L'indépendance belge

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s.n. 1914, 26 April. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bg2h708w3t/
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|aO Centimes CN BELGIQUE ET A PARIS <u 85' ANNÉE Dimanche 26 avril 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 11, rue de» Sables, Bruielle» BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bcurs» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Ud ao 20 fr. fîsiois, !0fr. 3 mois, 5 fr. iOX£U3Ci)nCCGr.-D.J '• 28 fr " 5 fr. » 81t. ETBÂKGER » 40 fr. » 22 fr. » 12 fr. ÉDITION HEBDOMADAIRE internationale et d'Outre-meri » PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un an VU franc» Six moitiMMHMiMtiiiMM lu fraocs L'INDÉPENDANCE N˚ 116 Dimanche 26 avril 1914 Les annonces sont reçues A. BRUXELLES : aux bureaux du jou'jei, A. PARIS : il, place de la Bourse. À LONDRES ; cbez MM. Jonn-F. Jones & G3, vP Snow Hiil, E. G.; à l'Agence Havas, n® 113» Uheapside E, C. ; et chez Neypoud <& Fils, Ud, H° 14-18, Queen Nictoria Street, et T» B. Browne^ Ltd. n° 163, Queen Victoria Street, * AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, 2» & ROTTERDAM î mC-me lirme, Wynhaven. 113. ■0 ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Eft SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Moss^ JH ITALIE : chez MM, Haasenstein & Yogler, à Mil&Oj Turin et Rome. (Sl£5EW-VORK : T.B. Browne, Ltd, J, East42nd Street BELGE •TBOTS KDTTI053 EAH JûUS. — SIX PAGES CGXSEE.YATIGS £l£ IE PROCBE9 > Edition du matin ■ Aujourd'hui rtevue politique. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. -La mobilisation des troupes américaines — L'attitude des constitutionnalistes. -Incursion mexicaine sur le territoire de; Etats-Unis. — Attaque de la ville de La recto. — Excès de la populace à Mexico — La situation à la Vera-Cruz.— Les per tes américaines et mexicaines. — L'Un-prcssioli au Brésil. En Autriche. — La santé de Françoîs-Jo sepli. En Grèce. — La noie des puissances. En Espagne. — T.e mouvement gréviste. Lettre de Turquie. Notes du jour, par J.-B. En France. — La visite des souverains an gkiis. — Les souverains sont satisfaits, — Les résultats politiques de la visite. — Commentaires anglais et italiens. — Aï Maroc. — Le Sultan. et M. Poincaré. €n Belgique. — M. Woeste et vieille-droit* en échec. Chronique mondaine. L s Lettres et les Arts. I/. s Théâtres à Bruxelles. Lettre sur la Mode. M- tal-Exchange de Londres. laformations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heu-res de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont pari d'abord dans notre deuxième édition, publiée à G heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui on; paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 25 avril Revue Politique Les détails que l'on fournit mainte nant sur la réponse des puissances.à li note grecque du 21 février — répons' .que nous avons analysée sommairemen il y a quelques jours — prouvent sut fisamment que la Triple-Alliance, à l'in ùpiration évidente de l'Italie, continue ; conU-ecaiTer systématiquement les légi times aspirations do la Grèce dans 1: mer Egée. Même pour les légères modi ficat-ions de frontières gréco-albanaises rectifications demandées par souci d donner une base normale à l'adminis tration des territoires, lies puissance ont trouvé moyen de n'accorder à 1< Grèce qu'une satisfaction partielle:elle accordent la rectification de la froritièr du côté d'Argyrocastro, mais elles refu sent de modifier le tracé adopté pour 1: légion de Koritza. Ce sont la Grèce e d'Albanie qui supporteront les consé quances des difficultés qui résulteron du tracé actuel, sans que les puissance aient à se préoccuper autrement des in conv'énients de leur œuvre. Il est mèm permis de supposer que certaines d'en tre elles supputent déjà le profit qu'elle pourront tirer dans l'avenir de ces dil Jicultés en précisant ainsi leur mtei verition permanente en Albanie. Les gouvernements dirigeants se refi sent à donner des garanties spécial* aux Hellènes des régions arbitrairemei annexées à l'Albanie. Ils constatent sin p'.e-melit que la commission internatii nale. de contrôle de l'Albanie a fixé principe d'une absolue égalité de trait ment aux populations du nouvel Et: albanais et que cette égalité vaudra pot. l'usage des langues et la pratique d< différentes religions. Ce n'est pas là < que visait la Grèce : elle cherchait ave raison à obtenir des garanties spécial! pour les Hellènes de l'Epire qui, sar ces garanties, risquent d'être persécuta par l'élément albanais. Ce qui se pass actuellement dans les différentes régior de l'Epire prouve suffisamment, que 1 demande de la Grèce était, basée si; des raisons sérieuses — et il n'est p£ douteux que le gouvernement albana devra finir par s'entendre avec les Ep rotes et par leur accorder les garantie qu'ils réclament afin de n'être pas tra tés en citoyens de seconde catégori da.-.s l'Albanie nouvelle. Pour les îles, la réponse des puissai cc-s est tout à fait insuffisante : on pri met simplement à la Grèce que les pui: sances useront de leur influence am cale auprès de la Turquie pour qus 1 Grèce ne soit pas troublée dans la po: session des îles de la mer Egée et qu les décisions collectives de l'Europ soient respectées par la Porte. On sa par l'histoire d'hier ce que peut valo; « l'influence amicale » des puissances Constantinople quand elle ne. s'appu pas sur des traités précis et quand eiJ n'est pas soutenue par la menace d'u recours à la contrainte. Les puissance ont également usé de leur « influent amicale » pour décider la Turquie à ré; pecter les clauses du traité de Londre conclu à leur initiative et à maintenir 1 ligne Média-Enos comme frontière tu co-bulgare • cela n'a pas empêché 1 Turquie de profiter de la première ex cas-ion favorable pour violer le traité c Londres en réoccupant la Thrace et Ar drinople, malgré toutes les protestatior et les vaines menaces de 1 Europe. I. Porte a impudemment, et impunémei spéculé sur l'opposition des intérêts dt puissances qui leur rendait impossib une action commune et elle reconnue] cera cette tactique contre la Grèce d* que les circonstances le lui permettront. L'assurance que les puissances useront éventuellement de Jeur « influence ami- • cale » pour empêcher la Turquie de tenter un coup de force contre les îles est - sans valeur aucune et comme, d'autre i part, il est interdit à la Grèce de forti- • fier les îles et d'y établir une base militaire, on peut affirmer qu'elles restent • exposées à toutes les surprises mauvai- • ses. Les Turcs ont affirmé à plusieurs reprises que leur but essentiel est maintenant de constituer une force navale sérieuse dans la Méditerranée orientale. L'acquisition d'un premier dreadnought dans les circonstances quo l'on sait, a confirmé cette politique nouvelle qui n'a évidemment dautre but que d'en imposer à la Grèce et de lui disputer à un moment donné, la possession des ■ îles. En présence de l'attitude incertaine des puissances, qui ont attribué à la Grèce les îles de la mer Egée que celle-ci avait conquises, mais qui se refusent à lui en garantir la libre possession, il ne reste à la Grèce qu'à veiller par ses propres moyens à la sauvegarde de ses intérêts vitaux et à consentir les sacrifices indispensables pour le maintien de sa maîtrise dans la mer Egée, malgré tous les efforts que pourra faire la Turquie pour développer sa flotte. On sait d'ailleurs que le gouvernement de Constantinople s'efforce de régler directement avec Athènes la question des îles, mais la Grèce, très sagement, s'en est tenue jusqu'ici aux décisions des puissances, puisque le sort des 1 11.3 fut entièrement remis à celles-ci. Dans les milieux ottomans, on prétend pourtant que la Grèce aurait proposé i de conférer aux consuls turcs dans les , îles, et, à leur défaut, à des commissai-. res spéciaux, des pouvoirs suffisants pour surveiller la contrebande et contrôler la sincérité avec laquelle la Grèce i tiendra son engagement de ne pas fortifier les îles. Ces propositions auraient paru insuffisantes à la Porte, qui cherche uniquement à obtenir le retour d'une partie de ce qu'elle a perdu. Aussi insisterait-elle sur l'idée déjà préconisée d'un échange de Cliio et de Myti-lène, quo la Grèce restituerait à la Turquie, tandis qu'elle recevrait en eompen-' sàtion le Dodécanèse. Cette idée turque est ingénieuse : l'Italie tient toujours .e I Dodécanèse en gage; elle ne veut évacuer ces îles du sud que moyennant de fortes compensations et elle cherche en ~ même temps, à se créer une zone d'influence à Adalia, sur la côte de l'Asie-Mineure, en face du Dodécanèse, de manière à être en mesure de faire prévaloir dans l'avenir sc-s prétentions sur l ces îles. La Turquie céderait par con-^ séquent à la Grèce, en échange des bel-I les îles essentiellement grecques de ' Chio et de Mytilène, ce qu'elle ne , possède, plus actuellement, ce qu'il n'est l pas sûr qu'on lui restituera, ce qu'elle J_ n'est pas certaine de pouvoir conserver. " Elle reporterait en même temps sur la t Grèce toutes les difficultés dans lesquelles elle se débat avec l'Italie à propos du t Dodécanèse. Ce serait un marché de du-, pes, et M. Venizelos a fait preuve jus- • qu'ici de trop de sens diplomatique pour ~ permettre à son pays de le conclure. ! Le Mexique et les Etats-Unis s it u LES MEXICAINS j- SUR TERRITOIRE AMERICAIN e Attaque de Laredo -- New-xork, vendredi, 24 avril. Les fédéraux ont commencé à faire feu lI' contre Laredo. Us ont dynamité, à Nuevo Laredo, le bureau des douanes, le théâtre, ® le bureau des postes, la mairie et un moii-'■C lin à farine. Des incendies ont éclaté en dif-s féronts endroits. Los Américains postés sur is laf-entière ont, tiré sur les fédéraux àussi- ■S tôt que ceux-ci ont commencé it employer !<i ;e dynamite. s Suivant, une autre information, les trou-a pes fédérales qui se trouvaient dans l'ri r train le long de la frontière ont fait feu con- S tre les Américains aperçus .sur l'autre côté s de la frontière. Les Américains n'ont fait que riposter. ;a) i- A Laredo e Laredo, samedi, 25 avril. Nuevo Laredo a été dynamité et est en L- ruines maintenant. Des coups de feu ont " été tirés hier par le.; fédéraux de plusieurs - maisons. Los Américains ont riposté avec - des mitrailleuses. Deux Mexicains ont été a tués. Il n'y a aucun espoir de pouvoir se >- rendre maître de Kerasend, où l'on com-e mence à allurn r des incendies. s Laredo n'a subi aucun dommage matériel. Deux Mexicains ont été tués pendant qu'ils r essayaient de dynamiter le pont internatio-à nal. (a) Américains arrêtés ^ Sept Américains et un Anglais ont été ar-,s rêtés dans un train ù Fierro-Blanco, par les £ fédéraux. On dit que les Américains seront probablement exécutés. s A MEXICO Excès de la populace a Mexico, vendredi, 24 avril. A minuit, la populace a mis à sac un ma-e gasin de bijouterie appartenant à un Amé-[. ricain. La police a assisté à ce pillage sans s intervenir. a Les ressortissants français, allemands et anglais de Mexico sont prêts à se réunir au ,3 pre-i '.v signal, sur certains points, qui ,e on approvisionnés, de façon à résister A 1- iin siège. ;s Le gouvernement a fait renvoyer tous 1. Américains employés aux .voies ferrées mexicaines. Les seuls trains qui circulent sont placés sous la surveillance du gouvernement.. (a) A MEXICO Le Vera-Cruz, samedi, 25 avril. On raconte que le fils du président Huer-ta se trouvait à la tête des manifestants quand ceux ceux-ci abattirent la statue de Washington à Mexico et qu'il a attaché lui-même la corde qui servit à renverser la statue.Enthousiasme populaire De Mexico au « Daily Telegraph » .: Le miracle est acoompli. La révolution mexicaine est terminée ; la nation ayant reconquis son unité paraît formidable. J'ai causé aujourd'hui avec les chefs rebelles venus ici pour recevoir les ordres du gouvernement Huerta. Us m'ont clairement donné l'impression qu'ils sont ini-bas d'un fougueux enthousiasma patriotique. Trois années de guerre fratricide atroce sont oubliées en un jour. Les bandes d'Emiliano Zapâta se concentrent déjà dans l'Etat de Puébla. Les révolutionnaires Guerrero et Jalisco sont sous les ordres du ministre de la guerre. Ln télégramme de Gonzalès annonce que Villa, avec 50.000 hommes, s'est joint aux forces du général Velasco et mardis vers la frontière. On manque de confirmation officielle de cette nouvelle, parce que. les communications avec Torréôn sont toujours interrompues, mais les dernières dépêches de Saltillo indiquent la réalité, de cet accord. Les partisans de Cariranza, qui 3 battaient dans l'Etat de Tamauîipas, assurent maintenant la défense de Tampico. Les révolutionnaires de Matamores ont traversé la frontière, sous le commandement de Lucio Btanco, et ont occupé Brownsville, sur le Bio-Grande. Nogalès est attaquée par les ex-révolutionnaires du Sonora. Comptant sur l'apathie des révolutionnaires, les Américains ont dégarni la grontière dans cette région, ont dégarni la frontière dans cette région, Cruz, laissant seulement 4,000 hommes de couverture. En face du danger extérieur, la société mexicaine a repris sa vieille discipline. Toutes les divisions de race et de classe ont disparu. Les Indiens, que les révolutionnaires condamnaient à une sauvage anarchie, viennent offrir1 maintenant leurs services comme volontaires. Us sortent de la ville en rangs disciplinés, en chant.int et en criant ; « Vive note mère, le1 .-ue> xique ! » Les manifestations ne cessent pas, mais elles deviennent plus solennelles, moins agressives. La paix intérieure a donné au pays une nouvelle confiance dans ses ressources et dans' ses destinées. Des foules immenses, passent dans les rues, chantant avec une ferveur religieuse. Aux fenêtres, des dames et des servantes agitent des drapeaux. Les employés des ministères forment des bataillons pour la protection de la ville après le départ des troupes. Par rangs de quatre, des colonnes de volontaires marchent vers les casernes, ces casernes où jusqu'ici les recrues étaient amenées par la force et qui étaient la fureur du peuple. Partout, on prononce des discours, des harangues; les ministres sont forcés de venir parler aux balcons des ministères. On a pour Buerta des paroles d'adoration. C'est l'homme au « cœur de bronze par contre, le seul nom de Wilson provoque un immense cri de : « Mort au rouquin ! » Les usines, les maisons de commerce laissent les membres de leur personnel libres de s'enrôler dans l'armée, garantissant ie soutien, dos familles tant qu'ils seront sous les drapeaux. Les ouvriers s'engagent avec leurs contremaîtres, demain leurs officiers, et traversent les rues, tenant leurs vastes chapeaux dans la main, comme à une procession religieuse. Partout des fanfares, des bannières déployées portant l'effigie de la Madone de la Guadeloupe. Cinq mâle femmes se sont offertes pour faire du service actif et ce sont, des femmes qui ne quitteront pas la tranchée. Au soir et au matin, des scènes curieuses ont lieu dans la ville. Dès que la circulation se ralentit dans les jardins d'Ala-meda, des bataillons de volontaires viennent faire l'exercice, sous la direction d'officiers instructeurs. Au petit jour, les exei-cices reprennent. Peu de personnes pouvaient croire que Mexico aurait donné de pareilles preuves d'énergie et de vitalité, après les ruines qui ont été accumulées durant ces dernières années. La concentration des troupes autour de la Vera-Cruz commence. Tous les services '.e trains sont interrompu., le matériel étant réservé au transport des troupes. A toutes les gares, -le long de la ligne, s'élèvent des campements. A chaque heure arrivent des soldats et des munitions. La résistance commencera aux portes mômes de la Vera-Cruz. A 8 milles de la ville^ on a détruit le pont du chemin de fer -séparant Vera-Cruz des positions fédérales. (a) A LA 7ERA-CRU? La Vera-Cruz,,vendredi, 24 avril. Un train de réfugiés a amené ce soir le chargé d'affaires britannique et des civils pour la plupart des. femmes et dés enfants Les Américains ont prescrit ù tout le monde de ne as sortir de chez eux après T heures du soir. Les Américains sont maîtres Je toute la ville. Ils avaient fait dé deux à trois cents prisonniers dont ils ont relâché .m grand nombre. Les amiraux américain et anglais ont décidé de réserver chaque jour six heures respectivement pour l'emptoi de la télégraphie sans fil. Les douze heures restantes '-iront laissées aux vaisseaux de guerre des mires nations qui se les répartiront entre eux. Ja) Les pertes mexicaines et américaines Washington, vendredi, 24 avril. On estime que les pertes des Mexicains à la Vera-Cruz sont de 121 tués et 195 blessés.Le contre-amiral Fletclier fait savoir que les Américains ont eu à ce jour dix-isept tués et soixante-dix blessés. (a) Les généraux mexicains New-York, .vendredi, 24 avril. Une dépèche d'Albuquerque disait que, selon les nouvelles reçues par l'administration des chemins de fer, le général Viïta aurait arrêté et emprisonné le général Car-ran'za. Cette nouvelle est démentie. (a) Monterey occupé par les rebelles Brownsville, vendredi, 24 avril. On annonce au quartier général des îe-belles ù Matamaras que les rebelles ont pris Monterey après un combat qui dura cinq jours. (a) L'attitude des constitutionnalistes Washington, vendredi, 24 avril. Les représentants des constitutionnalistes ont eu avec M. Bryan une conférence à l'issue de laquelle ils ont télégraphié au général Carranza pour lui conseiller de rester neutre. (a) Les consuls américains Washington, vendredi, 24 avril. M. O. Bryan annonce que tous les consuls américains du Mexique peuvent se retirer s'ils le, veulent. Aucune distinction n'est faite entre ceux établis dans les territoires occupés par les fédéraux et ceux fixés dans les territoires qui sont entre 'es mains des constitutionnalistes. (a) Un message de M. Bryan Washington, samedi, 25 avril. Dans le message qu'il a envoyé hier au général Carranza, M. Bryan_déclare que les Etats-Unis retireront leurs f'oroes du Mexique quand ils auront reçu satisfaction. H ajoute que si le généra! Carranza observe une attitude hostile, il entraînera tout le Mexique dans la guerre. La cause des rebelles sera perdue, car alors le général Huerta sera nommé en permanence. (a) Commentaires brésiliens Bio-de-Janeiro, vendredi, 24 avril. La presse brésilienne en général obse-ve une attitude réservée dans le conflit mexicain.La « Gazeta de Noticias espère encore line solution amiable. Le U Noticia » craint que les Etats-Unis soient dépassés par les événements et se trouvent placés dans une situation fausse devant la nation. Le << Correio da Manlia » fait appel aux bons offices de la diplomatie. Il est encore temps, dit-il, de conjurer le péril. Les chancelleries américaines n'ont pas le droit de rester inactives devant la calamité menaçante. Elles doivent tenter d'empêcher cette lutte inégale. ;a) fev8!iss de l'Etranger ALLEMAGNE Bourgmestre criminel ueiiin, sanic-uij 25 avril. Le nommé Thoimann qui, sous le titre et ie 110111 d'assesseur docteur en droit Alexandre, a occupé lç_ poste de deuxicue nourgmestre de Koeslii^ en Poméranie, a eu,raconte ia « Gajieue nerunoise ue nuai », ye nombreuses aliaires ue cœur. A biain-berg, une jeune fille' s'y serait même ciu-poisonnee à cause de lui. En tout oas, ie procureur de Bramberg a oruonné l'exhumation du corps, parce qu'on soupçonne maintenant 'l'hormann de l'avoir empoisonnée.L'enquête se poursuit également dans d'autres directions. Dans un grand nombre de villes, notamment dans l'est de l'Allemagne, 'l'hormann, raconte-t-on, maintenant, a posé sa candidature à diverses fonctions communales et presque partout, malgré le grand nombre de candidats, Thormann fut admis au choix restreint- Ce n'est qu'au moment du vote que sa. candidature fut repoussée.A Forst, dans la Lausitz, il fut môme invité à venir se présenter personnellement. Cependant, il semble que l'impression quil fit ne fut pas des plus favorables, car au moment du vote il ne recueillit que peu de voix. ' (a) ANGLETERRE L'Ulster s'arme Londres,, samedi, 25 avril. On se rappelle que le vapeur norvégien n Fany » prit à son bord au commemcement du mois une cargaison d'armes apportées par une allège allemande au large de l'Ile de Langeland. On .téléphone de Belfast, d'après les dé clarations d'un chef unioniste, que le « Fany; » a trans' ordé hier soir TO.ixiO fusils à bord d'un autre vaisseau et que ce-lui-ci les a débarqués sur plusieurs points de la . côte de l'Ulster pendant que les volontaires, détournaient l'attention des autorités. Ces armes auraient été ensuite transportées dàns l'intérieur du pays par 200 automobiles. On ajoute que le « Fany », pour arriver à destination, a dû passer près d'une escadre anglaise à Lamlash. Suivant les journaux du soir le « Fany » aurait débarqué également 5 millions de cartouches. (a) AUTRiCHE-HONGRiE LA SANTÉ DE FRANÇOIS-JOSEPH Vienne, samedi, 25 avril. Les nouvelles' de Schoenbrur.n sont aujourd'hui très contradictoires. î-'Empereur s'est levé ce matin plus iai i qui de coutume. Il était très fatigué par ,'.és nombreux accès de toux qu'il 1 avait eus pendant la nuit. Néanmoins, il a insisté pour qu'aucun changement ne soit apporté au programme de toute la journée. Il a déjeuné d'une tasse de thé, mais il a refusé le biscuit que, jusqu'à présent, il avait toujours pris. Le changement subit de-la température a eu sur lui une influence défavorable. A la Bourse de Vienne le bruit court, ar contraire, que l'Empereur se trouve mieux aujourd'hui que les jours précédents. Les cours, à la Bourse, se sont relevés un peu. A Budapest, par. contre, on semble avoir reçu de très mauvaises nouvelles de Vienne, car on se montre très inquiet. (a) Vienne, samedi, 25 avril. On publie aujourd'hui le communiqué officiel suivant sur la santé de l'Empereur : n La nuit a été meilleure, en ce sens que durant la première moitié le sommeil a été bon et peu interrompu. La deuxième moitié a été troublée par de fréquents accès de toux. L'appétit, les forces et l'état général sont comme hier, n (a) -s> * * De Vienne à 1' « Echo de Paris » : La maladie de l'empereur reste l'objet des préoccupations générales. A la soirée du ministère des affaires étrangères, il ne fut pas question d'autre chose, et des observateurs perspicaces n'avaient pas de peine à discerner, malgré une hospitalité exquise, qu'une ombre planait sur tous les fronts. Ce sentiment d'inquiétude légère, qui ne se manifeste pas bruyamment, gagne depuis deux jours du terrain et se traduit clans les milieux financiers par la faiblesse des cours . Que serait-ce si les nouvelles qui viennent en abondance de Schœnbrunn n'étaient pas toutes très favorables! Ces nouvelles diffèrent, toutefois! sensiblement des bulletins de plus en plus écourtés, contresignés par les médecins, bulletins qui, eux-mêmes, disent blanc et noir, et où on semble jouer sur les mots. Ces contradictions apparentes proviendraient de ce que IvL Kerzl est un docteur tant mieux et son éminent confrère un docteur tant pis. Ce dernier aurait déclaré tout net, dès le premier joui', au prince de Montenuovo, qui demandait une correction, qu'il ne fallait pas attendre de lui des certificats de complaisance, et il tint parole. (a) Les Polonais Vienne vendredi, 24 avril. La n Correspondance Polonaise » annonce qu'au cours de la séance tenue aujourd'hui par la commission parlementaire du Club Polonais, le Dr Glombinski, parlant de la politique extérieure, a demandé que les délégués polonais se déclarassent en faveur de la Triple-Alliance. Il a ajouté que dans les circonstances actuelles la monarchie austro-hongroise trouvait dans la Triple-Alliance. un ferme appui tant au point de vue politique qu'au point de vue militaire. Il est nécessaire, cependant, que les Polonais protestent contre la politique anu-polonaise de la Prusse et qu'ils demandent au gouvernement de s'opposer énergique-ment aux menées de la Russie qui, sous prétexte de soutenir certaines associations privées, envoie des agents politiques en Galicie . (a) BRÉSIL On mande de Rio-de-Janeiro : La presse commente avec sympathie la décision prise par l'ancien président de la République, M. Nilo Pecana, d'entreprendre une tournée do propagande pour défendre, comme représentant de l'opposition, sa candidature à la présidence de l'Etat de Rio. On rappelle à ce sujet que l'administra-tion de M. Nilo Pecana a su dégager l'Etal de Rio de graves difficultés financières el cela sans recourir à un emprunt extraordinaire. On s'attend. à des élections très contestées. Le candidat officiel est le lieutenant Sodrej ancien maire de Nichteroy. (a! ESPAGNE Grève maritime Bilbao, vendredi, 24 avril. Les officiers et. les équipages de la marine marchande se sont mis définitivement en grève. Ils ont décidé d'abandonner immédiatement leuir bord Des délégués sont partis pour l'étranger afin d'aviser leurs camarades que les navires devront être abandonnés où qu'ils se trouvent et sur-le-oliamp. (a] GRECE La note des puissances Athènes, vendredi, 24 avril. M. Streit, ministre des affaires étrangères, étant indisposé, les représentants des puissances se sont rendus au ministère df la guerre et ont remis à M. Venizelos le réponse des puissances, chacun successive ment, un peii après midi. Cette réponse dil que les' puissances apprécient à leur valeur les assurances que la Grèce a données pai sa note du 21 février. Les'vœux hellénique,; ont fait l'objet du bienveillant examen des puissances. La note dit qu'il a déjà été décidé pal la commission de contrôle d'Albanie qu'un; complète égalité serait assurée aux populations d'Albanie en ce qui concerne les droits des différentes religions et l'usage de toutes les langues. Les puissances sonl prêtes à exercer leur influence afin que le principe posé par la commission de contrôle soit mis en pratique et que des mesures efficaces en assitrent. le bénéfice matériel et moral aux populations. Les puissances sont disposées à recommander à l'Albanie de prendre en consiidé ration une suggestion formulée par la Grè ce concernant l'enrôlement des éléments lo eaux dans la gendarmerie, de l'Albanie mé ridionale. Les puissances sont prêtes à exercîi toute leur inlluence auprès de la Turquie,- afir que les populations grecques d'Umbros, d< Tene.dos et de Castellorizo reçoivent les garanties efficaces nécessaires à la sauvegarde de leurs intérêts religieux et scolaires.,Sur le principe de la neutralité du canal de Corfou, les puissances déclarent qu'elles sont prêtes à participer à un accord international destiné à en fixer les conditions. Les puissances ne voient pas d'inconvénient à ce que le projet de rectification de la frontière gréco-albanaise dans la région d'Argyrocastro reçoive son effet, mais elles maintiennent le tracé adopté dans la région de Coritza, sans toutefois, s'opposer, lors, de l'établissement définitif de la frontière,, qu'il soit examiné si les vœux de la Grèce peuvent se concilier avec les directions indiquées dans ce tracé. En ce qui concerne les lies de la mer Egée, attribuées à la Grèce, les puissances useront de leur influence amicale^ auprès de la Turquie pour que la Grèce ne soit pas troublée dans la possession de ces lies et que les décisions collectives de l'Europe soient respectées par la Turquie. Les représentants des puissances ont recommandé ensuite verbalement à la Grèce d'évacuer l'Epire du Nord. M. Venizelos a répondu qu'il donnera des ordres immédiatement à ce sujet. D'après des informations sûres, l'excita-' tion ant'ïlieUônique en Roumanie seradt daa à d menées bulgares. (a) — On annonce que le consul de Grèce à SinyiTie s'est rendu chez le vali afin de connaître sa réponse définitive au sujet des ordres d'expulsion pris vis-à-vis d:e sujets grecs. On déclara au consul que le vali était à la campagne. Les agents de police auraient néanmoins avisé hier à midi les sujets hellènes qu'ils aient à quitter immédiatement le paya, (c) LUXEMBOURG La cantate en l'honneur de; souverains belges Nous recevons du comte van den Steen de Jeliay, ministre de' Belgique à Luxembourg, la lettre suivante qui met au point un bruit qui avait couru à Luxembourg et que notre coirespondant avait signalé : Luxembourg, 24 avril. Monsieur le rédacteur, L' « Indépendance belge » du mercredi 22. avril a publié une; correspondance de Luxembourg qui, en me citant, m'oblige à solliciter de votre ama-bilité une rectification. L'auteur de la lettre dont il s'agit m'attribue un rôle de conciliateur auquel je n'ai aucun droit. C'est, en effet, une pure invention que cette histoire d'après laquelle la Cour grand-ducale aurait vu de mauvais œil que les paroles de la cantate composée à l'occasion de la visite de nos augustes Souverains à Luxembourg fussent en français, que le maréchal de la Cour aurait « exigé », un texte allemand et que, par transacw tion, j'aurais proposé l'adoption du dialecte luxembourgeois. 11 m'est impossible d'accepter l'honneur d'avoir apaisé une querelle qui ne s'est jamais produite. Peut-être, la légende accueillie par le correspondant de 1' « Indépendance » a-t-elle trouvé créance à raison de ce qu'elle peut offrir de plaisant aux yeux de quelques-uns. Il est regrettable toutefois qu'elle témoigne en même temps de peu cle bienveillance à l'égard de hautes personnalités qui, à aucun moment, ne sont intervenues clans la question, le concert, où la cantate sera exécutée,; étant, organisé par la Municipalité. Dans l'intérêt de la vérité et pour enrayer de fâcheux commentaires, je vous serais reconnaissant de publier la présente rectification. Veuillez agréer, Monsieur le rédacteur, l'assurance de ma considération très distinguée. Fr. van den Steen de Jehay. MONTÉNÉGRO Agression démentie Cettigné, vendredi, 24 avril. On dément officiellement l'infonmation d'après laquelle les troupes monténégrine» se seraient livirées à des violences sur les tribus Grudo et Hoti. Ces tribus ont déclaré, sans résistance, qu'elles accepteraient et respecteraient la légalité et la nouvel ordre de choses. (a) Incident austro-monténégrin Cettigne, samedi, 25 pvril Des soldats autrichiens au 'nombre d'une centaine ont traversé la frontière et,malgré les protestations des garde-frontières, se sont avancés à 5 kilomètres à l'intérieur. L'incident cause une vive émotion à Cettigne. (a) RUSSIE — On mande de K'harbine : D'après un télégramme reçu de Mouline, une bande do Koungliousas a fait prisonniers deux employés russes d'un commerçant en bois et pour lesquels elle exige une rançon de 15,000 roubles. Les Kounghouses déclarent que si cette somme ne leur est pas remise, i'is tueront les prisonniers, chasseront .les ouvriers et brilleront les provisions de lx>is. Un détachement de gardes frontière russes est parti pour délivrer les prisonniers. (0) SUISSE Les travaux du Simplon Berne, samedi, 25 avril. l/os pourparlers engagés ont amené la reprise du travail à la deuxième galerie ''u tunnel du Simplon,où la grève avait étédé-, clarée vendredi dernier. La plupart des ouvriers ont recommencé, ce matiiij à travail-> 1er sans condition. (aï

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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