L'indépendance belge

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01 October 1917
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s.n. 1917, 01 October. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qr4nk3798g/
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SSèms année. No 231 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 16 CENTIMES (HOLLANDE : S CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: 6, DA.N'E STR., Hian HOLBORN, W.C.X. 11 ' PLACB DE„I;A1 B^ESB. TELEPHONE : HOLBORN 1773.4 TELEPH.s {238-75 ° LUNDI 1 OCTOBRE Î917. En vente à Londres à 3 h. !e samedi 29 sept. f 3 MOIS, 3 SHILLINGS. 1 ABONNEMENTS;J 3 MOIS, 17 SHILLINGS. f CONSERVATION PAR LE PROGRES, W AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Samedi midi. Les contre-attaques allemandes sur le front d'Ypres faiblissent et l'état-maj&r ennemi se résigne à la perte des positions que nos alliés ont occupées. *Sur un seul point: à Zonnebeke,l'adversaire a réagi, mais son attaque fut s aisément repoussée pat" le feu combiné de l'artillerie, des mitrailleuses et de i l'infanterie. Les troupes britanniques continuent de déblayer et de mettre en état de défense le terrain conquis. En passant, elles ont purgé d'ennemis quelques points fortifiés isolés au sud de la, route de Menin et du côté du Bois du Pqlïgone. Au,cours de ces différentes actions nos alliés ont fait une centaine de prisonniers. L'artillerie est restée très active et ne »isepas de bombarder les cantonnements 1 ;t les tranchées ennemis. Berlin avoue la perte de "quelques positions dans la ■zoii? des cratères." Les aviateurs britanniques ont rendu visite aux aérodromes allemands à Car-nières, Saint-Denis-Westrem et Gon-trode, et rien que sur ce dernier 0,75.0 kilogrammes d'explosifs ont été lancés ! Les gares de ilenin, Rumbeke, Wevel-ghem et Ledeghem ainsi que les cantonnements ennemis à Moorslede ont égale-j ment été attaqués avec de bons résultats, et au cours de ces raids les aviateurs ont mitraillé à plusieurs reprise-s des détachements allemands en marche ainsi que des colonnes de transport. Enfin, dix appareils ennemis ont été mis hors de combat, la plupart dans des | engagements aériens. Les Allemands trouvent plus oratique de Venir semer la panique au milieu des populations paisibles, mais on peut se demande? si, 'en présence des résultats de moins en moins importants qu'ils obtiennent, ils ne vont pas abandonner les raids d avions comme ils l'ont fait pour ceux des Zeppelins. D'ans la jolirnée d'hier, ; escadrilles ennemies ont été vues survolant I les ôôtès du sud-e^st et de .l'est (comtés de ' lent, d'Essex et d© Sufiolk), mais la r plupart des aviateurs ennemis, en pré-; ser.çe de l'accueil qui leur fut fait, se i. contentèrent de longer la côte, semant les bombes un peu au hasard et sans réus-; sir à faire beaucoup de mal. ÀuHine ; perte humaine n'était signalée jusqu'à . ce matin. Quelques aviateurs ennemis, qui essayèrent d'attaquer Londres, du-| refit jibandonner leur tentative en présence de l'efficacité du feu de barrage [qui leur fut opposé. Dès à. présent, la j nouvelle tactique adoptée pour la défense de la capitale permet de dire que le j danger,en ce qui concerne les bombes,est : réduit à un minimum et que la'précaution qu'il est le plus nécessaire de prendre consiste à se mettre à l'abri des éclats de shrapnels, en d'autres termes a ne prlS rester en nie, s^r le seuil iles portes ou à" proximité des fenêtres. Quant aux peureuS et aux nerveux, qu'ils se disent qu'il meurt plus-de gens a Londres des suites d'accidents de voilure que dés suites de bombardements ! aériens. —, Les eseadriUes françaises ont bombardé les aérodromes de Marville (Montmédy) tt Mars-là-Tour (Metz), les gares de Srieulles, de Fléville et de Romagne, ainsi que'lee cantonnements à Penvillers fct Sivry^sur-Meuse. Tous cap objectifs se trouvent dans la région deVerdun, qui continue également d'être un centre d'activité pour l'artillerie. La Côte 344 et la région de Beaumont (rive droite de la Meuse) ont été le théâtre d'un duel d'artillerie sévère, mais susune action d'infanterie n'est signalée jusqu'à présent. ^ Sur le front de l'Aisne (région de Pan-taéon, Royère et Ailles) ainsi qu'en Ar-gonne (Four de Paris, Tahure, Navarin), ■es Allemands ont fait une série d'attaques qui, les unes et les autres, ont complètement échoué. Ferlin mentionne de violents duels i artiljerie en Flandre et à Verdun. Le communiqué de Rome parle d'attaqués locales et. d'engagements d'avant- garde dans les vallées de la Giudicaria 1 et de la Camonica, d'un duel d'artillerie < dans la régions de Tonale et de raids < aériens italiens exécutés dans la vallée 1 de la Bazza et contre les bases navales autrichiennes de Pola et d'Oiivi. Pétrograd signale des engagements io-eaux sur les fronts occidental et rourtiain, un succès russe dans le Caucase (occupation d'Oromaru) et le bombardement de j campements turcs par les aviateurs ' russes. ' Le contre-torpilleur russe "Ochotnik" a été coulé dans la Baltique par suite du ' contact avec une mine. La première séance de la Conférence démocratique, qui s'est ouverte jeudi à Pétrograd en présence de 1,200 délégués, 1 a été consacrée à l'élection d'un comité de 33 metiibres, qui comprend MM. Ke-rensky, Premier Ministre; Tcheidze, pré- 1 sident du Comité exécutif central du Con- ' seil des délégués ouvriers et soldats ; ^ Àvksentieff, président du Conseil des dé- • légués paysans et ministre de l'agriculture.; Tseretelli, TchernoS, etc. M. Tcheidze, ouvrant la séance, a ex- ' pliqué les raisons qui ont dicté la réu- ' nion de la conférence: gravité, extrême de la situation et nécessité de la constitu- 1 tion d'une autorité révolutionnaire responsable vis-à-vis de tous le3 éléments de la société, en qui on pouvait avoir confiance.M. AvksentieS a fait ressortir la nécessité pour la démocratie d'appliquer toute sa sagesse politique à sauver les ^ conquêtes de la Révolution qui, dit-il, est menacée par "-une catastrophe qui " serait irréparable si elle ne pouvait être J évitée maintenant." M. Kerensky, après avoir rappelé que ' le gouvernement avait exposé son programme à la Conférence de Moscou-, a ^ profité dé^l'occasion qui lui était offerte ^ pour se défendre contre les accusations portées contre liy" à propos dù coup d'Etat du. général Ki(3Vnil&ft. La Conférencfe continuera ses séances pendant plusieurs jours. La situation politique en Allemagne est plus embrouillée que jamais, et il est ' difficile de discerner danâ le fouillis de dépêches et de bruits relatit'3 à l'attitude du gouvernement allemand sur la -note papale, la question belge et la paix, | ce qui est tendancieux ou ce qui pourrait être vrai. On annonce aujourd'hui qu'il est inexact que la question belge ait fait l'objet d'une note verbale secrète au Pape et le Dr Miçhaelis s'est abstenu de faire au sujet de la Belgique la décla-ration publique annoncée. Au cours de la. séance du Comité central du Reichstag, le Chancelier a fait 1 allusion, paraît-il, à la Belgique', mai? ' en séance secrète, et nos adversaires sont ; obliges d'avouer qu'il leur est impossible , de dévoiler leurs buts de guerre, "toute déclaration spécifique faite à l'heure actuelle ne pouvant que produire de la confusion et léser les intérêts aile-mari^j."Voilà un aveu qui doit convaincre les pacifistes que l'heure de la paix n'a pas encore sonné, car l'Allemagne n'abandonne pas encore tout esprit de conquête. L'Empereur et le Chancelier sont prisonniers des pangermanistes, sur l'appui desquels iis ont fondé la politique agressive qui devait- aboutir à la domination mondiale, et ils savent qu'en lâchant ce groupe le sort- d^i régime autocratique est scellé. Et voilà comment la question belge, si intimement liée à la politique impérialiste et expansionniste, pourrait bien devenir, en fait elle l'est déjà, le .pivot de la politique allemande. Pour cette raison, la question de la Belgique restera, pour longtemps encore, à l'ordre du joyr et l'article qu'y consacre M. Kautsky, le fameux socialiste minoritaire, dans la "Neue Zeit" (réfutant la fausse argumentation du gouvernement impérial) constitue une condamnation irréfutable de la politique impérialiste. Cet article est appelé à avoir un grand retentissement en Allemagne et à l'étranger. 1 U fiUEISE EBRÔPEENNÏ ûPEBflîgmg Kamts Réquisitions des navires américains Le ministère de la marine annonc que tous les navires marchands amér: cains de plus de 2,500 tonnes Seront rs quisitionnés par le gouvernement à pai tir du 16 octobre. Tqus les n?,vires apt< au service transocéanique seront au se: vice du gouvernement encléans les s: mois. Le tonnage total dépasse 2 mi lions de tonnes. % : OPERATIONS lEBiEMEg NOUVEAU BAIS S»fi L'ANC! ETEBfiE ' Les aviateurs boches ne peuvent i atteindre Londres e Londres, vendredi. 10 h. 40. — Des 1 .- aeroplanes ennemis ont attaque- la côte 1 i- sud-est de l'Angleterre ce soir. Les avia-l; r-'teurs ont été signalés à divers points le , -S long de la côte du Sufiolk, de l'Essex et! r-j du. Kent. La majeure partie des avia-x teurs ennemis ne se sont pas aventuré à 1-jl'intérieur du pays; quelqueS-uns d'en-itre eux ont néanmoins tenté de se diri-i ;er vers Londres, mais ils ne sont pas parvenus à atteindre la metropole. Des lombes ont été jetées dans la Suffolk, 'Essex et le Kent. Jusqu'à présent, au-'un détail n'est parvenu sur l'importan-;e des dégâts et le nombre des victimes. /iolente canonnade dans l'estuaire de la Tamise Des dépêches reçues d'un point de la 'ôte signalent que les aviateurs alle-nands ont été immédiatement at-taqué's )ar des aéroplanes britanniques, qui, iprès une brève action, les ont refoulés ivec "succès. Une deuxième tentative 'aite par l'ennemi a été tenue en échec )ar le feu des batteries côtières. Une violente canonnade a été enten-lue tout le long de l'estuaire de la Ta-nise, et, après un intervalle de quelques ninutes, le bruit des avions, s!'éloignant ipparemment de la côte, fut entendu. Vu cours du raid, un véritable rideau le feu fut établi. Les aviateurs britan-îiques s'élevèrent ensuite et une lutte -e poursuivit pendant 20 minutes dans es airs. Sur la côte du Sufiolk plusieurs bom->es ont été jetées dans la campagne à [uelques kilomètres à l'intérieur du >ays. Pour, autant qu'on soit informé usqu'à présent, il n'y a eu ni victimes ii dégâts. ~ LA MORT DE GUYNEMER Version allemande sur le sort du Roi des airs français Nous avons signalé que Guynemer, le premier des "as" français, qui avait-ibattii "officiellement" 53 avions alle-nands — ce qui est le minimum de ses glorieuses victoires — avait disparu demis le 11 septembre, à la- suite d'une ittaque téméraire contre de nombreux )ilotes ennemis. Suivant le correspondant de la "Kol-îische Zeitung" sur le front occidental, e capitaine-pilote Guvnemer aurait été ué à près de 800 mètres du cimetière le Poelcapellç. Un sergent allemand au-•ait découvert un appareil, les ailes bri-;ées; «ions lequel se tiorivkit !e pilote nort d'une blessure à la tête, portant mr sa médaille d'identité les mots.: 3eorges Guynemer. . Le capitaine Guynemer n'avait que 'ingt-trois ans. .ES ÛGMD5TI0NS ûi PÂIX Si L3âLLEiI31E POUR LA BELOIOUE La presse française discute vivement « qu'elle appelle une manœuvre théà-rale de l'Allemagne. Un télégramme de Berlin avait, en :fiet, confirmé officiellement la remise l'une communication verbale transmise iu nonce du Pape ,par les soins de M. ■on Kùhlmann et qui venait" compléter a dernière note remise au Vatican. Cette note éfiumeraii> les conditions îans lesquelles l'Allemagne est prête à conclure la paix avec la Belgique. Cette voie diplomatique bizarre et in-ohi.e et l'ignorance de ces nouvelles con-1 h ion s de ; paix notre gouvernement, ! oui au. moins qÂr notre légation de ^ondres, nous avait fait douter de leur ■aractère officiel, d'autant plus qu'elles ont absolument extraordinaires, bien [ue la note officieuse remise aux jour-laux allemands fasse remarquer "que, •n aucun point, ceâ conditions ce sau-•aient atteindre la dignité de la Belgi-lue." Voici quelles ,seraient les piopo-litions magnanimes de l'Allbmngne : 1. L'Allemagne consent- au létablisse-nent de l'ind-épentlanée de la Belgique; 2. L'Allemagne contribuera au paie-nent dés compensations payables à la Belgique pour les dommages qui lui ont ?té causés par la guerre ; 3. La Belgique devra garantir que, lans l'avenir, toute menace comme celle [ui a assailli l'Allemagne en 1914 sera exclue ; 4. La Belgique devra conserver la,séparation administrative entre les Flan-Ires et la Wallonie, séparation qui cor-•espond au désir de la majorité de la copulation belge, et à laquelle l'APtma-fhe est intéressée en raison de l'analogie ethnique entre, les sentiments de la Belgique et ceux de l'Allemagne; 5. L'Allemagne devra posséder le îroit de développer librement yjâ entre-crises économiques en Belgique et sur-out à Anvers. En réalité, ce rétablissement de l'in-lépendance de la Belgique, ce serait la ,'assalité de la Begique, ce serait le dé-nembrement de la Belgique, partagée en leux parties, dont l'une serait dirigée, .le fait, par l'Allemagne. Les Allemands ont pu se faire illusion sur le fameux Conseil de? Flandres, com posé d'individualités sans fonds, san' carr.ctères. arrivés rapidement k di hautes positions uniquement par les protections électorales. Ce n'est pas à cette poignée de nullités que l'on peut confier la direction d'un peuple. Nous devons, d'ailleurs, nous, Belges, rester les seuls maîtres de nos destinées: o'est une question de dignité. Que le passé nous ait appris que des réformes s'imposent au point de vue de l'emploi des langues, nul ne le niera chez nous. Et Flamands et Wallons peuvent être certains que dans l'avenir leurs droits, tous leurs droits, basés sur la justice, seront nettement établis et respectés.Mais nous n'avons pas besoin de l'étranger pour réaliser ces réformes. Nous avons profondément dans le coeur le sentiment de la liberté et nous prétendons la garder entière et intacte. Quant au développement des entreprises allemandes en Belgique, sur ce terrain également nous réclamons la liberté. Certainement, nous ne croyons pas à l écrasement de la puissance économique de l'Allemagne. 11 est- puéril de penser que la formidable organisation industrielle de ces 70 millions d'habitants, qui ont conservé leur outillage intact, puisse être annihilée. Les Allemands, au lendemain de la paix, reprendront leurs entreprises et s'efforceront de placer leurs produits à l'êtanger. Ils seront libres de les offrir îhez nous, en Belgique, comme les Belges seront libres de les accepter ou de les refuser. Mais si les Allemands indiquent dans leurs nouvelles conditions de paix qu'ils désirent renouer des relations économiques, nous pouvons leur faire remarquer qu'ils préparent singulièrement mal leur terrain en continuant à torturer, à emprisonner, à déporter, à fusiller les Belges pati'ioteâ. Il est un proverbe toujours vfai dans, tous les pays: "Qui sème le vent récolté la tempête." P. S. — LTne dépêche de- l'Agence Reu-ter, datée de Rome, vendredi, dit'nue de source digne de foi il ri'v a pas eu de note verbale allemande remise concernant la question de paix à l'égard de la Belgique. Pourquoi alors une note à la presse allemande? et que signifie cet ■ imbroglio voulu ? L'AVENIR 91 Lft SiLMM L'offre allemande de rendre la Belgique en échange de "garanties militaire s ?t économiques" est considérée en Angélique comme une tentative du Kaiser .l'entretenir aux Etats-Unis une atmosphère de paix, et de détourner l'attention du gouvernement américain de ses préparatns de guerre. Pour .'ceux ' qui connaissent et apprécient l'esprit qui anime l'administration de Washington depuis que la grande république a été entraînée, malgré elle, dans le conflit, il 2st inutile de dire qu'on se méfie absolument de. cette ofîre et qu'on considère :omme impossible de l'accepter. Le 'mot "garanties" en ce qui concerne la Belgique réveille au Département d'Etat des souvenirs irritants; ce sont les garanties qui ont été exposées à M. Gérard Sri janvier dernier, alors qu'il était encore ambassadeur et dont celui-ci a parlé dans ses mémoires. Le'président Wilson, dans sa réponse à la note pacifiste du Pape, annonça, au monde enjicr qu'il n'avait pas foi dans l'intégrité des dirigeants allemands actuels et signala qu'il n'entendait- pas entrer en négociations de paix,- aussi longtemps que le peuple allemand n'aurait pas une large part dans l'administration de son gouvernement — part suffisante pour lui permettre de fournir et remplir des garanties pour empêcher le renouvellement d'une lutte sanglante semblable à celle d'aujourd'hui, dans laquelle toutes les grandes nations ont été entraînées. Donc, il est inutile que l'autocratie allemande cherche à influencer le gouvernement des Etats-Unis en faveur de la paix, surtout par des suggestions indéfinies, jusqu'au jour où se sera produit une réforme définitive dans.les méthodes gouvernementales allemandes et lorsque le peuple participera réellement à la détermination de la politique. Le correspondant du "Dailv Tele-graph" à Washington télégraphie aujourd'hui qtie le département. d'Etat a averti les correspondants des journaux, il v a deux semaines, qu'il était informé de ce que le gouvernement allemand .'tait sur le point de commencer une oropagande intensive dans le but d'in-fluereqr l'opinion dans les pays alliés et-oarticulièrement aux Etats-Unis en faveur d'une paix indulgente pour l'Allemagne. Cet avertissement a été rappelé ujourd'hui par les fonctionnaires, 'orsau'ils ont lu la dépêche à la presse. apparemment inspirée, venue de Berne. "Ne perdez pas Kiihlmann de vue, a dit M. Gérard dans un discours récent; il est aussi malin que tout un sao de singes ! "• LIS MSTRI8UES ALLEMANDES ■g' " "»'■ Courriers allemands par l'Espagne Parmi les révélations faites à la Chambre des Députés et au Sénat américains s'en trouve une au sujet de la manière dont les espions employés par l'Allemagne ont communiqué désinformations via Cuba, le Mexique et l'Espagne, d'où elles étaient envoyées à Berlin par T. S. F. Cette révélation est contenue d.ans un rapport rédigé et présente par un comité des deux parlements. Après a,voir déclaré que les gouvernements anglais et français exercent une censure rigoureuse sur toutes les correspondances provenant du norcl et du sud de l'Amérique à destination des pays du nord de l'Europe, le rapport continue: '•11 n'y a pas de censure pour les correspondances du sud ou du centre de l'Amérique en transit par New-York ou qui proviennent des Etats-Unis à destination de l'Espagne. Le résultat en est que toutes les communications avec l'ennemi d'un caractère tel qu'elles pourraient être arrêtées par les censeurs anglais ou français ont été envoyées par l'Espagne." L'administration est informée qu'en ce qui concerne les courriers pour l'Espagne il existe actuellement un service régulier suivant lequel les courriers à destination de l'Allemagne sont immédiatement transbordés, dès l'arrivée des navires, à bord de bateaux pêcheurs pour être transférés à bord de soùs-marins allemands, qui portent cas /correspondances directement en .Allemagne et en Autriche. 1 immi SE TÉLÉGRAMMES ESTRE LE 10! ALBERT ET 1. POIICÎK Après sa visite au front de Verdun le Roi a adressé au président de la République française le télégramme suivant: "J'ai été très heureux de vous rendre, sur le front français, les visites que vous aviez bien.voulu me faire à La Panne. Je vous 'suis- particulièrement reconnaissant de m'avoir-invité à vous rencontrer à Verdun, sur ce front glorieux où les armées françaises ont déployé un héroïsme incomparable. "Je reviens rempli d'admiration pour les magnifiques troupes que nous avons vues et qui ne cessent de donner au monde les plus beaux exemples d'élan et d'endurance. -"Avec mes plus vifs remerciements je vous prie, Monsieur le.Président, de recevoir l'assurance de ma plus fidèle amitié." Le président de la République a répondu :j "î/armée française gardera le reconnaissant souvenir de la visite que Votre Majesté a bien voulu lui rendre et elle s,era très fière de l'appréciation que porte ;sur elle le glorieux chef de la vaillante armée belge. • - ."Je remercié Votre Majesté d'avoir Si aimablement accepté de parcourir avec moi un des champs de bataille où nos communs erneiais ont vu s'évanouir leur rêve de domination universelle et je la prie de croire à mon amitié dévouée." AUTOUR de la GUERRE FRANGE — M. Deschanel, président de la Chambre des Députéj., a fait appel au patriotisme de ceux qui seraient en mesure de donner des renseignements au sujet des "fuites" relatives aux séances secrètes de la Chambre, afin de lui permettre de demander au gouvernement l'ouverture d'une enquête. — Le ministre de la Justice a ordoh-né à M. Monier, premier président de la Cour d'Appel, de comparaître devant la Cour de Cassation, sous l'inculpation d'imprudence professionnelle. "Le Matin" dit que l'action ouverte contre M-Monier est connexe à l'affaire Bolo Pacha. M. Monier aurait garanti le patriotisme et l'honnêteté de Bolo. — La carte de pain sera prête à" ê'tre distribuée le G octobre prochain et devra être retournée dûment remplie endéans les trois jour®. Les fortnalités sont les mêmes que pour la carte de sucre. La carte comprend deux feuilles, l'une gardée par le boulanger, l'autre par lo consommateur.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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