L'indépendance belge

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09 November 1917
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■ 88ème année. No 265 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 16 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) Il apmisistration et redaction; ^ i^ce^de^l/bOUSSE j, DANS STR,, high hoiborn, w.c. 1. (311-67 et telephone: holborn 1773-4 TELEPH.: j g38_75 ii™ VENDREDI 9 NOVEMBRE 1917 En vente à Londres à 3 h. te jeudi 8 novembre ( 3 mois, 9 shillings. 1 abonnements : J 6 mois, 17 shillings. J-conservation par le progres. ' Il an, 32 shillings. J 7 LA SITUATION "* Jeudi midi. I Comme l'explique le'.général Cadorm I fens son dernier bulletin, les eaux dv M lagliamento, ayant considérablemen ■ ijjjsgéj n'offraient plus aux troupes ita I Hennés une défense suffisante et rendi I nécessaire une nouvelle retraite ver: ■ l'ouest. , Ses troupes se sont, en conséquence I repliées sur la Livenza, qui se trouve i I une trentaine de kilomètres du Taglia I oiento, dont elle suit un cours à peu prè I Protégée par des détachements d'ar I rière-garde, la retraite s'est effectuée ei I bon ordre, mais non pas sans quelque I sacrifices, puisque ferlin parle de nou I «an de plusieurs milliers de prisonniers I A lire le communiqué ennemi, les trou I pes austro-allemande® poursuivent no I alliés de très près, car elles semblen I avoir atteint la Livenza en même temp ■ que les Italiens. Dans ces conditions, i I serait prématuré de dire que tout dan I ger a disparu, mais ce danger a certai I seront diminué, et chaque jour améfior I la situation de nos alliés, puisqu'il leu I permet de se regrouper et de mettre ei I état leurs nouvelles lignes de défense ■ Lo concours franco-britannique et amé I ïicain le plus large leur est acquis dan I leur tâche, qui est plus difficile qu'on n ■ se l'imagine généralement. l'Wt heureusement, les Alliés ont con I pris que l'heure des tergiversations c I des discussions était passée, et ils agi,1 I sait. C'est ainsi que la "Staîripa" d I Milan nous annonce que sous la pressio I des événements, l'unité d'action, don I tout le monde a reconnu la nécessité I mais qui est toujours restée à l'état d I projet, a été mise enfin en pratique I Tout d'abord, le bloc des 'Alliés a déciel I d'intervenir en vue de rétablir, le plu I rapidement possible, la situation jsur 1 I front méridional, et la mesure la plu I urgente : l'envoi de troupes et de .'natr I riél, est déjà en voie d'exécution depui I plusieurs jours. D'autre part, les Allie I se sont mis d'accord pour approvisior I ner, plus largement que par le passé, l'ai K mée italienne, et il est à espérer que ceti I mise en commun de nos ressources so: I appliquée plus généralement. Nous osons croire également que 1< I Alliés, qui pèchent encore toujours pa k un particularisme qui n'est plus de ci) I constance, n'attendront pas un nouvea I désastre sur un théâtre quelconque de 1 I guerre pour se résoudre à l'unité de con ■ mandement qui nous fait toujours de I faut. C'est cette unité de commande I ment, jointe à l'unité d'action et au I avantages de la position centrale, qu I permet à nos adversaires, en dépit de ne I multiples supériorités, d'esquiver ] I knock-out qui, avec une organisatio I meilleure de nos forces, aurait dû, d< I puis longtemps, l'étendre par terre. Le développement des opérations su I le front occidental montre bien dar I quelle situation nos ennemis se déba" I tent. Leurs troupes en Flandre sont I te point harassées, battues physiquemei I et moralement, qu'elles ne réagisser I même plus. C'est en vain que les Canï I «liens ont attendu, vingt-quatre heuri I forant, les contre-attaques ennemies I Passchendaele. Elles ne se sont pas pr< H duites et si ç?est cela que nos advei I «aires appellent défendre leurs positioi ■ ' jusqu'à la mort (ordre du maréchal Hit I denburg), il y a quelque chose de cliang I chez nos ennemis. Passchendaele est une de ces position; j l'és qu'un adversaire est obligé de eh I fendre jusqu'à la dernière limite de si forces, et si les Allemands devaient abai I donner tout espoir de la reprendre, noi irions en droit d'en conclure qu'ils oi j 'ait lo sacrifice de toute leur ligne d< [ Flandres. De Passchëndaele (60 mètres d'alt tude), on domine toute la contrée env ''«Minante, notamment la forêt d'Hou I hulst-, et la possession de ce point eu' j Minant ouvre à nos alliés des horizoï I no'JTeaux, c'est le cas de le dire. 11 est probable que l'absence de toute contre-attaque hier est due uniquement au fait que deux commandants allemands, celui de la garnison de Passchen-dale et celui des troupes de réserve, ont été faits prisonniers dans un des caveaux blindés, où nos adversaires s'imaginent être à l'abri de toute surprise. Privées de leur chef, les unités de renfort allo-( mandes ont laissé passer un temps pniji-. cieux, et c'est ainsi que Passchendaele, 3 qui devait être un morceau très coûteux, a été enlevé par nos alliés sans sacrifices . sérieux. ! A Passchendaele comme au nord du 3 Chemin des Dames, les Allemands ont été surpris et nous ont permis de constater combien faiblement leurs lignes sont défendues, même sur les points importants, , et nous croyons qu'avec quelque audace j. nous ne tarderions pas do découvrir de , nombreux autres défauts dans la cuirasse j de nos adversaires. Pour cette raison, on ne peut qu'applaudir à la tenace obstination du 0 maréchal Haig, qui ne cesse de frapper [ sur le même clou et qui ne laisse aucun repos à ses adversaires démoralisés. Puisque nos ennemis ont diverti une partie de leurs, maigres réserves, sinon g toutes celles-ci, pour inaugurer la cam-c pagne d'Italie, c'est le moment où jamais, nous soinble-t-il, pour les Alliés, qui disposent de forces numériques su-' périeures, d'attaquer les Allemands "dans tous les secteurs," car nous pou-vons aider les Italiens aussi efficacement e par des moyens indirects que par des '? moyens directs, et si nous sommes en mesure d'appliquer les deux, pourquoi ne ' le ferions-nous pas? e Puisque la guerre consiste a tuer- le ) plus vite possible le plus grand nombre c d'ennemis, tuons-les où nous les avons ^ sous la main et obligeons-les au besoin, e par nos offensives à nous, à rappeler d'Italie une partie des troupes qui y attaquent nos alliés. Sur la Meuse les Français ont eu à repousser une attaque allemande dans la région du Bois de Chaume, mais en " Haute-Alsace les Français, au c'oUrs * d'un coup de main heureux au nord-ouest d'Altkirch, ont fait 60 prisonniers.s En Palestine'le général Allenby a por- 1 té un nouveau coup aux Turcs en occupant "Gaza. 11 Venant après la prise de Beersheba, lX ce succès britannique est des plus encou-l~ rageants. Il nous prouve que les Turcs ~ sont à bout de force et que leurs alliés ne sont plus à même d'accourir à leur x. secours. Battus en Mésopotamie et en I Palestine, les Turcs ne sont plus en état 18 d'opposer une résistance sérieuse sur c aucun de leurs fronts et nous assistons II vraisemblablement à la première pliage ' de l'effondrement de la Turquie. Celui-ci, ainsi que la crise terrible I dans laquelle se débat l'Autriche-Hon-s grie, doivent nous consoler un peu des événements d'Italie et de Russie. a Nous nous sommes abstenu, pendant quelque temps, cl'insister sur la situation ' dans ce dernier pays, où les différents l" courants politiques sont loin d''être canalisés. II Les dernières informations de Pétro-gracl nous apprennent que le conflit latent entre le Soviet, ou plutôt les extré- 18 mistes, et le Gouvernement Provisoire, a dégénéré en crise ouvert*, et à l'heure e' qu'il est nous ne savons pas encore lequel des deux courants, gouvernemental " ou extrémiste, l'emportera. Le mieux est de s'en tenir aux faits et de laisser la pa-rolc aux événements. La liste hebdomadaire des pertes sur IS mer est de nouveau plus satisfaisante. Huit bateaux de plus de 1,600 tonnes ont été coulés, ce qui est moins que la moyénne la plus faible, et le fait que i- cette diminution a eu lieu malgré des i- arrivages et des départs nombreux et t- alors qu'on dit que le nombre des sous-1- marins allemands a augmenté, indique is que la lutte défensive contre les sous-marins esï devenue efficace. Isun le mmi occidental contre-attaque à Passchendaele. Plus de ♦ *400 prisonniers ont été capturés, y com- 400 prisonniers à Passchendaele pris 21 officiers. U communiqué britannique d'hier Un récit non officiel -paru dans le 1 que lct Ulemands n'ont pas livré de "Times'' dit que les Canadiens ont pris „ . , ? trois canons de qu on annonce également que deux autres canons sont en leurs mains. Eli AFRIQUE orientale Progrès belges Le ministre belge des colonies fait la communication suivante : Dans l'Est Africain, le 30 octobre, une colonne belge, partie de Kilwa, a atteint Liwale (à mi-chemin du lac Nyasa), en même temps qu'une colonne britannique, dont les éléments avancés avaient occupé ce point dès la veille. Liwale est un tentre important, et le nœud des communications sur la route de Songea à Kilwa, à peu près à égale distance de ces deux points. Les colonnes belges du nord, avançant en liaison avec les colonnes britanniques de l'ouest, harcèlent^ les forces allemandes en retraite de la région de Mahenge vers le sud-est. Elles ont progressé de 80 k. au delà de Malienge, et se trouvent éloignées de Liwale d'environ 100 k. Au cours des engagements qui furent livrés par les troupes du major Bataille aux arrières-gardes ennemies, plusieurs Européens et de nombreux soldats noirs allemands furent tués ; une centaine de prisonniers non blessés furent capturés. La poursuite continue. ■* eh palestine 1 LA PRISE DE GAZA Le général Allenby signale que les troupes britanniques ont capturé Khu-weilfc'h (à 17 k. et demi de Beersheba) le 5-6 novembre, un peu avant minuit, et que'des contre-attaques répétées lancées pendant-toute la journée d'hier, ont été repoussées. Plus au sud, les troupes britanniques avançant dans la direction du nord-ouest, dans le voisinage de Beersheba. ont emporté l'ensemble des positions turques au sud de la ligne de Tell-el-Sheria-Abu Hareira, capturant les deuj places. Ceci constitue une avance de près de 15 k. depuis le point de départ, Le général Allenby dit qu'au cours des opérations les troupes britannique! ont été magnifiques de bravoure et d'endurance. L'inventaire des captures n'est pas encore terminé, mais sur une seule partie du front des opérations sis canons ont été pris. Un télégramme arrivé plus tard annonce que Gaza a été. capture mercred jjnatin, mais aucun autre détail n'a en core été reçu au sujet de ce succès. OPERATIONS NAVALES Les pertes sur mer Arrivées et départs éle navires mar chands de toute nationalité et dépassan 100 tonnes (non compris les bateaux d pêche ou locaux) dans les ports du Bo yaume-Uni pour la semaine finissant 1 4 novembre 1917, à 3 h. de l'après-midi Arrivées, 2,384; départs, 2,379; con tre 2,285 et 2,321 la semaine, précédente Navires marchands britanniques cou lés par sous-marins ou par mines: d plus de 1,600 tonnes, 8; de moins d l,600~tonnes, 4; contre 14 et 4 la se maine précédente. Navires marchands britanniques atta qués par sous-marins : 6, contre 1 la se maine précédente. Aucun bateau de pêche- britanniqu n'a été coulé. » » * Les statistiques des ports1 fronçai pour la semaine finissant le 4 novembr 1917 donnent 925 entrées et 859 sorties Un navire marchand français de plu de 1,600 tonnes a été coulé. ' • m • La statistique hebdomadaire italienn renseigne pour la semaine finissant le novembre 1917, 352 entrées ét 312 soi ties, contre 4-39 et 376 la semaine pré cédente. Deux navires marchands de moins d 1,500 tonnes et trois petits bateaux voiles de moins de 100 tonnes italien ont été coulés, contre deux navires mai 1 chands de plus de 1,500 tonnes, un d moins de 1,500 tonnes, et un petit bf teau à voiles la semaine précédente. Un yacht américain coulé ' Le département de la marine de Wasl i'ington annonce que le yacht armé "A cedo" américain a été torpillé et coulé dans la zone île guerre par un sous-marin lupdi dernier. Un officier et 20 hommes sont manquants et il est à craindre qu'ils aient été noyés. « Les Belges dans les chantiers néerlandais H est annoncé tle Hollande qu'un groupe de Belges, avec le concours d'un expert naval hollandais, vient de fonder, à Rotterdam, une société pour la construction de bateaux en béton armé. Les chantiers se trouvent à Krimpen sur Ysel. On y pourra y construire des bâtiments de 4,000 tonnes. Dans la mesure du possible la société aura recours à la main-d'œuvre d'internés belges. LES REVENDICATIONS OUVRIERES m GRAND-BRE-TAt fêE A LA CHAMBRE DES LORDS Un débat a eu lieu à la Chambre des Lords au sujet de l'agitation dans les milieux ouvriers. Lord Salisbury en ouvrant le débat dit que la classe gouvernante avait jusqu'ici eu une tendance à considérer la classe ouvrière ' comme une sorte d'animal dangereux de force énorme et doué d'un grand pouvoir de violence, envers laquelle il faut etre très poli, mais en laquelle il ne faut jamais avoir cohfiance. Il est ab-jsolument nécessaire que cette attitude îsoupçonnaise disparaisse. Il faut qu'on dise toujours la vérité à la classe ouvrière et que les ouvriers soient traités en associés et non comme des machines humaines. L'Archevêque d'York déclara qu'il y avait lieu de s'étonner non 'pas de ce qu'il y ait eu tant d'agitation pendant la guerre, mais de ce qu'il y en ait eu si peu. La classe ouvrière, dit-il, ayant subi la plus grande partie du fardeau de la guerre est déterminée à obtenir que les conditions et la rémunération de son . travail soit proportionnées à ses sacrifices. Il insista sur-deux causes du mécontentement, l'inégale distribution des bénéfices de l'industrie^et son carac-, tère "déshumanisant." Il estima que c'était une demande raisonnable de la , part des ouvriers d'avoir un certain , contrôle sur la direction des industries qui les employent, et préconisa une association continue du capital, de la direction, et du travail dans la conduite de l'industrie. 1 ©'après lord St. Davids, une des principales causes de mécontentement réside dans les grands bénéfices faiis pai certains depuis la guerre. Il déclare que tous les bénéfices anormaux devaient revenir à l'Etat/ et que celui-ci devrait confisquer toutes les fortunes édifiées à l'occasion de la-guerre. Dans sa réponse au nom du gouver nement, lord Millier, après avoir fai 3 connaître certaines mesures prises pa: " le gouvernement pour remédier à de 3 causes particulières de mécontentement : aborda les problèmes du prix des tien " rées alimentaires, des logements ouvrier ■ et des conseils d'industrie; la questioi " dès logements ouvriers est celle qui lais 5 se le plus à désirer; quant au prix de a denrées, les statistiques montrent qu'i ■ la suite des mesures énergiques prise par le gouvernement, les prix des ali " ments essentiels ont montré, le mois der " nier, une tendance à décroître, pour 1: première fois depuis le début de 1; e guerre. En ce qui concerne l'établisse ment de conseils d'industrie, lord Mil ner fit connaître que le gouveraemen s avait donné instructions au Ministèr e du Travail de prendre les disposition . nécessaires pour procéder à leur institu s tion et qu'en conséquence un nouveai département, créé dans ce ministère ^ s'efforçait d'établir ces conseils, auss 0 rapidement que possible, clané les prin 4. cipales industries. les enquetes en frinoe ^ A la Commission militaire du Sénat s La commission de l'armée du Sénat ; ■- tenu une importante réunion, hie e après-midi, sous la présidence de M _ Georges Clemenceau, et a entendu 1 rapport de M. Henry Bérenger sur I "contrôle de la sûreté nationale pendan la guerre et les responsabilités du gou vernement." Ce rapport met en lu 1- mière la façon dont à un certain 1110 ment des passeports et cîes permis furent accordés et contient une analyse des scandales Bolo, Duval, Margulies, et autres. M. Bérenger estime que tous ces'.scan-dales sont partie d'un plan allemand exécuté par différents agents sous une seule direction. La campagne allemande pour miner la solidarité des Alliés a. eu plusieurs phases successives ; la première a été la propagande organise^*; contre l'Angleterre dans le but de faire croire au peuple français qu'il ne combattait que pour défendre les intérêts britanniques ; la deuxième fut la propagande qui s'attaqua au "moral" français et chercha à influencer la presse et la classe ouvrière. Ensuite, les efforts allemands se portèrent sur la Russie où ils tentèrent d'amener une paix séparée. " Le fait capital, suivant le rapport, est que les tentatives allemands de corruption et el'espionnage en France ont complètement échoué. Au sujet des responsabilités du gouvernement aucune information n'est donnée si non que ce passage du, rapport de M. Berenger est rédigé en termes très fermes. Si le rapport est approuvé par la Commission de l'Armée, il est probable qu'il sera soumis au Sénat, où il sera eliscuté en comité secret. Le cas de M. Paix - Seailles \ De nouveaux détails ont été publiés hier sur la cas de M: Paix-Séailles. L'ancien rédacteur du ""'Courrier Européen" avait reçu le document communiqué au "Bonnet Rouge" d'un officier appartenant à l'armée du général Sarrail ; il est relatif à la force de ctïïte armée et à son organisation générale. 11 était sans aucun doute destiné à être employé dans la campagne menée pour obtenir des renforts pour l'expédition de Salonique. Il fut donné à Almereyda, mais sa publication dans le "Bonnet Rouge" fut interdite par la Censure. Néanmoins, suivant 1' "Echo-de Paris," le "Bonnet Rouge" fit reproduire ce rapport et plusieurs copies furent envoyés à des agents allemands en Suisse. M. Paix-Séailles ne serait, en aucune manière, directement responsable de l'emploi -fait de l'information remise à Almereyda. M. Caillaux a été entendue M. Caillaux s'est rendu mardi après-midi, au Palais de Justice, où il a été entendu pendant deux\heures, par le capitaine Bouchardon. Il était porteur de deux portefeuilles bourrés de documents.Aucun détail n'est donné sur * la déposition de M. Caillaux en dehors d'une note qu'il a fait remettre lui-' même à la presse et qui est conçue en ces ternies : "Depuis le début de la guerre, M. Caillaux, ainsi qu'on le sait, n'a ali-. menté le "Bonnet Rouge" d'aucun : fonds. Il n'a pas davantage pris part à , sa direction politique. Bien que suivant , les résultats de l'enquête judiciaire, ce journal ait obtenue ses fonds et sa di-' rection ailleurs, M. Caillaux a été prié de ipurnir des indications sur quatre 3 faits bien déterminés. L'ancien premier 1 ministre a profité de cette occasion pour " relever certaines insinuations faites 3 contre lui dans certains journaux, ce 1 qu'il avait déjà commencé à faire; il 5 attend que ces insinuations prennent la - forme d'une accusation dans le but de - faire citer leurs auteurs devant la jus-1 tice.'' M. Monier demande sa retraité M. Monier, premier président de la j. Cour d'appel de Paris, que ses relations a avec Bolo ont amené à être jugé par ses ^ pairs, a adressé, mardi "soir, une lettre . au ministre de la justice, demandant à être autorisé à prendre sa retraite. Dans cette lettre, M. Monier ne fait au-' cune allusion directe à ses relations avec Bolo. Il insiste sur sa longue et honorable carrière et ajoute: "Un sort implacable m'a frappé soudain. Des polémiques se sont élevées, auxquelles les circonstances présentes ont prêté un caractère d'intensité inusité." C'est pourquoi il a décidé de faire le sacrifice suprême afin de couvrir les hautes fonc-1 tions qu'il a occupées si longtemps. La lettré de M. Monier n'annonce pas \ sa démission, mais contient une deman-3 de de mise à la retraite. On dit que le ^ ministre a refusé de elonner une suite à cette requête, lé cas de M. Monier étant soumis actuellement à la Cour île . Cassation'

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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