L'indépendance belge

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s.n. 1917, 07 July. L'indépendance belge. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/319s17tn0x/
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88ème année. No 159 L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: pLAcl'n^r^ROrmqW 5. DANE STR., UIGH HOLBOUN. W.C.l. ' PLACE DE *jA BOURSE. TELEPHONE: HOLBORN 1773-4 TELEPH.i { 2 3 a". 7 5. SAMEDI 7 JUILLET 1917. En vente à Londres à 3 h. le vendredi 6 juillet ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS : J « MOIS, 17 SHILLINGS. [Conservation par le Progrès. I l AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Vendredi, midi. Les Allemands ont contre-att^qué hie les positions capturées par nos Allié russes dans le secteur de Brzezany, mai leurs efforts sont 'restés vains. Après ui bombardement préparatoire, l'ennemi par deux fois, s'élança contre les tran chées russes, mais chaque fois il fut re poussé. Le communiqué de Berlin dit qu'ai cours de leur contre-attaque les troupe allemandes "réoccupèrent quelques cra tères dans lesquels les Russes avaien réussi jusque-là à se maintenir" e qu'un très violent duel d'artillerie s poursuit entre Brzezany et Zborow. Le communiqué de Vienne, qui n' jamais admis le succès russe, affirm que "la dernière partie des position qui étaient encore en possession de l'en nemi a été recapturée et maintenue cou tre ses attaques." Mais l'état-major au tricliien est obligé de travestir la vé rité pour ne pas alarmer les Hongrois qui ne se sentent plus du- tout en sécu rité depuis la reprise de l'offensive pa les Russes, car ils savent qu'un cho sérieux de la part de ces derniers ren verserait la dernière barrière qu s'oppose à leur avance et qui a ét dangereusement affaiblie par les prélè vements nécessités par les opérations su le front d'Italie. L'empereur Charles est obligé de lou voyer devant la tempête qui gronde dan la monarchie dualiste. L'amnistie qu'i vifent d'accorder aux condamnés politi ques est symptômatique à ce point d' vue. Les Allemands sont- furieux à 1; pensée que leurs ennemis mortels, lei Tchèques, que la "Taeglische Rund schau" appelle carrément des traîtres soient remis en liberté, et ils critiquen' sévèrement la décision impériale pris< au profit de cette "nation colossalemen' organisée pour la haute-trahison." S'il faut en croire les information; qui sont colportées dans les milieux tcliè ques de Londres,' et dont le "Times" s< fait l'écho, l'amnistie n'aurait été ac cordée que sous la pression de l'état-ma jor allemand, qui, en présence de l'espri révolutionnaire régnant en Bohême, de discours des députés tchèques réclaman l'indépendance de la Bohême, et de h coalition anti-allemande des groupes tchèques, polonais et slaves, estimait que la situation était devenue tellement dangereuse qu'elle exigeait une remède immédiat. Reste à savoir si l'amnistie, qui n'est qu'un commencement de justice, réconciliera l'opposition .et empêchera la crise d'éclater. Il est probable que non, et rien ne saurait plus arrêter la désagrégation de l'empire des Habsbourg. De même que la prédominance allemande dans la double monarchie touche à sa fin, de même certains indices tendent à prouver que, l'esprit prussien, qui avait fini par contaminer toute l'Allemagne, commence à décliner. Les Allemands du Sud s'aperçoivent, un peu tard, que ce sont les Prussiens qui les ont entraînés vers l'aljîme et beaucoup d'entre eux aspirent à se libérer du joug prussien. Mais cette libération n'est possible que si le militarisme prussien, cause de la catastrophe dans laquelle se débat Te monde, est vaincu. Or, chaque échec subi par nos ennemis sur les champs de bataille rapproche l'heure de l'écroulement de l'édifice politico-militaire de la Prusse. , C'est pour cela qu'il faut se réjouir de la sanglante défaite que nos adversaires ont subie avant-hier soir au nord de l'Aisne, où la plus puissante des con-r tre-attaques allemandes livrées dans ce s secteur a été victorieusement repoussée, s De nombreuses divisions ennemies ont 1 été sévèrement punies et le plan de , l'état-major allemand: reprendre d'un - coup toutes les crêtes qui dominent - la vallée de l'Ailette, a piteusement échoué. Il est faux que les 1 Français aient perdu des prisonniers s dans cette opération, comme le prétend - Berlin, et le général français comman-t dant l'armée qui_a subi le choc des trou-t pes ennemies,' et qui a été surpris dans e les premières tranchées françaises au moment de l'attaque, affirme de la façon a la plus catégorique que si les xUlcmands e avaient fait des prisonniers, il se serait s certainement trouvé parmi eux, puis- - qu'il n'a pas quitté la première ligne - pendant toute l'attaque. Après cette punition, l'ennemi n'a - plus renouvelé ses attaques, et le der-, nier communiqué français ne mentionne - plus que des bombardements dans ce r, secteur. c Sur la Meuse également, il n'y a plus - eu d'attaques de la part de l'infanterie, ; mais le duel d'artillerie se poursuit. 4 Reims a encore eu 400 obus, et depuis - un mois le total des projectiles lancés r sur la malheureuse ville dépasse 16,000. Les troupes britanniques ont pro- - gressé sur un front de 600 mètres dans s le secteur de Messines (Hollebeke) et ont 1 capturé des prisonniers au cours de - raids locaux exécutés aux environs de 3 Wieltje (au nord d'Ypres) et de Nieu-i port. ; Sur le front belge le duel d'artillerie • continue. Un télégramme de Paris annonce que : le bataillon américain qui a participé ; à la célébration de l'Independence Day ; à Paris, -est parti hier soir pour le front. La participation américaine s'an-; nonce «insi plus rapide que ne le sup-■ posaient nos adversaires, qui ' disaient ; qu'il faudrait des années aux Yankees - avant d'êtro à même de jouer un rôle - sérieux. Cette erreur de calcul leur sera : fatale. 5 Les Etats-Unis se préparent, dit le : correspondant du "Morning Post" à 1 Washington, à envoyer aju moins deux : millions d'hommes en France, et le mi- > nistre de la guerre américain annonce que les uniformes et objets d'équipement, y compris les installations de campement, pour un million d'hommes, seront prêts pour le 1er septembre ! D'autre part, le département de la guerre va soumettre à l'approbation de la commission militaire de la Chambre un projet visant la construction immédiate de 22,625 aéroplanes, pour lesquels un crédit de 639 millions de dollars sera demandé ! Des usines immenses poussent littéralement de terre en Amérique, et la grande République s'apprête à étonner le monde par la hardiesse de ses conceptions et l'étendue de-son effort. En attendant, nos amis d'outre-mer annoncent leur ferme décision d'en finir avec l'activité des espions et agents allemands qui pullulent dans l'Union tt qu'il s'agit d'extirper. L' "indiscrétion" qui à permis aux sous-marins de connaître la date du départ de l'armada américaine et son itinéraire exact a ouvert les yeux à nos nouveaux Alliés sur le danger de l'armée occulte que les Allemands entretiennent dans tous les pays et particulièrement aux Etats-Unis. Attendons-nous à des mesures de rigueur contre ces éléments dangereux qui, trop longtemps, ont pu opérer sous l'œil bienveillant de l'OnrlA Sain U GUERRE EUROPEENN SUR LE FROHT OCCIDEHTA '< e premier bataillon américain au froi Suivant le correspondant du 'Times le bataillon américain qui se trouvait Paris pour la commémoration du Joi de ^Indépendance a quitté cette vill jeudi soir, pour le front. L'évacuation de Bruges Le "Courrier de la Meuse" appren que les habitants de Dilbeck et enviroi ont reçu, la semaine dernière, l'ordi ! r de se tenir prêts à partir lorsque les au- ] ■L torités allemandes donneront le signal : pour l'évacuation de Bruges et des vil- ] Iages voisins. ,t 0KR«TI0RS AERIENNES . < 'à LE BAID SU» HARWICH [r La version allemande 3j Le communiqué officiel de Berlin dit : , Mercredi matin, une de nos escadrilles ] aériennes a attaqué les établissements militaires et les défenses de la côte près < d de Ilarwich. Malgré le feu violent des 1 is défenses anti-aérieniies et des forces < ■e aérienne# britanniques, nous sommes 1 parvenus à jeter plusieurs milliers de kilogrammes de bombes sur les objectifs et nous avons obtenu do bons résultats. Tous nos aéroplanes sont rentrés indemnes.* • • Ce communiqué ne concorde pas avec celui de l'Amirauté britannique de mercredi annonçant que deux Appareils ennemis ont été abattus et un autre endommagé par le R.N.A.S. de la base de Dunkerque. Encore une attaque sur Ostende Dans la nuit du 3 au é juillet, des attaques ont été dirigées sur les aérodromes de Ghistelles et de Nieumunster, ainsi que sur les abris pour hydroplanes à Ostende et sur un train à Zaeren (à 23g k. au su$J d'Ostendc), par les aviateurs du Royal Naval Air Service. Plusieurs tonnes de bombes ont été jetées. Tous les appareils britanniques sont rentrés indemnes. — Amirauté. 22,625 aéroplanes américain M. Newton D. Baker, secrétaire du département de la guerre aux Etats-Unis, prenant la parole au City College Stadium de New-York, -à l'occosion du Quatre-Juillet, a déclaré que la suprématie de l'air appartient aux Alliés et qu'elle leur sera maintenue par toutes les ressources dont disposent les Etats-Unis. M. Baker a engagé l'Administration à fournir tous les appareils, hommes et canons nécessaiies pour chasser les Allemands de l'air.Presque en même temps, le programme officiel du département de la guerre, comp Fenant la loi sur l'aviation, était présentée à la Commis- . sion militaire de la Chambre des Représentants. Il prévoit la .Construction de 22,625 aéroplrures. Une autre déclaration importante est que le camp d'aviation à Rantoul, près de Chicago, sera ouvert cette semaine. Le double camp pour 300 hommes et 72 appareils' à Dayton (Ohio), appelé "Camp Wilbur-Wright," et le camp simple à Mont-Clemens (Michigan) se- : ront ouverts le 15 juillet. En tout, 24 camps d'aviation seront ouverts avant . la fin du mois. ♦ A STOCKHOLM « « Une déclaration des socialistes beiges Un mémorandum belge, signé par M. ' Vandervelde et M. de Brouckère, a été publié mercredi soir à Stockholm. C'est -un volumineux document dont nous| donnons ci-après un résumé d'après le 1 "Daily News" : 1 Ces messieurs déclarent qu'ils ne dé-;l sirent pas se rencontrer avec les soutiens 1 de l'impérialisme des deux Kaisers, mais qu'ils n'ont pas d'objection à con-'( férer au sujet d'une action commune -, avec ceux qui, dans les empires cen-'( traux, sont opposés à une politique; j d'agression et de conquête, et pour- j suivent, en réalité, le même objet que ] nous. Nous ne refusons même pas de ( rencontrer les socialistes majoritaires, • ajoutent-ils, si, renonçant à leurs er- ; reurs, ils prennent ouvertement posi- < tion contre leurs empereurs. Le docu- ' ment fait remarquer que la guerre est i moins un conflit entre peuples qu'une Eutte, probablement décisive, entre deux principes politiques, l'Impérialisme et \ la Démocratie. La révolution russe et £ l'entrée de l'Amérique ont complété le ' groupement de toutes les nations libres ^ d'un côté et ont isolé presque complète- 1 Ment les trois dernières Puissances setmi- ^ 'éodales et semi-absolues, l'Allemagne, s l'Autriche, et la Turquie. c Au * sujet de la respons-bilité de c 'empire d'Allemagne dans la guerre, c es délégués font remarquer : "Nous lotons avec joie que l'opinion de la * ninorité socialiste allemande, Haase, * Bernstein et Kautsky est d'accord avec a nôtre. F "Malgré les souffrances de la Belgi- ^ lue, nous ne rêvons pas de vengeance et F îous ne désirons pas opprimer les Alle-nands; nous désirons les délivrer. En ^ ious libérant nous-mêmes, nous dési- *•' •ons leur donner le droit de disposer de v eurs propres libertés." 0 Les signataires de le déclaration sont Sl ipposés à tout démembrement de l'Alile-nagne, de l'Autriche, et de la Hongrie v wntrairement aux vœux de leurs ha/bi- f ,ants et contre toute ligne économique ^ lirigée contre l'Allemagne après la paix. "Nous ne pouvons concevoir," dit un autre passage, "aucune paix durable si les Holienzollern et les Habsbourg conservent leurs pouvoirs actuels. Le plus grand danger du moment serait que les peuple» des nations libres, fatiguées de la guerre, acceptent une paix précaire :jui ne solutionnerait pas* toutes les questions vitales connexes à la guerre." Les annexions L'annexion est définie comme la prise de territoires par la force et contre le fœu des habitants. Un exemple classique sst l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne. Si, en conformité avec le vœu des habitants, ces provinces étaient rendues à la France, cela ne serait pas une annexion, mais une 'désannexion.' De même l'unification de la Pologne 2t l'achèvement de l'unité italienne et de l'unité serbe, selon le vœu des peuples, ne seraient pas des annexions. Près de Stavelot, il y a quelques villages wallons qui semblent désirer devenir belles. Le traité de paix pourrait réaliser leurs aspirations. Ceci s'appliquerait également au Luxembourg, avec ses 200,000 habitants, si celui-ci considérait avantageux son retour à la Belgique, lont il a été séparé en 1839. Des modifications de frontière avec l'approbation des habitants peuvent être permises. Les indemnités Les délégués appellent "indemnité" une amende telle que celle imposée à la France en 1871. Ils rejettent pareille idée, mais ils ne peuvent admettre une saix qui sanctionnerait les contributions imposées à la Belgique par l'envahisseur :t n'en imposerait pas le rembourse-nent. C'est urie question d'intérêt vital oour la Belgique, car la plus grande aartie des ouvriers seront peut-être con-lamnés à des années de misère et de :hômage et ne pourront y échapper que oar l'émigration en masse. E11 conclusion, les délégués disent que 'organisation de l'Internationale doit ître remaniée depuis la base et ils se refusent à soutenir l'idée d'un congrès général auquel seraient admis, sans ;onditions, tous les partis et toutes les 'raclions affiliées à l'Internationale. AUTOUR de la GUERRE 4L1KHASNE •—• Le Conseil Fédéral a approuvé une oi prolongeant les mandats des mem-ires du Reichstag et une loi concernant a position de l'Alsace-Lorraine dans 'empire." * — L'ancien capitaine Persius, criti-[ue naval allemand, publie un curieux irticle dans le "Berliner Tageblatt." Il léclare que la côte belge est sans utilité Jour l'Allemagne à moins qu'elle ne >renne aussi la côte française jusqu'à îrest. La publication de oet article, (ui est vraisemblablement inspiré, est ipparemment destinée par les autorités dlemandes, a préparer le pays à l'aban-lon de la Belgique et à une retraite 'stratégique. "—"Daily Express. '' BELGIQUE — Les Allemands ont arrêté à Ha-nont:Le bourgmestre M. L. Keunen, igé d'une cinquantaine d'années, et ses leux fils ; la sœur du bourgmestre, Mlle Eeunen, âgée d'une quarantaine d'an-tées ; l'abbé Ballings, de Hamont, pro-esseur au collège de Neerpelt le frère upérieur de l'école des frères des écoles hrétiennes ; deux sœurs religieuses au ouvent-pensionnat près de la gare; Isi-ore Gielen, hôtelier en face de la gare : 3 garde-champêtre Adrien Willekens; 'ouvrier Op t' Rooclt et la femme de ouvrier C. Vos. Tous ont été conduite à Maeseyck, uls à Hasselt. Ils sont accusés d'avoir acilité le passage de jeunes gens belges ar-delà la frontière. — Les Nouvelles. — Si l'on pouvait mettre un terme à v fraude vers l'Allemagne, on aurait de aut en Belgique, car les quantités de ivres qui passent'la frontière soi-disant landestinement à Welkenraedt, dépas-înt l'imagination. Les Allemands ont arrêté à Welken-aedt dernièrement Léon SIegers, coif-aur ; Mme Santé ; M. et Mme Millet : I. Pierre Lehanne-Millet et le vicaire Renardy. La nouvelle de l'arrestation de M. Timmerhans, directeur de la Vieille Montagne, qui a circulé aussi était inexacte. M. Timmerhans n'a pas été inquiété. Au commencement de mai, les policiers ont arrêté Léonard Gérone, gros commerçant en puddings, sa femme et son domestique Joseph Delfosse, d'Au-bel, qui ont été conduits à Liège. FRANGE — Parlant mercredi à la Chambre d« Commerce américaine à Paris, à l'occasion de 1' "Independence Day," M. Ribot, après avoir rendu hommage aux sentiments élevés qui ont amené l'intervention américaine, a répété une fois de plus, au sujet de l'Alsace-Lorraine, "qu'aucun sophisme ne pouvait empêcher la France de réclamer les provinces arrachées par la force et qu'il n'y avait aucune raison de procéder à une consultation quelconque pour établir le droit à cette restitution. Ce droit, de même que les réclamations de la Belgique, de la Serbie, de la Pologne, de la Roumanie et des provinces françaises saccagées, est établi devant la conscience claire des Etats-Unis." — Tous les ouvriers et employés des chemins de fer de l'Est à Givet et environs ont été arrêtés et déportés en Allemagne le 1er juin 1917. GRANDE-BHETAGNE — Le gouvernement est revenu sur sa décision d'interdire les courses jusqu'à la fin de la guerre. Quarante réunions vont être autorisées d'ici la fin de l'année.— Des bagarres ont eu lieu dans un quartier du port de Londres entre noirs et blancs. Un polieier a déclaré que certains habitants du quartier étaient furieux contre les nègres à cause de leur succès auprès des jeunes filles blanches. Aussi samedi dernier une bande de jeunes gens attaqua une vingtaine de maisons à Victoria Dock Road ha.bitées par les nègres. Ceux-ci sortirent de leurs habitations brandissant fourchettes, cou. teaux, bîî,tons, bouteilles, tisonniers ei pincettes, et une bataille s'engagea ave« leurs adversaires, armés à peu près de la même manièTe. Il y eut quelques blessés de part et d'autre. Amour, amour, quand tu nous tiens ! ITALIE —- L'amiral Triangi, ministre de la marine, a donné sa démission pour motifs de santé. LUXEMBOURG — Afin de réprimer des grèves qui avaient éclaté en juin dajis le Grand-duché, notamment à Esch sur Alzette et a Dudelange, qui travaillent exclusivement pour l'armée allemande, les Allemands ont déporté vers ces localités 1,200 Belges qu'ils ont forcés à y travailler, amenant ainsi les grévistes à capituler. PAYS-BAS — Sir Walter Townley, ministre d« Grande-Bretagne à La Haye, a attiré la sérieuse attention du ministre des affaires étrangères néerlandais sur une déclaration faite par le ministre de l'agriculture en réponse à une délégation qui lui a été envoyée d'Amsterdam et dans laquelle il, aurait dit que "si la Grande-Bretagne n'envoyait pas du charbon en Hollande, elle ne devrait jamais demander la moindre quantité de pommes de terre de ce pays." ^ — On affirme que la conférence- germano-britannique de La Haye, pour les prisonniers de guerre, s'est mise d'accord sur huit pointe. Ceux-ci concernent le renouvellement des accords existante entre les deux pays pour l'échange des prisonniers, l'extension des accords relatifs à l'internement des prisonniers dans les pays neutres, l'échange des membres du personnel médical, des médecins non-militaires et des membres du clergé, la suspension des punitions poulies prisonniers de guerre, et la modification de ces punitions, les représailles contre les prisonniers de guerre, la remise des colis, et la notification plus rapide des noms de prisonniers. Le gouvernement néerlandais s'est déclaré prêt à hospitaliser en Holla:nde des prisonniers civils et militaires jusqu'à concurrence de 16,000 hommes et dans la proportion approuvée par les membres de la. conférence.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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