L'indépendance belge

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16 November 1915
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s.n. 1915, 16 November. L'indépendance belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2j6833nr85/
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L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNIS ONE PENNV BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. (HOLLANDE s 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUBEAU A PASIS: rtooe^house tudob st london. e.o. " ^ f 31 1 -5 7 ' et LONDRES, MARDI W NOVEMBRE 1915. abonnements: {e Moi: 17 HiLLiNGs: !- Conservation par le Progrès., TELEPHONE: CITY 396U. TELEPH.: (238-75. ll an. 32 shillings. > SOMMAIRE. LA SITUATION : Les opérations en Serbie. Lutte acharnée à Tétovo. Progrès russes en Courlande. Succès allemand sur le Styr. Combats en Artois et sur t'Isonzo. Machinations allemandes en Perse. La Belgique et l'Angleterre.—Firmin van den Bosch. Lettre du Vatican. Lettre de Hollande.—Dr Terwagnc. La îête du Roi. En Belgique. Echos. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. Les communiqués allemand et autrichien relatent de nouveaux progrès en Serbie. L'armée autrichienne, dirigée par le général von Koevess, est arrivée dans la vallée de la Toplitza, à l'ouest de Nish, et y aurait opéré sa jonction avec les troupes bulgares venant de l'est, ce qui semblerait indiquer que les Serbes ûe sont plus, sur aucun point, en contact avec la ligne de chemin de fer Bel-grade-Nish-Sofia.Vers l'ouest les armées austro-allemandes se trouvent à une distance de soixante kilomètres environ de la route qui, de Mitrovitza, par la vallée de l'Ibar, se dirige vers le Monténégro. Les Allemands se complaisent à énu-merer le chiffre des prisonniers faits pai les Bulgares et les Autrichiens. Le dernier communiqué parle de 8,500 hommes et 12 canons capturés, dont 7,00C hommes et 6 canons doivent être mis sur le compte des Bulgares. Il est certain que ces chiffres comprennent un grand nombre de civils, et on a des raisons sérieuses d'inquiétude à leur endroit.Il se confirme, en effet, que l'avance des armées ennemies est marquée pai les mêmes crimes qui accompagnèrent le passage de l'envahisseur en Belgique, ci ails le Nord de la France, en Pologne, et lors de la première campagne de Serbie. Des villages serbes entiers ont été massacrés jusqu'au dernier homme, et sur la rive roumaine du Danube ou pouvait entendre pendant la nuit les cris de désespoir des malheureus habitants pourchassés par une soldâtes que avide de sang et de stupre. On raconte que les troupes françaises, réoccu. pant un village à la frontière bulgare qu'ils avaient dû abandonner momentanément, y ont trouvé, pendus et mutil-lés, douze officiers commissionnés qui, blessés, étaient restés eu arrière ! Un autre communiqué allemand, compilant les pertes totales subies par les Herbes, arrive à 100,000 prisonniers et 478 canons. Etant donné que l'armee serbe sur pied de guerre ne compte, d'après le même communiqué, que 200,000 hommes et 514 canons, l'armée perbe se réduirait doncà 100,000 hommes dont il faudrait encore déduire les morts et les blessés ! Et dire que cette armée fantôme tient en échec les armées coalisées de ses trois puissants adversaires et leur inflige tous les jours des pertes cruelles quatre fois supérieures aux tiennes propres ! On ne saurait rendre aux héroïques Serbes un plus bel hommage que ne le fait-, inconsciemment, le communiqué ennemi. Dans la vallée du Vardar des combat; acharnés se sont livrés pour la possession de Tetovo (Kalkandelen) qui, pour la troisième fois, a été réoccupé par le; Serbes. Cette position commande le couloir entre Uskub et la frontière d'Al banie par lequel l'armée serbe du nord devra se retirer .pour rejoindre l'armée serbe du sud qui a opéré sa liaison avec les troupes du corps expéditionnaire franco-britannique. L'attitude de la Grèce reste incer taine, mais les représentants de l'Entente insistent auprès du gouvernement hellène afin qu'il se prononce nettement et définitivement sur la question de savoir ce qu'il ferait en cas de retraite des Alliés par territoire serbe. Le bombardement de Dédéagatch par le croiseur italien " Piemonte " vient rappeler à propos aux hommes d'Etat grecs et au roi Constantin que l'accord des puissances de l'Entente sur la politique à suivre dans les Balkans est complet et que, s'ils écoutent les conseils de Berlin, ils seront, nécessairement, confondus avec leurs conseillers. Des nouvelles de source italienne affirment que la Roumanie s'est prononcée définitivement pour le maintien de sa neutralité et une note dans ce sens aurait déjà été publiée. Aucune information officielle n'est venue confirmer jusqu'à présent cette nouvelle. En Russie les succès de nos Alliés en Courlande sont contrebalancés par un succès austro-allemand dans le sud, où l'ennemi est parvenu à reprendre le terrain perdu ces derniers jours, et à repousser les Russes au delà du Styr. La lutte pour les passages sur la rivière continue.Il est à noter que le chiffre des prisonniers faits par les Russes au cours des dernières quatre semaines s'élève à 50,000 hommes, dont près de 700 officiers.Dans le sectp-ir cle Ri<r les Russes ont avancé de sëpc kilomètres, et dans la région de Dvinsk ils sont en progrès du côté d'Ulukst. Sur le front occidental la lutte se poursuit dans la région du Labyrinthe. Les Allemands disent y avoir occupé 300 mètres de tranchées, et le communiqué de Paris parle de nombreux morts qui gisent devant les tranchées françaises. Sur le front italien les combats d'artillerie et> les attaques d'infanterie autour de Gorizia continuent, sans que la situation se soit modifiée. Des informations de source officielle britannique signalent la tournure inquiétante prise par les événements ©n Perse, où des bandes de fanatiques, dirigées par des Allemands, attaquent les autorités consulaires britanniques et s'efforcent visiblement de provoquer un soulèvement qu'ils comptent exploiter au profit de l'Allemagne et de la Turquie. Des officiers et des agents consulaires britanniques ont été tués et blessés, et en Russie on préconise une leçon sévère aux Persans, toute hésitation et toute indulgence étant interprétées en Orient comme un signe de faiblesse. En attendant, une proclamation de la légation russe à Téhéran met en garde le peuple persan contre les machinations des agents provocateurs allemands et explique les raisons qui rendent nécessaires une intervention armée de la Russie, décidée en accord avec le gouvernement du Shah. L'arrivée imminente du corps expéditionnaire britannique à Bagdad, qui n'est plus qu'à quelques kilomètres de la ville, ne peut que rehausser le prestige des Alliés dans cet Orient, où seuls les actes comptent. LA BELGIQUE ET L'ANGLETERRE. —,—.— L'Allemagne met de la discipline Jusque dans le mensonge, et c'est au pas de parade que ses intrigues sournoises ou effrontées marchent à 5a conquête du monde. Périodiquement, sur un mot d'ordre \eniu dte Berlin, les' agents mlarrons que ^'Allemagne entretient dans les pays neutres, en marge de sa représentation officielle, déclauehent en .même temps, à grand renfort de publicité, une même invention... Naturellement lia Belgique fut, au premier chef, la bénéficiaire d«*-cette propagande calomnieuse : me fallait-,il pas faire .échec à l'impression détestable produite sur les neutres par le méfait qui est à l'origine de cette gnaére —la violation de la -.neutralité beige- -et par les horreurs qui suivirent... Ce fut ainsi que la légende des francs-tireurs était destinée à voiler aux yeux de l'univers les ruines de Louvain et de Ter- monde, les cadavres de Dînant, d'An donne et dte Tannines... La légende a fait piteuse faillite. J'ai eu 5'occasion de rencontrer ces temps derniers beaucoup de "neutres" venus des latitudes les plus opposées ; leur conviction est définitivement faite quant à S'excuse invoquée' par l'Allemagne pour .avoir transformé la Belgique en "Jardin dtes supplices." Et l'un d'eux résumait ainsi son impression : "Lia thèse teutonne des francs-tireurs belges est une sinistre bllague ; l'assassin plaide coupable "... Saluons avec gratitude, l'effort tenace et patient de nos puMicistes qui opérèrent ce redressement de l'opinion : Wax-weiler, Davingnon et les auteurs anonymes de ces topiques "Cahiers Docum* n-taires" publiés au Havre, avec une si impressionnante objectivité scientifique. Mais voici qu'une nouvelle diffamation vient d'être lancée, k la fois au nord et au slk^ et fait en ce moment son tour d'Amérique, de Hollande, de Scandinavie, de Suisse et de Grèce : le peuple belge — la Belgique du dedans et la Belgique du dehors — réveillé tardivement de ces illusions, s'apercevrait qu'en faisant énergiquement face à l'Allemagne, elle fut l'instrument des ambitions despotiques de l'Angleterre et la victime du traditionnel égoïsme britannique... Et du fait de'cette révélation, une vague grandissante d'indignation et d'impopularité monterait vers le Roi Albert et vers le Gouvernement, coupables d'avoir livré le pays aux cauteleuses manœuvres de la " perfide Albion."L'imbécile tartufferie ! Elle est bien digne du pendant grotesque et malfaisant qui s'en fait le propagateur dans la Belgique occupée — ce doktor Domela Nieuvenhuyse dont le député Terwagne signalait récemment, dans 1' " Indépendance Belge," les élucubrâtions salariées. Je connais de vieille date le personnage, et son rabisme antibelge, d'abord orangiste et puis germanophile, fut vraiment trop notoire pour qu'on puisse redouter, même avec l'appui des baïonnettes allemandes, la moindre emprise sur les mentalités de nos compatriotes opprimés. Et quant au sacristain de ce pasteur, l'avocat Fritz Norden, il porte une " fourrure belge trop neuve pour dissimuler sa fonction véritable de rabatteur de la kultur. Là — dans la Belgique du dedans — il n'y a donc pas grand danger à voir réussir la campagne allemande contre l'Angleterre, et y en eût-il que nous n'y pourrions guère remédier. Mais la Belgique du dehors nous reste accessible ; c'est sur elle qu'il faut agir, particulièrement sur nos réfugiés des pays neutres et sur ces pays neutres eux-mêmes, dont quel-ques-uns, par suite de leurs préjugés nationaux contre la Grande-Bretagne, ne sont que trop enclins à accueillir toutes les accusations qui alimentent ces préjugés. Il y va de l'honn- ur le la Belgique, de sa loyauté et aussi de son intérêt, de ne pas laisser fausser par le machiavélisme despotique de l'Allemagne des données d'histoire dès ores acquises par de lumineux documents diplomatiques i l'Angleterre, insuffisamment préparée à la guerre, a tiré l'épée pour la défense de la neutralité belge et par respect pour sa signature sur un traité qui plaçait cette neutralité sous sa sauvegarde. La justification de l'intervention anglaise fut résumée, dès le début du conflit, en ces nettes paroles de l'ambassadeur anglais à Berlin, prononcées en réplique à l'argument "chiffon de papier" du cynique chancelier d'Allemagne : "C'est une affaire de vie ou de mort pour l'honneur de la Grande-Bretagne que de tenir l'engagement pris par elle de faire, en cas d'attaque, tout son possible pour défendre la neutralité de la Belgique." Que "tout •ce possible" l'Angleterre l'ait fait, qui le niera? Des centaines die mille® de ses fils sont venus combattre et mourir, avec une bravoure tranquille, sur notre terre de Flandre et firent de leurs poitrines un inexpugnable rempar: au dernier lambeau, demeuré (inviolé, de notre patrie. Ils sont là, dtepui.s plu's d 'un an, d'ans un coude à coude héroïque avec nos soldats. Et à l'horizon de la mer du Nord la flotte anglaise, coordonnant sa vigilance têlfcue avec les efforts de notre armée, vineufe dans son trou la bête germanique. AMez donc, dans les tranchées, essayer de cultiver'les dissensions anglo-belges : le "piouipiou" de chez nous vit en frère .cadet du Tommy anglais, dans •une camaraderie si étroite et si touchante... Là dans cette atmosphère purifiée de toutes basses corftingences, par l'héroïsme en commun, règne le sens véritable de ce que seront, de ce qui doivent être les relations entre la Grande-Bretagne et la Belgique ; «ne gratitude réciproqué sera à la base de ces relations: la Grande-Bretagne n'oubliera pas les sacrifices que la Belgique consentit volontairement à la cause de la liberté des peuples ; et la Belgique, de son côté, n'oubliera pas que sur le chemin douloureux où la défense de son indépendance et le souci de son honneur l'engagèrent, la Grande-Bretagne fut " l'autre main"—l'une étant la France—sur laquelle elle put s'appuyer pour ne pas sucomber sous l'immensité de son épreuve. Là aussi, sur ce front de l'armée—à qui nous devons nous en référer pour tous les purs exemples—à côté de l'aide militaire de l'Angleterre, son aide charitable est appréciée comme elle le mérite ; nos soldats ne lui doivent-ils pas l'apaisante pensée de tout le réconfort donné par la nation anglaise à leurs proches maintenus sous le ioug allemand et de l'accueil inlassablement matériel fait au tragique cortège de nos réfugiés ? Là, enfin, on se rend compte qu'au lendemain de la victoire^ la réédification mo rale et matérielle de la Belgique, comme aussi le souci de la paix future du monde, exigeront que la vie internationale de la Belgique libre s'oriente vers une communion amicale avec l'Angleterre, et que, comme le demandait l'autre jour Dumont-Wilden, notre pays entre résolument dans cette Entente-Cordiale qui aura pour mission de maintenir désormais dans sa bauge le sanglier de. Germanie. L'Allemagne, qui n'est pas, cette fois, en défaut de perspicacité prévoit avec déplaisir de telles éventualités ; de là sa plus récente tactique : insinuer, dans l'esprit des Belges, par le canal complaisant des neutres, des suspicions contre l'Angleterre. Ne laissons pas à notre ennemi le bénéfice de ce jeu nouveau ! Que nos orateurs et nos publicistes mettent une fois de plus le pied sur les reptiles allemands. Dernièrement, à Londres, M. Pau! Hymans, avec sa grande autorité d'homme d'Etat, et M. Jules Destrée, avec sa belle flamme d'apôtre, ont préludé à cette propagande. Agissons à présent sur les neutres et, chez les neutres, sur les groupements de nos compatriotes : en réponse aux tortueuses machinations des agents de la Kultur, disons très haut ce que nous avons le sentiment de devoir à l'Angleterre—ce qui nepréjudicieen rien à ce dont nous avons conscience d'être redevables à la France — et ce que nous escomptons pour le développement de notre nationalité, de l'amitié de l'une et de l'autre. Et dans cette mise au point de l'opinion, en ce qui regarde nos relations d'aujourd'hui et de demain avec nos deux grandes alliées, si nous pouvions compter sur un concours plus actif de nos diplomates—nos diplomates surtout des pays neutres — le pays leur en saurait, j'imagine, grand gré. A l'heure où la Belgique est obligée au combat quotidien non seulement contre la force armée de l'Allemagne mais contre la cohorte de ses sophismes, la diplomatie belge n'a plus à se confiner hiératiquement dans la sérénité de son observatoire traditionnel ; la diplomatie allemande est descendue dans le forum—non sans succès, hélas, les Balkans sont là pour le démontrer—le devoir de la diplomatie belge est de l'y suivre et d'accepter la lutte-•• D'illustres' exemples sont là d'ailleurs pour l'encourager à l'action : la patrie ne peut être que grandement servie et la "carrière" ne peut que gagrupr en autorité et en prestige quand le Baron Beyens publie, dans un livre qui est dès ores de l'histoire, le magistral et convaincant mémorandum des longue • intrigues dominatrices de l'Allemagne et quand un Hymans et unVan den Heuvel, d'autres encore, sont à l'aguet, pour leur faire un sort immédiat, de toutes les inventions renouvelées de la mauvaise foi allemande. Celle-ci, à présent, tente de semer la division entre la Belgique et l'Angleterre ; encore une fois, c'est pour tous les Belges—dans la mesure de leurs moyens et dans le rayon de leur influence—une obligation de loyauté et de gratitude de faire face au mensonge. FIRMIN VAN DEN BOSCH. LETTRE DU VATICAN. (De notre correspondant.) L'impartiaiffiité est une condition essentielle qui s'impose tout spécialement à un journal, mais, être impartial, c'est être d'abord veridique, ce qui exclut tout ,parti-pris. On vient de vous écrire : " Toujours ouvertes à ce qui peut être hostile au Saint-Siège, les oreilles de 1'" Indépendance Belge" sont de souvent fermées à la vérité et même à ce qui serait simple droiture et franchise." L'auteur de cette remarque vous reproche 'ensuite de vous être bien gardé de reproduire 'cette note parue dans la Croix' He grand journal catholique de Paris." . \ "Le'Messaggero' raconte une prétendue tentative du Pape auprès du roi des Belges pour que celui-ci prît l'initiative d'une proposition de paix. Cette information est inventée de toutes pièces. ' ' Si la " Croix " avait été impartiale, elle aurait donné à ses lecteurs un supplément d'informations. Ils auraient ainsi appris la vérité en toute droiture et franchise. A son défaut, nous nous permettons de la dire. Il est vrai que 1' "Osservatore Ro-mano" s'est empressé de dire que l'in formation du " Messaggero" était inventée de toutes pièces, et le " Corrière d'Italia," organe de la Secrétaireria d'Etat, a même ajouté que c'était une invention mensongère des radicaux en des franc-maçons. A cela, le " Messaggero" répondit que la nouvelle avait été donnée par * un diplomate ecclésiastique actuellement attaché à la secrétairerie d'Etat, et 1 "Osservatore Romano" ayant insisté disant qu'il s'agissait d'une mystification, te "Messaggero" n'hésita plus à livrer le nom de l'ecclésiastique diplomate qui n'était rien moins que Mgr Emmanuel di Sarzana, ancien auditeur de la nonciature de Bruxelles. Aussitôt, la presse du Vatican a fait le silence. Tous les journaux de Rome ont parlé de ce scandale diplomatico-ecclésiastique, mais le correspondant romain de la " Croix," autant qu'on le sache, n'a pas poussé l'impartialité au point d'ouvrir les oreilles de ses lecteurs à la vérité.. Cependant il était très bien renseigné, il savait aussi que la secrétairerie d'Etat avait ouvert une enquête qui eut pour résultat l'expulsion de la secrétairerie d'Etat de Mgr di Sarzana. Voilà la vérité en toute droiture et franchise. LETTRE DE HOLLANDE Le renchérissement des vivres. Le mouvement contre le renchérissement des vivres s'accentue en Allemagne. Le parti socialiste est loin d'être seul k y participer. Des réunions sont fréquemment interdites et la presse conservatrice ne se gène pas pour réclamer du gouvernement une répression ferme et rapide. La " Kreuzzeitung " riposte de la façon suivante aux décisions prises par les délégués du parti socialiste : C'est la veille rengaine : ce ne sont pas à des causes internes, mais c'est à la spéculation qu'incombe la responsabilité du renchérissement que l'on tâche de combattre par des mesures impossibles (le réquisitionnement du bétail!) Si la presse défend de pareilles interprétations cela ne peut en effet qu'augmenter le mécontentement. Et afin d'empêcher que les intérêts nationaux ne subissent un préjudice grave, on finira par être obligé de couper court à cette propagande malsaine.La formule conservatrice se résume donc en ces mots: Répression énergique de la lutte entreprise contre le renchérissement des vivres! C'est une menace. Les fameux révo-lutionaires se tiendront cois ! Procédés allemands. Que la belle et noble conduite de la Belgique ait suscité des jaloux et des envieux, rien de plus naturel et de plus humain. Mais ce qui est vraiment honteux c'est de voir avec quel acharnement les bourreaux de notre pays tentent de salir nos compatriotes. La campagne ne chôme pas. Tantôt c'est un petit journal de Hclllande qui se charge de la besogne. Une autre fois c'est un organe allemand qui s'accomplit. Le moindre gotin acquiert une im portance capitale. Il faut lire ce que publie dans le "Berliner Lokal An-zeigeir" un appelé Joseph Herrings sur la façon .dont les Belges sont traités par les Anglais. Joseph a soin de noter : "Reproduction interdite"—c'est bien dommage ! ^Chaque bateau à vapeur qui part actuellement d'Angleterre à destination d'un, port continental est rempli de réfugié» belges qui reviennent. La plupart ne versent pas de larmes en quittant le pays vers lequel ils avaient fui il y a 14 mois, dans, leur frayeur éperdue, beaucoup quittent avec rancune, oui, avec la hein© au cœur; peu, très pou. conserveront un souvenir reconnaissant do leur séjour en Angleterre. Ils en ont assez les uns des autres, les Belges et les Anglais. Lequel des deux a plus ou moins sujet "d'être mécontent de 1 autre, nous aie l'examinerons pas de plus près. Eooutons impartialement les plaintes dos Au-glais contre les Belges, et celles de Belges contre» 'es Anglais, telles qu'elles sont relatées par des neutres qui furent des témoins intéressés des mécontentements réciproques et constamment! grandissants. D'abord les Anglais: Depuis des mois on a remarqué particulièrement à Londres, mais aussi dans d'autres graaides villes d'Angleterre, un accroissement considérable du nombre do femmes délaissées par leurs marie. Que s'était-il donc passé en ces hommes? Bientôt on peut établir que ces noceurs oublieux de leurs devoirs, étaient pour la plupart de nationalité belge. On fit de plus amples recherchas et, ce qu'on découvrit fut. très sérieux—si l'on veut en croire le» exposés anglais. Lorsque les Belges arrivèrent en grandes troupes en Angleterre, une épidémie matrimoniale, qui atteignait ses jeunes gens et que rien ne pouvait effrayer, se fit remarquer. Elle était peu en rapport avec leur manque de moyens réel ou (comme on le dit maintenant) avec le manque do moyens souvent simulé. Les Anglais hochèrent d'abord la tête d'un air entendu, ensuite ils virent dans l'épidémie matrimoniale, qui no s'arrêtait nulle, ment devant la réserve des jeunes Anglaises, uiie majyff£tation de l'Eateflte Cordiale, dana la. 86ème année, i No. 27? m

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