I j'jène «®é*. No 114 L'INDÉPENDANCE IrOYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT s 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) fesrss.s,™;. "■ TcLSPHONE : HÛLSORK 1773-4 T£LEPN„ : j 2 38-7 5. MARDI 15 MAI 1917. » AJ En vente à Londres à 3 h. Se lundi 14 mai, ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS ") îONNEMENTBîJ a MOIS, 17 SHILLINGS. ^Conservation par le Progk.-s. t. 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Lundi, midi, j: |[es troupes britanniques ont pris leur ' KvaPche île la réoccupation d'une par-(j, de Fresnoy, que ies Allemands ne 1 leront plus longtemps. Une vive1 J.. isivè a permis à nos Alliés non seu-!. , de dépasser Gavrelle et d'oceuper ]j «are et toui l'important village de : ji us, où se trouve une vaste usine .de fabrication de potasse, mais encore ils ont levé le village de Bullecourt entre Croisille et Quéant. A Bullecourt se trouvait une "charnière" die la laineuse ligne d'Hindenburgr c'est-à-dire une série de points fortifiés à l'extrême k d'où sans doute il a été dur de déloger les Allemands. Le bulletin du ma-k-iïal Haig mentionne que la lutte dans les rues du village a été furieuse, et elle continue ; les maisons étaient autant de fortere- es. Les troupes britanniques ont fait preuve là d'un beau courage et l'une volonté opiniâtre. On annonce ?00 prisonniers! et un copieux butin, ce pii e?i beau ; mais ce qui est mieux, c'est pie du coup la ligne britannique se redresse à l'est et avance sur une longueur le trois kilomètres : c'est un grand pasj en avant vers Douai d'une part, et vers1 lambrai d'autre part. En Champagne et sur ia Meuse on si-paie des duels d'artillerie. Les canons français ont fait sauter un dépôt de «imitions au nord-est de Juvincourt, et il y a eu des escarmouches entre patrouilles au sud de Pargny et dans les lois à l'ouest du Mont Corniîlet. Les violentes attaques allemandes pour reprendre le plateau de Craonne, dans la région de. Maison de Champagne, ont su lieu dans la Hiatinée de dimanche avec appui de l'artillerie, mais elles ont foutes échoué et ont coûté cher à l'en-femi.Dans la région de Verdun, même ten-pttive et même résultat. Il résulte des livers renseignements fournis sur les lécents combats que l'ennemi entame (tellement ses réserves, qu'il n'est plus Approvisionné en artillerie comme il le rendrait et qu'il a dû dégarnir son ront oriental dans une proportion très lérieuse. Ce serait donc le moment où jamais l'une attaque générale. | On sait que du côté de l'Italie il fal-àit attendre la bonne saison. Les quan-ités de neige tombées cet hiver ont jjépassé de beaucoup la normale. Depuis pen des années on n'avait assisté, par lemple, en Suisse, à de telles et de si (ombreuses avalanches. Voici qu'elles pnt passées, le soleil fait fondre le reste I d'ici un mois les vaillantes troupes aliennes pouront de nouveau se mettre i route en poussant leur cri de rallie-ent: "Avanti !" En Macédcine, l'offensive est reprise, nime nous l'avons signalé antérieure-ent. Les Serbes ont pris d'assaut pilleurs tranchées ennemies dans la région i Dobrapolje et ont fait prisonniers officiers et 20 soldats bulgares. Les Français, jeudi dernier, ont en-| jf'pé à la baïonnette des positions très ■^portantes à l'ouest de la rivière Var-Bar et, entre autres, le point dominant a contrée, le sommet de la Côte 798. ja lutte a coûté cher aux Germano-Bul-•res, les tranchées étaient comblées par iurs cadavres et d'autres couvraient ps les abords. Peu après, les Bulgares «itèrent de reprendre les positions per-1®, mais ce fut en vain. ^ur mer> de la frontière hollandaise, P i apporte une violente attaque contre feebrugge par des navires anglais et par ■ne escadrille d'avions. Ce serait le plus bombardement que Zeebrugge ait ■* à supporter jusqu'ici. L'Amirauté ■punique ne parle que des combats ■rjens, au nombre de quinze, dans les-s quatre avions allemands auraient Il î ^truite, cinq endommagés. Deux 10,16 anglais ne sont pas rentrés, l'un lx dut atterrir en Hollande. Les Al-"ar|ds n'accusent que peu de domma-s et pas de pertes de vie d'hommes. l!U|d on sait la disposition de Zee-llgge et qu'on se figure les installa-1T1^ concentrées en un petit rayon ■Mises a une attaque en règle de cette PTlslte» le communiqué allemand fait usser les épaules, et l'on est bien tenté croire la dépêche hollandaise, qui jarle de 63 tués et d'une centaine de jlessés transportés à l'hôpital de Heyst. Cette opération, qui paraît avc'r pris le l'envergure, était-elle uniquement iestinée à bouleverser la tannière des pirates ou bien est-elfe un commencement, et d'autres opérations vont-elles suivre l Attendons. Nous avons dit que la campagne con-:ro les pirates allemands s'organiseseu-.ement maintenant d'une façon sérieuse. [Jn aveu de Berlin reconnaît que, danb :es derniers jours, les pertes de sous-marins se sont en effet augmentées. Ce n'est que le début, i épétons-le, et laissons venir le mois de juin, qui nous apportera la coopération effective des Américains ; ils voudront montrer ce dout ils sont capables. De tous côtés, d'ailleurs, tout nous clit que le mois de juillet sera le mois des opérations décisives, et nous poupons le voir venir en toute confiance. Un sous-marin allemand qui, après une lutte d'une heure, coula les vapeiîrs français "Verdun" et "Marne," ainsi que deux bateaux de pèche espagnols, n'a pas hésité à pénétrer dans le port de Bilbao, donc à violer la neutralité des eaux territoriales espagnoles, pour y couler—c'est un comble !—deux navires de pays neutres: un grec et un norvégien. En dehors de la violation de la neutralité des eaux espagnoles, qui rentre dans les coutumes des Huns, n'y a-t-il pas là une suite de provocation^ vis-à-vis des neutres, Espagnols, Norvégiens, Danois, Hollandais? Dans quel but ? En Russie, situation toujours troublée et imprécise. Les Léninistes ont publié un programme de revendications tellement outrées que c'est plutôt de nature à ouvrir les yeux à beaucoup et à secouer les torpeurs de la masse intéressée au maintien de l'ordre. II est regretter qu'en pratique on ne puisse abandonner à ces exaltés le gouvernement d'une province de la Russie. L'essai ne durerait pas longtemps et serait concluant. En attendant on s'efforce dans les milieux réellement gouvernementaux d'arriver à une formule qui permette au Comité des Soldats et des Ouvriers de participer aux affaires de l'Etat, ce qui leur en ferait apprécier de tout près les difficultés de toute nature qui se présentent dans de tels moments, mais ou y arrivera difficilement, malgré même les prodiges d'équilibre que déploie le ministre Kerensky. A Stockholm auront lieu deux congrès. D'abord le congrès pacifiste à tout prix, dans lequel il n'y aura ni Anglais, ni Belges, ni Français munis de pouvoirs officiels de leurs partis; L'on se demande donc quelle pourra être la valeur des décisions de ce congrès. Puis, une réunion de Polonais, évidemment, elle aussi, convoquée à l'instigation de l'Allemagne. Elle aura à résoudre trois questions: La Pologne doit-elle se joindre à la Russie ou aux Ger-mano-Autrichiens? Doit-elle constituer un royaume ou une république? Doit-elle comprendre les parties détachées actuellement par les Allemands ou doit-elle se reconstituer comme l'ancienne, la vraie Pologne? Mais, encore une fois, quelles seront les sanctions aux décisions que pourra prendre le congrès? Donc, beaucoup de discours pour rien. En Allemagne il y a des bruits de srise ministérielle dans l'air. Très certainement ils correspondent à de violentes discussions au sujet des propositions de paix à formuler entre les extrémistes qui veulent tout annexionner, en réclamant en outre des milliards d'indemnité, et le Chancelier, qui se rend mieux compte de la situation réelle. Il semble que M. de Bethmann-Hollweg l'emportera et que seront débarqués le dictateur aux vivres, M. Batocki, qui a échoué dans sa mission ;M. Zimmermann, le secrétaire des affaires étrangères, l'homme des propositions au Mexique, et probablement M. Sehorlemer. Ce ne sont là que des probabilités, mais ce sont des indices tout de même d'un changement d'esprit dans les hautes sphères, et ce n'est pas pour rien que le chancelier Bethmann-Hollweg, le ministre Helffe-rich et le-chef d'état-major Ludendorff se sont rendus à Vienne* LES OPERATIONS MILITAIRES SU» LE FBOMT BELGE Combats à Bixmude ci à la Maison i Passeur Le Havre, dimanche soir. — L'act vité d'artillerie a été- très grande toi le long du front belge A Dixmude, il a eu un violent combat à la grenade. D engagements à coups de bombes ont < lieu à la "Maison du Passeur." Un a roplane allemand, qui cirait été attaqi par un avion de chas*. belge, est toml dans la forêt d'Houthulst. — Reuter. OPERATIONS NAVALES Un brick espagnol coulé On annonce de Madrid que le brii espagnol "Carmen" a été coulé same au large de Barcelone par un sous-m rin allemand. Il se trouvait en dehors < la zone barrée et se rendait de Valen à Cette avec un chargement d'orang et de vin. Il ne peut y avoir eu mépris car le navire n'a été coulé qu'après qi le sous-marin se soit assuré de sa nati nalité. L'émotion est grande en Esp gne et le premier ministre a annon qu'une protestation serait adressée i gouvernement allemand. OPERATIONS AERIENNES Des avions alliés internés en Hollan Amsterdam, 12 mai. Un aéropla: français, monté par ùeuï officiers, atterri samedi près de uroede, en Fia dre néerlandaise. Un monoplan brita nique a également atterri dans la m tinée de samedi près de Cadzand (Fia dre néerlandaise). Les occupants de c deux appareils ont été internés. Abris de sous-marins bombardés On signale de la frontière hollandai qu'au cours d'une attaque aérienne ve dredi sur Zeebrugge, les bombeâ brita niques ont fait sauter deux abris sous-marins. Soixante-trois marins soldats ont été tués et une centaine blessés ont été transportés à l'hôpit de Heyst-sur-Mer. AUTOUR DE. LA SUEBiE ALLEMAGNE — S'il faut en croire le correspo dans de 1' "Humanité" en Suisse, u bombe de dynamite aurait été trouv dans le petit palais de Bellevue, ré< dence de la famille impériale. BELGIQUE — Notre correspondant du Hav nous télégraphie que le gouverneme belge a été ^informé de la déportation d hommes de 15 à 65 ans dans la zo d'étapes de la province de Luxembour Les Allemands ont également recen toutes les femmes de cette zone en vue la mobilisation agricole et réquisition: le fil barbelé dans toute la Belgique. ETATS-UNIS — M. Viviani a rendu visite vendre à Mme Sarah Bernhardt, dont l'état < toujours inquiétant. FRANCE — Le professeur Landouzy, doyen la Faculté de Médecine, vient de mour à Paris. GRANDE-BRETAGNE — Le Roi et la Reine ont quitté Lo dres dimanche soir pour visiter les coi tés du Nord-Ouest, où ils inspecter© notamment des troupes, des usines munitions et des chantiers navals. — L'interdiction d'employer des c réaies à la fabrication de l'amidon porter un coup sérieux à cette industi et, par ricochet, aux blanchisseuses linge. D'ici petf, les cols et les chemis amidonnées auront vécu. Les élégan devront renoncer à "faire blanchir lei linge à Londres" jusqu'à la fin de guerre. — Malgré les avertissements sériel donnés par le Gouvernement au suj du délai causé dans la production d munitions pour le front, un grand noi bre d'ouvriers mécaniciens continuent faire grève. En certains endroits, il y une légère amélioration, mais rien ne fait prévoir la reprise générale du travail Certains meueuis déclarent que ies hommes ne retourneront pas à l'ouvrage à moins que- le Gouvernement ne retire la clause relative à la "dilution du travail" dans le projet de loi présenté par jy le gouvernement. Les avis de ce dernier et ceux des chefs ordinaires des trade-unions sont méconnus, et les ouvrit rs 1_ ont désigné des comités de grève. Le ministre des munitions insiste sùr ^ le fait que les récents succès des armées B!> alliées sur le front occidental exigent ",U. une livraison d'autant plus rapide de , munitions, et en particulier d'aéro- 10 planes, de canons lourds, de tanks, etc., ,c et que tout retard est de nature à amener le sacrifice inutile d'un grand nombre de vies humaines et à empêcher de recueillir les fruits de la conduite héroïque des soldats. D'autre part, Londres s'est trouvé ^ hier presque sans omnibus, par suite ,. d'un conflit des ouvriers avec les deux principales compagnies, qui refusent de reconnaître le syndicat "London and Provincial Union of Licensed Vehiclc cg < Workers." Plus de 5,000 employés avaient voté pour la grève et 700 contre C' celle-ci. 16 * 0 Enfin, 200,000 tisserands des contrées a_ du Nord menacent de faire grève si les ^ patrons n'accordent pas une augmenta- lU tion de salaires de 20 p.c. — Lord Curzon a déclaré à la Chambre des Lords qu'en conséquence du programme naval de la Grande-Bretagne celle-ci aurait, quand la guerre -'serait finie, un tonnage naval qui dépasserait celui de toute autre nation. Il a cité les ie chiffres intéressants que voici : a Vapeurs de plus de 100 tonnes: (-i) En juin 1914, 10,124 navires; tonnage, Q" 20,523,706, équivalent à 45.3 p.c. du a" tonnage mondial; (b) En décembre 1916, n" 9,757 navires; tonnage, 19,765,510, es équivalent à 45.2 p.c. du tonnage mondial.Navires de plus de 1,600 tonnes: (a) En juin 1914, environ 3,900; tonnage, se 16,900,000; (b) Au 31 mars 1917, environ 3,500; tonnage, environ 16 mil-^ lions. Le programme envisagé comporte la construction d'un tonnage de 3 millions de tonnes par an. GREGE m — Le gouvernement provisoire grec se propose de lever un emprunt de 15 millions de francs dans les provinces soumises à sa juridiction. L'île de Svra seule s'est offerte à souscrirfe Fr. n_ 5,200,000. L'île d'Andros s'est offerte ie à souscrire Fr. 875,000. £g ,j — Un certain nombre d'efficiers s'étant réunis pour discuter la décision du gouvernement, le Roi leur a adressé un message par l'intermédiaire du re prince André, disant qu'ils devaient se conformer aux ordres du gouvernement es auquel il a donné pleins pouvoirs. — Onze hommes venus d'Athènes ont ^ été arrêtés à Salonique, accusés d'avoir conspiré dans le but de tuer M. Véni-, zélos. Un des complices a avoué qu'un banquet devait être offert à M. Véni-zélos, au cours duquel les envoyés d'Athènes avaient mission de tuer le chef du Gouvernement national, crime pour ^ lequel Fr. 100,000 leur avaient été promis.ITALIE .e —Un décret réquisitionne tous les 11 stocks de blé existants et en fixe le prix. Des tickets d'alimentation seront distribués dans certains districts ; dans a" d'autres, les autorités pourront décider la création de tickets si la nécessité s'en nt fait sentir. îe LIBERIA — La République nègre de Liberia a é- rompu les relations diplomatiques avec ?a l'Allemagne. j® ROUMANIE es — Le général Toherbatoheff, qui com-tg mande les troupes russes sur le front u. roumain, a publié une proclamation à ja ses soldats pour les engager à ne pas prêter l'oreille aux intrigues d'agents allemands qui tentent de semer la dis-lx corde entre Alliés en excitant les soldats et russes à se mêler des affaires intérieures 6S d'un pays qui s'est sacrifié pour la cause n- des Alliés. Un soldat russe aurait no-à tamment engagé les Roumains à déposer a leur roi et à proclamer la République. IttJXWilJK. — M. Albert Thomas, ministre de . munitions fiançais, a été reçu samedi par le Comité exécutif du Conseil >k ouvriers et soldats et a prononcé, un dis-coiirs qui a dure deux ïieure.s un quart et dans lequel il a dit que la Frai, -avait été un moment inquiète au Mij 1 de l'assistance que poui.vlt donner i . Russie. L'espoir des démocrates français est que la nouvelle Russie donnera à 1. France un concours sans réserves: 11 a expliqué ensuite <les erreurs que pouvaient commettre.les socialistes français dans leurs opinions sur les socialistes russes et vice-versa. Il est nécessaire. a,-t-il dit, de trouver une base d'entente pour une action commune et il a expliqué pourquoi la majorité des socialiste; français considérait comme impossible une rencontre avec la majorité socialiste allemande. Le discours de M. Albert Thomas •> été écouté avec intérêt et plusieurs dt points qu'il a soulevés seront l'objet d'un examen du Comité exécutif dont les membres ont demandé à pouvoir attendre jusqu'à lundi pour pouvoir répondre aux nouvelles questions qu'il soulevait. — Le lieutenant-général Korniloff, commandant la place de Pétrograd, a donné sa démission. U a déclaré à un journaliste que sa démission était due à l'impossibilité où il se trouvait de donner satisfaction aux diverse^ organisations qui exercent un contrôle sur la garnison, sans avoir aucune responsabilité. Le général Korniloff se rendra au front, où il commandera une armée. — M. Skobeleff, un des membres principaux du comité exécutif du conseil des délégués ouvriers et soldats, a déclaré vendredi que tous les membres du prolétariat russe rejetteraient avec indignation l'idée d'une paix séparée. Toutefois, le comité exécutif, bien qu'adversaire d'une paix séparée, estime que la guerre peut prendre fin par une entente entre les démocraties allemande et russe, et o'est pourquoi il a proposi-d'entrer en négociation avec les délégués de la démocratie allemande à une conférence internationale socialiste. — Le comité exécutif* du conseil des délégués ouvriers et soldats a décidé par 23 voix contre 22 de ne pas entrer dans un ministère de coalition. Huit membres, parmi lesquels se trouvent les plus, influents, se sont abstenus. La question sera portée devant une assemblée plé-nière du conseil. — A la requête de délégués de l'armée en campagne, qui sont actuellement réunis en congrès à Pétrograd, M. Miliu-koff, ministre des affaires étrangères; a donné quelques explications sur certaines questions de politique étrangère et notamment sur les traités secrète, dont il a reconnu l'existence, mais qu'il a déclaré ne pas pouvoir divulguer, "parce que leur révélation serait non seulement contraire aux intérêts de la démocratie russe5 mais aussi aux engagements pris envers nos Alliés." — Il n'est pas mauvais de connaî.re ses ennemis. Maxime Gorki, l'écrivain russe est nettement anti-entente. 11 dirige le journal "La Vie Nouvelle»" où., entre autres aménités, il déclare que M. Milioukoff, le patriote ministre uibse, est à la solde des capitalistes franco-br: tanniques. SUEDE — Le parti des1 socialistes officiels italiens a décidé de prendre part à la conférence de Stockholm. On Rit que ces socialistes constituent la section proallemande du parti socialiste italien ; ils se sont depuis le début opposés à la participation de l'Italie à la guerre. SUISSE — Un grand nombre de Turcs et d'agents, turcs en Suisse s'y agitent activement en ce moment en vue d'assurer la continuation de l'existence de la Turqui. en Europe. Ces agents suggèrent que si les Turcs peuvent conserver Constanti-nople, ils consentiront à accorder la liberté complète des Dardanelles à toute? les nations. —Suivant la "Wireless Press" le g< u-vernement suisse aurait décidé de défendre toutes les exportations du bétail suisse en Allemagne, à partir de mardi prochain jusqu'à l'automne.

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