne entre le lac Baïkal et la frontière chinoise. Lord Lansdowne adresse une nouvelle lettre au "Daily Telegraph" et dans la-' quelle il donne son avis sur le dernier discours du Chancelier Hertling, discours qu'il apprécie, en somme, favorablement et en quelque sorte comme une avance faite par le Chancelier allemand en faveur de ^'examen d'un traité de paix. Il fait remarquer que le comte Hertling désire une discussion préalable par une conférence "intime," admettant que l'on prenne pour base de la discussion les principes émis par le Président Wilson dans son message du 11 février; que le Chancelier admettrait aussi une Cour Internationale d'Arbitrage, et enfin que le comte Hertling a déclaré qu'il ne voulait pas retenir la Belgique eu possession de l'Allemagne. Lord Lansdowne veut rapprocher cette déclaration de la note papale du 1er août 1917, réclamant l'évacuation de la Belgique avec la garantie de son indépendance absolue politique, militaire et économique, et il n'est pas loin de croire que l'on pourrait amener le Chancelier à admettre pareille proposition. Quant aux épineuses questions de l'Alsace-Lorraine et des revendications italiennes, lord Lansdowne voudrait les voir mises en discussion, comme la question des colonies allemandes, vis-à-vis du Congrès de la Paix. ' Lord Lansdowne, on le constate, tient un raisonnement qui n'est basé, en réalité, que sur des sentiments. Or, quand on assiste d'une part à la violation toute récente des clauses de l'armistice russe; quand on voit la -désinvolture avec laquelle l'Allemagne- traite la Suède, son amie; quand on apprend le torpillage d'un bateau-hôpital dans les eaux libres»; quand on suit les manoeuvres politiques incessantes organisées pour diviser les Belges; quand on lit a.vec horreur les multiples et terribles condamnations qui atteignent nos courageux compatriotes, on doit se dire que l'Allemagne, toujours arrogante, s'estime toujours au-dessus de toutes les lois et de tous les engagements, et alors où seraient les garanties nécessaires, indispensables aux décisions d'un comité intime qui se réunirait pour arrêter les questions de la paix ? SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Le communiqué hebdomadaire La semaine écoulée a été marquée pai des tentatives de l'ennemi* répétées ï peu près chaque nuit, contre plusieurs de nos éléments avancés, notamment vers Nieuport, Dixmude et Kloostermo-len. La vigilance des défenseurs et nos tirs d'infanterie et d'artillerie ont mis ■ ces tentatives en échec. Au cours de plusieurs luttes d'artillerieA nos batteries,. ont neutralisé, efficacement, les batteries adverses. Devant tout le front les organisations 5 ennemies ont été soumises à notre«bom-bardement, en riposte au tir des Allemands sur nos positions. . Notre aviation a été très active et de 3 nombreuses patrouilles offensives furent exécutées par nos appareils de chassç-. EN PALESTINE Avance sur la rqnte de Sichem } Les troupes du général Allenby ont j avancé sur un front de 19 kilomètres, . samedi et dimanche, au nord de Jéru- l salem, et ont rencontré une légère oppo- , sition. La profondeur maximum de l'a- 5 vance est de près de trois kilomètres. } Les troupes britanniques se trouvent ac- ; ttiellement à mi-chemin entre Jérusalem . et Sichem. , Ces jours derniers, les troupes mon- L tées britanniques ont eu plusieurs rencontres à l'est et au nord de Jéricho. OPÉRATIONS NAVALES 5 i Encore trois victimes du " Wolf " ; Un télégramme de Copenhague dit î que les trois bateaux suivants furent > également capturés au cours de la croi-- sière du "Wolf" : Le "Maréchal" ; (? "Maréchal Davout," 2,192 tonnes, i bateau à voiles, de Nantes); le "Store- > bror" (2,050 tonnes, barque norvégienne de Christiansand) ; le "John M. i Kerby" (? "John H. Kirby"), barque ; américaine. Navire espagnol arrêté L' •" Imparcial '' de Madrid apprend 1 que le steamer espagnol " Villanueva " ' a été arrêté récemment pat un sous-' s marin allemand près de Casablanca. Il ' lui a été permis de continuer sa route à condition qu'il n'aille pas à Casablanca et qu'il jette sa cargaison à la mer. Une protestation norvégienne La Norvège a protesté auprès de la Grande-Bretagne contre la capture du steamer allemand " Duesseldorf," qui, dit-elle, a été saisi par un croiseur auxiliaire britannique le 21 janvier dernier, dans les eaux norvégiennes. Le gouvernement norvégien demande la remise du bateau et la libération de l'équipage. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Dans la région occupée par l'armée britannique en France, les aviateurs allemands ont jeté en moyenne, pendant le mois de janvier, 221 bombes par jour et 1,261 par nuit. Dans la même période les pilotes britanniques ont jeté en moyenne 5,900 bombes par jour et 1,753 par nuit dans.les régions occupées par l'ennemi. Garros et Marchai à Paris Les deux célèbres aviateurs français Garros et Marchai, qui se sont échappés d'Allemagne, sont arrivés à Paris, venant de Londres. LES MANŒUVRES ACTIVISTES Les aveux du gouverneur von Falken= hausen Le gouverneur général von Falken-hausen a répondu à l'arrêt de la Cour de Cassation du 11 février suspendant ses séances sans abdiquer ses pouvoirs en g\iise de protestation, par une lettre rendue publique, où il lui reproche impudemment de faillir à ses devoirs et de manquer de patriotisme. Il prétend justifier l'arrestation et la déportation des présidents de la Cour d'Appel et la suspension des membres de la Cour en disant que par les poursuites instituées contré'les activistes elle a commis un acte hostile à l'occupant. Falkenhausen avoue -ainsi naïvement et officiellement que les activistes sont simplement les agents de la politique allemande. On est très satisfait en Belgique de constater que l'acte de magistrature belge faisant son devoir légal ait acculé l'autorité allemande à se démasquer. On confirme epue les Allemands ont déporté Lévy, premier président, et Ernst et Carez, présidents de la Cour d'Appel. Us avaient arrêté aussi le président Jamar«pour le déporter, mais l'ont relâché pour cause de maladie.. Le mouvemeht de protesta tion de la population belge contre les menées activistes prend une ampleur prodigieuse. La suspension volontaire de toute activité judiciaire comme protestation contre l'outrage fait à la Cour d'Appel de Bruxelles, a causé une impression énorme, même sur les autorités allemandes. Des nouvelles listes de conseils 'communaux et de notabilités protestataires continuent à affluer au Havre, portées nuitamment par des' patriotes dévoués à travers les fils électrisés et malgré la vigilance allemande redoublée. Le mouvement de protestation est particulièrement vif en Flandre où les notabilités du mouvement flamand sont parmi les plus ardentes pour flétrir les activistes. Toutes les classes et les autorités sociales y prennent part. On apprend que tous les évêques belges empêchés de se réunir ont protesté séparément. Le cardinal Mercier a protesté dans une lettre à son clergé lue en tête de son mandement de Carême. Tout le haut commerce anversois a signé une protestation collective au Chancelier ainsi que le Conseil Provincial anversois. L'Université libre de Bruxelles a adressé au Conseil Communal de' Bruxelles une lettre énergique d'adhésion signée par tous les membres de son conseil d'administration et du conseil académique. Les députés sénateurs de la Flandre orientale ont tenu à envoyer une protestation séparée au chancelier Hertling. Tous ces documents multipliés spontanément par copies manuscrites et les imprimeries clandestines, circulent de main en main en de milliers d'exempjaires, excitant partout l'enthousiasme qui fait momentanément oublier les misères et les souffrances dé l'occupation. Les autorités allemandes débordées ont pris le parti d'interdire officiellement toute délibération sur les questions de politiquè générale telle que l'autonomie des Flandres et sur les pétitions aux autorités allemandes. Les contrevenants sont menacés d'être punis avec la plus grande sévérité et conformément aux lois de guerre. C'est un aveu éclatant que l'administration allemande redoute laisser entendre la voix du pays entier dressé contre l'activisme. LA PAIX RUSSE Le traité signé par les Léninistes à Brest-Litovsk avec les quatre Puissances Centrales est partiellement publié. Un congrès de délégués des Soviets de toute la Russie se réunira à Moscou mardi prochain pour décider s'il doit être ratifié. La date officielle de la ratification a été fixée au 17 mars. Il es.t probable qu'une certaine opposition aux demandes de l'ennemi se manifestera au Congrès. _ Voici les principaux articles du traité : Article I. Les nations contractantés déclarent l'état de guerre terminé et se déclarent résolues à vivre dorénavant en paix et amitié. Article II. Les nations contractantes s'abstiendront de toute agitation ou provocation contre le gouvernement ou l'Etat, ou contre leur existence, et s'engagent à ménager la population des régions occupées par la Quadruple Alliance. Article III. (1) Les régions situées à l'ouest de la ligne acceptée par les parties contractantes et appartenant auparavant à la Russie, cesseront d'être soumises à la souveraineté russe. La ligne convenue est tracée sur la carte no 1 ci-jointe, laquelle, comme "convenu, forme une partie essentielle du traité de paix. La détermination de cette ligne à l'ouest sera faite par une commission mixte russo-allemande. Les régions en question ne se tfouveronfsous aucune obligation vis-à-vis du chef de leurs anciennes relations avec ce pays. (2) La Russie s'engage à S'abstenir de toute immixtion dans les affaires intérieures de ces territoires et de l'aisser l'Allemagne et l'Autriche décider du sort futur de ces territoires d'accord avec leurs populations. Article IV. L'Allemagne et l'Autriche s'engagent, une fois la paix générale conclue, et la démobilisation russe complètement accomplie, à évacuer les régions situées à l'est de la ligne désignée dans l'Article III (1) pour autant que les stipulations de l'Article VI ne s'y opposent.La Russie fera tout ce qui est en son pouvoir pour terminer aussi tôt que possible l'évacuation des provinces d'Ana- tolie et assurer leur retour en bon ordre à la Turquie. Les districts d'Ardahan, Kars et Ba-toum seront également évacués sans délai par les troupes russes. La Russie ne s'immiscera pas dans la réorganisation , des conditions constitutionnelles et internationales de ces districts, mais laissera à la population de ceux-ci le soin de leur réorganisation d'accord avec les Etats voisins et notamment la Turquie. Article V. — La Russie effectuera la démobilisation complète de son armée, y compris les forces nouvellement formées par le gouvernement actuel. La Russie transférera sés navires de guerre dans des ports russes et les y laissera jusqu'à la conclusion d'une paix générale, ou les désarmera immédiatement. Les navires des Etats encore en guerre avec la quadruple alliance seront traités comme navires de guerre russes, pour autant qu'ils soient sous contrôle russe. La zone barrée dans l'Océan Arctique continuera à subsister jusqu'à la conclusion de la paix. L'enlèvement des mines dans la Baltique commencera immédiatement, ainsi que dans la Mer Noire, dans les limites où s'étend le pouvoir russe. La navigation commerciale est libre dans ces eaux et elle sera immédiatement reprise. Article VI. — La Russie s'engage à conclure immédiatement la paix avec la République de l'Ukraine et à reconnaître le traité de paix signé avec celle-ci par la quadruple alliance. Le territoire de l'Ukraine sera immédiatement évacué par les troupes russes et les gardes rouges. La Russie cessera toute propagande contre le gouvernement ou les institutions publiques de la République. L'Esthonie et la Livonie seront évacuées de même sans délai par les troupes l russes et les gardes rouges. La frontière orientale de l'Esthonie suivra la ligne générale de la Narva. La • frontière orientale de la Livonie suivra une ligne générale allant du Lac Peipus au Lac Pskofï, vers l'extrémité sud-ouest de celui-ci, puis vers le Lac Lou-ban, dans la direction de Lievenhof, sur la Dvina. L'Esthonie et la Livonie seront occupées par des forces de police allemandes jusqu'à ce que leur sécurité soit garantie par leurs institutions nationales. La Finlande et les iles Aaland seront évacuées immédiatement par les troupes russes de terre et de mer, et les gardes rouges. La Russie cessera toute agitation ou propagande contre le gouvernement ou les institutions publiques de Finlande. Les fortifications érigées dans les iles Aaland seront démantelées le plus vite possible. Un accord spécial interviendra entre l'Allemagne, la Russie, la Finlande et la Suède pour assurer la permanence de la non-fortification de ces iles, ainsi qu'au sujet d'autres questions mi-litairés et maritimes. AUTOUR DE LA GUERRE BELGIQUE —Un nouveau procès d'"espionnage" a eu lieu du 18 au 21 février à Anvers. La oour allemande a prononcé huit condamnations à mort, tout en distribuant d'autres peines de travaux forcés à de nombreux citoyens belges dont le seul crime était d'aimer leur pays. FRANCE — A propos des cinq noi^velles arrestations faites en France, le "Times" rappelle la remarque du lieutenant Monet, lors du jugement-de Bolo : "Au fond, il y a une affaire gigantesque d'espionnage et une seule, dont les mailles se découvrent peu à peu." Une chose est certaine, dit le "Times," c'est que ces cinq personnes étaient en relations avec; le fameux financier Rosenberg, qui fut expulsé de la. Bourse et couvert d'œufs pourris pour avoir, au moment où la situation sï'assombrissait en juillet 1914, tenté de provoquer une panique en Bourse en vendant de la Rente française à tour de bras. Peu avant la déclaration de guerre, il partit pour la Suisse, où ,on le trouve bientôt associé avec un certain Bettelheim, soi-disant banquier, mais en réalité espion en contact direct avec Herr Erzberger, le leader du parti catholique allemand. GRANDE-BRETAGNE — La Central Criminal Court britannique a condamné une nommée Louise IVathilde Smith, à dix ans de servitude pénale pour espionnage. 89e annee j

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