L'INDÉPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS A / ROYAUME-UNI s I PENfllY LE NUMERO | CONTINENT . . 15 CENTIMES , HOLLANDE./. .... 5 CENTS I^n0E%RusTTûDOROTATcOlT: „ PH^A™ArTtSÏÏU* - JEUD! 26 SEPTEMBRE 1918 rô MOIS, 9 SHILLINGS rtJDOR HOU^E, îuDOR Si., L.C. 11. PI.ACB DE LA BOURSE ABONNEMENTS 46 MOIS, 17 SHILLINGS TELEPHONE : CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-78 Efl Vente a Londres à 3 h, le mercredi 25 septembre » Il AN. 32 SHILLINGS mnannaiBIIB ■■!■■■ II I ■ •« LA SITUATION i^u gitvnv Mercredi, "midi. Les armées d'Orient poursuivent leurs brillants succès tant en Macédoine qu'en Palestine, où Bulgares et Turcs paient fort cher la faute de s'être alliés aux Empires du Centre. Dans les Balkans nos alliés continuent à progresser rapidement sur un front qui s'étend à présent sur près de deux cents ulomètres. »L'ennemi, ayant nos avant-gardes survies talons et harcelé par la cavalerie et?-les aviateurs, se refire dans le plus grand désordre vers Vélès, Ish-tip et Stroumnitza (en Bulgarie). Sur l'aile gauche, des forces alliées, débouchant de la région de Monastir, refoulent l'ennemi sur les routes albanaises. La cavalerie française est entrée dans Prilep, 'lundi ; elle a trouvé la ville intacte et y a pris possession d'immenses quantités d'approvisionnements de tout gerir^ v , Plus au nord les troupes franco-sejbes 'ont avancé au delà de la route de Prilèp Gradsko et menacent la route de Pri-np à Vélès (Keuprulu). Dans'le centre, les unités serbes, ayant traversé le Vardar sur des ponts laissés non endommagés par l'adversaire, ont établi une vaste et puissante tête de pont entre Demir Kapû et Gradsko. Au nord du fleuve, des détachements français ont :cupé Enish Oba, Kara Hodjali, Voy-shar» et Ibirli. Sur l'aile droite, des divisions greo | ques et britanniques opérant des deux cotés du Vardar ont atteint la ligne Pe-| trovo-P-ardovitza-Chinarli et Karo Oglu-' :,:r. Des régiments britanniques sont en-! très dans la ville de Doiran, leur avant-garde s'étant portée sur les routes me-■ caiit en Bulgarie et ayant pour objectif principal d'atteindre Stroumnitza. l La part prise par les unités italiennes | dans'la grande offensive du gén. Fran-j chet d'Espernay a été très ardue. Opérant dans la région de Monastir, elles [ avaient pour tâche de lancer, simultanément à l'attaque principale, exécutée \ sur leur droite, une série d'assauts sur ia fameuse Côte 1050 et les positions en-| iiemies adjacentes, afin d'empêcher l'adversaire de retirer de cette région des | jroupes qui auraient-pu sinon compromettre, du moins rendre moins rapide, e coup porté par les troupes franco-I serbès. Cette entreprise, effectuée ;'vec la plus grande bravoure par les soldats du général Mombelli, obtint les plus beaux résultats. Les Italiens portèrent ie désarroi dans les rangs b'ulgares, les obligeant à précipiter leur retraite. Nos illiés ont libéré ainsi plus de 20 villages serbes. Les trophées alliés dans les Balkans sont considérables et augmentent chaque jtfur dans de telles proportions qu'il est difficile sinon impossible d'en faire une évaluation, même approximative. Les journaux londoniens citaient, hier, le chiffre de 12,000 prisonniers, mais nous pensons que c'est là un nombre très inférieur à la réalité, nos alliés ayant fait plus de 10,000 prisonniers dans les' trois premiers jours de leur avance, n'ayant alors qu'un front relativement restreint. ' e butin tombé aux mains des armées ' Orient est ai^ssi formidable que vané et les canons de tout calibre 1!ii ont été pris à l'ennemi forment certainement plusieurs centaines de batte-nes. A Krivolak les Serbes ont capturé plusieurs aéroplanes et de nombreuses automobiles, le tout à l'état neuf, ainsi (|U£ de vastes dépôts d'essence et de vibres. Plusieurs trains, complètement 'équipés, ont également été ajoutés à ceux déjà signalés comme étant tombés ; aux mains des troupes serbes. j-n Palestine, la Victoire du général Mlenb'y prend les proportions d'un véritable triomphe. Non seulement les 7e et oe armées turques ont été complètement annihilées, mais la 4e armée ottomane, combattant à l'est du Jourdain, est me-nacee du même .sort. L'ennemi, de ce ote) est poursuivie par une puissante '■■°lonne( comprenant des troupes juives, ; l' a été rejeté au delà d'Es Sait, a mi-che-111111 de la voie ferrée de l'Hedjaz. D'autre Part, les troupes arabes attaquent vigou-eusement et harcèlent sans cesse les °upes turques se retirant dans le nord, | 'ace de la mer de Galilée, où les posi-' '°.ns ennemies sont particulièrement pré-,'"'eS-_ Dans le sud les bataillons du roi , Ussein ont occupé Maan et pouràuiveiu s débris de l'armée turque se retirant Ur Ammaa» -. » V l'ouest du Jourdain, les divisions il i. do-britanniques ont fait une brillant :urs avance, et la cavalerie alliée a occup l'en ?'e icellent port de Caiffa et -Acre, a ient pied du mont Carmel, ville célèbre dar aux Thistoire militaire, pour les nombreu sièges qu'elle a subis. ient Le nombre de prisonniers capturés pi qui nos alliés en Palestine dépassera de beai :nts coup 25,000 officiers et soldats, int- En Occident, les combats gardent toi • la jours un caractère plus ou moins local ans cependant, en certains points, et notan ish- ment dans le secteur de Saint-Quentii une sérieuse avance a été réalisée par le :cs, troupes franco-britanni^ties. re'- Le dernier communiqué de Berlin s îai- gnale que les Allemands ont fait 70 pr :rée- sonniers au cours d'heureuses entrepr ûllc ses qu'ils ont effectuées au nord-oue: ises de Dixirjude et nord - est d'Ypre; oùt Ces opérations, exécutées en parti sjr le front belge, ne sont pas s bes gnalées par les bulletins alliés, aussi bie ilep les enregistrons-nofis seftis bénéfice d'ir ?ri- ventaire. ' 1 Hier, en confcrm-non avec les troupe ant françaises, l'armée du général Rawl.ii ,sés son a livré une attaque déterminée su oilt uii front ,de six kilomètres, de la rivièr ont Omignon, à l'est de Vernrand, jusqu' ord un certain point au sud de cette localité ont Une vigoureuse résistance a été rencor oy- trée en de nombreux endroits et partiel licrement dans le voisinage de Silencj •eo sur la grand'route d'Amiens, à trois kilc eux mètres à l'ouest de Saint-Quentin. E Pe- dépit de l'opposition ennemie, les troi jlu- pes britanniqués ont réalisé des gain en- très avantageux sur tout le front d'att* mt- que et ont fait 800" prisonniers, ■ne- De leur côté les unités françaises or ctif enpore effectué une très belle avanc« nonobstant une défense obstinée de l'ac nés vei"t.< :i*e. et ont capturé les villages d an- Francilly-Seiency et de Dallon, ainsi qu pé- la crête située aux environs de ce demie lies village. Plus aû sud nos alliés ont avanc né- leur ligne jusqu'aux limites occidentale itée de Giffecourt. Dans ces diverses action sur les Français ont fait pluj de 500 prisor en- niers. ad- Sur le front de la Vesle les Allemand des sont parvenus à prendre pied dans le iro- lignes françaises dans la région de Gler de, nés, mais immédiatement contre-attaque co- ils en ont été rejetés, laissant 50 captif uée aux mains de nos alliés. ?oI- En Wœvre et en Lorraine i! n'y a rie ilus d'important à signaler. A en croire le ent critiques berlinois, -les troupes amér les caines auraient terminé leur concentré Cos tion d'artillerie sur ce front, et le hau ges commandement allemand s'attendrait une reprise déterminée de l'offensive ; ans brillaaunçnt commencée par l'armée d }ue général Pershing dans le saillant d est Saint-Mihiel. jne En Italie, des détachements de Bersa L.es glieri et de Tchéco-Slovaques, au milie le d'une violente tempête, ont fait irruptio dus dans les tranchées solidement fortifiée in- de l'ennemi, au confluent des torrent fait d'Assa et de Ghelpac, et, après une lutt ois acharnée, au cours de laquelle les Aus ant tre-Hongrois subirent de pertes sanglan lit. tes, se sont rétirés, emmenant 80 prison ées niers et des mitrailleuses. que Des coups de main ennemis ont été re bre poussés sur le Dosso-Alto et dans la val :er- lée de l'Ornic. lC „ La politique ses chancelier impérial allemand a pris ! ns; parole à la réunion du comité central d vj_ Reichstag. Son discours fera irnp'rQgsiô: en); sans aucun doute. Ce ne sont plus de ^ paroles claironnantes de victoire,.ce son l)(ss des avertissements sérieux. Certes, i! voulu relever le moral de la nation aile ;ra] mande en lui rappelant les triomphe ':r[_ passés, les durs moments qui ont suiv . ct l'échec de Verdun, les violentes bataille en{ de la Somme et le recul devant les trou ne pes de Brussiloff, et en lui montrant le ne_ résultats obtenus par la suite, notammen re en Roumanie et en Russie. Ceci sans in nte sister sur.les moyens employés, es. Mais le comte Plertling a reconnu qu h*e- la situation actuelle est grave. tre Ii a aussi abordé la question de la Bel du- gique, et, comme Bethmann-Hollweg ei les 1914, il a déclaré que l'ilvasion de '1, rd, Belgique s'est faite contre toutes les loi >si- écrites. Mais, ajoutant également que 1. ré- loi ele défense de l'empire avait dû pri roi mer ie droit : nécessité fait loi. Natu ent rellement, le comte Hertling- a vouli ant trouver une excuse au forfait alleman: qn renouvelant les calomnies à l'égari > / de l'attitude de la Belgique: il suffit de pi relire les pièces du procès pour être fixé, te Voici d'ailleurs comment s'est exprimé b( in- le comte Hertling : ci nte " Lorsque nous avons Aenvaly la Bel- p: ipé gique, nous avons transgressé la loi di au écrite, mais autant cela existe pour les pi ans particuliers, autant il- existe pour les u: :ux Etats une autre loi qui est celle de légi- é] lime défense (Selbstverteidigung und par Notwehr). Nous avons des"raisons de au- supposer que si nous n'aviong pas agi v; rapidement, l'ennemi nous aurait de- ce ou- vancé et envahi. • ^'ous avons vu plus m: al ; tard dans les archives belges le caractère' d im- douteux de la neutralité belge bien long- ta .^n, temps avant la guerre. Et n'avons-pous u les pas, avant* notre invasion forcée, offerit d à la Belgique la paix et pris des engage- u si- ments, au cas où nous recevions la' pro- P1 iri- messe de neutralité, de responsabilité di jri- pour les dégâts que provoqueraient nos cc est mesures^militaires?" NouS-avons fait une sa es. seconde fois une offre similaire après la b' •lie prise de Liège, mais le gouvernement si- belge ne -voulut riea savoir, et rejoignit u_ ien la ligue de nos ennemis. Dans toutes les ^ in- luttes ultérieures, ce fut uniquement S( 1 notre défense qui fut en jeu." aes Le télégraphe ne nous a apporté, à in- l'heure actuelle, que la première partie sur de cet important discours. Nous lirons ère avec intérêt ses conclusions. u' u'à En attendant les membres du parti so- P' té. cialiste siégeant au Reichstag et le co- u Dn- mité du parti social-démocrate se sont eu- réunis lundi, .et'" par 55 voix contre cy, 11 ont 'approuvé la participation éveil-ilo— tuelle du parti socialiste dans le mirSis-En 1ère. En outre, des conditions de paix du- ont été émises, qui comprennent: ins "Lne déclaration nette sans équivoque ta- au sujet de la question belge, la restau- st ration de la Belgique, un accord au su- cl Drit jet des indemnités, et 1a restauration de re ce, la Serbie et du Monténégro. " d< ad- Les traités de paix de Brest-Litovsk d< ri» r< rie-Bucarest ue peuvent être des ob- re jue stacles à la conclusion générale de la p; ier paix. icé L'administration civile doit être immé- rç les diatement introduite dans tous les terri- >ns toires occupés. Les territoires occupés ce jn- doivent être libérés à la conclusion de" la n; paix. Les parlements démocratiques sont m îds à installer aussitôt. di les L'autonomie de l'Alsace-Lorraine. " so 2n- Suivent des réclamations d'ordre inté- &< ué, rieur, suffrage universel, etc. Evidem- n< ifs ment il v a progrès. Les avances des cl armées alliées inculquent de la sagesse, à ien Mais où sont les garanties que pourrait L les donner l'Allemagne, qui a fait preuve de- ti •ri- puis 4 ans de tant de mauvaise foi, de ai ra- tant d'audace dans les mensonges? Et et lut comment peut-on croire que l'Allemagne al t à songe à la restauration de la Belgique, ti si alors qu'elle continue à la dépouiller, à la du piller, à déporter sa population, et à fu- el de siller les patriotes beiges? Ce n'est pas en continuant à attiser la haine que l'Ai- Pf sa- lemagne pourra se faire entendre de la Cl ieu Belgique. qt S OPÉRATIONS AÈRSEfiNES jô tt._, — tr is- L'activité britannique er m" Ls 23 septembre:.temps couvert et ^ )n" pluvieux ; 8 appareils ennemis détruits et 3 désemparés en combats aériens; 2 re- autres abattus par l'artillerie ; 4 appareils al- britanniques sont manquants; 1 toime et ^ demie de bombes lancée's pendant le jour, mais le temps s'étant amélioré dans la S€ soirée, 17 tonnes et demie*de bombes ont P,-1 ,a été lancées sur des aérodromes, des lignes du de chemin de fer et des baraquements en- ,- on nemis. U les q> l'a ' • LES POCHES D'UN POSLO - le- — M. Desgraiiges, directeur de 1"'Auto," A ivi qui s'est engagé à cinquante g,ns et est n les aujourd'hui ad front comme officier, eut >u- l'occasion de demander une allumette à g les l'uli de ses hommes. L'homme fouilla m*, dans ses poches. Elles contenaient : ln* Poche de droite de la capote: fc Un bout de crayon; deux boutons de at uc culotte; deux chaînes; un sautoir-cîiaine so simili-or; un poi-te-monnaie; un briquet le el- contrôlé; une molette; une montre-bru- a-v en celet hors d'usage : deux cachets d'aspi- bi la rine; deux mouchoirs sale?; une brosse ri di> à dents; une serviette; un morceau de la savon; un quart pour boire; un calot; ui ri- line lime; un crayon de menuisier; un ci .u- bout de bougie ; une volumineuse corres- ti; ilu pondance maintenue par un élastique. ai nd Poche gauche : d< rd Un couteau réparateur :' une paire de n pinces ; une plaque d'ideutité; un bouton de capote; deux petits clous; une bouteille de teinture d'iode; Un étui à cigarettes; un mouchoir à peu près propre; une Nénette et Rintintin; un bout de ficelle; un porte-livret ; une glace; un peigne; un programme de l'Eldorado; un élastique; un couteau anglais; une épingle anglaise. Poche droite du pantalon : Un paquet de pansement; une .cravate; une courroie de revolver ; une courroie de sac; une lampe électrique; une paire d'écussons; un morceau de fil d'antenne; deux pipes; une boîte de tabac commun ; une boite de tabac fin ; un carnet; un jeu de cartes; une taie d'oreiller (sic); un indicateur de l'Est; un paquet de papier à lettres; six cartes postales; un livret militaire; un paquet de tabac ; un papier usage intime; un flacon de saccharine; une clef de boite à sardines; une pointe; un couteau; une boîte d'allumettes. Mais la boîte d'allumettes contenait: une bougie entamée; une bougie entière; une lampe électrique; une fourragère abîmée; un morceau de bretelle; deux couteaux ; un porte-monnaie vide. Le poilu avait pourtant une allumette dans la poche intérieure, parmi: Une'vieille étiquette; une tabatière; u-n lorgnoh cassé; une boussole; une paire de ciseaux; une gomme à effacer; un carnet; des sous; un journal; un couteau dit suisse. Ce texte Vaut tout simplement la peine d'être transmis à la postérité. . HYPOCRISIES Trœlstra a déclaré à des journalistes suisses qu'en janvier 1918, avant, la conclusion de la paix de Brest-Litovsk, c[es représentants des trois partis allemands de majorité agiraient proposé au ministre de Grande-Bretagne à Berne une conférence avec les représentants des coûtante pacifistes en Angleterre, laquelle se serait réunie en Suisse. Cette proposition aurait .été rftpoussée. Le "Vorwarts" de Berlin confirme cette déclaration et la complète en donnant les noms des représentants allemands qui la firent. MM.'Ffhrenmann, du centre, Haussmann, libéral, et Ebert, socialiste majoritaire. Ces messieurs agissaient avec l'assentiment du gouvernement allemand. Le "Vorwarts" conclut que l'Allemagne était disposée alors à conclure, au lieu du traité de Brest-Litovsk, une paix générale. Seule l'attitude obstinément négative de l'Entente aurait rendu vaines ses bonnes intentions et rendu la haute main en Allemagne aux adversaires d'une pajx de conciliation.Le "Volksrecht" de Zurich commente en ces termes l'article du "Vorwarts": "Le "Vorwarts" oublie que ce ne sont pas les "adversaires d'une paix de conciliation," mais ses prétendus partisans, qui ont ratifié les plus dures stipulations du traité de Brest-Litovsk; que c'est l'homme de confiance des partis de majorité, M. de Kiihlmann, qui a rédigé le traité, de même que celui de Bucarest; enfin que Scheidemann .lui-même s'est contenté c|e s'abstenir lors du vote sur le traité de IJrest-Litovsk, et a donné sa voix atraité de Bucarest. "Pour apprécier à sa juste valeur la mission du pacifiste Trœlstra, il serait utile de savoir depuis quand il est en possession du secret révélé par lui. Aussi pourquoi il l'a divulgué préciséipent .à l'heure actuelle çt non plus tôt, "Trœlstra ne répondra, pas à ces questions, -pas plus qu'il n'a répondu à celles que nous lui avons précédemment posées. On-comprend sans peine pourquoi.— "Gazette de Lusanue." ÂUTOURde la GUERRE BELGIQUE —M. Vestnit-ch, iginistre de Serbie, le générai Youricahitch, aide de camp du roi de Serbie, et le colonerNicolaivitch, attaché militaire, ont été reçus par les souverains belges. Le Roi i^lbert a reçu les insignes de l'étoile de Karageorge avec glaives et la médaille d'or pour la bràvoure, et la reine la croix de la Miséricorde pour ses éminents services. — Il vient d'être fondé au front belge un cercle composé d'ajrtistes, officiers et civils de professions libérales, où les artistes auront l'occasion de produire des auditions musicales, des expositions et des conférences. t La Reine a daigné honorer la séance .- inaugurale de oe Cercle artistique et lit- e téraire de l'armée de campagne. Elle fut à reçue par le général De Ceuninck, mi- >- nistre de la guerre, et président d'hon- t neur; le général Constant et le général n baron Buffin, président du cercle. ; Sa Majesté était accompagnée, du e comte de Jehay, chef du cabinet du Roi; des majors Dujardin et Blanpain. Le ministre de la guerre a souhaité la i- bienvenue à la Reine. Parmi l'assem- e blée nombreuse, on a'remarqué le géné- ; ral Rouquerol, chef de la mission fran- il çaise ; le capitaine Cresson, de la mission e américaine, et M. Janssens de Bisîthoven, ; gouverneur de la Flandre Occidentale, e —-L' 'Echo Belge' dit que 2,0.00 à 3,000 ; civils des Ardennes belges (régions de « Neufchôteau et Libramonfc), ont été dé- ;t portés en France dans la vallée du Chiers pour construire des retranche- à ments et des routes» ° BULGARIE : — La retraite bulgare est expliqué à L_ la population indigène par un communi-i- qué à la presse. Les excuses données . sont que l'évacuation se fait afin de > garder intactes les forces armées du pays ^ pour pouvoir -les employer au moment .décisif; en ce qui concerne notamment ■ l'attaque des Alliés dans le secteur com-e pris entre le Vardar et le lac Doiran, le ; communiqué ne craint pas de dire: [. ' Notre excellente situation nous aurait permis d'exploiter nos brilliants succèr; e dans ce secteur, mais pour la même raison, nous avons renoncé à des opérations qui bien qu'elles eussent pu n«us donner de grands résultats, auraient demandé des sacrifices relativement élevés." a GRANDE-BRETAGNE i. — Une grève de chemins de fer qui, a ig commencé dans le sud du Pays de Galles s s'est étendue hier à Londres et- à 4'autres e parties du pays Certaines catégories d'ouvriers, jJour la plupart mécanicien 5 5 et chauffeurs de locomotives, refusent k d'accepter l'arrangement conclu entre lé _ gouvernement et les représentants de leurs syndicats, et demandent ou bien e que leurs demandes soient entièrement . concédées où bien que le gouvernement -, rouvre des négociations non pas avec les représentants des syndicats, mais avec les délégués des grévistes. '? O O ■s Le gouvernement se propose d'em-ployer des soldats et des marins poiir _ assurer le maintien des services essentiels s et a publié un avertissement disant que tout obstacle apporté au transport des munitions de guerre constitue un délit 6 contre l'es "Defence of the Realm Régu-a lations." U est possible aussi que le gou-e vernement envoie, à l'armée les hommes - d'âge militaire qui ont interrompu le travail et dont la seule excuse pour e n'être pas au front est qu'ils accomplis-; saient un travail d'importance nationale, t Les grévistes en révolte contre leur _ propre syndicat sont une minorité, mais ils ont réussi à paralyser ou entraver la s circulation des trains sur un assez grand t nohibre de lignes. Nos lecteurs fefont bien, s'ils ont l'in-6 tention de voyager, de -s'informer avant . de se mettre en route, s'il existe des t trains pour la localité où ils désirent se e rendre, afin de ne pas se trouver bloquée a dans la gare de départ aveo armes et bagages. : DERNIERE HEURE ii ^ ^ Le communiqué britannique Le communiqué britannique de ce4fi?a-tin rapporte des progrès dans le voisinage de Selency et de Gricourt; la mise;,én cfé-'' route, dans le courant de la journée, de contre-attaques allemandes en force au nord de Gricourt, avec capture de pri-" sonniers ennemis. Une nouvelle contre-' attaque faite le soir fit d'abord quelques t progrès, mais les troupes britanniques rétablirent la. position et firent 40 prisonniers.e Au cours des opératit>ns d'hier au u -nord-oueqt de Saint-Quentin, 1,000 pri-sonniers e% un grand nombre de mitrail-s leuses furent capturés. il Dans la nuit du 23 au 24,une opéra-e tion secondaire nous permit d'améliorer a légèrement notes ligne au sud-est d'Iti-chy.Les autres opérations signalées sont : e Raids allemands repoussés l'est de t Demicourt et au nord de Lens ; un - autre raid allemand, qui eut pour résul-s tat la perte d'un poste britannique près t<(de Sanchy-Caucl.y, et un raid britannique heureux dans le secteur de Wulvsr- e gheiu. ■ 89e année NO 22?

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