L'indépendance belge

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27 February 1915
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s.n. 1915, 27 February. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8w3804zn1m/
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S6eme annec. ^Jto~ ^^4U^1S14?£>L**^ ispE! No. 50, ROYAUME-UNI: ONE PENNY- BELG E. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Redaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, SAMEDI 27 FEVRIER 1915. CBEG-ISTEBED AS A NEWSPAPER.] Conservation par le Progres. S O M MA IR E. LA SITUATION: Destruction de quatre forts des Dardanelles—Heureuses consequences politiques et économiques— Encore un navire neutre torpillé — Les Russes passent al'offensive sur le front oriental—Nouveaux succes francais en Champagne: leur signification — Méfaits allemands en Belgique. La Belgique et les Etats-Unis. Lettre de Russie.—W. B. Billet Parisien.—Jean-Bernard. En Italic Pour les invalides de la Guerre. A Bruxelles. Faits menus, menus propos.—Bob. Le cheval de trait.—Henry ISegaert. Tribunaux—Theatres—Necrologie. thies, Dieu merci, ne sont pas demeurées platoniques. Chaque jour notre population, acculée a la famine, en éprouve l'éffet bïemVisant. Et ici, quels mots pourraient vous dire suffisamment notre reconnaissance? Les cris de nos petits enfants qui avaient f aim et que vous avez apaisés, les larmes des pauvres mères de familie qui vOyaient la mort s'asseoir a leur foyer, et que vous avez rassurées, voila votré recompense. Je ne crois pas que jamais l'histoire ait vu chose aussi noble, et qui rachète mieux poui l'humanité tant d'horreurs dont d'autres se rendent aujourd'hui coupabdes, que le spectacle de votre grande nation qui, par-delét l'öcéan, sans one i.;c.n i'y oblige, s.%?a*i son cceur, as- LA SITijmXlOI^^_ britanniques.^ Le " Dacia," signale a proximité de rentree de la Manche, sure, d'accord avec i'Espagne, l'existence matérielle d'une population de prés de 7,000,000 d'habitants, a l'heuré même oü un autre empire qui, celui-la, avait promis de nous protéger, nous opprime, nous affame et nous diffame. Cela, ce geste de fraternité, cette noble intervention de votre Legation a Bruxelles et de son admirable chef; M. Brand WhitJock, auquel j'adresse d'ici le plus ému de mes souvenirs, cela— quoiqu'il arrive—nous ne l'oublierons jamais. Jeudi dernier, a Liége, \h cité héroïque, toute la population manifestait cette même gratitude pour votre nation. Toutes les poitrines y avaient arboré les couleurs américaines. Nous avons appris que, jaloux sans doute d'un hommage oü ils voyaient une lc9on muette, .mais combien éloquente, les Allemands avaient arraché ces emblèmes. Nous avons appris en même temps qu'a ce nouvel .outrage, nos compatriotes avair-ttnt souf^ert è. p-eu prés autasit que le j jour oü 1 'e'^/ahisseur avait" condamné; nos propres couleurs. C'est au drapeau américain que r va tout mon hommag'e, c'est aussi a cette noble figure de George Washington, que cette reunion évoque plus spécialement, A George Washington. Il y a trois mois, en compagnie de deux de mes compatriotes, MM. Hymans et :Vandervelde, je faisais, et ce n'était pas vient de changer son cours et essayera de contourner l'Ecosse " pour éviter les champs de mines et les sous-marins allemands." Les operations sur le front occidental se poursuivent de la part des Francais avec une methode et un courage admirables. La bataille des Hurlus, comme les journaux francais appellent Taction qui se poursuit depuis quelque temps en Champagne, tourne de plus en plus a l'avantage de nos amis, qui font des progrès quotidiens. et tres significatifs. On peut attendre avec confiance le jour oü le généralissime francais decidera 1'offensive générale. Les progrès des Austro-Allemands sur le front oriental sont arrêtés, et Pétrograd annonce officiellement que les Russe^ontprjs J.'offensive. sur un front; ds;. 50 liiiiles cntra/Kovi-K' et Ollta', èt- qiï'Jj/5 avancent a quelqües' distance a l'ouest du Niémen." ï%%ïc La bataille se développe sur un front de plus de 200 kilometres sur le flanc droit russe. Les Allemands occupent une partie de la rive du'Njémen au nord de Gradno et un detachement ennemi est même parvenu a passer la rivière dans le but evident d'essayer de couper les communications par chemin de fer a l'arrière des troupes russes. Ce detachement fut intercepté. Du cóté d'Orzanyz, les Allemands ont éte complètement battus. Dans les Carpathes, l'échec subi par les Autrichiens est des plus sérieux. Ils ont été repoussés avec des pertes importantes au nord de Stanislaw, et les Russes ont contre-attaqué avec succes. On suit avec le plus vif intérêt dans les milieux maritimes et politiques britanniques le développement du différend qui s'est élevé entre des ouvriers et patrons des chantiers de la Clyde. Les ouvriers n'ayant pas obtenu entière satisfaction dans leurs revendications, touchant a une augmentation des salaires, menacent de se mettre en grève. Or, un arrêt du travail, en ce moment, serait désastreux et compromettrait gravement la defense nationale, car il y a actuellement de jjombreux navires de guerre en voie d'achievement dans ces chantiers et tout retard dans leur construction peut avoir des consequences incalculables. Le roi George se fait tenir au courant, jour par jour, de la marche des négociations et il faut espérer que la grève — qui entrainerait le chómage de prés de 10,000 ouvriers — sera évitée. Le patriotisme des deux partis en cause devrait rendre facile, LETTRE DE RUSSIE. •+~* La fetc universitaire de Moscou.—Le nouveau ministre de rinstruction publique.—Guillaume II et un peintre polonais. De tous les jours fériés, le plus significatif, le plus joyeux et le plus cher aux Moscovites, c'est le 12 janvier, fête de Sainte-Tatiana. Cette date est, en effet, l'anniversaire de la fondation de la plus vieille des universités russes, l'Université de Moscou, fondée il y a exactement cent soixante ans. Il est vrai qu'auprès de ses sceurs les universités d'Italië, de France, de Belgique, d'Angleterre, l'Université de Moscou parait jeune, mais malgré une existence relativement récente, elle a joué un róle considerable dans lc développement scientifique et politique de la Russie, c'est, en effet, l'Université de Moscou qui a donné a la Russie la plupart de ses savants et de ses écrivains, et, depuis 1840, quand elle comptait aomme professeur le célèbre historiën Grenovsky, et comme étudiant le futur directeur de la Cloche Hertzen; depuis, ce fut toujours elle qui marcha en tête de tout mouvement progressif et qui fut le foyer d'oü se répandirent les idees les plus généreuses. Aussi Moscou est-elle fiere a juste titre de son université, et chaque année, pour la Sainte-Tatiana, elle fête avec entrain professeurs et étudiants. Après la séance solennelle qui a lieu dans la grande salie des fêtes de l'université, et qui comporte, entre autres, la lecture du compte-rendu annuel et la distribution des grades honorifiques et scientifiques, devant les autorités réunies, les professeurs et les étudiants, la fête se transporte dans la rue ou plutót dans les restaurants. Les professeurs, les anciens élèves de l'université, les étudiants, tout le monde se retrouve autour des tables copieusement servies, et 1'étudiant pauvre n'a point a s'inquiéter du quart d'he.ure de Rabelais, car les meilleurs restaurants tiennent a honneur de recevoir ce jour-la les étudiants et de les régaler gratuitemènt. Est-il nécessaire de dire qu'a ces agapes fraternelles on entre les mains dest bateaux patrouilleurs I semble-t-il, la solution de ce confiit. LA BELGIQUE ET LES ETATS-UNIS. Un discours de mimstre de Henry Carton de Wiart, Ja Justice. triotes, 4e tribut de reconnaissance que la Belgique doit a la grande république américaine. Cet hommage, ce m'est une double joie de vous le dire sur ce beau sol de France dont vous venez de vanter justement, pour les avoir appréciées comme nous, les nobles traditions d'hospitalité. Notre dette. Elle est déja ancienne, notre dette visa-vis des Etats-Unis. Une these de philosophic politique, défendue par Tarde et Le Bon, veut que les nations, au même titre que les individus, soient des organismes distincts et complets qui naissent, grandissent, souffrent, resistent ou succombent a la souffr-ance, sui- prononce beaucoup de discours* on boit' Belgique en réponse au télégramme de I Samedi, midi. 'Après une courte suspension, les operations des flottes alliées contre les forts des Dardanelles ont été reprises. D'apres le communiqué officiel francais, quatre forts sont déja complètement détruits. Des bateaux spéciaux, proteges par les navires de guerre, sont occupés a nettoyer le détroit des mines qui, concurremment avec les forts, en défendent Faeces. C'est, nous le répétons, une operation de longue haleine, mais dont les résuliats seront d'une importance énorme. Le fait seul du bombardement et des premiers succes des navires allies a déja de tres heureuses repercussions. La panique règne dans les milieux ottomans, oü on realise, d'un coup l'abime profond qui s'ouvre devant la Turquie par la menace directe des Allies contre Constantinople. Les pays balkariiques vibrent a chaque coup de canon tiré par-les vaisseaux de &€ :aij^a-f r a n_£,a i s. -etiesjdéclarat km s fg—ffl': Radosiavoir" que notf£' repreduisons plus loin sont significatives a eet .égard. Même au-dela des mers les coups de feu vtirés par la 'flotte alliée provoquent une repercussion 'violente. Les spéculat-öurs américains sur les bles, mesurant toutes les consequences économiques qu'entrainera la réouverture des Dardanelles, ont jeté sur le marché d'immenses stocks de grains qu'ils détenaient, ce qui a entrainé une baisse importante dont nous serons les premiers a bénéficier. Une autre consequence, la reduction du change russe, suivra a bref d-élai. Enfin, te. Roumanie pourra agir, étant assurée de voir rétablies ses communications directes par mer. C'est done avec la plus vive attention qu'on suivra le développement des operations navales entamées en Orient. Le -' blocu's " allemand n'a fait, depuis hier," qu'une victkne, un vapeur suédois, qui a pu être remorqué jusque dans le port hollandais d'Ymuiden. Le bruit a couru aujourd'hui que le "Dacia" avait été capture, mais aucune confirmation de ce bruit ne nous est parvenue jusqu'a présent. M, Le " Dacia," qui a déja tant fait parIer de lui, est done une fois de plus a ï'ordre du jour. Ce vapeur, vendu après le début de la guerre par la compagnie HamburgAmerika a M. Breitung, un Américain d'extraction allemande, a quitte Norfolk (Virginie) après de nombreuses vicissitudes, avec une cargaison de coton a destination de Rotterdam et de Hambourg. Il bat le pavilion des Etats-Unis, mais le Gouvernement britannique a annoncé qu'il ne reconnait pas comme valable lë transfert de ce bateau, qui sera saisi s'H tombe La question de I'attitude des EtatsUnis est, plus que jamais, interessante au point de vue beige. Il y a deux jours, M. Carton de Wiart, 1'eminent ministre de la Justice beige, a prononce a ce sujet le discours suivant, a 1'occasion de l'anniversaire de la naissance de George Washington. Monsieur l'Ambassadeur, Monsieur le Président, Messieurs, Pourquoi vous le cacherais-je? C'est avec une joie veritable que j'ai saisi l'occasion que vous m'offriez vous-mêmes, en me conviant si aimablement_a cette reunion, de vous apporter, et d'apporter en vos personnes, a tous vos compa- vant les lois de la vie et les conditions des &ges successifs. A ce compte, -quelle difference entre ces deux êtres: D'une part, un immense Etat, qui a l'Atlantique et le Pacifique pour frontière et auquel une race encore toute jeune et un territoire a peine exploité assurent dans le présent une merveilleuse prospérité, et dans l'avenir des possibilités infinies; d'autre part, ce petit pays, oü, sur un vieux sol aux limites étroites, sonde jusqu'en ses profondeurs, vit depuis des siècles une population surabondante, riche en traditions, riche en monuments et en trésors d'art, et qui, ignorante de son lendemain$_connalt auIjourd'hui les pires amertumes et les plus _ mj astes dö"üleurs. Sans doute, ces deux pays sont bien différents l'un de 1'autre : chacun d'eux a sa physionomie spéciale, ses caractères propres. Mais cependant les liens qui, sous le nom de patrio/isme, nous rattachent, Américains et Belges, a nos patries respectives, ces liens sont tissés-, pour vous comme pour nous, des mêmes fibres intellectuelles ou affectives. La trame en est également serrée. Le tissu en est également pur. C'est le même besoin ardent de justice. C'est le même respect sacré de la liberté individuelle. C'est le même souci du "self-government." C'est le même amour du travail et la. même soif du progrès qui font que notre pays se classe, aussftöt après le vötre, après l'Angleterre et la France, après l'Allemagne, comme la cinquième puissance économicuie du monde entier. C'est ie même esprit de concordejétroite entre les provinces et entre les ptoyens, qui se traduit,dans votre maxime.: V.E pluribus b'nüiï^"'':-CGJircjrae'':-^ -.ilq'i^-.notre.•':. devise? '*L'*ÜnioiTÏait la fS?cfl^ L'exemple des Etats-Unis. Combien il me serait doux, Messieurs, et 'combien il me serait facile, si j'en avais-le loisir, de vous montrer a quel point les Belges, lorsqu'ils essayèrent de conquérir leur indépendance en 1789, et, en 1830, lorsqu'ils y parvinrerit, étaient attentifs a tout ce que faisaient vos pères et combien, avec l'exemple de la France, celui .des Etats-Unis contribüa puissamment a inspirer leur action et a orienter leurs destinées. Mais ce n'est pas dans le passé qu'il faut chercher les raisons que nous avons de vous aimer, de vous admirer-, de vous remercier. Depuis plus de six mois, nous vivons dans la crise la plus effrbyablè qui ait secoué le monde moderne. Et, par un extraordinaire paradoxe, dans cette guerre de Titans, la seule victime jusqu'a présent est un petit pays, le nótre, qui a été hrutalement pris a la gorge par une^ormidable puissance militaire qui lui avait promis sa protection et jure sa garantie. La neutralité. Avec quel empressement, avec quelle générosité vous nous avez prodigué vos sympathies ! Certes, votre pays est demeuré neütre dans cette guerre. Mais nous aussi, nous sommes un pays neutre. Si nous souffrons, c'est précisément parce que nous avons voulu demeurer fidèles a notre neutralité, qui n'était pas seulement volontaire, mais nous avait été imposée comme une condition de notre existence internationale. C'est pour n'avoir pas voulu forfaire a notre devoir, c'est pour avoir préféré l'honneur a la vie, qu'aujourd'hui, pour nous punir, on nous pille, on nous incendie, on nons tue. Devant un pareil spectacle, les Américains, qui sont d'honnêtes gens, ne sont pas demeurés insensibles. Au mois de septembre dernier, j'étais envoyé par le roi Albert auprès du Président des Etats-Unis pour lui- exposer la situation qui nous était faite. Je me souviens qu'un jour, a Washington, un des premiers personnages du Gouvernement étant venu pour me voir et ne m'ayant pas trouvé, écrivit sur sa carte de visite ces simples mots : " Neutral, but bravo for the Belgians !" Je sais que ce sentiment la est le vötre! Vous ne croyez pas que la neutralité doive être la l&cheté, ni que neutre soit synonyme de pleutre. Entre Miumanité et la barbarie, entre l'honneur et le parjure, qu'elle est l'&me un peu fiere qui se résignerait a une indifference voisine de la complicité? Le cceur des Etats-Unis. Et ces sympathies américai-nes, qui nrius oat tant réconfortés, ces sympa- la première foïs, le pèlerinage de Mount} Vernon. Quelle était notre emotion envoyant apparaltre au détour du fleuve Potomac ce noble et charmant cottageoü vit la mémoire de votre illustre ancêtre? Quelle était notre emotion aussien deposant sur la tombe de cehéros unepalme oü s'entrecroisaient vos couleurset les nótres, et oü nous avions vouluque ces mots fussent écrits: " Independent Belgium to George Washington, founder of American independence.^Mais quelle fut notre emotion surtoutlorsque, penetrant dans le hall de cettehabitation, qui est devenue pour vouStous, comme elle l'était pour Washington, la maison familiale, nous y vlmes,parmi tant de souvenirs pieusement con4serves et a cóté des reliques offertes jadisJau General par son ami Lafayette, ur^cadre avec cinq épées. Ce sont les épée^ qu'il légua a ses neveux. Et sous le ca*dre sont reproduces ces lignes de sontestament: *' Je vous lègue ces cindj épées. Ne les tirez pas du fourreau pourjrépandre le sang, a moins que ce ne soitj pour votre legitime defense ou pour lat defense de votre pays vet de ses droits^ Et, dans ce cas, ne les remettez pas aulfourreau, succombez et tombez avec vos?armes a la main plutót que de les aban}donner} ou de les rendre."> Cette lecon, ah! nous 1'avons.Com^ prise. Ce que recommandait Washing^ ton c'est ce que nous entendonst faire, c'est ce que fait a notra tête notre Roi" bien-aimé. Miche^ let disait de Kléber : " il a la figure si militaire qu'on devient brave rien qu'as le regarder." A son tour, Paul Bourgett disait réceniment du roi Albert ,qu'om devient plus honuête rien qu'en pcn«ftaa. &SSSÜJCo-pit qu'U, est de la race de VOtrö George Washington! Au nom de mon Roi, au nom du Gou4 vernement beige, je sahie en vous, Mes-j sieurs, la noble nation américaine, eti je vous demande de personnifier mon/ hommage de respect et de gratitude en vous proposant la santé de l'homme émi-, nent auquel la grande république amé-^ ricaine a confié le soin de ses destinées et du diplomate si distingue qui la représente auprès de la République francaise. beaucoup et qu'une aide est parfois nécessaire pour retrouver tard dans la nu it son domicile. Cette année, en raison des tragiqueS événements actuels la grande fête universitaire a eu un caractère un peu différent. Tout d'abord le fait seul de .la) prohibition de l'alcool obligea les con-» vives a la sobriété et les discours tradi-tionneJs portèrent tous l'empreinte des sentiments éveillés dans l'ame russe par la guerre. Le grand diner des professeurs était preside par le Recteur Tchko-} miroff qui prit le premier la parole. De son discours nous citerons ce passage significatif : "Jusqu'a cette année,-clit—il nous adlions étudier ou terminer nos études en Allemagne. L'Allemagne? nous attirait par son perfectionnement technique, par sa richesse, parce qui nous semblait sa supériorité d'idées. Les événements qui se déroulent nous ont montré que tout ce qui nous sédui-sait en elle n'était qu'hypocrisie et mensbnge. Toute cette culture allemande de facade s'est dispersée en fumée devant le tonnerre des tempêtes guerrières. De la belle phraséologie, de l'idéalogie, de la Kultur Trager que reste-t-il, rien. Aujourd'hui, en fêtant la Sainte-Tatiana, nous devons decider d'éilaborer de nouveaux principes, de créer une nouvelle école pénétrée de 1'esprit national russe. Le professeur de langue slave Lubavsky prorron9a lui aussi un discours fort interessant. Parmi les télégrammes recus a 1'occasion de cette fête il faut mentionner celui des professeurs bulgares, anciens élèves de l'Université de Moscou. Dans la reunion des professeurs qui} eut lieu a 1'occasion de cette fête, le Recteur de l'Université de Pétrogad, Mr. Grknm, a donné lecture de la lettre qu'il venait de recevoir du Hêvre, du Ministre de 1'Instruction publique de

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