L'indépendance belge

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07 January 1915
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S6ème année. No. 35f. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE : ONE PENNY. DCT g"ï W? fi JCi Li Ei • CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE! CITY 3960. LONDRES, JEUDI 7 JANVIER 1915. registered at the g.p.o. as a newsfaper. Conservation par le Progrès. LA POLITIQUE. Des vœux très purs et très vifs s élèvent de toutes parts pour que l'union, créée entre nous par l'infortune, s'affermisse et perdure. "L'Indépendance Belge" en a publié d'éloquents articles. Qui n'en souhaiterait le succès? Qui ne î«chercherait, qui ne préconiserait les moyens de la faciliter, de la hâter ? Avant la guerre, des notables de formation et de tendances très diverses, avaient élaboré le projet de réformer nos institutions représentatives. Ils avaient obtenu que le gouvernement instituât une commission qui, à la vérité, s'attira maintes critiques. Ils s'étaient fait quelques réflexions très simples : " Nos convictions religieuses et philosophiques se contredisent. Si elles restent à la base de nos organisations politiques, elles cont: nueront d'entretenir dans la nation les plus pénibles querelles, d'affaiblir l'Etat en l'asservissant aux rancunes et aux commodités d'un parti. Orientons nos institutions représentatives vers la technique. Choisissons nos mandataires,non plus par souci de l'orthodoxie politicienne, mais par souci de la compétence. Ils auront toutes les facilités de s'entendre puisque les grands intérêts des différents groupes de la nation ou sont solidaires ou se prêtent à des compromis." Divers systèmes électoraux avaient été proposés. Tous étaient compliqués. Tous étaient prématurés. Ils supposaient, en effet, les corps électoraux, les catégories ojj plutôt les groupements techniques, dont la plupart ou n'existent pas ou sont à l'état embryonnaire. Les rudes besognes abonderont dès la libération de notre territoire. L'Etat ne sayra pas y suffire. Sous peine de laisser en souffrance des intérêts extrêmement intéressants, il devra laisser aux particuliers les plus grandes libertés pour se concerter, se confédérer et agir. Il devra en même temps, de son côté, tenir compte de leurs désiderata et, plutôt que de céder à sa manie et à son arbitraire de légiférant, il devra savoir se résoudre à admettre, à confirmer, à inscrire au nombre des lois, les volontés des intéressés. Les corps techniques, par la bienfaisance de leur action, deviendront ainsi assez forts pour obtenir, pour imposer, la réforme politique que des théoriciens, bien intentionnés, certes, ont espérée des Chambres elles-mêmes,éclairées par une commission plus ou moins parlementaire. Ce n'est pas l'union seule que nous maintiendrions ainsi. C'est un meilleur emploi que nous tirerions de nos forces. Ce sont nos libertés que nous accroîtrions, nos libertés réelles, nos garanties efficaces contre les erreurs ou les empiétements du pouvoir central. Quant à ceux qui craignent que ne disparaissent dans un tel régime les discussions que les plus nobles soucis imposent aux humains, je me permettrai de leur demander si les discussions n'ont pus été quelque peu confuses jusqu'ici? N. W. NOTES DU JOUR. La censure. Paris, 3 janvier 1915. Le Gouvernement français a fait faire une enquête sur les atrocités allemandes. Le dossier est compact, complet et contient des preuves irrécusables. Seulement, il défend qu'on en prenne connaissance. M. Yiviani qui, pourtant, ne déteste pas les discours, se met un doigt sur la bouche, comme la statue antique du silence, et recommande la discrétion jusqu'au mutisme. M. Clemenceau s'emporte en termes véhéments contre cette incompréhensible tactique, et il a joliment raison. Sur ce point, ie suis tout à fait d'accord avec lui. Il paraît qu'on ne veut pas irriter l'envahisseur. C'est la raison donnée, après les incendies, les massacres, les bombardements des villes sans défense, après les vols, les viols, les assassinats,les pillages et toutes les monstruosités, le ministre sans portefeuille qui préside soi-disant le conseil croit de très bonne foi qu'on ( teint l'indignation d'un peuple comme il éteignait les étoiles. Quelle illusion ! Nous sommes quelque.s-uns, en dépit de la censure et au nez de censeurs , que nous connaissons et que nous connaissons de longue date, qui entendons dire ce qu'il faut pour con- j vaincre les neutres. En ce qui me concerne, je farcis mon Histoire anccdo-tique de la guerre de 1914-1915 de ces faits prouvés, authentiques, irréfutables dont je corrige les épreuves du premier volume. Si, comme un de mes amis du ministère m'en a prévenu, on saisit l'ouvrage, ce sera peine inutile, mais nous somme armés d'une édition suisse à c l'abri des censeurs. Certes, je me fe- i rais couper le poignet plutôt que de lais- c ser passer une page, une ligne, un mot t qui puisse gêner en quoi que ce soit la c défense de nos vaillants soldats qui se < font si vaillamment tuer au front, pour £ la victoire prochaine. Car c'est sacré, et 1 il vaudrait mieux ne jamais publier la 1 moindre ligne plutôt que d'apporter le c plus petit empêchement au mouvement c d'une de nos patrouilles. Mais de là à subir les caprices de minis- 1 très, même quand ils sont bien intention- ' nés, de là à nous incliner devant les c caprices injustifiés de certains censeurs ' que nous connaissons et qui nous obsè- c dent, il y a loin. c La censure sur les choses militaires c nous l'acceptons, nous la provoquons, 1 nous la secondons, sans comprendre, t sans chercher à deviner; c'est pour le 1 pays, tout est bien. Mais l'autre censure, ' celle qui s'est donnée la mission de limiter les appréciations sur les hommes et j sur les événements acquis, ah ! ça, par exemple, non, cent fois non. Nous en avons assez. Au-dessus de leur intelli- f gence fanée et de leurs fantaisies, il y a j notre conscience de patriotes et de Français, et flous savons bien que,-sous ce j rapport, ils sont1 vaincus d'avance. Leur tour viendra de rendre des ] comptes, et ils ng s'en doutent pas. Nous ( savons des syndicats de presse qui, une ] fois la guerre terminée, demanderont que £ ces censeurs dont nous savons mainte- , nant tous les noms soient exclus pour toujours des associations de journalistes ; ah ! ce ne sera pas long, je vous prie de ' le croire. Au lieu d'aller prendre leur place dans les tranchées, certains ont préféré s'attarder dans la tiède atmosphère des bureaux, les pieds sur les chenets; les ciseaux sont moins lourds à manier que les fusils. Quant à ceux qui, n'ayant aucun droit de se dire journalistes, ont accepté cette singulière mis- j sion, ils seront soumis à d'autres sanctions. j Nous en avons assez à la fin, vous dis-je ! Qu'on nous comprenne bien ! Quand il s'agit des opérations militaires, des mouvements de troupes, des tactiques, des engagements heureux ou malheureux, quand il s'agit de tout ce qui peut, à un degré quelconque, critiquer ou affaiblir la défense nationale, la censure, même quand elle se trompe, est chargée d'une œuvre sainte, sacrée, pieuse, et même si elle erre, elle a droit à notre soumission aveugle, fanatique. Mais pour le reste, pour l'appréciation de nos hommes politiques grands et petits, des événements passés qui sont maintenant de l'histoire, des récits des monstruosités allemandes établies par des enquêtes officielles, étayées par de'S témoignages irrécusables et certains, nous avons ie droit de les publier, c'est même un devoir. Le gouvernement l'a bien compris, lui qui a permis qu'on feuillette ses dossiers ( dont la lecture inspire l'horreur : le gou- ; vernement français a dû céder lui-même ; sur ce point et il a permis que de grandes | revues publient des résumés de ces "carnets militaires " où les soldats allemands ] consignent leurs impressions au jour le jour." Un élève de l'Ecole des Chartes, M. Joseph Bédier, vient de résumer quarante de ces récits dans la " Revue de Paris." Ce qu'il a découvert est odieux et la raison se refuse à croire à de pareilles infamies. Tout ce que nous connaissons est au-dessous de ce que les soldats teutons racontent des infamies qu'ils ont commises. Pourquoi un chartiste aurait-il le privilège de dire la vérité dans une revue tandis qu'un journaliste serait réduit au silence? C'est inadmissible. Demain, nous résumerons ces quarante dépositions, c'est le cri de la vérité, bien plus fort que la censure. JEAN. BERNARD. ] .ETTRE DES PAYS-BAS. .e passe et le present. Les dessous de la guerre. La neutralité de la Neerlande. (De notre correspondant.) La Haye, le 27 décembre. Deux ans se sont à peine écoulés lepuis le moment où, avant de pro-îoncer la sentence de la Cour d'arbitrage le la Haye sur le conflit entre la Russie :t la Turquie relatif au paiement de lommages-intérêts à raison des dates lu paiement des indemnités, convenues près la guerre Russo-Turque en 1878, 'arbitre dans le procès, M. Lardy, 'éminent ancien président de l'Institut le droit international, disait dans son liscours d'ouverture : " Il semble que cette parole prononcée iux premiers et nébuleux débuts de 'histoire de l'humantié: 'Tu enfanteras lans la douleur ' soit aussi une vérité Lpplicable aux grandes transformations les sociétés politiques. Chaque fois lu'une lutte se produit entre un ordre le choses établi de longue date, reconnu, ésolu à défendre son droit à l'existence, t des aspirations nouvelles non noins résolues à devenir le droit >ubliG d'aujourd'hui ou de demain, il iemble, lorsque des conflits de cette jravité surviennent, que notre pauvre îumanité est impuissante à forger l'in-;'rument indispensable pour formuler :t surtout imposer en temps utile les ;o!utions écartant d'avance le recours à a force. Et d'ailleurs comment orga-liser un pax romano qui régnerait sur e monde où même seulement' sur 'Europe sans porter une atteinte mortel-e à l'indépendance des Etats et sans roisser l'attachement des nations pour es formes constitutionnelles qu'elles ont idoptées au cours de leur développe-nent historique ? " La lutte mondiale actuelle n'est-elle >as la confirmation des paroles du :élèbre jurisconsulte suisse ? L'origine le la terrible guerre, qui sévit déjà lepuis cinq mois et dont la fin n'est pas :ncore à prévoir, n'est-elle pas à attribuer l'un côté à des aspirations nouvelles, •ésolues à supplanter l'ordre des choses léfendues, de l'autre côté, établies de ongue date, et dont on veut maintenir 'existence ? Malgré tout ce qui est dit et écrit dans es livres de toute couleur, je ne crois )as qu'aucun homme bien sensé et qui i suivi d'une manière impartiale la narche des événements depuis plus l'un demi-siècle, ne rtiera que s'est >osée actuellement la question de la suprématie politique et économique sur erre et sur mer. Cette question sera-t-elle résolue l'une manière définitive par la présente guerre ? Qui se croit en droit de donner ine réponse quelconque ? Certes, ce l'est pas la tâche des Etats neutres l'émettre là-dessus une opinion ou une jrédiction. Et puisque mon pays compte >armi ces Etats neutres,—et j'espère ar-lemment qu'il sera donné à la Néerlande le maintenir èâ neutralité jusqu'à la in—il est inutile de dire que même si je ;royait pouvoir émettre une opinion, e m'en abstiendrais quand cela ne serait lue pour observer l'adage antique : In lubiis abstine. Mais si la neutral té nous impose le levoir de nous souvenir de cet autre id^ge: " Amicus Plato, amicus Socrates, ;ed magis arnica veritas " (ce qu'i, en bon rançais veut dire dans le temps actuel ; fe suis ami de l'entente ; je suis l'ami de 'alliance, mais je suis avant tout l'ami le ma patrie.) Cela n'implique nulle-nent pour nous le devoir de nous sou-nettre tacitement à toutes les mesures lue les belligérants croient devoir irendre dans leur intérêt, mais qui sont rès préjudiciables surtout aux intérêts iconomiques des puissances neutres. C'est à ce point de vue que s'est placé îotre gouvernement. Tout en faisant son possible, avec notre admirable Reine *Vilhelmine en tête, pour maintenir la îeutralité de la Néerlande et pour icarter tout ce qui pourrait y porter itteinte—attitude reconnue et appréciée )ar les parties en lutte—notre gouverne-nent, et plus spécialement nctre ex-client ministre des Affaires Etrangères, Vl. Mondon, a élevé la voix chaque fois que ce fut jugé nécessaire aux intérêts de notre pays. Ainsi lorsque de telles modifications furent introduites dans la déclaration de Londres de 1909—(qui bien que n'étant pas encore ratifiée a été acceptée)—le gouvernement a fait connaître aux puissances respectives qu'il ne pouvait pas reconnaître la méconnaissance du droit des gens et le traitement injuste de son commerce et de sa navigation et qu'il devait réserver tous ses droits contre tout acte injuste des belligérants sous ce rapport. Et en suivant cette ligne de conduite, le gouvernement, chaque fois que l'arrêt d'un navire y donnait lieu, a fait présenter au gouvernement intéressé, une protestation motivée, en insistant sur l'acte injuste :ommis tout en réservant tous ses droits à. ce sujet. De même le gouvernement a protesté cnergiquement chaque fois que, contrairement à l'article 47 de la déclaration de Londres, ainsi que cela fut exposé clairement dans le rapport de la commission et adopté par les puissances intéressées après explication officielle, on a arrêté à bord d'un navire marchand néerlandais des conscrits, n'appartenant pas aux forces militaires actives de la partie adverse. Quant à cette déclaration de Londres qui a donné lieu déjà à tant de controverses, notre gouvernement ne s'est pas borné à protester contre les mesures prises relativement à la destination d'articles de contrebande conditionnelle à bord de navires se rendant dans un port neutre, ni contre les mesures que les belligérants se proposaient de prendre à l'égard de navires neutres destinés aux pays d'où le parti adverse tirait les provisions pour son armée. Sur ce point notre gouvernement a fait observer qu'une telle mesure, entreprise contre un pays neutre, serait contraire au droit de gens pour les motifs suivants : 1—les Etats* neutres ont le droit de permettre le commerce avec les belligérants soit en exportation soit en transit ; 2—c'est une règle acquise du droit des gens qu'un navire neutre, transportant de la contrabande conditionelle, ne peut pas être déclaré bonne prise si son chargement est destiné à un pays neutre. Et pour compléter la série des protestations de notre gouvernement contre toute acte portant atteinte aux droits et aux intérêts des Etats neutres, je constate encore ses protestations contre les mesures anglaises à l'égard de la Mer du Nord, contraire au principe de la mer libre adopté par toutes les nations, et contraire aussi, quant à la navigatien maritime vers les ports néerlandais, au traité de La Haye sur la pose de mines automatiques, lequel traité prescrit justement des mesures pour la sûreté de la navigation pacifiste. Mais si d'un côté notre gouvernement a protesté contre toute mesure qui pouvait porter atteinte aux principes du droit public, de l'autre côté il n'a pas négligé de prendre toutes les mesures possibles pour les prévenir autant que possible, et pour appliquer des mesures répressives là où il était nécessaire de prouver qu'il veut maintenir et faire observer la neutralité dans le vrai sens du mot, c'est-à-dire, envers tous les belligérants, sans distinction aucune. Et comme je l'ai déjà constaté ci dessus : l'activité sur ce point est reconnue et appréciée par tous les Etats belligérants. Notre gouvernement a prouvé, et prouve encore de jour en jour, qu'il mérite la confiance que l'étranger met en lui, une confiance que la Hollande n'oubliera jamais et sur laquelle est aussi basé son espoir qu'il lui sera donné de pouvoir saluer la fin de la guerre dans le même état où notre pays se trouve heureusement maintenant ; c'est-à-dire, dans une neutralité loyale pour tous. H. D. LES NATIONS NEUTRES DOIVENT AGIR. De toutes les parties du monde nous arrivent des protestations contre le crime odieux dont la Belgique a été la victime de la part de l'Allemagne. En voici une qui nous arrive de Rio de Janeiro : A Monsieur le Directeur de "L'Indépendance Belge" à Londres, Deux faits dont l'authenticité n'est contestée par personne doivent être con- 'Everyman' 21, Royal Terrace, Edinburgh Journal international de Littérature, de Politique, et de Science sociale. Rédacteur en Chef : CHARLES SAROLEA 'Eweryman' est le meilleur hebdomadaire a dix centimes publie dans l'Empire britannique. îE¥er|mans publie chaque semaine un supplément belge spécial et est l'organe de la politique de reconstruction belgo-britannique. 'Everyman' par la propagande de M. Charles Sarolea, a deja réuni 1,000,000 frs. (un million de francs) pour les victimes belges de la guerre. 228 nus ; La cynique proclamation du gouvernement allemand à propos de la valeur des traités et l'attitude de criminelle indifférence des nations non-belligérantes.S'il existait quelques doutes sur l'impudente affirmation du militarisme prussien, l'invasion de la Belgique les dissiperaient.Le gouvernement allemand, quand il signe un traité, ne garantit sa parole que pour simuler un accord. Demain, si son existence était en danger, tout traité serait pour lui lettre morte. La vie, pour lui, vaut plus que l'honneur...Le gouvernement allemand promet, pour promettre, traite pour traiter, c'est un gouvernement sans scrupules, 6 est un gouvernement sans parole. Ce sont les corollaires fatals de l'invasion de la Belgique, ce sont les conséquences logiques du fameux et hypocrite aphorisme du Chancelier Bethmann-Hollweg, ou du ministre Jagow, tout deux dignes représentants du Kaiser. Mais cette conduite sans précédent d'un gouvernement, peut-elle être acceptée par les gouvernements étrangers à la conflagration? Comment se fier aux traités signes par le gouvernement de l'empire allemand? Qui assure leur exécution quand les signataires teutons les appellent "papiers sans valeur pratique d'aucune espèce"? Il existe donc un gouvernement qui déchire ses traités, les appellant avec dédain "chiffon de papier." Un gouvernement qui s'enorgueillit de son titre de " Civilisé " et place pourtant en plein XXeme siècle la force au-dessus du Droit et de la Justice, et préfère la Vie à l'Honneur?... Bien : ceci étant prouvé, étant clair comme la lumière du -jour, un gouvernement de cette espèce ne mérite aucun respect, aucune considération de la part des autres nations. S'il est formidablement armé, s'il menace ciel et terre de sa force brutale avec la masse colossale de ses bandits et de ses abus, s'il traîne déjà la civilisation enchaînée à son sinistre char, s'il montre comme trophée macabre l'incendie de villes ouvertes, le massacre des femmes, des enfants et des vieillards, tout cela ne dé-

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