L'indépendance belge

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17 October 1917
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s.n. 1917, 17 October. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kw57d2r932/
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«„« >»„*«. No 243 E INDEPENDANCE } u, * ' " É^ïrH II 31fil CONTINENT : 15 CENTIMES OYAUME-UNI ! ON^ PENNY J§ " 1 (HOLLANDE : 5 CENTS) administration et REDACTION: placb^'db'Ya^odrse MERCREDE 17 OCTOBRE 1917. * ( 3 MOIS, 9 shillings. 1 ' „ , c ruNE STB., HIQH HOLBOKN, W.C.l. 1 n t 1 r; et" c » - . . - . , . - „ „ . . ABONNEMENTS: \ 8 MOIS, 17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: { aîts-fs. E" Ve'"te 3 L°"dreS 3 3 h" le m*rdi 16 CCtOtoS-e. \ , j2 SHILLINGS. J LA SITUATION IYJLBiIUIj 1X1 tl L i ii . I Le débarquement des troupes alleman-Blffl dans l'île d'Oesel semble avoir complè-■ement réussi. Les détachements emie-cyclistes entre autres", ont traversé ■•île'de part en part et, descendant vers ■ ]e Sud, occupèrent la capitale, qui était I Signalée en flammes dès hier. I D'autres groupes ennemis ont occupé ■la péninsule de Sworbe, dont la garnison ■elt de ce fait, coupée de toute communi-■cation avec Oesel. C'est sur cette pénin-qui s'allonge comme un immense ■bras dans les eaux du Golfe de Riga, ■dont elle barre l'entrée sud, que se trou-■ventlesbatteries russes chargées de défen-■dre, par terre, l'entrée sud du Golfe. La ■pointeextrême de la presqu'île était, non ■ sans raison, dénommée le Gibraltar du ■Golfe de Riga. Les batteries russes de la ■presqu'île, maintenant isolées, sont atta-■quées par la flotte allemande, qui compte ■évidemment sur une prompte reddition, ■car un séjour prolongé des navires de ■guerre ennemis darï&- ces parages com-■porte des risques nombreux. I Tout en s'eSorçant de réduire les forts ■de la. presqu'île de Sworbe, dont la possession les rendrait maîtres du Détroit ■d'Irben, nos ennemis essaient de pren- ■ dre possession de l'entrée septentrionale ■ du Golfe. Dans ce but ils attaquent, avec ■ une autre partie de leur flotte, le môle, ■ long de trois kilomètres et demi, qui réu-ftnit l'île d'Oesel à celle de Moon, laquelle ■ commande le Détroit du même nom, qui ■sépare les îles de la côte d'Esthonie. La flotte russe de la Baltique .n'a pas ■joué jusqu'à présent le rôle qu'on était ■en droit d'en attendre et un temps pré-Bicieux semble avoir été perdu, qui a per-■jmis aux Allemands de s'assurer des avan- ■ tages-sérieux. Le communiqué de Pétrograd parle de ■ la présence de forces navales russes dans ■ le nord du Golfe, où^des torpilleurs alile- ■ mands furent mis en fuite, mais il n'y a ■pas eu jusqu'à présent de combat naval. I Ce ne sont évidemment pas les Alle-■mands qui cherchent, en ce moment, une ■ bataille navale, car ils ont trop besoin ■ de leurs navires pour couvrir leurs opé- ■ rations et réduire les fortifications ter- ■ restras de nos alliés, mais ceux-ci de- ■ Traient être à même, semble-t-il, de faire ■ payer cher ^aux Allemands leur auda- ■ cieuse tentative. | Celle-ci était, il est vrai, fort bien ■ combinée, et nos adversaires ont, dit-on, ■utilisé pour la première fois les grands ■steamers de la Hambourg-Amerika Line, ■ spécialement aménagés pour le transport ■de troupes de débarquement et qui ■étaient destinés au débarquement de ■ troupes sur les côtes de France. Les amé-■n agencent s en question permettent, pa-■raît-il, de débarquer toute la cargaison ■humaine en une demi-heure. Le transport ■a terre des troupes débarquées est assuré ■ par des embarcations plates, genre ra- ■ deaux, utilisables dans les eaux les moins ■ profondes, pouvant transporter chacun ■ un bataillon. Les radeaux sont amenés ■ jusqu'à la côte au moyen d'un loueur à ■ pétrole. Mais tous ces dispositifs ne sont ■pas de nature à contrebalancer les a'van-■tages dont dispose une garnison vigilante, et c'est certainement sur l'absence ■de ce facteur que les Allemands ont ■compté le plus. | Les opérations de nos ennemis ont eu ■pour résultat de secouer la torpeur de ■ ceux qui, chez nos amis les Russes, ont ■«'u pouvoir se consacrer uniquement à ■ la politique et qui s'imaginaient que les I Allemands allaient les laisser vaquer ■ tranquillement à leurs travaux jusqu'à Vaconclusion de la paix. La presse socia- ■ l'ste s'en prend aux extrémistes, qui ont ■ qualifié de "manœuvre politique irdi- ■ 8ne le cri d'alarme poussé par M. Ke-l'ensky à la Conférence de Moscou, où le i'remier mit i assemc.ee en garue le danger d'une offensive allemande clans la Baltique. Le "Russkaya Yolya," faisant/illusion à l'attitude décidée des cosaques, n'attend la salut que de la cavalerie, comme en 1812. Bref, les événements d'Oesel réveillent l'opinion publique, et il est permis d'espérer que, venant- après l'offensive de Riga, ce deuxième avertissement produira un effet*"salutaire. La situation sur les différents fronts n'a subi aucun changement. Sur le front balkanique, les troupes écossaises ont fait 143 prisonniers auj Bulgares, auxquels ils enlevèrent également trois mitrailleuses. En Italie, l'hiver précoce rend à peu près nulle toute chance de- reprise de.-opérations dans le courant de cette année, et sur le front occidental, la pluie et le brouillard continuent de favorises l'ennemi. Les seuls faits mentionnés par le maréchal Haig ont trait à deux raids exécutés par nos alliés dans les secteurs d< Rœux et de Monchy, aux cours desquels de nombreux Allemands ont été tué; (200) et capturés (76). Sur le front des Flandres le combai d'artillerie se poursuit sans interruptioi et s'étend même jusqu'en Artois. Dans des secteurs de Nieuport et -d< Lens, le bombardement est particulière .ment violent, et les aviateurs sont égale ! ment très actifs. Grâce aux nouvelles positions conquise: par nos alliés, ceux-ci sont à même de surveilSr les travaux que l'ennem exécute fiévreusement dans la plaine L'artillerie trouve là d'excellentes cibles et ce n'est qu'au prix de pertes sérieuse; qu'il pourra continuer la oonstructioi de plateformes et d'abris bétonnés, vains 1 que de routes et de voies ferrée's strate ; giques pour l'exécution desquelles il im porte de la Hollande, par millions de ton . nés, le gravier et le sable dont il a besoin Cette fiévreuse activité de la part des Al lemands indique que l'ennemi n'évacuer: ' ses positions que sous (la pression direct* des Alliés, et c'est à cette éventualité qu'il faut se préparer, malgré l'attitud< des prisonniers faits récemment et don' le moral est très bas. Les officiers bava 1 rois se plaignent du manque de discipline chez leurs hommes qui, souvent, les in sultent, et presque tous admettent main tenant que l'Allemagne est perdue n'ayant d'autre alternative que la révoltt à l'intérieur ou une défaite lente mai: sûre, marquée par des retraites succès ' sives et plus ou moins espacées. ,, Le triomphe par le sous-marin sembh abandonné, le fait que la Grande-Bre tagne n'en étant qu'à la discussion di rationnement prouvant aux plus incré .dules en Allemagne que les Iles Britanni ■ ques sont loin d'être affamées, comme 1< proclament les yon Tirpitz et autres irré ductibles; Pourtant, les sous-marins ont réussi ces jours derniers, à couler plusieur: navires alliés "de marque." L'Amirauté britannique signale (h perte, causée par une torpille ennemie du croiseur auxiliaire "Champagne" (5( officiers et hommes manquant), ainsi qu< 1 du pêche-mines "Bégonia," dont on esi depuis longtemps sans nouvelles. Les Français ont perdu le vapeui "Medie," torpillé en Méditerranée (25C ■ manquants), et les Italiens le "Bari," £ bord duquel se trouvaient plusieurs notabilités grecques, dont on est sans nouvelles. Il paraît que dans cette dernière circonstance les Allemands coulèrent de ■ parti-pris les barques de sauvetage 1 Mais l'heure du châtiment approche: : et les Teutons auront à répondre devante tribunal mondjaJl de tous les crime! qu'ils ont sur la conscience, et la list< i an Y-vCj-f 1 nr-il /-\ SUR LES FRONTS RUSSES Le combat du Golfe de Riga I Ucommuniqué russe dit: ï Les combats pour la possession d'Oese I c<®'inuent. Arensburg (la ville princi ■ pie) a été occupée par l'ennemi. De! I °'ces navales et aériennes ennemies sou I 'ennent éiiergiquement les opération: [rï" !.Crre ek attaquent au nord et au suc | e ' île. Au sud une escadre de croiseurs torpilleurs et chalutiers ennemis a tenté de forcer le passage du Canal d'Irber (entrée du Golfe de Riga). D'autres mouvements sur le Golfe de Riga sont à portée de notre grosse artillerie de l'îfc d'Oesel. 'Au nord, les navires de guerre ennemis détachèrent une esoadre de torpilleurs dans la direction du Moon Surfc (entre les îles et le continent). Nos forces navales, venues pour renforoer nos patrouilles, acceptèrent le combat et l'en nemi se retira. Un troisième groupe de navires ennemies consistant en croiseurs et torpilleurs, s'approcha de la partie : sud-ouest d'Oesel et bombarda un point s peu important de la côte. Des sous-marins ennemis ont été observés en difié-• rents- endroits de la Baltique. OPERATIONS NAVAtES Un croiseur britannique coulé , i Le navire marchand "Champagne," armé en croiseur et appartenant à la s flotte britannique, a été torpillé et coulé. Cinq officiers et 51 hommes sont > considérés comme perdus. ■ L'amirauté annonce d'autre part que ■ le pêche-mines "Bégonia," qui devait être rentré depuis longtemps au port, i doit,être considéré comme perdu, corps i et biens. Transport français torpillé Le steamer "Médie" (4,770 tonnes), bien qu'escorté, a été torpillé le 23 septembre clans la Méditerranée occidentale. L'explosion de la torpille a pro-a voqué l'explosion de munitions, et' le J bateau a coulé en quelques minutes. Il , y avait 559 passagers à bord, y compris ■ des détachements de troupes algériennes, t des ouvriers indigènes, et quelques prisonniers de guerre. L'équipage se composerait de 67 hommes. 250 personnes manquent. Les sous-marins dans la Méditerranée Le steamer italien "Bari" a été torpillé et les Allemands ont également s coulé ses canots de sauvetage. Un cer-3 tain nombre de fonctionnaires grecs re-i venant de Turouie, y compris M. Dima-. ras, consul-général grec à Smyrne, se , trouvaient à bord du "Bari." Cinquante s survivants sont arrivés à Corfou et 120 i sont, dit-on, allés à G'allipoli. i Un steamer postal de Civita Veecliia, . au large de la Sardaigne a été attaqué . dimanche par un sous-marin. Le steamei _ soutint' une lutte splendide et finit par faire-fuir le sous-marin. Deux hommes . deM'équipage italien ont été tués, et plu-x sieurs autres ont été blessés. ; Les bombardements d'Ostende Notre cité balnéaire, jadis si animée 3 encore durant le mois de septembre. ^ présente aujourd'hui un aspect de plus " en plus morne et triste, écrit un corres-3 pondant de 1' "Echo Belge." Nous n'avons comme distraction — et combiei' dangereuse ! — que les bombardements ' aériens et les bombardements qu'exécu-' tent les monitors anglais. Le 22 septenr 3 bre, les projectiles des navires alliés tombèrent en masse sur les ouvrages dé-a fensifs allemands, réduisant au silence plusieurs batteries côtières et envoyam ^ aux enfers des quantités de Boches. Le 25 septembre, le bombardement recommença avec plus d'intensité encore. Le 3 tir, particulièrement bien ajusté, prrf " voqua une panique parmi les feldgrauei: amaigris. La nuit suivante, nouveav bombardement. Quelques obus tombé-' rent malheureusement sur la ville, causant la mort de plusieurs civils. Ce son1 i là les misères de la guerre que notre héroïque population supporte d'ailleurs < avec courage. Il n'est personne ici qu: a ne sache et ne comprenne la raison stra-[ tégique de ces bombardemeiits. Nous er voyons d'ailleurs les "effets et, s'il nous , est impossible d'approcher des ouvrages ) militaires atteints, du moins pouvons-( nous regarder passer les voitures d'ambulance transportant vers l'hôpital des quantités de blessés. s D'autre part, h la colère des officiers, j nous pouvons constater les dégâts apportés aux organisations militaires de nos ennemis. Et rien n'est aussi encou-t rageant que cette constatation que les s batteries ennemies ont été repérées avec > précision, qu'elles ont été atteintes, endommagées ou détruites et qu'il faut , aux Boches refaire les plates-formes er , béton armé sur lesquelles viendront re-; poser les nouvelles pièces marines de ' gros calibre. ; OPERATIONS AERIENNES i j • Raid sur la région de Dunkerque 1 Des aviateurs allemands ont Jx>mbardé 3 la région de Dunkerque dans la soirée de - dimanche. Il y a eu plusieurs victimei - parmi la population civile. Deux ballon» captifs ennemis ont été abattus dans la journée de lundi. La côte istrienne bombardée Des hydroplanes italiens ont bombardé des destroyers autrichiens au large de la côte istrienne, provoquant une explosion à bord d'un des destroyers. i,'INCIDENT HOLLANDO - BRITANNIQUE L'incident 'hollando-britannique n'est pas encore liquidé. L'affirmation des Allemands et des officiers néerlandais disant que |tes quantités de sable et de gravier passant en transit par les voies navigables néerlandaises, sont destinées à la réfection des routes belges est démentie par les chiffres. En effet,avant la guerre, la réfection de routes et chemins de fer belges exigeait environ 1,320,000 tonnes de sable et de gravier par an. Or, en dehors ' des quantités considérables de ces matériaux envoyées en Belgique par les voies ferrées, les Allemands ont fait convoyer en Belgique via la Hollande, du 1er janvier au 15 août 191*7, plus ele 3,000,000 de tonnes, et dans la seconde moitié d'août, l'importation se faisait sw la base de 5,000,-000 de tonnes de sable et de gravier par an. L'écart entre ces chiffres et celui <|e la consommation en temps normal est suffisamment significatif. D'autre part, il n'est pas nécessaire d'être grand clerc pour se rendre compte que les Allemands se -soucient fort peu de l'état de nos routes, lorsque celles-ci ne doivent être suivies paj leurs troupes. On peut donc conclure que le sable et le gravier passés par la Hollande sont destinés à des travaux militaires et que les Pays-Bas, en permettant ce transit, favorisent l'Allemagne et^commet .ainsi un acte contraire à la stricte neutralité qu'ils prétendent observer. REPRESSION DES SCANDALES EN FRANOE L'AFFAIRE B0L0 L'action intentée par M. Charles Humbert dans le but d'obtenir la rupture de son contrat avec Bolo Pacha est venue hier devant le tribunal de commerce. Un des arguments, invoqués était que "le fait par Bolo Pacîia d'avoir demandé le versement à un séquestre des Fr. 5,500,000 qui constituaient sa mise sociale impliquait de la part la reconnaissance de la nullité de l'association.Le tribunal a décidé que Bolo était l'objet d'une information judiciaire, la bonne administration de la justice exigeait qu'on attendit les résultats de cette information pour examiner la demaiide formée contre lui par M. Humbert. On annonce d'autre part que M. Bon-zon a transmis au procureur-général une lettre de Bolo dans laquelle celui-ci prétend donner certaines indications sur l'emploi des fonds mis à sa disposition.Le capitaine Bouchardon secondé Il se confirme que, devant le développement, sans cesse grandissant, de la tâche qui lui incombe, le capitaine rapporteur a demandé au gouvernement militaire de Paris, de lui adjoindre un collaborateur. L'AFFAIRE DU "BONNET ROUGE" M. Léon Daudet a terminé sa déposition M. Léon Daudet a enfin terminé sa déposition. Il a d'ailleurs manifesté son contentement. M, Bouchardon paraissait également satisfait"^L'en avoir fini avec le directeur de 1' "Action Française." Le magistrat instructeur n'a pas donné la moindre précision sur les résultantes de la déposition de M. Léon Daudet, déposition qui a duré quarante-neuf heures. Avant de prendre une décision, il entend contrôler certaines pièces versées au dossier. m L'AFFAIRE TURMEL M. Turmel a déclaré dans un mémoire qu'il ne se soumettra, à l'interrogatoire du juge, que sous les conditions suivantes1. M. Turmel va faire oppe>sition à l'arrêt Vie la chambre des mises en accu sation qwi l'a débouté des oppositions qu'il a faites aux ordonnances rendues par le jugé dans les instructions: proc«-reur général-Tunnel et. Turmel contre Cousin. Le député estime qu'il peut espérer que l'arrêt de la Cour-de Cassation lui sera favorable et que, dans ce cas, ces affaires n'étant pas closes définitivement, il pourra attendre le jugement de la Coui suprême avant de s'expliquer. (2) Rappelant ses précédentes conclusions, M. Turmel renouvelle sa demande tendant à être interrogé, à la Chambre, "sur les lieux mêmes ou, d'après lui, les faits se sont passés et d'y être entendu contr&dictoirement avec ses collègues de la questure, le personnel de la Chambre et tous autres témoins qui ont été mêlés à cette enquêté, afin de déterminer quel a été l'instigateur de la perquisition pratiquée dans son placard, et à la suite de quelles circonstances fut opérée la saisie de son enveloppe." M. Gilbert déclara au député de Guin-gamp, que le transfert de l'instruction à la Chambre n'était justifié par rien, attendu que les faits qui lui étaient reprochés s'étaient passés non au Palais-Bourbon mais en Suisse, et que la seule chose qu'on lui demandait, c'était de faire la preuve de la provenance licite de l'argent qu'il en avait rarioorté. A toutes ces bonnes raisons, M. Turmel se borna à répondre qu'il estimait , de son intérêt de ne s'expliquer qu'à la Chambre. Et il ajouta: — Le parlerai à mon .heure, dès que satisfaction m'aura été donnée. D'ailleurs je vous écrirai prochainement à ce sujet. A quatre heures et demie l'interrogatoire prenait fin et Turmel regagnait la. Santé. AUTOUR de la GUERRE BELGIQUE — Les Boches ont enlevé les rails du chemin de fer de Tamine vers Anhée, mais ils ont doublé là-voie Dinant-Givet. — Les gares de formation de Leffes et de Bourignes sont considérablement aggrandies. Plus de 300 civils sont obligés de participer à ce travail. EGYPTE •—Les funérailles du Sultan d'Egypte ont eu lieu le 10 octobre au Caire avec un cérémonial imposant. Le lendemain le nouveau Sultan, Ahmed Fuad, a pris officiellement possession du palais d'Abcîin. Le nouveau sultan est le plus jeune frère du sultan décédé, dont le fils a renoncé à la succession au trône ; celui-ci est actuellement commandant en chef de l'armée d'Egypte. ETATS-UNIS — On annonce que le gouvernement des Etats-Unis examine sérieusement la question de prendre part à la conférence des Alliés qui se réunira bientôt à Paris; jusqu'ici une politique différente avait "prévalu. s -— L'amiral américain Mayo, commandant de la flotte de l'Atlantique, est-rentré aux Etats-Unis après avoir assisté e.n Angleterre à un conseil naval et avoir visité la flotte britannique. FRANGE — La classe de 1889 (hommes de 48 ans) sera prochainement démobilisée. GRAND F- B H E T A GNE — Le Dr Addison, ministre de la reconstruction, a d:signé une commission chargée d'étudier les questions se rapportant à l'approvisionnement et à la distribution des matières premières qui seront nécessaires à la restauration et au développement des industries britanniques après la guerre, en tenant conîpte des intérêts des Alliés. * v — Un c£»fcinèt de coalition a été formé au Canada, cinq libéraux ayant accepté de faire partie du nouveau ministère.— La cour des prises a confisqué de la laine (oour une valeur de Fr. 3,500,000), qui avait été consignée au nom de l'administration suédoise de la guerre, et qui a été reconnue contra-bande destinée à l'ennemi. •— Les propriétaires de taxis et les chauffeurs se sont mis d'accord pour faire la grève des taxis à partir du 22 octobre si le gouvernement n'accorde pas l'autorisation de doubler le prix def tarifa.

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