L'indépendance belge

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06 February 1917
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s.n. 1917, 06 February. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9w08w38z46/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: © CENTS) administration et redaction : 11. place de la bourse. ffttdor hottse. tudor st.. london, e.c bureau a paris: TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH ! { 238^75. ** MARDI 6 FEVRIER 1917. En vente à Londres à 3 h. le lundi 5 fev. abonnements jg mois! 17 shillings l conservation par le progrès» 11 an. 32 shillings. ' ) LA SITUATION. Lundi, midi. Les événements se sont développés avec une grande rapidité depuis samedi, et la rupture des relations diplomatiques entre Washington et Berlin est un fait accompli depuis quarante-huit heures. Ce n'est pas encore l'état de guerre, celui-ci dépendant d'un nouvel acte d'hostilité de la part de l'Allemagne, jnais il s'en faut de bien peu. Le Président Wilson a montré que sa patience a des îimites et bien qu'il ait déclaré devant le Congrès, toutes Chambres réunies, que les Etats-Unis sont les amis sincères du peuple allemand et désirent vivre en paix avec le gouvernement qui le représente, il n'en est pas moins décidé, si l'Allemagne poursuit sa politique sous-marine, de demander au pouvoir législatif l'autorisation d' "utiliser tous les moyens nécessaires pour protéger les matelots et voyageurs américains qui traversent paisiblement les océans." "Je ne puis pas faire moins a ajouté te Président, et je considère comme certain que "tous les autres gouvernements eeutres agiront dans le même sens." Ce langage conciliant à l'adresse des pirates teutons ferait sourire pour la candeur d'âme qu'il trahit, s'il n'avait comme "correctif" certains actes qui frious prouvent que le gant de velours du Président couvre en réalité une main de fer, et que les Américains, assagis par l'expérience des Alliés, prennent les mesures nécessaires pour ne pas être dupes de la mauvaise foi allemande. Tout d'abord les autorités américaines ont saisi les croiseurs auxiliaires allemands "Kronprinz Wilhelm" et "Prinz Eitel Friedrich," internés à Philadelphie, et leurs équipages ont été internés. L' "Appam," le "Kronprinzessin Cecilie" et le "Norfolk," qui étaient à la chaîne, ont également été saisis, à titre provisoire, de même que quatre bateaux de la ligne Hamburg-Amerika qui voulaient quitter le port de Cristobal dans l'intention évidente de se faire touler dans le Canal de Panama pour i cri obstruer le passage. Le gouverneur de New-York a convoqué une partie de la garde-nationale Ct de la milice navale en vue de protéger les ports, les lignes de chemin de fer, ouvrages d'art, etc., contre lesquels des actes de sabotage pourraient être commis. Ces mesures sont d'autant plus nécessaires qu'on sait, depuis la saisie de documents relatifs aux affaires des attachés militaires von Papen et von Igel, que les Puissances Centrales entretiennent environ 10,000 agents et espions aux Etats-Unis, dont environ 5,000 à New-York seul. La plupart de ces espions sont connus des autorités américaines et étroitement surveillés. Le comte Bernstorff a été, jusqu'au dernier jour, le chef de cette armée d'espions dont les consuls allemands, disséminés à travers toute l'Union, étaient les généraux. Le fait que l'ambassadeur a reçu ses passeports et que le rappel des consuls a été demandé par les Etats-Unis prive cette armée de ses chefs et la rend d'emblée, sinon inoffensive, du moins beaucoup moins dangereuse. D'ailleurs la loi de Lynch a conservé beaucoup de partisans' en Amérique et il est plus que probable que chez l'Oncle Sam, espions, saboteurs et agitateurs boches garniraient rapidement les lanternes et les branches d'arbre si l'envie prenait aux Allemands de là-bas de tenter un soulèvement, ou de paralyser la défense nationale. Déjà des tentatives de sabotage ont eu lieu qui montrent combien les mesures prises étaient justifiées. Le port de New-York où se trouvent Internés environ 31 navires allemands d'une valeur approximative de six cents millions de mark, est l'objet d'une sur* Vaillance particulièrement sévère. L'attitude du Président Wilson est unanimement approuvée par le pays et jamais le Capitol de Washington n'a vu scène aussi enthousiaste que celle où M. Wilson a lu son adresse. Une proposition de loi a été immédiatement introduite à la Chambre pré-conisant l'émission d'un emprunt d'un demi-milliard de dollars de Bons du Trésor ne portant "pas" d'intérêts et dès à présent des plans sont élaborés pour permettre de lever une armée qui répondra aux besoins de l'heure. Actuellement, le Président peut, sans lot spéciale, porter à 236,000 hommes l'armée régulière qui ne compte que 120,000 hommes et à 87,000 la marine. La plus grande partie de l'armée régulière est à la frontière mexicaine, de même que 150,000 hommes des troupes . de milice. En cas de nécessité, et à moins qu'un iippel aux volontaires ne donne immé- Uiatsmenl les résultai^ soujua» il n'est. ; pas douteux que le service militaire obli-s gatoire serait décrété» , Les forces navales américaines : 420 s unités, qui comptent entre autres 42 t dreadnoughts, 74 contre-torpilleurs et , 73 sous-marins, sont en majeure partie , concentrées dans les eaux de l'Atlanti-; que, et le Président Wilson a conféré , longuement avec les ministres de la t guerre et de la marine au sujet des pré-s cautions à prendre. e Les Etats-Unis sont, comme on voit, e prêts à toutes les éventualités, mais le s public en, général ne se rend pas compte i de la gravité réelle de la situation. - Sur l'incident du "Hausatonie," le ,l vapeur américain coulé samedi à midi ■ se greffe une demande de la part des - Etats-Unis, réclamant la mise en liberté s immédiate des équipages ^américains s internés en Allemagne et capturés en •i haute-mer par le raider "Moewe." Les négociations à ce sujet seront é poursuivies par l'entremise de l'ambassadeur d'Espagne, qui prendra charge s des intérêts diplomatiques américains. Mais si l'appel du président Wilson aux s neutres trouve l'écho attendu, l'Allema-a gne finira par se trouver complètement t isolée dans la société des nations. Le [i Brésil est prêt à suivre les Etats-Unis, et s la surveillance autour des navires aus-i tro-allemands internés dans les ports s brésiliens (50 bateaux d'un tonnage to-s tal de 240,000 tonnes) est très active, e Le geste du Brésil serait très probablement suivi par les autres républiques s sud-américaines et un très actif échange - de vues se produit entre les gouverne-z ments brésilien, argentin et chilien. Le bruit court que les trois Etats scan- - dinaves agiront de concert à Berlin, i mais on ne sait rien de précis à ce sujet, i Les Suisses sont scandalisés, et la i concession illusoire des Allemands d'ex- - cime le port français de Cette du blocus ï afin de permettre à ta Suisse de se ravi-1 tailler, ne modifieras le sentiment d'in- - dignation qu'a soulevé le dernier geste r allemand. En Hollande, on se rend compte éga-" lement que les "ménagements" dont 5 l'Allemagne entoure le blocus du côté r des eaux néerlandaises ne sont nulle-> ment inspirés par les droits de la Hol-3 lande, mais dictés uniquement par les intérêts allemands. On se rend compte que le moindre incident peut avoir les conséquences les ^ plus graves et on envisage toutes les éventualités tout en faisant la part du bluff allemand. , Au point de vue belge, le blocus alle-. rnand menace d'avoir des conséquences douloureuses, puisque la mesure est appelée à exercer un contre-coup direct sur le ravitaillement des neuf millions de Belges et Français dont s'occupe avec un dévouement inlassable la Commission for Relief in Belgium and in Northern France. Les Allemands prétendent imposer la route la plus longue (par le nord des Iles Britanniques) aux bateaux de la Commission for Relief, ce qui compliquerait beaucoup sa mission et il faut espérer que l'ambassadeur d'Espagne, qui aura à conduire les négociations à ce sujçt, obtiendra rapidement une solution favorable à nos infortunés compatriotes déjà si durement éprouvés. La rupture des relations diplomatiques entre l'Allemagne et les Etats-Unis risque égllement de compromettre le fonctionnement régulier du ravitaillement des populations belgo-françaises, mais dès à présent des mesures sont prises en vue d'assurer la continuation de cette œuvre de charité internationale. On ne sait rien, à l'heure où nous écrivons, de l'effet produit en Allemagne par les derniers événements, et aucun journal allemand n'a été autorisé à passer la frontière. Malgré le ton belliqueux adopté par la presse teutonne avant la rupture avec les Etats-Unis, il est probable que l'annonce du fait accompli produira dans les Empires Centraux un profond abattement, et chez tout autre peuple que chez les sujets du Kaiser une politique qui mène à des résultats aussi désastreux, déclancherait infailliblement un mouvement populaire qui emporterait tout. Mais l'Allemand a une mentalité d'esclave, que le contact avec la civilisation latine n'est pas encore parvenu à lui faire perdre. La prussification de l'Empire est si complète, le caporalisme a fait des ravages tels, qu'il faudra un effondrement complet de tout l'édifice laborieusement . construit par la lignée de réîtres de Ho-henzollern pour que l'Allemagne guérisse.Ce sera la régénération par le fer, par • l.c feu fit par lu liiixot, LA RUPTURE ENTRE LES ETATS-UNIS et L'ALLEMAGNE. i ■ i - r r r LE DISCOURS DU PRÉSIDENT WILSON. é Le comte Bernstorl'f a reçu ses passe- 1 ports et M. Gérard, ambassadeur des - Etats-Unis à Berlin, a été rappelé. La décision de rompre les relations diplo- ; matiques a suivi la conférence de e Président Wilson avec les membres du 2 cabinet et du Sénat, qui ont convaincu le Président que le pays le soutiendrait. e Voici le discours historique prononcé i par le Président devant le Congrès, s samedi dernier à 2 heures de l'après- £ midi, pour annoncer la rupture des rela- s tions diplomatiques : Messieurs du Congrès, Le gouvernement impérial allemand 1 a annoncé le 31 janvier à ce gouvernement et aux gouvernements d'autres pays neutres qu'à partir du 1er février il adoptera dans l'usage des sous-marins contre tous les navires passant dans des zones déterminées en haute mer, une politique sur laquelle il est nettement de a mon devoir d'attirer votre attention. [ Le torpillage du "Sussex." s Je rappelle au Congrès que, le 8 avrii . dernier, en présence du torpillage du steamer "Sussex" par un sous-marin . allemand sans mise en demeure ni 5 avertissement, torpillage qui entraîna la » mort de plusieurs citoyens des Etats-. Unis qui se trouvaient à bord comme passagers, notre Gouvernement a adressé au Gouvernement impérial' allemand ^ une note contenant le passage suivant : "Si le Gouvernement impérial alle-i mand continue à poursuivre cette guerre - sous-marine impitoyable contre tous les s navires de commerce, sans égard pour - ce que le Gouvernement des Etats-Unis - doit considérer comme les règles sacrées î 'et indiscutables du droit international et les principes universellement reconnus . de l'humanité, le Gouvernement des t Etats-Unis sera forcé d'arriver à la con-; clusion qu'il ne lui reste plus qu'une voie . à suivre. A moins que le Gouvernement . impérial allemand ne déclare immédia-; teinent et ne rende immédiatement effective son intention d'abandonner ses mé-> thodes actuelles de guerre sous-marine . contre les navires à passagers et à mar-. chandises, le Gouvernement des Etats-y Unis ne pourra faire autrement que de rompre les relations diplomatiques avec l'Empire allemand." La liberté des mers. En réponse à cette déclaration, le Gouvernement impérial allemand a donné l'assurance suivante : "Le Gouvernement impérial allemand ( est préparé à faire tout son possible pour confiner les opérations de la guerre, pour le restant de la durée de celle-ci, 1 aux • forces combattantes des belligérants, assurant ainsi la liberté des mers, principe sur lequel le Gouvernement impérial croit être d'accord avec le Gouvernement des Etats-Unis. Le Gouverne-| ment allemand, guidé par cette idée, notifie au Gouvernement des Etats-Unis que les forces navales allemandes ont reçu des ordres suivants : "D'accord avec les principes généraux de visite, de recherche et de destruction de navires . marchands, reconnus par le droit inter-. national, de tels navires, aussi bien à l'intérieur qu'au dehors des zones déclarées zones de guerre, ne seront pas [ coulés sans avertissement et sans le sauvetage des vies humaines, à moins que ces navires ne tentent d'échapper ou n'offrent de la résistance." Mais il ajoutait : "Les Neutres ne peuvent pas s'attendre à ce que l'Allemagne, forcée de combattre pour son existence, restreigne, par égard pour les intérêts neutres, l'usage d'une arme effective, si ses ennemis sont autorisés à continuer à appliquer des méthodes de guerre violant les lois internationales. Une telle demande serait incompatble avec le caractère de neutralité, et le Gouvernement impérial allemand est convaincu de ce que !e Gouvernement des Etats-Unis ne songe pas à formuler une telle demande, sachant qu'il est décidé à rétablir le principe de la liberté des mers, quel que soit le parti qui l'aurait violé." La responsabilité allemande. Le Gouvernement des Etats-Unis a répondu à ceci, le 8 mai, en acceptant les assurances données et en ajoutant : "Le Gouvernement des Etats-Unis croit nécessaire de déclarer qu'il tient pour acquis que le Gouvernement ijmpé- ;,rial allemand n'a j>3s l'intention d'ûuglj-• - quer que le maintien de la nouvelle poli-i tique annoncée est soumis en quoi que >■ ce soit, au cours ou au résultat de né- - gociations diplomatiques entre le Gou-i vernement des Etats-Unis et aucun au-1 tre belligérant, malgré le fait que cer-1 tains passages de la Note du Gouverne-; ment impérial du 4 courant puissent : sembler susceptibles de cette interpréta-» tion. Mais pour éviter tout malentendu. ' le Gouvernement des Etats-Unis notifie " au Gouvernement impérial qu'il ne peui concevoir, encore moins discuter, la suggestion que le respect des autorités 1 navales allemandes des droits des citoyens des Etats-Unis puisse d'aucunc manière ni au moindre degré, dépendre de la conduite d'un autre gouvernement au suj :t des droits des neutres et des non-combattants. La responsabilité et1 cette matière est simple et non colleo tive, absolue et non relative." Le Gouvernement allemand n'a pas répondu à cette note. : La promesse est rompue. [ Le 31 janvier, l'ambassadeur allemand , a remis au secrétaire d'Etat, en même i temps qu'une note formelle, un mémo-t randum contenant la déclaration, sui-. vante : ; Le gouvernement impérial ne doute ■ donc pas que le gouvernement des Etats-1 Unis comprendra la situation que les méthodes brutales de l'Entente et leur détermination de détruire les Puissances Centrales ont imposée à l'Allemagne et espère que le gouvernement des Etats-Unis comprendra aussi que l'intention actuellement avouée des Puissances de l'Entente rend à l'Allemagne la liberté d'action qu'elle désirait dans sa note adressée le 4 mai au gouvernement des Etats-LTnis. Dans ces circonstances, l'Allemagne répondra aux mesures illégales de ses ennemis en empêchant, par la force, après le 1er février 1917, toute navigation, y compris celle des neutres, de et vers l'Angleterre, de et vers la France, etc., dans les zones situées autour de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Italie et dans la Méditerranée orientale. Tous les navires rencontrés dans ces zones seront coulés. Je pense que, en présence de cette déclaration qui rompt soudainement et sans aucun avertissement d'aucune espèce la solennelle assurance donnée dans la note du Gouvernement impérial du ■ 4 mai 1916, vous serez d'accord avec moi que notre Gouvernement n'a pas d'autre alternative compatible avec la dignité et l'honneur des Etats-Unis, que de prendre la mesure qu'il annonçait devoir prendre, dans sa note du 8 avril 1916, au cas où le Gouvernement alle-manel ne "déclarerait pas abandonner la méthode de guerre sous-marine qu'il employait à cette époque et à laquelle il se propose de recourir à nouveau. La rupture des relations. C'est pourquoi j'ai prié le Secrétaire d'Etat tf'annoncer à S. Exc. l'ambassadeur d'Allemagne que toutes relations diplomatiques sont rompues entre les Etats-Unis et l'Empire allemand, et que l'ambassadeur américain à Berlin sera immédiatement rappelé, et en conformité de cette décision, de remettre â Son Excellence ses passeports. Malgré cette action inattendue du gouvernement allemand, ce soudain et déplorable renoncement à l'assurance donnée à notre gouvernement à un des moments de tension les plus critiques entre les deux gouvernements, je refuse de croire qu'il soit réellement dans l'intention des autorités allemandes d'accomplir, en fait, ce qu'ils nous déclarent avoir la liberté de faire. Je ne puis réellement croire qu'elles n'auront aucun égard pour l'ancienne amitié entre leur peuple et le nôtre ni pour ces promesses solennelles qui ont été échangées entre eux, et qu'ils détruiront des navires américains et feront perdre la vie à des citoyens américains en poursuivant délibérément l'impitoyable programme naval dont ils annoncent l'adoption. Même maintenant je ne pourrai le croire que devant des actes patents de leur part. Par tous les moyens. Si ma confiance invétérée dans la modération et la prudente prévoyance de leurs desseins se trouvait en défaut, si des navires américains et des vies américaines devaient être sacrifiés en fait par leurs commandants navals, en contravention inconsidérée des prévisions i us tes et raisonnables des. lois iy- • ternationales et des principes évidents r de l'humanité, je prendrai la liberté de me représenter devant le Congrès pour demander l'autorisation nécessaire d'user de tous les moyens qui pourraient sembler nécessaires pour la protection de nos marins et de nos concitoyens pour la continuation de leurs voyages * pacifiques et légitimes en haute-mer. Je ne puis faire moins. Je crois cer-j_ tain que tous les gouvernements neutre . ,e prendront la même mesure. Nous ne dé-sirons pas un état hostile avec le Gou-j. vernement allemand. Nous sommes de> j_ amis sincères du peuple allemand et dé-r_ sirons sérieusement rester en paix ave e. le gouvernement qui parle en son nom. Nous ne croirons cju'il nous est hostile v que lorsque nous serons obligés de le , croire et nous n'avons en vue que la de-fense raisonnable des droits indiscuta-, bles de notre peuple. Nous ne poursui-la vons pas de buts égoïstes. Nous dési-;s rons simplement rester fidèles, en pen-sée comme en action, aux principes im-le mémoriaux que j'ai cherché à exprimer ... dans mon adresse au Sénat il v a deux * lt semaines. Nous cherchons seulement à ,s maintenir notre droit à la liberté, à la ,n justice et à une paix sans molestation. Ce sont des bases de paix et non des bases de guerre. Que Dieu veuille que ls nous ne soyons pas mis au défi de les défendre par des actes d'injustice délibérée de la part du Gou .-ernement allemand.—Rente y. d — e L'appel de M. Wilson aux neutres. >- Aux instructions envoyées aux am-i~ bassadeurs et ministres pour notifier aux gouvernements auprès desquels ils sont e accrédités, la rupture des relations di-plomatiques des Etats-Unis avec l'Alle-:S magne, se trouve l'appendice suivant : [r " Dites aussi que le Président a peine :S à, croire que l'Allemagne exécutera sa ;t menace contre le commerce neutre, mais que si cette éventualité se réalisait, le n Président demandera au Congrès, l'au-[e torisation de faire usage de la puissance é nationale pour protéger les citoyens e américains dans leurs voyages paisibles :s et légitimes en mer. L'attitude qu'il a prise est, d'après le Président, entière-ment conforme aux principes énoncis u- dans son adresse au Sénat, au 12 jan-c vier dernier, et il croit que si les autres Puissances neutres pouvaient prendre a une action similaire, cela contribuerait à i- la paix du monde. Faites immédiate-a ment un rapport circonstancié à -- la réception de ces instructions, et no-[. tamment sur la suggestion d'une action si m i lai re. — Exchang e.'' :e Un steamer des Etats-Unis coulé. :t Le steamer américain "Housatonic" 5- (3,143 tonnes), appartenant à la Hou-is satonic Steamship Company de New-u York, a été coulé samedi, à midi, par :c un sous-marin allemand, au large des ;s Iles Scilly. a Suivant une information de Gaves-e ton, Texas, reçue via New-York, par > l'agence Reuter, le "Housatonic" comp-il tait 25 Américains parmi son équipage et 12 hommes d'autres nationalités. Il a était chargé de grain. j[ Le correspondant du "Times" à il New-York dit que la nouvelle du torpillage du steamer "Housatonic" n'a pas causé une profonde impression, parce que, jusqu'à présent, on n'a pas e appris qu'il y ait eu pertes de vie. Le département d'Etat annonce que s le consul américain à Plymouth lui a iS signalé que le "Housatonic" avait ét< e averti avant d'être coulé. a Dans une communication nouvelle, faite à 3 h. 15 de l'après-midi, U-à département d'Etat a annoncé que ck-nouveaux détails envoyés par le consul u américain à Plymouth signalent que le :t sous-marin a secouru l'équipage de e 1' "Housatonic" comptant 37 hommes, s et l'a remorqué sur une distance de 90 s milles (144 k.) jusqu'à ce qu'un bateau e de patrouille britannique fût signalé. - Celui-ci prit à bord l'équipage et le con- - duisit à Penzance, où il fut débarqué, t Sera=ce la guerre immédiate? Un des points les plus intéressants de 1 la situation est de savoir comment l'AI-r lemagne considérera la rupture des rela-s tions diplomatiques-avec les Etats-Unis. e Celle-ci, naturellement, ne signifie pas " nécessairement la guerre, mais on sait " que le Chancelier impérial allemand, " dans une conversation qu'il eut l'année " dernière avec une personnalité officielle e américaine, déclara qu'une interruption e des relations diplomatiques déclancherait automatiquement la guerre sans la formalité d'une déclaration d'aucune a part. — Times. La saisie des bateaux allemands attendue. new-york, dimanche. 1 Suivant toute probabilité la douane 1 officielle saisira tous les bateaux alle- (Siûle à la p?£«■ suivant^ ' I3èia« Ns> 32

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