L'indépendance belge

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s.n. 1916, 12 June. L'indépendance belge. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jh3cz3383q/
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gjème année. Mo. 137 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI ; ONE PENNY BELGE. CONTINENT: !5 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTTON • BUREAU A PARIS : SUDOR HOUSE, TÎTDOR ST.. LONDOS E C U- PLACE I>E LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: -'311-37 et ( aiclo" / j« LUNDI 12 JUIN 1916. En vente à Londres à 3 h. !e samedi 10 juin. (à MOIS. 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS : C MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. ( 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Samedi, mid'. Le généralissime Joffre, le président Hu conseil AI. Briand, et -s ministres Roques, Cémente! et Denys Coéhi,: se trouvent depuis hier à 1- tndres et ont pris part à un impartant conseil çjuj .s'est 'etlu au Foreign Office, - t :u«q : •' résistaient entre autres M. Asquith, sir E. tjrey, le général Robertson, et;'. Cette réyniuaf a été, ,san» mil doutée, motivée par les événements de ct-s derniers jours, tant militaires que politiques, et qui ont rendu nécessaire un échange de vues dont l'importance et la portée n'échapperont à personne. Les délégués de la France ont été reçus par le roi George au palais de Buck-tngham.Les attaques allemandes sur la rive droite de la Meuse -3 font pressantes. Le communiqué d'hier après-midi signalait des assauts répétés de l'ennemi sur /un front de deux kilomètres, qui lui ont valu un succès partie! a l'ouest de In ferme de lhiaumont, le rendant maître d'une tranchée entre la ferme et le Boii des Caillettes. Le communiqué de minuit n'annonce plus que des duels d'artillerie. Les Allemands se rendent compte que chaque pas en avant doit être préparé par J'artillerie et en ce montent c'est contre les positions du Bo:--du Chapitre, de Firmin ainsi que les secteurs ait sud de la ferme d- Thiat: non: et de Daml-oup qu'ils dirigent leur feu. «Mais quels que soient les résultat? Ultérieurs de la lutte sur les Hauts de Meuse, l'entreprise allemande de Verdun sera considérée par les historien; comme un échec et une faute. Un échet parce que, au lieu du succès rapide escompté, elle a dégénéré—contre h volonté de l'assaillant-—-en une bataille sans fin, et trop coûteuse; une faute parce que, conçue en vue de paralyse: l'action offensive des Allies, elle para-\se au contraire' l'effort allemand non seulement sur .le théâtre occidental, mai; aussi sur le théâtre oriental de la guerre La vanité du Kro-nprinz qui, pour de: raisons dynastiques plus que pour de: motifs stratégiques, voulait forcer la vie' toire sur la Meuse, est cause que •]'Allemagne se trouve dans l'impossibilitt d'arrêter l'offensive russe qui, pour pet qu'elle se poursuive avec le succès çju en marque jusqu'à présent le développe ment, peut tourner au désastre nos seulement pour les armées autrichienne» mais aussi bien pour les armées du maréchal von Hindéhburg. On dit, et cela n'est pas fait pour nom surprendre, que le maréchal était adversaire de l'offensive autrichienne dans 1< Trentin qui, elle aussi, était dictée pa: des raisons dynastiques (autrichiennes plus que par des raisons militaires. Qu'importe en effet le succès, considérable nous le voulons bien, mais héan moins local, remporté dans '.c Trentin e déjà -endigué, si le déplacement de for ces qu'il a rendu -nécessaire doit être 1. cause du désastre dont les armées au trichiennes se voient menacées par suit* de l'absence de réserves stratégiques su l'o front sud-oriental 'i A ce prix, les " victoires " du Tren tin auront été chèrement: acquises e J l'immixtion de la politique dans les opérations militaires aura été, me fois de plus, fatale aux conceptions des stratèges.Si donc l'avalanche russe n'e^t pas arrêtée brusquement dans sa cour»?, on pourra, dire que, quel eiue soit le î.o t de Verdun, la magnifiefue et glorieuse -résistance que les Français y ont déployée aura préparé sinon assuré la victoire finale. Or, rien n'indique jusqu'à présent que les troupes du général Brussiloff soient essoufflées. Elles -avancent; au contraire, il pas de géant dans la direction de Lem-berg, infligeant des perles cruelles à l'armée de l'archiduc Ferdinand, e' faisant montfer à 66,000 en chiffres ronds, le nombre des prisonniers faits en cinc{ jours. Dans la région de Lutsk, oit l'avance est la plus rapide, les cosaques ont déjà pu intervenir utilement, prenant à revers les positions ennemies et capturant des canons, des munitions et de nombreux fourgons. Nos Alliés ont passé la Strypa et ont même atteint le Zlotz Polok, à quelques kilomètres à l'ouest de la Strypa. Nous nous trouvons donc en présence d'une grande victoire russe, le frp-nt ennemi ayant été rompu sur une distance de près de 200 kilomètres. Les Allemands sentent le danger de la -situation et envoyent des secours de la région de Pinsk, mais il est douteux qu'ils arrivent en temps utile et en nombre suffisant -pour arrêter le flot russe. Pétrograd signale du reste d'assez nombreux Allemands parmi les prisonniers faits pendant les dernières 48 heures. La contre-offensive allemande au sud de Dv.insk se poursuit, mais elle manque visiblement de vigueur et de. décision. Le gouvernement grec a décrété .'a démobilisation partielle de l'armée. Les douze classes les plus anciennes ont été licenciées ; huit autres seront renvoyées ' en congé dans leurs foyers pour une date indéterminée, et quatre seulement ' resteront sous les armes. M. Skouloudi» ' a déclaré à la.Chambre que la démobilisation était une . mesure spontanée et qu'elle n'était nullement le résultat d'une pression ! A la. suite de cette affirma-\ tion, plusieurs députés qui avaient de-1 mandé à interpeller le gouvernement au sujet de la politique extérieure, renon-' cèrent à leur proiet. Entretemps le ■ . des ports grecs continue au grand désespoir des compagnies de navigation hellènes. Seul le » service' de cabotage est toléré, sauf sur .la côte, macédonienne. Le dernier communiqué de Rome si-fgnale un léger recul des troupes italien-' ries à l'est d'Asiago et de Campo Mulo, où l'ennemi a renouvelé ses attaques - après avoir reçu d'importants renforts. Les nouvelles de Chicago annoncent t que la présentation de la candidature du - juge Hughes à la convention républicai-1 ne (comme candidat républicain aux élec- - tion,s rprésidentielles),a été accueillie avec ' une démonstration enthousiaste de la part des délégués, qui s'est prolongée pendant vingt minutes. La nomination - de M. Hughes est considérée comme cer-l tainc. LES EVÊOUES DE NAMUR ET DE LIEGE RECLAMENT ONE ENQUÊTE. RÉPONSE AU LIVRE BLANC ALLEMAND. Lettres des Evêques de Namur et Liège concernant les atrocités allemandes dans leur diocèse. Sous ce -titre vient, de paraître, à. Romi line excellente brochure dans laquelle le: évêques de Namur et de Liège réfuten avec force et en s'appuyant sur mainte: preuves indiscutables, -les abominable: calomnies du fameux Livre-allemand. L< langage des deux évëqûcs est plein de di g-nité, de fermeté et de patriotisme ; ot ne peut que l'admirer. Nous extrayons de cette brochure le trois lettres suivantes : Les calomnies allemandes. Lettre de l'Eveque de Namur ai Souverain- Pontife. Namur, 7 novembre 1915. Très Saint Père, Aux souffrances que nous ont causées S an dernier, les désastres de la guerre. Vient s'ajouter une source de nouvelle: et mon moins amères douleurs. Non satisfaite d'avoir, durant sa formidable invasion, traité inhumainemen: ■ la Belgique innocente, l'Allemagne en-; t reprend dé se disculper en nous accusant L d'être l'unique cause de nos malheurs. A cette fin, elle a publié un Livre Blanc sur ' ' La guerre populaire belge faite contrai-rement au droit des gens," 'i\re dont - Votre Sainteté aura pri^ connaissance, i Par la vive et touchante sympathie qu'Elle nous a témoignée, au de'but de ; l'épreuve, Votre Sainteté nous a tous, clergé et fidèles, consolés et réconfortés. Ayant à cœur de nous rendre dignes de la continuation de cette insigne bienveil-: lance, nous voulons fermement, avec l'aide de Dieu, maintenir le bon renom de notre chère Patrie, et décharger les prêtres catholiques et nos chrétiennes popu-, lations des accusations graves dont on les accable. C'est mû par ces pensées ; que nous avons pris à cœur de réfuter le Livre Blanc. Qu'il plaise à Votre Sainteté de dai-trner-orend: e conn lissance de ma note- dit 31 octobre, de la lettre de Mgr l'Evêque de Liège en .date du 1er novembre, et delà lettre du 6 novembre par laquelle j'adresse h- s deux premiers documents à S. E. le gouverneur militaire de la Belgique occupée. Après une étude longue, minutieuse et impartiale, des faits que se sont déroulés dans nos deux diocèses —l'un et l'autre étant mis ici cfl c. use dans une très large-mesure— nous affirmons devant Dieu, Monseigneur IT.vêcjue de Liège et moi, que les accusations allemandes sont de-nuées de tout fondement et calomnieuses, que nos diocésain», prêtres et laïques sont innocents, qu'ils n'ont les mains souillées d'aucun des crimes qui leu'- sont imputés; en un mot, que les Belges sont restés di-gïtès de la loi catholiques et romaine qu'ils s'honorent de professer. 11 nous paraît opportun d'exprimer à Votre Sainteté qu'une raison spéciale légitimait .l'intervention des évêques en cette question : c'est qu'à cette heure, dans le régime d'étroite contrainte qui sévit, aucun citoyen l>elge n'est en état de tenter une défense quelconque sans s'exposer aux plus sévères rigueurs. Pour nous, autorisés par la liberté de notre ministère, nous avons voulu élever la voix et empêcher que s'accréditent dans l'univers des accusations graves, contraires à la vé:'ité et attentatoires à notre honneur. Qu'il me soit permis d'ajouter un mot concernant ,mon mémoire personnel.- Fant pour le choix des faits ejue pour leur appréciation, je me suis appliqué à garder dans mon exposé une neite de discrétion et de modération qui ne répond pas à mon sentiment, mais que me commande une obligatoire convenance à l'égard de l'autorité occupante. En terminant, nous exprimons, Mgr l'Evêque de Liège et moi, la ferme confiance que Votre' Sainteté ne laissera pas ébranler sa fo: dans l'honnêteté, la droiture et. l'irrép-ochah'e conduite du peu- : pie belge. Elle daignera lui continuer le i bienveillant appui, dont il éprouve de jour en jour un plus grand besoin. De leur côté—nous sommes heureux d'en donner l'assurance à Votre Sainteté —nos ouailles ne fléchissent pas dans leur fidélité et 'eur attachement à Votre Auguste Personne. C'est dans ces sentiments que, prosterné très humblement aux pieds de, Votre Sainteté, je La supplie de nous accorder à tous, la faveur de la Bénédiction Apostolique. De Votre Sainteté, le très humble et obéissant serviteur et fils, Thomas-Louis, Evê'que Je Namur. * * •* Accusations fausses. Lettre de l'Eveque de Namur au. Gouverneur Militaire General de l1* Belgique occuper. Lettre d'envoi au Gouverneur Général allemand. Namur, le 6 novembre 1915. Excellence,— J'ai l'honneur de remercier à nouveau Votre Excellence pour la bienveillance qu'E-'.le a mise à m'obtenir communication, du Livre Blanc c(u'a publié le gouvernement allemand sur "La guerre populaire belge faite contrairement au droit, des gens:" Ainsi que je l'ai fait savoir à Votre Excellence par message verbal, je ne puis ni ne veux demeurer insensible ou indifférent quand je vois formuler officiellement contre les prêtres et les fidèles de mon diocèse des accusations que j'estime dénuées de tout fondement et attentatoires à leur honneur. Cette attitude et ces sentiments, je les ai déjà manifestés à Votre Excellence dans ma note du 10 avril 1915. C'était à propos d'une dépêche du ministre de la guerre de Prusse au grand chancelier, dépêche dont j'ai eu connaissance par la presse' hollandaise et qui contenait à notre sujet des accusations grave 4 quoique encore bien faibles en comparaison de celle» du Livre- Blanc. Rien d'étonnant si, aujourd'hui, je me sens pressé par un devoir grave de conscience de renouveler ma protestation auprès -de l'autorité occupante et, à cette fin, de lui adresser un exposé qui rétablit, pour chacun des faits repris au Livre Blanc, ce que j'affirme être la vérité historique. Cet exposé se trouve consigné dans lu note ci-jointe. Un certaih nombre de paroisses de son diocèse étant aussi visées au Livre Blanc, Mgr l'Evêque de Liège a voulu joindre sa.protestation à la mienne. 11 l'a consignée dans un document distinct que Votre Excellence trouvera également en annexe.Sentiments d'indignation. Je tiens à le déclarer : en aucun passage ma ri-:vms'e ir n'a! été iusrju'.m bout de ma pensée, ht'appliquant à retenir les sentiments d'étonnement, ou mieux d'indignation, que me causaient, à chaque-page, les affirmations de la publication allemande. Nonobstant, Votre Excellence relèvera peut-être dans mon travail certaines expressions empreintes de sévérité, voire de dureté. S'il en t st ainsi, je n'hésite pas à demander à Votre Excellence de mettre en regard de ce» expressions les termes autrement durs du Livre Blanc; comme aussi de songer à la douleur qui m'étreint devant la persistance de la calomnie. Et cette double, considération Lui rendra mon langage bien explicable. Nous est-il permis de nourrir l'espoir que notre intervention épiscopale amènera le gouvernement allemand à examiner de plu» près et impartialement les faits reprochés à ses armées? S'il s'y décide, il reconnaîtra sans cloute la gravité et 4a généralité des faits et il s'empressera d'édicter les mesures de repression que réclament la justice et l'humanité.Si nous devons renoncer à cet espoir, si une fois de plus l'autorité allemande* s'inscrit en faux contre la vérité irréfutable de notre enquête, ne se décidera-t-elle pas à adeipter le seul moyen qui reste de faire, aux yeux de tous, la pleine lumière: à savoir l'enquête proposée, à plusieurs reprises, par l'Episcopat belge, enquêté qui serait menée à la fois par des délégués belges et allemands, et présidée par un neutre.-" En terminant, j'ai l'honneur (l'informer Votre Excellence que je compte adresser une copie de ma note du 31 octobre à Sa Sainteté le Pape Benoît XV, à l'Episcopat belge et aux ambassadeurs des pays neutres résidant à Bruxelles. Daigne Votre Excellence agréer l'assurance de ma haute considération. Thomas-Louis. Evêque.,de Namur. * * Les tueries. En une centaine de pages, Mgr Hey-len rencontre toutes les calomnies du Livre Blanc allemand, et c'est en frémissant d'horreur et d'indignation que l'on -relit îles détails de ces affreuses tueries d'Andenne que les Barbares ont osé vouloir excuse:, comme ils veulent justifier les massacres et le sac de Dînant qui, d'après des témoignages multiples et certains, étaient décidés d'avance ! Mgr Hevlen termine ainsi ce que nous appellerons sa déposition—provisoire— devant l'Histoire : En finissant, une réflexion se présente, à notre esprit. Notre travail, va-t-on nous objecter, est bien sobre, sobre de citations de personnes clairement désignées; il est insuffisant aussi, quant au narré des faits. Voici notre réponse : Qu'on se mette eu face de notre situation, à nous Belges, pendant la durée de : l'occupation ! Impliquer des personnes dans îes faits racontés, serait certainement action imprudente, dangereuse ! Ah ! si l'on voulait nous promettre l'impunité, qui revient de droit, a toij,t témoin' qui dépose a\ ec sincérité et: en connaissance de cause, alors, nous n'hési^ rons pas à les identifier sur le champ. "En finissant,une réflexion se présente, vers nous des témoignages nombreux, recueillis au lendemain des événements, alors que les souvenirs étaient encore dans toute leur vivacité. Quoi qu'on fasse, ces témoignages accablants paraîtront au grand jour, sous la signature des personnes les plus honorables.Conclusion. Un dernier mot qui comportera la conclusion . 'De l'examen du Livre Blanc ressort avec évidence un fait indéniable: La légende des francs-tireurs belges repose sur une simple affirmation de l'armée allemande, affirmation qu'elle est dans l'absolue impossibilité de prouver. Ce qui revient à dire que : La conduite des armées -allemandes, en nos régions, a été une série d'actes injustifiés et inhumains à l'égard de populations innocentes.Namur, le 31 octobre 1915. * + Lettre de l'Eveque de Liege \u Gouver.veur Allemand. Liège, le 25 octobre 1915. A Son Excellence le Gouverneur Militaire Général de la Belgique occupée. Excellence,— Nous venons de prendre connaissance des documents contenus dans le Livre Blanc que le gouvernement a envoyé aux pays étrangers, et nous éprouvons une douloureuse surprise à la constatation de tant d'assertions fausses et calomnieuses SËLFRÏDGE'S CZZ3 Maintenant que l'Eté est proche, il est indispensable de se procurer de nombreux articles «'-.usage et d'autre» accessoires, qui permeitent .de supporter la température estivale et de jouir de la bonne saison. Dans les mois à venir, vous aurez beaucoup plus d'agréments si vous commencez par faire visite chez SËLFEIDGE'S, les magasins les plus vastes et, les plus fournis, où vous rencontrerez toutes les facilités et un personnel d'interprètes qui vous assistera pour effectuer tous vos achats. CZZ1 SELFRIDGE & Co. Ltd. Oxford St., London, W. qu'il formule contre le peuple, belge et contre le clergé. L'accusation est grave, publique, même- officielle; il n'est pas. possible de la laisser sans réponse, et l'équité la plus élémentaire exige .qu'on nous permette de la réfuter. En attendant, nous unissons notre protestation a celle que Monseigneur l'Evêque de Namur adresse à Votre Excellence. Pour ce qui concerne îes provinces de Liège et de Limbourg qui forment notre diocèse : Négations absolues. (1) Nous nions absolument, que la population civile ait commis des atrocités sur des soldats allemands. (21 Nous nions à plus forte raison que des prêtres aient -pris part à ces prétendues atrocités. (3) Nous -nions que, soit à Liège, soit ailleurs dans notre diocèse, des violences aient été exercées sur les Allemands, lors de leur expulsion de la Belgique. (4) Nous nions qu'il y ait eu une organisation quelconque de francs-tireurs contre les envahisseurs et nous nous croyons même en droit: de .nier que des civils aient opposés une résistance armée en quelque localité que ce soit. Au contraire, nous affirmons et nous prouverons par des témoignages nombreux et irrécusables, aussitôt que nous en aurons la liberté : (1) Que la guerre des francs-tireurs est une légende imaginée et systémati- | que propagée par les troupes allemandes dès leur entrée en Belgique. (2) Que les troupes allemandes ont incendié des milliers de maisons sans au- 1 cune nécessité -militaire. (3) Qu'elles ont fusillé des centaines de civils, parmi lesquels des vieillards, des femmes et des enfants, sans enquête ni jugement préalable et, en tout cas, sans qu'on ait établi Jeur culpabilité. (4) Q.ueJa ville de Herve a été incendiée ; que celle de \ rsé a été rasée; que | plus de soixante-dix localités ont été | pillées, brûlées et détruites, en tout ou en partie, sur l'accusation stéréotypée, mais non démontrée : " Man bat ges-chossen !" (5) Que des milliers de civils inoffensifs ont été arrêtés et conduits comme prisonniers en Allemagne. (6) Que, dans le diocèse de- Liège, six prêtres sont morts fusillés ; que deux prêtres sont morts à la suite de mauvais traitements dont ils avaient été l'objet; que plusieurs autres n'ont échappé à la mort que par la fuite, ou ont été \ ic-times de brutalités indignes, tandis que, pour aucun d'entre eux, on n'a prouvé le moindre méfait contre les Allemands/ (7) Que plusieurs églises ont été dévastes -et détruites, que des presbytères ont été pillés et: incendiés et quantité :.î" prêtres arrêtés comme otages, sous de s prétextes divers, mais toujour» dénués . de fondement. (8) Que, dans certains cas, on a foreé des prêtres et des civ ils à rester auprt -des batteries allemandes en lutte avec celles des forts ou à marcher çn tète des troupes pour leur servir-de rempart contre les balles ennemies. Preuves irréfutables. Tous ces faits, et d'autres encore, nous les prouverons de la façon la plus pt'-remptoire, le jour où le gouvernement allemand consentira à ce que l'on fasse une enquête impartiale et: approfondie. Quant à celle qui a été faite par l'autorité militaire allemande et dont le Livre Blanc nous apporte les résultat», nous lui dénions toute valeur, car ell--ne s'est entourée d'aucune garantie d'impartialité et nous sommes à même d'établir. nour ce oui concerne le diocès"

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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