L'indépendance belge

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20 January 1915
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L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES administration et Rjdactwn^Tudo^ House, \udor Street, E.C. LONDRES, MERCREDI 20 JANVIER 1915. begktered^^t Conservation iar le Progrès. — ... 1 SOMMAIRE. La Situation.1 Le Sol Natal.—Marcel Loumaye. Le Bourgmestre Max et le Cardinal Mercier. Simple Constatation. Une Lettre du Général Léman. De la nécessité d'une Propagande Belge en Amérique du Sud. Billet Parisien.—Jean Bernard. Lettre de Hollande.—Dr. Terwagne. Lettre du Havre.—P. N. M. Georges Lorand en Roumanie. Echos. En Marge de la Guerre.—Champal. A la Belgica.—Une Conférence de M. Jules Destrée. NOUVELLES DE L'ETRANGER : Raid aérien allemand sur les côtés britanniques—Perte d'un sous-marin français— Les Russes avancent sur Erzeroum—Nouvelles secousses sismiques en Italie. LA SITUATION. Les communiqués officiels n'enregistrent, une fois de plus, que des actions : secondaires sur les deux fronts. En Belgique, les opérations sont suspendues du fait de violentes tourmentes de neige. Seule l'artillerie a fait entendre ; sa grosse voix. Dans le nord de la France c'est également au mauvais temps qu'il faut attribuer le ralentissement des opérations pendant la journée d'hier. Tout s'est borné à! des duels d'artillerie. ; Les batteries lourdes françaises ont im-i posé silence à l'artillerie ennemie dans : ie secteur d'Arras. L'action autour de La Boisselle, dont il a été question dans les derniers bulletins, est sans grande importance. Dans la nuit du 17 janvier les Alliés, sévèrement bombardés par l'artillerie allemande, furent obligés d'évacuer une de leurs tranchées, qui fut réoccupée par eux le lendemain à la pointe du jour. Depuis, l'ennemi n'a pas recommencé ses attaques de ce côté. A part le bombardement de Saint-Paul, les Allemands ont cessé toute opération dans le secteur de Soissons. Il est probable qu'ils mettent en état de défense les positions occupées à la suite de la retraite des Français au-delà de l'Aisne. Plus à l'est de Soissons, dans le secteur de Reims, il n'y a eu que des direls intermittents d'artillerie. Sur la Moselle, les Français poursuivent leur avance. Dans le Bois-le-Prêtre ils occupent maintenant 500 mètres des tranchées ennemies. Rien à signaler dans les Vosges ni en Alsace. Le prince de Galles a profité de l'accalmie pour visiter une partie du front occidental. Arrivé dimanche à Nancy avec une suite de quelques personnes seulement, il a visité lundi les champs de bataille de la Lorraine française autour de Lunéville et de Gerbéviller. 'Aucun changement n'est survenu dans la position des armées russes et allemandes en Pologne. La ligne russe passe toujours à l'ouest de Kielce par Checiny. La contrée entre kielce et Radom se prête admirablement a la défensive et il est peu probable que de ce côté les Allemands essayent de I poursuivre leur avance vers Varsovie. I Le correspondant du " Times " estime que, même dans le cas improbable où Kielce serait occupée par les Allemands, ceux-ci ne pourraient guère avancer pas là sur la capitale de la Pologne russe. Notre envoyé spécial semble croire plutôt à une nouvelle tentative allemande par Mlava, mais son opinion, jusqu'à présent, ne s'appuye sur aucun fait précis.II en est de même des bruits de retraite allemande qui continuent de circuler. , On a été jusqu'à prétendre que Lowicz J et Skierniewice ont été évacués, mais la nouvelle demande confirmation. Le seul fait incontesté est le ralentissement des opérations allemandes, depuis quinze jours et le manque -de vigueur de leurs attaques. c En Bukovine les deux corps l usses qui r opéraient dans cette région ont fait leur jonction. Dans le Caucase, la poursuite de l'armée turque continue. Les cosa- s ques s'y distinguent par d'impétueuses c charges qui achèvent de démoraliser l'en- f nemi. c La première sanctiori de l'échec turc ^ vient d'être donnée par le gouvernement j ottoman, qui a retiré son commandement £ à Enver Pacha. C'est Shukri Pacha, le r vaillant défenseur d'Andrinople, qui lui t succède. ^ Le gouvernement persan vient de pro- j tester officiellement contre le bruit d'une r coopération des autorités persanes dans l'occupation turque de la province d'A- c zerbajan. ^ La Perse est donc restée loyale à l'égard de la Grande-Bretagne et de la £ Russie. s Au point de vue naval, il y a lieu de c signaler la perte du sous-marin français j Saphir, coulé au moment où il tentait de c forcer l'entrée des Dardanelles. Quinze hommes de l'équipage ont été faits pri- l sonniers par les Turcs. Les Allemands ont enfin réalisé leur ] menace d'exécuter un bombardement t aérien contre les côtes britanniques, i Dans la soirée de mardi des avions aile- j mands, Zeppelins ou aéroplanes, on ne [ sait encore au juste, ont fait leur ap- , parition au-dessus de la côte orientale t anglaise, et ont laissé tomber plusieurs bombes au-dessus de Yarmouth,Cromer, j King's Lynn, etc. , Résultat : Une femme et un petit garçon tués et quelques maisons endommagées ! ! , LE SOL NATAL, Nous avons toujours aimé profondément notre pays, mais de l'exil il nous 'ait l'effet d'un jardin merveilleux. Nous nous extasions avec un légitime orgueil sfr sa vanité, sur son élégance et ses r|chesses. Où que nous soyons, dans la frave Angleterre ou même dans la riante "alie, nous sentons que notre activité ne peut s'exercer d'une façon vraiment utlle, donner tous ses fruits que sur notre terre; ailleurs nous ne sommes que desl déracinés. Douce constatation, car il ne faut pas que la Belgique se démembre ; ce sera un devoir impérieux pour chacun nous d'aider dans la mesure de ses forces à sa reconstitution. Dans l'admirable pièce d'Annunzio: La Gioconda", Silvia, au dernier acte, a les deux mains broyées, victime de son sublime dévouement, mais privée de leur Pure beauté, elle apparaît plus splendide sncore par le rayonnement qui se dégage de toute sa personne ; il faut la voir incarnée par la Duse! Je me dis que la grande actrice, si infiniment émouvante, symboliserait bien dans son rôle notre noble et pathétique Belgique, qui, martyre elle aussi parce qu'elle a placé son devoir très haut, a les deux mains broyées par le Barbare,mais n'en est que plus magnifique ainsi meurtrie... Notre pays! J'en vois la côte aimée avec ses dunes et sa grève de sable. C'est là que se joge un des plus grands drames de l'histoire. Appuyée sur les forces de deux grandes nations, mais tenant brillamment son rôle, notre armée décimée mais non vaincue (vous avez lu qu'à la suite d'un nombre de volontaires singulièrement imposant, vu les circonstances, nous serions 300,000 au printemps, donc plus qu'au début des hosti- lités ! ), notre armée, commandée par un roi valeureux, héroïque, lutte sur les derniers pouces de notre territoire — et ne les cède pas. Notre pays! Je vois les riches Flandres, patrie de Rubens et de Verhaeren, où les toits rouges fleurissent comme des coquelicots, la claire Campine, le Bra-bant nuancé, le Pays Noir immortalisé par les Ardennes magnifiques ! Quel splendide bouquet de régions diverses etj prospères ! Et dire que tout cela est dévasté, incendié, regorge des cadavres de victimes innocentes ! La patrie n'est plus qu'une chair pantelante ! Louvain, Ma-lines, Visé, Termonde, Dinant, Ypres, et combien d'humbles villages s'inscrivent désormais en lettres de feu et de sang ! Et c'est le passé. Que nous réserve l'avenir ! Avec les accents d'une douleur que nous ressentons tous, Maurice Maeterlinck, dans le noble discours qu'il a prononcé à la Scala de Milan, a prédit si l'on n'y met pas bon ordre " la destruction de quatre grandes villes que nos ennemis n'ont épargnées, semble-t-il, que pour se réserver à l'heure de l'inévitable déroute une monstrueuse et suprême vengeance. Il est certain qu'Anvers, Gand, Bruges et Bruxelles sont irrévocablement condamnées." Comment Maeterlinck, au moment où nous oublions entre nous toutes les par ticularités raciques, omet-il de citer comme ville wallonne tout au moins Liège, la cité ardente, qui à la gloire des six cents franchimontois, a vu s'ajouter celle de sa résistance héroïque à l'envahisseur. L'auteur du Double Jardin cède à la déplorable habitude qu'on a parfois à l'étranger de croire que la Belgique se borne aux Flandres; j'ai remarqué que les Anglais nous englobent souvent tous dans le terme Flemish par opposition à Français; les Belges pour eux sont les Flamands et bien rares sont ceux qui connaissent le mot : Wallon. De Liège, Maeterlinck ne peut pourtant ignorer les nombreuses cathédrales, les vieilles maisons au bord de la Meuse et^l'ancien palais des Princes Evêques... Vieux palais ! je ne puis songer à sa seconde cour si poétique sans un tressaillement et ces vers viennent sous ma plume dans l'émotion du souvenir : Par ses pierres sculptées gisant dans la verdure Elle évoque 'a cour d'un palais d'Italie Un jet d'eau retombant dans sa vasque murmure, Lieu plein de souvenirs mais sans mélancolie. Car dans l'écroulement des colonnes altières Subsiste je ne sais quelle joie continue, Le palais a pourtant des arcades sévères, Mais le passé vivant rit dans la pierre nue. Ce fut ici le cœur de la cité brûlante, La demeure d'un prince à la robe splendide, Comme pour rappeler cette époque troublante, On voit parfois, rompant la paix de la cour vide. — Car Tliémis aujourd'hui règne dans cette gloire — Passer et repasser de longues robes noires Et l'on dirait vraiment les Ombres de l'Histoire. MABCEL LOUMAYE. Le BOURGMESTRE MAX et le CARDINAL MERCIER Deux arrestations—Deux solutions. Lors de l'arrestation du cardinal Mercier nous écrivions aue cette arrestation ne serait probablement pas maintenue — et les circonstances nous ont donné raison. Ce qui nous suggérait cette pensée, c'est que le Kaiser (quoiqu'ayant fait fusiller, martyriser et injurier beaucoup de prêtres belges par ses hordes) ne voudrait pas se faire du Pape un ennemi irréconciliable. Et, en effet, l'Eglise ayant manœuvré quelques-uns de ses canons, il n'a plus été question d'arrestation — et le cardinal Mercier ne proteste plus aujourd'hui que contre l'atteinte passagère produite aux fonctions d'un membre du Sacré-Collège. Le Kaiser, en déclarant officiellement que jamais le cardinal Mercier n'avait été arrêté, a fait œuvre diplomatique. Toute la diplomatie est faite de ces accommodements—et cela serait parfait si l'on ne songeait, avec douleur, que certains de ces accommodements se font par dessus les tombes, par exemple, d'humbles prêtres lâchement torturés. Mais, en somme, la solution donnée à i l'incident Mercier nous prouve une chose —une fois de plus : c'est que l'Eglise de Rome dispose d'une grande force politique et morale. Elle peut obtenir— même du Kaiser—des choses que les puissances neutres n'obtiendraient probablement pas. C'est tout à l'honneur, n'est-ce pas, de son influence diplomatique?...Donc, c'est entendu et répété : le pape possède une foçce considérable dont il use à l'occasion, et dont il use à l'é gard du Kaiser lui-même. Il oblige :elui-ci à respecter ses volontés, et à respecter les membres du Sacré-Collège. C'est là une constatation qui remplira de joie tous les fidèles de l'Eglise—et même les autres. Mais une question se pose aussitôt : la force prouvée dont dispose Benoît XV à l'égard des décisions du Kaiser ne s'est guère manifestée encore qu'à l'égard du cardinal Mercier—et c'est le premier effet que nous en apercevions, malgré les crimes commis par la soldatesque allemande, crimes qui aujourd'hui sont officiellement et surabondamment prouvés. Un homme de haute valeur, le bourgmestre Max—un homme qui a ajouté à sa valeur éducative personnelle la valeur de son héroïsme récent, est emprisonné par les Allemands, depuis de longs mois, et cela dans des conditions odieuses... Le bourgmestre Max avait fait, avant le cardinal Mercier, son devoir civique... Il est toujours en prison... Nul doute que le Pape ne va ;mployer son influence, maintenant prouvée, à faire mettre en liberté le loble et courageux bourgmestre de Bru-selles— ainsi que les bourgmestres de petites communes qui peuvent se trouver dans le même cas... Certes Benoît XV n'admettra pas que l'on puisse penser que l'église possède une influence en faveur des membres du Sacré-Collège et n'en possède point en faveur des membres de collèges moins religieux... où même en faveur de ses prêtres... SIMPLE CONSTATATION. On lira plus loin, dans la lettre que notre correspondant du Hâvre nous adresse, que le Gouvernement belge va publier un arrêté obligeant tous les Belges non mariés, âgés de 18 à 30 ans, à prendre les armes. En fait, c'est tr|& bien — mais, en principe, les réflexions que notre correspondant fait à ce sujet sont absolument justifiées. Si le Gouvernement a pleinement raison d'obliger les Belges, qui sont en état d'accomplir un noble devoir, de ne pas faillir à celui-ci, on doit regretter pourtant qu'aucune forme législative ne soit donnée à la réquisition dont il s'agit. La guerre a supprimé toutes les préoccupations politiques, c'est entendu—et nos lecteurs connaissent nos sentiments à ce sujet. Il serait heureux que l'impartialité politique régnât partout, dans toutes les sphères, dé la même façon qu'elle règne dans ce journal... Mais, en ce qui concerne l'appel aux volontaires (parfaitement justifié, répétons-le, au point de vue des nécessités et des obligations morales du moment) ce n'est pas la politique qui est en jeu : c'est la législation et le respect de celle-ci. Faut-il que le respect de la législation aille jusqu'à paralyser, dans la terrible épreuve actuelle, les gestes gouvernementaux nécessaires? Non, évidemment. Mais il est permis de regretter qu'une forme législative quelconque ne soit pas donnée à l'arrêté qui est annoncé. Les députés sont absents, il est vrai, et c'est grand dommage, car ils font partie du gouvernement du pays. Mais ils ne sont pas absents tous, et il eût été possible de réunir des représentants de la volonté nationale pour leur soumettre le projet en question. Nul doute que ce projet n'eût été accepté, mais on aurait eu l'avantage de ne pas voif atteindre l'organisme légal du pays. Tout cela n'a certainement qu'une importance théorique en ce moment, mais il n'est pas mauvais, croyons-nous, que t 'Everyman' 21, Royal Terrace, Edinburgh Journal international de Littérature, de Politique, et de Science sociale. Rédacteur en Chef : CHARLES SAROLEA 'Everyman' est* le meilleur hebdomadaire a dix centimes publie dans l'Empire britannique. 'Everyman' publie chaque semaine un supplément belge spécial et est l'organe de la politique de reconstruction belgo-britannique. 'Everyman' par la propagande de M. Charles Sarolea, a deja réuni 1,000,000 frs. (un million de francs) pour les victimes belges de la guerre. 228 les rouage.s essentiels de nos institutions démocratiques ne soient pas oubliés, même en 'ces jours néfastes où les grandes préoccupations ne Sont pas tournées vers elles... Il est bofl, dans tous les cas, de se les rappeler, et de songer que les énergies vivaces de la nation y puisent leurs véritables forces. UNE LETTRE DU GENERAL LEMAN. Voici une lettre écrite, il y a environ un mois, par le héros de Liège à l'un de ses amis, officier interné en Hollande. Cette lettre reflète, comme toutes celles qui furent écrites par le général Léman, la grande énergie de celui dont les efforts ont, peut-on dire, sauvé la civilisation latine : Citadelle de Magdebourg, le 2 décembre 1914. Mon cher et vaillant N.v. : Merci de tout cœur pour votre bon souvenir. A vous mes vœux les plus sin-sères pour votre entier rétablissement, qui sera, je l'espère, accéléré par votre nature robuste et par la trempe de votre âme de soldat : Les blessures glorieuses guérissent plus vite que les autres bien entendu quand on a votre âge et qu'on est, par conséquent, dans le plein épanouissement des forces physiques. Mieux que personne, mon cher X... je comprends le chagrin que vous devez ressentir à vous voir transporté en terre étrangère ; vous êtes sûrement très bien soigné en Hollande. Je le suis également ici par un excellent médecin doublé d'un homme de cœur dont je désire vous donner le nom par esprit de reconnaissance ; c'est le docteur Freyse, statsartz de la garnison. J'ai dû subir l'amputation d'un orteil gangrené, et la commotion que j'ai reçue à Loncin m'a fort abîmé la santé. J'étais, comme vous avez pu le constater, fort bien portant et fort endurant au moment où la guerre a éclaté, mais à 63 ans les tissus ne sont plus assez élastiques pour subir des chocs pareils à ceux qui m'ont frappé. Aussi, indépendamment du fait que la cicatrisation de ma blessure au pied n'est gosme annSa, No. 362.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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