L'indépendance belge

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14 September 1917
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s.n. 1917, 14 September. L'indépendance belge. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dn3zs2m79b/
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L'INDEPENDANCE BELGE I ROYAUME-UNI t ONE PENNY CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BU;RE AD A PARIS: VENDREDI 14. SEPTEMBRE 1917. f 5 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 _ , 6 DANS STR.. HIGH HOLBORN. W.C.l. PLACB VENDKEDI 14 SEKTtlVIBKt /. ABONNEMENTS ; | e MOIS, l? SHILLINGS. [Conservation par le PROGRÈS. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 teleph.: {238-7 5*. «ente à Londres à 3 h. le jeudi 13 sept. ( ( 1 AN. 52 SHILLINGS. J LA SITUATION Jeudi, midi. I Le compromis auquel on croyait pouvoir s'attendre entre M. Kerensky et le [général Kornilofi ne s'est pas encore pro-■duit. C'est regrettable, car on ne voit ■guère par quel autre 11103-en les affaires [pourront s'arranger en Russie sans effusion de sang. I Une tentative de rapprochement a été fuite par M. Milioukofi, chef du parti des cadets, et le général Alexeieff, qui se eont offerts à M. Kerensky comme médiateurs, mais le Premier a estimé qu'il lui était impossible de négocier avec des [personnes ayant contrevenu aux lois. Le '"Retch," qui se fait l'écho de cette information, dit que M. Kerensky aurait ajouté qu'il serait prêt à abandonner le pouvoir afin depermettreàses successeurs d'entrer en négociations avec le général Korniïoff. Le général Alexeieff fut désigné comme chef éventuel du nouveau cabinet, mais il semble qu'à la dernière minute M. Kerensky, malgré l'avis des ministres cadets, abandonna ce projet et reprit les pourparlers avec les représentants du Conseil des délégués ouvriers et soldats. Le résultat fut que M. Kerensky assuma les fonctions de commandant en chef des armées, poste qu'aucun général 11e semble avoir voulu accepter. M. Kerensky fait, on le voit, ce que le général Korniïoff a voulu faire, et les rôles sont simplement renversés. Il est visible que M. Kerensky est prisonnier des groupes [qui, profitant de la Révolution, ont mis la Russie à deux doigts de l'abîme, et il n'a pas la volonté de rompre ouvertement avec les hommes qui ont précipité le pays 'rfans une crise dont personne ne saurait prévoir l'issue. Par deux fois, les traîtres et les félons qui écoutent les conseils des extrémistes de Pétrograd ont entaché l'honneur de [l'année russe en abandonnant leur poste. |Ed ce faisant ils ont non seulement trahi [la Russie mais aussi les Alliés, et M. Ke-Irensky ne doit pas s'offusquer de voir Il'opinion publique, chez les Alliés, suivre avec sympathie plutôt qu'avec ter-Ireur les faits et gestes du général Korni-[loff. Celui-ci représente, pour beaucoup, [l'élément d'ordre qui est absolument indispensable au triomphe des principes [démocratiques qui constituent l'enjeu de [cette guerre. M. Kerensky a certainement bien mérité de la patrie et tout le monde chez les Alliés apprécie hautement son inlassable énergie, sa droiture et son courage indomptable, mais M. Kerensky a échoué jusqu'à présent à rendre à l'armée son efficacité. Or, c'est cela qui doit primer tout en ce moment, et l'intérêt de la Révolution russe l'exige plus impérieusement encore que l'intérêt des Alliés. Une armée sans discipline n'est qu'une bande d hommes armés et ne constitue qu'une barrière fragile devant l'ennemi, 011 l'a vu sur le Sereth et sur la Dvina. Et si les Allemands vont jusqu'à Pétrograd, ce n'est pas la cause des Alliés qui est perdue, mais celle de la Révolution qui a fait faillite. t , C'est pour toutes ces raisons que l'atti-tnde de M. Korniïoff, que nous préférons à celle des saboteurs de la guerre, trouve des partisans et des défenseurs dans les rangs mêmes des démocrates les plus sincères, car c'est de son geste qu'on attend la fin du cauchemar russe. Les télégrammes officiels russes nous assurent que l'armée et la flotte appuient 1 M. Kerensky, mais s'il en est ainsi, il 'aut considérer comme quantité négligeable les nombreux généraux dont les noms sont placés sur la liste des "rebelles." Or, cette liste comprend le gé- ; o^ral Klembovsky, qui avait été nommé successeur de Korniïoff, ainsi "'que les commandants en chef des fronts ouest et , «ud-ouest, les généraux Valuyeff et D,e»i- ; tin. Quânt au général Kaledine, het- t des cosaques, il se trouve également, , Kmble-t-il, parmi les partisans du génial Korniïoff, misqu'on annonce qu'il' 'menacé M. Kerensky de faire sauter la 1 '°ie ferrée entre Pétrograd et Moscou d'isoler ainsi complètement la capitale! ; Jusqu à l'heure où nous écrivons ces 'pies, auciïne collision ne s'est produite 1 c"tre les deux rméês" et les troupes de i Kornilofi sont signalées à une trentaine - de kilomètres de Pétrograd, c'est-à-dire e à Gatchina. Les ex-grands-ducs Michel et Paul Alexandrovitch, qui y avaient leur t résidence, ont été transférés àTétrograd. s A Moscou, l'état de siège a été pro- - clamé et 011 annonce que M. Kerensky, à la tête des troupes loyalistes, marche à ^ la rencontre de celles de Kornilofi'. Une ; lutte fratricide est sur le point d'éclater, jg à moins que l'entente se fasse à la der- nière minute. il M. Kerensky et le Soviet lancent des proclamations à jet continu. Dans l'une /e de celles-ci, le Premier déclare que la t-_ tentative de mutinerie militaire provoit quée par l'ex-commandant en chef et 1€ quelques généraux, a complètement fs échoué, 'que les coupables seront traduits jj devant la justice militaire, qu'il est temps i. de finir de "jouer avec le sort du pays," u et que toutes les énergies doivent tendre •e à défendre la patrie contre "l'ennemi ex-;s térieur." :t Le Soviet invite tous les ouvriers et 1- soldats à supporter le gouvernement et ■t affirme que Moscou, Odessa, Kieff, le Cau-y case, etc., se sont rangés aux côtés du 11 gouvernement. il Le général Kornilofi a,de son côté,lancé :- une proclamation dont nous trouvons un il résumé dans le "Times" -et qui n'a pas it été transmis par les postes de télégraphie e sans fil du gouvernement russe. Le géné-is ral y dit que son unique désir est de is sortir son pays de l'impasse dans laquelle il il se débat et il jure qu'il ne retiendra t le pouvoir qus jusqu'à la réunion de l'As-s semblée Constituante. t II est assez curieux de constater que, quoiqu'ils aient été arrêtés, le général s Denikin et son état-major continuent, s dans l'intérêt de la défense nationale, à e exercer leur commandement et à diriger . les opérations sur le front d'ouest. Celles-i ci sont à peu près arrêtées dans le sec- - teur de Riga, mais entre le Pruth et la r Moldava (sud-ouest), les Allemands si- - gnalent une grande activité de la part - de l'artillerie. Au sud-ouest de Tirgul et dans la lé-, gion d'Ocna (Moldavie), les Roumains, - dit Berlin, ont attaqué à cinq reprises s sans succès. De la même source 011 nous e apprend que dans l'offensive de Riga les Allemands ont fait 8,900 prisonniers et - capturé 32j canons, dont un tiers de gros z calibre. En Macédoine, les Français, poursui- - vaut- leur succès de la veille, ont occupé fc le village de Pagradec (Lac Ochrida) et - ont refoulé l'ennemi dans les montagnes t à quatre kilomètres au nord du village. * Au nord-est de Gorizia la lutte continue. Les Autrichiens ont fait un nouvel • effort pour se libérer de l'étreinte ita-e lienne sur le Mont Gabriele, mais leurs e attaques, déclanehées au sud et à l'est, ' ont complètement échoué. Les Français, en Champagne, ont exé-~ cuté deux raids, au cours desquels ils 1 pénétrèrent jusqu'à la troisième ligne de 1 l'ennemi. Deux attaques allemandes àj Verdun ont été repoussées. En Belgique, le duel d'artillerie se " poursuit sans arrêt, notamment du côté ' de Driegrachten et Bixschoote. s Les opérations sur le front britanni-s que se sont confinées à des raids, tant 1 terrestres qu'aériens. Au cours des premiers un assez grand nombre de prison-s niersont été faits au nord-ouest de Saint-t Quentin, à Ypres et à Lombartzyde. Au 1 00111% des raids aériens, 281 bombes ont - été lancées sur des points militaires à s l'arrière des lignes ennemies,'et un total - de 29 appareils allemands ont été mis - hors de combat. 2 La crise ministérielle française est 3 résolue, M. Painlevé ayant constitué un t cabinet sans la participation directe des - socialistes qui,4* pourtant, lui accordent - son appui. M. Ribot garde les affaires ■ étrangères. L'incident argentino-suédois a eu pour 1 premier effet la remise de ses passeports 1 au comte Luxburg, chargé d'affaires alle-1 mand à Buenos-Ayres, et Berlin a été invité à désavouer ce diplomate coupable d'un grave abus de confiance. D'autre < part, il est question-d'une note de pro-1 testation commune des gouvernements al-: liés à Stockholm. OPERATIONS NAVALES Les pertes sur mer Arrivées et départs de navires marchands de toute nationalité et dépassant 100 tonnes (non compris les bateaux de pêche et locaux), clans les ports du Royaume-Uni, pour la semaine finissant le *9 septembre -1917, à 3 heures de l'après-midi : 1 Arrivées, 2,744; départs, 2,868, con 1 fcre 2,^584 et 2,432 la semaine précédente Navires marchands britanniques cou- > lés par mines ou par sous-marins de plus " de 1,600 tonnes, 12; de moins de 1,6QC tonnes, 6, contre 20 et 3 la semaine pré-s cédentc.A Navires marchands britanniques'atta-x qués sans succès par sous-marins, 11 - contre 9 la semaine précédente. Quatre t bateaux de pêche britanniques ont été t coulé contre aucun la semaine précé-„ dente. * • S # Les statistiques des ports français » pour la semaine finissant le 9 septembre 19-17, donnent l,0p5 entrées et 1047 sorties, contre 828 et 743, la semaine précédente. # 1 Un navire marchand français de plus : de 1,600 tonnes, et cinq de moins de 1,600 tonnes, ont été coulés, contre troi< 1 de plus de 1,600 tonnes, la semaine précédente• Trois navires marchands français ont 1 été attaqués sans succès, contre un 3 semaine précédente. Trois bateaux de ? pêche français ont été coulés. Au cours du mois d'août il y a eu 3; • attaques contre la navigation française ; _> 17 de celles-ci furent des attaques à ( l'aide de torpilles lancées par les sous-. marins ennemis sur des bateaux marchands ou des barques de pêche. Seize attaques eurent lieu dans le Pas d< J Calais, quinze dans l'Atlantique, et hui dans la Méditerranée ; ' au total, 12 steamers ont ..été coulés par des torpille! et huit bateaux à voiles ont été détruit: par les canons ennemis. Huit navires marchands attaqués acceptèrent le om bat et forcèrent l'ennemi à s'éloigne,?. 1 * ♦ * La statistique hedbomadaire italienne • renseigne pour la semaine finissant le î septembre à minuit, 544 arrivées et 46C - départs contre 506 et 467 la semaine pré-. cédentfc. s Aucun navire marchand italien n'î ? été coulé, contre 3 navires marchands ei > un bateau à voiles la semaine précé ; dente. Un steamer italien a été attaqui s sans succès. OPERATIONS AERIENNES Gothas bombardés ' Une grande offensive aérienne a été • exécutée par les pilotes de la marim - britannique contre les aérodromes e I autres points vitaux derrière les ligne; - allemandes en Flandre. Au cours de ces 5 raids, un appareil allemand a été abat , tu, tombant en mer complètement dé fruit, et l'autre a atterri presque in - tact dans les lignes britanniques, le pi s lote et l'observateur étant faits prison ; niers. Deux autres aéroplanes ennemis 1 ont été attaqués et forcés d'atterrir pendant l'action des pilotes britanniques. ; Les raids exécutés de nuit ont eu poui : objectifs : l'aérodrome de St-Denis-Westrem (près de Gand), l'aérodrome de ■ Gontrode (au sud-est de Gand), les docks de Bruges, les jonctions de chemin de fer de Thourout, les voies ferrées près de Gand. Plusieurs tonnes . d'explosifs ont été jetées. Dans la journée de mardi un raid a : été exécuté sur Sparappelhoek, l'aéro , drome de Thourout et sur le dépôt de munitions d'Engel. A Sparappelhoeli ; des bombes ont fait explosion parmi le< hangars, provoquant beaucoup de fu-, mée, et à Thourout une touche directe a été obtenue sur un hangar. Un grand i incendie a été causé dans le dépôt d'Engel. Au cours de ce dernier raid, la formation britannique a été attaquée par des appareils ennemis, dont un 0 été abattu et un autre contraint d'atterrir endommagé. De nombreuses tonnes de bombes ont été jetées. Tous les appareils britanniques ayant participe à ces différentes expéditions sont ren-, très intactes. Vingt avions boches au tableau D'autre part, les aviateurs du R.F.C., profitant de la grande transparence de l'atmosphère, ont exécuté, mardi dans la matinée, un grand nombre de vols d'observation, prenant de nombrei^; v clichés * photographiques des positions n); ennemies. 281 bombes ont été jetées sur le divers objectifs, y compris les -deux aé-0_ rodromes au sud de Lille et deux aéro-je dromes et un grand dépôt de munitions |e dans le voisinage de Roulers. Dans la nuit-89 bombes ont été jetées n. sur les gares, les dépôts de munitions et e, des trains en marche dans la région de u- C'ourtrai. as Les combats dans les airs ont permis 30 aux pilotes de l'armée britannique d'a-é- battre sept appareils ennemis et d'en faire atterrir douze en mauvais état, a- De plus, un avion allemand a été .des-12 cendu par les batteries anti-aériennes re britanniques. Huit appareils de nos té alliés ne sont pas rentrés. Abattu en mer Le "Telegraaf" apprend que, mardi {s soir, 1111 aéroplane allemand a été abat-re tu par les pilotes britanniques au large r_ de l'île Tersclielling et est tombé dans g, la mer. Un télégramme antérieur reçu par. l'agence Reuter signalait qu'un as Zeppelin et un aéroplane avaient été le observés croisant au large de l'île Ame-is land, située près de l'île Terschelling. Raid français Le communiqué français annonce des ;a raids sur les stations de Roulers, de Cor-le temarck et de Staden, sur le champ d'aviation de Colmar, les stations de 39 Ccnfians et Ferny, et des ouvrages mili-; • taires au sud-est de Saarburg. Dés aviateurs allemands ont bombardé à s_ nouveau la région de Dunkerque, il y a r_ eu plusieurs victimes parmi la popula-ze tion civile. LES BONS NEUTRES . § 3 Luxburg reçoit ses passeports s Le-gouvernement argentin a remis . ses passeports au comte Luxburg en lui faisant connaître qu'il n-eet plus "per-sona grata" et lui offrant l'assistance e nécessaire pour quitter le pays le 12 3 septembre. L'opinion en Suède La plupart des journaux suédois sont a d'avis que le ministère des affaires t étrangères a simplement voulu rendre . service à l'Allemagne en lui permettant é de communiquer avec ses agents à l'étranger, dans la conviction que l'Allemagne n'abuserait pas de cette complaisance pour transmettre des messages de la nature de ceux récemment révélés. Les journaux socialistes blâment le gou-, vernement pour n'avoir pas pris le* précautions -nécessaires pour éviter un abus de confiance. s En Norvège et au Danemark s Plusieurs journaux en Norvège et - Danemark reproduisent un article du - "Morgenblad" de Christiania disant - que la Suède 11e peut plus jouer le rôle - dominant parmi les Etats Scandinaves - sans faire courir de grands risques aux s autres Et-afs Scandinaves. On blâme l'imprudence de la Suède , et l'abus commis par l'Allemagne. 1 En Amérique On se montre surpris aux Etats-Unis d'apprendre que la Grande-Bretagne _ savait que dès l'origine la Suède avait : _ transmis des messages allemands vers ' l'Amérique latine. M. Lansing a eu une entrevue avec 1 t l'ambassadeur ele la République argen-_ tine. Celle-ci se contentera de demander a le rappel du,-comte Luxburg,' mais ne " rompra les relations diplomatiques avec ' 3 l'Allemagne. On dit aussi que la Suède ' ne rappellera pas son ministre à Bue- 1 3 nos-'Ayres, qui a agi de bonne foi. ] M. Lansing a déclaré d'autre part k qu'il n'était pas question de punir le peuple suédois pour des acîes de ses g fonctionnaires. UNE AUDACIEUSE EVASION ! s Le "Telegraaf" donne quelques dé-3 tails sur l'aventure du bateau automobile | - "Scaldis," qui a quitté Anvers dimanche j et qui est arrivé à Walsoorden, en 7A- ^ lande Orientale, le même jour, ayant à , ( bord des jeunes gens pour l'armée belge. ] ; Le "Scalclis," qui appartient au gou- | ; vernement belge, avait été confisqué par i les Allemands, qui le débaptisèrent de : son nom "Sehelde" et l'aménagèrent > luxueusement à l'usage des officiers su- ■ périeurs. Un pilote Jîelge, nommé Van - Dingen, connu sous le nom de Jef, fut • nommé capitaine parce qu'il connaissait 5 le fleuve dans ses moindres détails. Il avait fréquemment à bord le gouverneur 5 général et sur le mât flottait souvent le t pavillon amiral, pour que totus les gardes 3 de l'Escaut ou du canal de Willebroecfc le traitent avec respect. 5 Jef avait résolu de faire une sérieuse - tentative de transporter en Hollande des 1 civils belges, ces hommes étant si las de . la tyrannie allemande qu'ils étaient dé- - cielés à risquer leur vie pour y échapper. 5 II avait reçu l'ordre ele prendre lundi 5 dernier le gouverneur général von Fal- kenhausen pour le ramener d'Anvers à ' Bruxelles. Il se dit que s'il croisait vers . le nord le dimanche, les gardes de l'Escaut pourraient croire ejue c'était le gou-a verneur général qui faisait une courte ^ visite jusqu'à la frontière et le long des forts. Il partit dimanche vers midi et demi, hissant le pavillon-amiral. Les , civils belges furent mis à fond de cale, ' le capitaine et ses deux seconds restant seuls sur le pont. Ils passèrent les forts Ste-Marie, St-Philippe et la Perle, le pavillon allemand étant salué partout 3 et les. soldats présentant les armes. Au . fort Doel toute la garde sortit. ^ Près de la frontière le moteur s'ar-5 rêta, le pétrole étant à peu près épuisé. . Un patrouilleur allemand s'approcha, 3 mais n'osa probablement pas visiter un i bateau arborant le pavillon-amiral. Par i un salut amical Jef fit connaître qu'il - n'avait pas besoin d'assistance et son salut lui fut rendu. Heureusement, les ' moteurs purent fonctionner encore pendant quelques temps et la marée vint aussi à l'aide des fugitifs. Finalement le bateau atteignit la Hollande, où, après une visite par les autorités nava-s les hollandais, on put obtenir assez de 1 pétrole pour atteindre Walsoorden, où ■ le capitaine et les passagers furent ac-p cueilles chaleureusement et félicités sur ^ le succès de leur audacieuse et dangereuse aventure. L'incielent a beaucoup amusé les riverains de l'Escaut. > LA CRISE MINISTERIELLE ; EN FRANCE Le nouveau cabinet constitué Le nouveau cabinet a été définitive-5 ment constitué comme suit : M. Painlevé, président du conseil et ministre de la guerre; M. Raoul Peret, 5 justices-; M. Rihot, affaires étrangères; 1 M. Loucheur, armement; M. Klotz-, finances; M. Steeg, intérieur; M. Long, ravitaillement; M. Clémentel, com-^ merce ; M. Daniel Vincent, instruction ] publique ; M. Claveille, travaux pu-^ blics; M. Besnard, colonies; M. David, agriculture; M. Bernard, travail; M. ^ Franklin Bouillon, missions à l'étranger. ' Ministres d'Etat : MM. Barthou,Bour-1 geois, Doumer et Jean Dupuy. Sous-secrétaires d'Etat : M. Godart, service de santé; M. Dumesnil, aviation ; M. Mourier, adminnstration générale de la guerre; M. Masse, conten-5 tieux et pensions militaires ; M. Breton, ; inventions; M. Victor Peytral, inté-t rieur; M. Bourely, finances; M. Morel, 5 commerce ; M. De Monzie, marine marchands ; M. Metin, blocus; M. Dali-, mier, beaux1 arts. Aucun membre du groupe parlemen-, taire socialiste ne fait partie de la nou-' velle combinaison ministérielle. Le dé-^ crèt présidentiel annonçant la formation du cabinet Painlevé paraîtra aujour-? d'hui au "Journal Officiel." AUTOUR de la GUERRE 1 - 5 BULGARIE — Un télégramme de Stfia annonce que la -reine de Bulgarie est morte mercredi après-midi. GRANDE-BRETAGNE — La convention irlandaise a tenu ' hier son quinzième meeting ; elle a con-; tinué l'examen des projets basés sur le principe de "self-government" des domi-1 nions qui avaient déjà formé le sujet de la discussion au Miurs des dix séances • précédentes. I litige «nie. No 217

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