L'indépendance belge

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s.n. 1914, 24 May. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n872v2dc8b/
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iai lO C013L-«i333LÔ! CN ÊSLGIOJJE ET A ''PARIS lwir**.-.A-n«i- i^»ir, .un i i C3 55* ANNÉE Dimanche 24 mai 1914 Administration et rédactic 1 lv rue dCH Sables. Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bouri abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un an 20fr. limais, lOfr. 3 mois, LUXEKBQURB(Br.-OJ » 28 fr » 5 fr. » EJRAHÛER » 40 fr, » 22 fr. » 1 ÉDITION HEBDOMADAIRE iiniernaiionaie et d'Outre-min 10 PAGES, paraissant LE. MERCREDI Un au 3*25 fi-an gii. »9»••••••••• ï*î tfran L'INDÉPENDANCE BELGE •iboîs ismœts eah -ors. — sis baser. tùTUSekYÀXXùTS VAS. ££ £20£BJ X» 144 Dimanche 24 mai 1S14 \ L — Les annonces sont reçues J JA BRUXELLES : aux bureaux du joiTjisl» A PARIS : il, place de la Bourse, à LONDRES : chez Mil. John-F. Jones & G®, n& |y Snow Hill, E. C.; à ïAgence Havas, n° 113» Cheapside E. C. ; et chez Neyroud & Fils, LttL »og 14-18, Queen Victoria Street, et T. £, Brown<^ Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. £ AMSTERDAM ; chez Nijgh & Van Ditmar, Rotin, 2» & ROTTERDAM : même Ûrme, Wynhaven, 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mos-se* jjV ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milan Turin et Rome. ANFW.YnRK ï T. fi. Rpnrcno T •/ Pô.» AOnd Cl«u>r. tfT.rflïf-ÎAIÏ /lu maf! jLujourd'hui Revue politique. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. La médiation. — La situation. — Les légués ïriexittfiins. — Le président Hi ta prépare sa retraite. En Albanie. — Des insurgés se rendenl En Angleterre. — Discours de M. Ll George. — La question de l'Ulster. — suffragettes continuent. En Russie. — Discours da M. Sascnof la Douma. En Autriche-Hongrie. — La Délégation. La santé de l'Empereur. En Bulgarie. — Les débats au Sobranié, En Serbie. — A la Skoupchiina. Lettre de Bulgarie. Notes du jour, par J.-B. En France. — M. Poinoaré à Lyon. En Belgique. — Le Sénat. Chronique mondaine. Lettre sur la Mode. Métal-Exchange de Londres. Informations financières et industriell — Nouvelles diverses de nos corresp dants. Les dépêches suivies de Sa lettre sont celles qui ont paru d'abord d; notre première édition, publiée à 4 h' res de l'après-midi; les dépêches suiv de la lettre B sont celles qui ont pt d'abord dans notre deuxième éditii publiée à 6 heures du soir; les dépêcl suivies de la lettre G sont celles qui i paru d'abord dans notre troisième é .lion, publiée le matin. BRUXELLES, 23 mai Revue Politique La séance tumultueuse qui eut lieu jeudi à la Chambre des communes a nettement défini les positions très différentes .des partis en présence du projet de « home rule ». On sait que la Chambre des communes doit voter pour la troisième fois le bill, afin que celui-ci puisse acquérir force de loi, en vertu du Pariiament Act, sans qu'il ait été approuvé par la Chambre des lords. Comme il est tout à fait, certain que la Chambre des lords repoussera cette fois encore le projet.de .« home r.ule .»,. j\I. As-, quith est donc obligé de luj assurer le succès final de cette manière. avant de présenter le projet compiémentaire qui stipulera des atténuations au régime du « home rule » en Irlande et. qui admettra en fait l'exclusion de l'Ulster de ce régime. Nous avons ,exposé l'autre jour la situation extrêmement délicate dans laquelle se trouve le gouvernement libéral à ce sujet. Certes, il peut par'aître .absurde de faire voter un projet que l'on a la ferme intenlion d'amender dès le lendemain par un projet nouveau, mais il n'y a pas d'autre moyen de sortir de l'impasse, ca.1 si on se contentait d'introduire les amendements dans la projet de « home rule » lui-même, i' suffirait de l'opposition des Lords pour obliger le gouvernement à reprendre toute la longue, procédure parlementaire avant d'aboutir. D'une part, le fait que l'on ne connaît pas encore les bases du projet complémentaire inquiète les nationalistes irlandais, qui craignent que l'on ne détruise leur œuvre; d'autre part, le fait que le projet de .< home rule » lui-même va acquérir définitivement force de loi exaspère les conservateurs et les unionistes. Ils l'ont bien montré à la séance de la Chambre de jeudi dernier et tout ce que l'on avait dit ces temps derniers au sujet d'une entente possible, du désir commun de l'a majorité et de l'opposition de ne pas exaspérer la nervosité nationale et de s'appliquer loyalement à éviter la guerre civile, ne semble guère avoir résisté devant l'explosion soudaine de"- rancunes unionistes. Quand la droite vit que l'ajournement était repoussé et que la Chambre des communes allait passer au dernier vote du projet, elle perdit jusqu'au sens le plus élémentaire des convenances parlementaires. Elle refusa de discuter le projet de « home rule » en dernière lecture, .ce qui était son droit, mais elle prétendit empêcher les membres de la majorité de discuter. Tout cela sous le prétexte que M. Asquith avait annoncé qu'il présenterait le projet complémentaire d'abord à la:Chambre des lords. Cela suffit à éveiller toutes les défiances, ou du moins cela fournit un prétexte à l'explosion 'de toutes les haines et de toutes les colères. Fait unique dans les annales du Parlement anglais, le leader de la droite, M. Bonar Law, refusa son concours au speaker pour rétablir le calme et il ne restait plus dès lors au président qu'à lever la séance, ce qu'il fit peutrêtre avec un peu trop d'empressement, étant donné les circonstances. Quoi qu'il en soit, les conservateurs qu'on disait devenus plus conciliants, maintenant que l'inévitable va s'accomplir, paraissent en revenir à leur intransigeance première il est évident qu'ils n'ont pas su tirer tout le parti qu'ils espéraient prendre de la situation. En effet, une fois le projet de « home rule » définitivement acquis, le projet complémentaire sera ce que le gouver-nemei, voudra qu'il soit, sans que les conservateurs puissent peser sur lui dans un sens ou dans l'autre — et si les conservateurs voulaient combattre à outrance le projet complémentaire et l'empêcher d'être voté à la Chambre des lords, ils assumeraient évidemment la gra~. responsabilité du déchaînement de la guerre civile dans l'Ulster, qui se produirait inévitablement si l'exclusio: de l'Ulster n'est pas acquise avant l'aï plication du régime du « home rule !. — pou/ l'Irlande. 3 dé- M. Asquith est donc obligé de procé luar- der de la manière dont il procède et c ne sera pas sa faute s'il ne réussit pa it à empêcher une crise plu, profonde en ,loy<l core que celle que traverse actuellemen Us l'Angleterre. Il ne faut pas perdre d vue que si cette crise doit être fatal >ff à pour le gouvernement libéral, elle peu l'être également pour la Grande-Breta i. — gne elle-même. C'est à cela que les con servateurs anglais ont le devoir de ré é. fléchir avant de se jeter dans une aven ture dont l'issue présente de si angois santés incertitudes pour la puissane britannique dans le monde. La gravité de la situation en Albani se précise et il semble bien que le cou] de théâtre produit par l'axrestatioi d'Essad pacha doive jeter une lumière lies, crue non seulement sur la situatioi pon- précaire faite au prince Guillaume et ai gouvernement de Durazzo, mais encan et surtout sur la rivalité de l'Autriche e de l'Italie. Ces deux puissances qui on e A exigé avec tant d'énergie la eonstitutioi lans d'une Albanie indépendante et qui, c £ reu- résultat obtenu, s'efforcent de place vies l'Albanie sous leur tutelle, agissent déj; >aru en prévision de la dislocation du nou 'on, vel Etat : chacune d'elles se prépare i ;hes revendiquer la plus large part possibli Pn' et cherche à étendre sa sphère d'influen ®di- ce. En principe, l'Autriche se réserve li nord, et l'Italie le sud, mais en fait l'in ■s fluence italienne se précise déjà dan: le nord à côté de l'influence autrichien r > et y tient celle-ci en échec. Il est in = téressont d'examiner le cas d'Essad pa cha à la lumière de cette situation di ' 0 *ait : tandis que la presse autrichienne 6 accable Essad pacha et le juge avec 1: plus grande sévérité, la presse italienhi a pour lui toutes les indulgences. Elle Ueu ne va pas jusqu'à l'excuser, mais elle a n'e:t pas loin de trouver des circonstan dlf" ces atténuantes à. son attitude et elle pr.(>" commente avec une certaine sympathie 2 les déclarations par lesquelles Essac P.ou.r pacha s'est défendu de toute intenta hostile au prince. Cela ramène forcé ■ertu mgnt l'attention sur le bruit qui a court ; ap~ ces jours-ci et suivant lequel Essad pa •om" cha aurait agi comme agent de l'Italie ïam- QUOj qU'j( en SOit, le contraste des corn-®n" mentaires italiens et autrichiens es As" frappant et, pour les moins prévenus, 'r }e l'opposition irréductible des deux in. ' . fluences apparaît clairement ici. qui ^ en oro}re un bruit qui circule ; e " Londres, le prince Guillaume aurait de me mandé aux puissances d'envoyer i ? ce Durazzo de petits détachements de trou iour pes internationales. 11 va de soi qu'i :a?.s ne pourrait être question que de l'en voi de troupes par les six grandes puis e sances sous les auspices desquelles l'Ai I.1'® banie indépendante s'est constituée, ca en aucun cas l'Angleterre, la France e lou~ la Russie ne consentiraient à. se désin >yen téresser de l'Albanie pour laisser l'Itali cor}~ et l'Autriche agir seules comme manda en» taires de l'Europe. Les détachements d1 'mf" marins débarqués à Durazzo par les bà °''îr timents italiens et autrichiens seron , retirés graduellement : on ne laisser: \ à terre que les forces suffisantes pou , \ ® la protection du prince. Pourtant, si 1 j y?3 soulèvement s'étend — et tout perme ,ZÎ" de le craindre, certaines dépêches an „p" nonçant que les insurgés ont occupé 1; ' ville de. Tirana — l'intervention inter ; nationale prendra par la force des cho je" ses le caractère d'une véritable occupa tion. Ce sera la période aiguë de la crisi I la où se débat l'Albanie et qui décider* qUe de l'existence indépendante de ce pays. | Le Mexique « et les Etats-Unis ne la re" LA MEDIATION mu- pro- Les délégués mexicains plus Niagura-t'dils, vendredi, 22 mai. nen- Les délégués mexicains ne sont pas 'n •ojet état de faire connaître l'attitude qu'ils , ce prendraient en face de la délégation que ndit tes rebelles songent, dit-on, i envoyer à >rité Niagara-Falds. Ils n'ont reçu, disent-ils, ac- exte tueliement, aucune notification officielle ju.'il que les rebelles enverront des délégués, aire Ils ignorent donc en quelle qualité ces dé- Cela légués pourraient intervenir, et se trou- ou vent, par suite, dans l'impossibilité d'émet- i'ex- tre une opinion. I^es membres de la délé- utes gation mexicaine considèrent que cette an- question relève e l'appréciation des mé- ider diateuxs, qu'ils auront à examiner la dé- son cisïon des médiatjurs quand ceux-ci l'au- cal- iont prise et qu'en outre ils ne prendront pré- pour leur compte aucune décision sans 1 fit consulter leur gouvernement. (a) :sse~ La situation ;ui'S Niagara-FalLs, vendredi, 22 mai. nts, La journée s'est passée en conversations om- particulières entre les médiateurs, mais in- sans que ni. Américains, ni Mexicains se lent rencontrassent. Bien qu'il n'en ait rien été larti élit, l'objet des conversations a été évidem- ion. ment l'examen de la conduite à tenir dans ome le cas où les rebelles ' prendraient part fi •ojet la conférence. L'attitude du Mexique est ver- nettement définie dans la déclaration de les ses médiateurs. Si M. Yasconcellos vient lui à Niagara-FaUs dans les conditions qui ont i les été indiquées, c'est-à-dire pour tâter le ter-ou- rain, sans faire espérer aux médiateurs au- 'em- cune concession, ceux-ci le recevront, mais des ils oe lui reconnaîtront aucun droit de t la prendre part à la conférence et ils s'en nent tiendront avec lui à de simples conversa- ii se 'ions. Ils n'inviteront pas le général Ca- 2.-J-U16 IJl'UMÏ ion ranza à prendre part à ces entretien ap- avant qu'il n'en fasse la demande e: 3 » presse. Les Américains verraient probablemei içé- avec satisfaction les rebelles prendre pai ce à la conférence, et il sembla qui pas de Washington, on agisse sur eux poc en- les déterminer à y prendre part, mais ; ent continuation des hostilités pourrait rendi de cette participation malaisée; mais il e: aie difficile de croire que, même s'il conseï eut fait ù le tenter, le général Carranza p( >ta- réussir à arrêter les hostilités. Ses bas □n- des, en effet, agissent hors son contrôle ré- Il est probable que la conférence chôme en- ra complètement demain samedi et aprè; us- demain dimanche. Lundi aurait lieu un ice réunion plénière qui, peut-être, marquer un progrès, surtout si la question de 1 participation des rebelles a fait d'ici là u: nie pas vers une solution. (a) 'up Retour de M. Sullimaii ion ire Mexico, vendredi, 22 mai. jon M. Siilliman, vice-consul des Etats-Uni ail à Santillo, est arrivé ce matin à Mexicc yre (a) et Le général Hueria préparerait sa luit Londres, samedi) 23 mai. [0n Une dépêche de New-York au « Dail, ce Mail » dit qu'on annonce de la Vera-Cru cIu'e Ie général Hue Ha fait de nouveau: préparatifs pour quitter le Mexique. Li vapeur allemand « Ypiranga », actuelle ' à ment à la Vera-Cruz, a reçu l'ordre d'êtr ^le prêt à. se rendre immédiatement à Puei -fi" to-Mexico et à embarquer un haut perëon nage. *n" On suppose que ce haut personnage es Lns le général HUerta. (aï Lift- "-'-'----gIM'J'! M h Nouvelles de l'Étranger la — le ALBANIE le Trois cents insurgés se rendent ï1. Vienne, samedi, 23 mai. On mande de Durazzo à la « Corre»spon-, dance albanaise » que trois cents insurgés ont arboré le drapeau turc dans la ville de , Kavaja, située à 20 kilomètres au nord de ,u Durazzo. (a) a- ANGLETERRE Un discours de M. Lloyd George st Ipsvvich, vendredi, .22 mai. 3, 'M. Mastermaitn, membre du cabinet Às-1- quith, qui avûit été chargé d'assurer la mise en vigueur de la. loi sur l'assurance obli-à gatoire, avait subi un échec à une élection e- supplémentaire lors de sa nomination corn-. à me chancelier du duché de Lawaster. M. u- Mastermann, quoique toujours ministre, 'il n'était cependant plus membre de la Chan> n- bre des Communes. Il se présente donc de-s- vant les électeurs afin de faire cesser cette ,1- anomalie. ir M. Lloyd George, parlant ce soir pour et soutenir sa candidature, a déclaré que les o- scènes de la Chambre des communes font 10 partie du plan des conservateurs, qui veu-a_ lent détruire la Chambre des communes ei Ie abolir le gouvernement représentatif. Les a" conservateurs ont essayé de provoquer la nt rebellion et d'organiser une conspiration ra dans l'armée. Ils n'ont pas réussi. Aujour-■|r d'hui, ils ont recours à la violence et aux le désordres. 11 ne s'agit plus dans cette éiec-6t tion de séparation de l'Eglise et de l'Etat, il ne s'agit plus du « home-rule », il s'agit la de savoir si le gouvernement représentatif r" subsistera, il s'agit de savoir si les droits ■ de la.démocratie l'emporteront sur ceux de 5" l'oligarchie, qui se défend par des procédés anarchistes. Les conservateurs font com-me les suffragettes. Ils mettent au défit l'autorité des lois et sont encore plus mère prisables que les suffragettes militantes. Les libertés de la nation doivent, être pre> tégées contre les attentats des aristocrates. (a) La question de l'Ulster 3 Londres, samedi, 23 mai. Sir Edward Carson, s'adressant à une manifestation unioniste, a déclaré que même si le peuple de l'Angleterre votait contre 1 Ulster, l'Ulster comptei'ait sur-ses propres forces.' n M. Smith a dit qu'Ipswich avait l'occa-,s sion de prendre une décision qui retentirait ' dans tout le pays. Les autorités irlandaises font des prépa-c_ ralifs pour renforcer les forces de l'Ulster Ie dans la crainte çnje des désordres se pro-3_ duisent à l'occasion de la discussion de la loi du « home-rule » en troisième lecture, (a) ]_ Chez lf suffragettes é- Londres, samedi, 23 mai. te La police a perquisitionné ce matin au é. quartier général des suffragettes. (b) ARGENTINE — On mande de Buenos-Ayres : M. Mar-3 Allaneda est élu président de la Cham-bre. (a) AUTRîCHE-HONGRiE La santé de l'Empereur [s Vienne,' vendredi, 22 mai.- =e ^es docteurs Kerrl et Ortner publient ce ^ sjir le bulletin suivant suit la santé de l'Empereur : v ,s , tes symptômes d'un catarrhe sec dans ^ les bronches clu poumon droit ne sont plus constatés qu'à un faible degré. L'état des je forces, l'appétit et le sommeil sont entière-t rnènt satisfaisants. » (a) r- A LA OELECATION HONGROISE a- M. Kramaroz engage une discussion is avec, le deilégué aJ.lem«nd Waldner et con- le state que la France n'a jamais été à la :n tûte du mouvem-nt des armements. On a- n'a introduit' le service'de trois ans que iens taire. Depuis quarante ans il n'y a pas eu ex- un Etat pius pacifique que la France. Parlant des événements d'Albanie, M. nent Kramaroz déclare s'attendre à des rensei- part gnements du ministre des affaires étran- que, gères sur la question suivante : pour Y a-t-il des négociations engagées entre s ;a les puissances en vue de la protection au idre prince par un détachement international ï est Plus tût, ' ajoute-tri 1, nous sortirons d'une sen- coopération exclusive avec l'Italie, plus pût notre .situation s'améliorera. baE- ôle * LA CHAMBRE DES SEICNEURI ime^ Au cour.s de la discussion du budget à la rj3. Chambra des Seigneurs, le comte Tisza, uîle président, du conseil, a fait les déclarations wra suivantes au sujet de la situation finan- » !a çi^'8 ; i un Le gouvernement garantit sans aucune , réserve, que les prévisions de recettes seront effectivement réalisées et que le projet de budget ne sera pas dépassé. Il est ii assurément fâcheux que nous ayons été ;nis obligés de faire appel au marché financier ieo c'ans UIle aussi large mesure pour nos dé-. penses militaires, mais d'autres Etats ont bien fait de même, et nous nous trouvons Liite à cet égard en bonne compagnie. Toute-ti. fois, une fait incontestable, c'est que nous aily sommes en mesure de payer nos travaux ;rUz publics au moyen d'excédents dans des aux conditions budgétaires normales, car le i.e compte définitif fait ressortir chaque an-^lle- née en moyenne une plus-value ele 75 mil-être Ions de couronnes par rapport aux prévi-uer. sions des recettes budgétaires. De même, ion- c'est à -tort qu'on représente notre système de crédit comme n'étant pas sain. Au est contraire, il a fait remarquablement ses a) preuves pendant la crise de ces dernières Nl, - années, et il a préservé de toute secousse — notre économie internationale. Il n'y a donc pas lieu d'éprouver du décourage-ment ou des appréhensions. — BULGARIE AU SOOHANlE Au milieu d'une émotion poignante M. Naoumow, xlépulé démocrate, questionne ii. lô ministre des affaires étrangères sur la )on- np-ise à mort de nombreux Macédoniens ■gés enrôlés dans l'armée serbe. ;. de M» Naoumow," qui s'est rendu à Belgra-L de suie.t de cetio* affaire, a constaté que a) malgré les dénégations officielles serbes, Mi Pacïiifcch a avoué lui-même qu'il y avait eu de3 cas de refus de prêter serment par-. mi le.i recrues macédoniennes. Les rensei-gnements de différentes sources recueiliis ■jr* Pa:' • député établissent quasi pérernp-toirement que des échauffoùrées se sont produites effec-tiveinent et ont eu pour ré-t'on su^a^ mort d'un nombre sensible de Ma-om cé4oniéns, dont le seul crime était de ne ° j pas renier leur nationalité. — * M. Radoslavoff, président du conseil, ré-J re' pond que le gouvernement serbe dément din la nouvelle des mises à mort signalées. f* Etant donné que la question a trait à des etl€ affaires intérieures de la Serbie, il est difficile d'obtenir des renseignements certains )our et précis, mais le gouvernement serbe, qui les -fait volontiers visiter ses nouveaux terri- font toires par des correspondants étrangers, v'eu- voudra peut-être organiser une enquête s et avec la participation des représentants de Les la presse étrangère afin d'apporter la lu- r la mière sur cette affaire. tion M Guenadieff fait l'historique des diffé- our- rends avec la Roumanie qui offrait de con- aux dure une alliance moyennant de petites îlec- rectifications de frontière, avec la Serbie .tat, qui n'accepta jamais l'arbitrage russe sur agit la. base de l'alliance avec la Bulgarie et tatif avec la Grèce dont les prétentions étaient -oit's • fantaisistes. : de II conclut en montrant la nécessité d'une £dés enquête impartiale dans un sentiment de om- justice suprême pour ceux qui sont tombés léfit sur les champs do bataille et pour ceux mé- qu: pleurent sous le joug étranger. ites. Le ministre a affirmé sa foi dans l'ave- pro- nir du peuple bulgare. ites. Son discours a occupé trois séances du a) Sobranié. (a) DANEMARK ti. — On mande de Copenhague : une -l-a gauche radicale- et la gauche socia-mê- lis te, qui forment la majorité dans les :on- deux Chambres, ont décidé d'agir de con-pro- cei*t en ce qui concerne le projet de loi sur le suffrage. Déjà ces deux partis étaient cca. tombés d'accord au sujet du projet de loi Tait relatif à la Constitution, projet qui vraisemblablement sera adopté sous peu par spa- ]e Parlement. (a) ster ESPAGNE P"'' A LA CHAMBRE e la ' (a) LVx-présidént Maura s'est déclaré responsable de la politique suivie au Maroc en 1907 et 1909. « Les affaires marocaines, dit-il, furent conduites de façon malheu-uv reuse. II ne faut pas persister dans la poli-^ tique actuelle, Nous ne voulons faire au ■ ' Maroc aucune entreprise coloniale qui serait une faute. Nous ■ devons, au Maroc, garder notreindépendance. i» L'orateur co,n-Lir- bat la création d'une armée coloniale. 11 am- préconisé la création d'un commissariat (a) civil.. Il accepte la nomination d'une commission d'enquête et espère que le cabinet saura traduire le sentiment de toute la Chambre en ce qui concerne la politique [. marocaine et rectifier celle-ci en consé-t'ee quence. de *** Quand M. Maura est sorti de la Chan-ans bre il a été acclamé par de nombreuses plus personnes qui lui ont fait cortège. Un ou-das vrier, protestant contre ces acclamations, ère- a voulu s'approcher du groupe, mais il a a) été maltraité et, finalement, mis en état d'arrestation. Il a été renies en liberté peu apriis. (a) f®. ETATS-UNIS la L'afiaire Becker On New-York, vendredi, 22 mai. que Le jury a rendu un verdict de culpabilité accusé de complicité dans l'assassinat du joue.ur Roseathael. (a) GRECE En Macédoine Athènes, vendredi, 22 mai. Le ministre de l'intérieur a soumis hier à la Chambre une statistique sur la criminalité en Macédoine depuis son occupation par la Grèce jusqu'à aujourd'hui. Il ressort de ces chiffres que la sécurité est si grande que le nombre des délits est inférieur de moitié à celui des provinces de l'ancienne Grèce. (a) L'exode des Mahométans Salonique, samedi, 23 mai. La police a interdit l'émigration en masse des" Mahométans de Macédoine. La police a reçu l'ordre de s'opposer à l'entrée en masse à Salonique des Mahométans qui veulent émigrer. (a) ITALIE Les secousses sismiques Catane, vendredi, 22 mai. Le directeur de l'observatoire de Catane, le professeur Ricco, fait connaître que le dernier tremblement de terre a été ciroons-crit à une zone très limitée de la campagne. Les maisons des paysans qui se sont écroulées étaient généralement de mauvaise construction. La ville de Catane, bâtie solidement sur un sol élevé, n'a suiii et ne pouvait subir aiuc-un dommage. Les instruments de l'observatoire ont été très peu troublés. (a) L'Exposition de la marine Rome, samedi, 23 mai. L'ouverture de l'Exposition internationale de la marine et de l'hygiène maritime, ainsi que de l'Exposition coloniale italienne a eu lieu en présence des souverains, qui ont été très acclamés. (a) Un meeting suîîragiste à Rome C'est dans la salle du Théâtre National, occupé jusqu'à la dernière place, qu'a eu lieu le meeting organisé par la fédération italienne pour le suffrage des femmes.Neuf oratrices, représentant sept pays, ont développé le sujet : Pourquoi les femmes veulent-elles le suffrage ? Ce n'est pas pat1 esprit d'imitation ou de compétition, a dit la première, M"" Anita Dobelli, une Italienne. C'est parce que ce droit est aujourd'hui une nécessité de la vie actuelle, la mère étant devenue un élément de la vie sociale dont on ne peut plus méconnaître l'importance. 11 ne s'agit pas-pour la femme d'égaler l'homme, ni de-le supplanter, mais die travailler de concert avec lui pour affermir la » féminité », c'est-à-dire les qualités inhérentes à la femme et qui font aujourd'hui défaut dans l'édifice social. M™0 Dobelli a cité l'exemple des pays dans lesquels les femmes votent et ont des représentantes au Parlement, dont l'influence a produit les plus heureux résultats au point de vue social. . M™' Schlumberger de NVitt, présidents de rassemblée, pense que tout le travail accompli par les' femmes ne sera que fragmentaire aussi longtemps que les droits civiques et politiques leur feront défaut. Les questions sociales, la protection des enfants, la lutte contre la mortalité infantile, contre l'alcoolisme, la prostitution, etc., sont, dit-elle, autant de perles séparées dont le droit de vote sera le fil qui en formera un collier. C'est donc par le raisonnement, parce que les femmes ont compris que le suffrage seul leur permettrait de développer complètement leur œuvre, qu'elles ont décidé de s'organiser pour revendiquer ce droit. Elles ont fondé, en 1904, l'Alliance internationale pour le suffrage féminin, à laquelle vingt-six pays sont affiliés aujourd'hui, et la question gagne du terrain chaque jour. Les preuves en sont là. Il y a toujours plus de journalistes qui s'occupent de notre cause, ce <iui ne serait pas le cas si l'opinion publique ne s'y intéressait pas de plus en pi is. Et M™" Schlumberger termine sa belle péroraison par cette déclaration, si touchante et si juste : « Quand les lois concernant les enfants seront faites par le cœur des mères, il y aura quelque chose de changé dans le monde. Car le cœur joue un rôle considérable et un bon rôle dans le travail social de la femme, qui y apportera pour sa part l'élément d'amour, l'élément maternel ». Le discours de la Révérende Anna Shaw, femme-pasteur très appréciée aux Etats-Unis, fut, peut-on dire, le succès du meeting. Avec une bonhomie, un entrain com-municatifs, avec un humour tout anglais, l'oratrice a parlé de sa propagande pour le suffrage dans les quartiers misérables des faubourgs de New-Yo:ik et dans les palais de la Cinquième Avenue. Elle a démontré oomment chacun trace un cercle autour de sa personne, cercle en dehors . duquel il place ceux qui d'après lui ne sont pas dignes du droit de vote. Nous voulons bien voter, disent les grandes dames américaines, mais comment pouvez-vous penser à donner les mêmes droits à ces misérables femmes sans instruction des faubourgs de New-York ? Et celles-ci déclarent : Que savent. les élégantes de la Cinquième Avenue quels sont nos besoins et comment voulez-vous qu'elles travaillent pour nous ? Et l'homme dit : Le monde a toujours marché sans que les femmes s'en mêlent.Pour-ejuoi accepterions-nous leur collaboration ? A quoi les femmes répondent : Nous savons mieux que personne pourquoi nous réclamons nos droits. Nous voulons plus de bien-être, plus Vie bonheur pour las êtres que. nous mettons au monde. 11 ne faut plus qu'ils soient condamnés d'avance à la misère, à la tuberculose, à la prostitution par une organisation sociale défectueuse à laquelle noi:3 remédierions peut-être, si nous en avions le moyen. du suffrage féminin sont tout simplement la (a) famille et son organisation. La femme concourt dans une mesure égale au gouvernement da la famille — du moins quand celle-ci est normale. Les gouvernements des peuples ne seront à leur tour complets et i. normaux que lorsque les femmes y parti- lier ciperont au même titre et dans la même cri- proportion qu'elles participent à la direc- <pa- tion des familles normales. Il Mme .Wilma Glilcklich, Hongroise, expri- t si me, en italien, l'idée que, de même que rtfé- d'après les méthodes modernes et spéciale- de inent d'après les principes de Mme Montes- i) sori, on élève aujourd'hui les enfants ea liberté, ainsi on formera une génération da femmes libres qui sauront penser et agir i. par elles-mêmes et auxquelles on ne pour- îas- ra plus refuser le droit de vote. eoli- Les deux oratrices qui suivirent prove> en quèrent chacune des protestations dans le qui publie qui risquèrent de dégénérer en tu- fa) multe. Lorsque M™" Creighton déclara que, quoique suffragette convaincue et comprenant l'état d'esprit de femmes qui travaillent depuis trop longtemps sans résultat et finissent par perdre patience, elle n'en ré- '• pudiait pas moins les violences des suffra- jae' gettes, une de cel'es-ci, présente dans une 1 loge, cria : « Vous n'obtiendrez rien sans ins" la. violence ! » Pa" Quant à Mme Vérone, la brillante oratrice ont ,je pa,.]Sj que son éloquence a entraînée "u" hors d# son sujet, elle a prononcé un dis- "le cours pacifiste, qui ne pouvait manquer ne de soulever de l'orage en Italie en ce moment. Pourtant, les applaudissements cou- été vrirent les huées e.t M™5 Vérone put terml- '' ner sa brillante allocution, en échangeant line accolade fraternelle avec M™0 Deutsch, la déléguée allemande qui l'avait précédée '• à la tribune et qui, dans un discours très 'r'a" documenté, a démontré l'importance du me! vote de la femme à l'égard du problème économique. q,u Sur la proposition de M"« Labriola, Ita- l> tienne, docteur en droit, l'assemblée vota d'enthousiasme un ordre de jour réclamant pour la femme le droit au suffrage ûniver- aal, sel. eu —— ion j ^ JAPON dé- nes Traité d'arbitrage pas Tokio, samedi, 23 mai. i a Les ratifications du traité d'arbitrage en» une tre les Etats-Unis et le Japon ont été échan- au- gées. (ai tiè ROUMANIE î*t re :.m_ Les relations germano-roumaines ter Bukarest, samedi, 23 mai. our Hier, au cours d'un dîner auquel assistait les le prince .Waldeck Pyrmont, le roi Carol a ont prononcé un toast où il a renouvelé l'assu-.;a) rance de sa fidèle amitié pour l'empereur ans Guillaume et de sa reconnaissance pour la re_ chaleureuse sympathie que l'Empereur lui lell_ a toujours témoignée. Il a bu au rasserre-au ment des rapports intimes qui unissent depuis longtemps la Roumanie et l'Alternante, gne. (al wU RUSSIE ag- Di|g A LA DOUMA lut. Séance de samedi <îes Ls budget des affaires étrangères an- on L'ordre du jour appelle la discussion da pa- budget du ministère ' des affaires étran- qui Séres- . )e M. Sasonoff a la parole. ont Le ministre dit qu'avant d'aborder la let, discussion du budget il veut, avec l'auto- Eu. risation de l'Empereur et dans les limites our du possible, passer en revue le travail de en la diplomatie russe durant ces derniers >uf- temps. ay3 Le ministre constate avec satisfaction ga- qu'après les violents ébranlements qui ont ves secoué l'Orient une période plus calme na- vient de commencer. On ne sent plus la ce tension qui donna lieu à des appréhensions pu- bien fondées. Quoique beaucoup de choses en restent encore, à régler, la solidarité mani-sa festée par les puissances de la Triple En-si tente a contribué considérablement à l'hcu-lois reuse liquidation de la crise. La Russie con-■ le tinue à baser sa politique extérieure sur ose l'alliance inébranlable avec la France,ainsi eur quê sur l'amitié avec l'Angleterre. Pendant ■ôle vingt ans, l'alliance franco-russe a donné y assez de preuves de sa fécondité. La.eon-,ur, viction de sa nécessité a pénétré profondément dans les consciences des deux na-l\v, tions alliées. La prochaine visite que M. its- Poincaré doit faire cet été en Russie four-.ee- nira une nouvelle occasion de manifester im- les sentiments de cordialîté mutuelle qui lis, existent entre la Russie et la France. • ' le Se souvenant que la coordination des dites rections politiques constitue la condition ais essentielle de la fermeté et de la fécondité tré de l'alliance, les deux gouvernements en-de .Retiennent un contact permanent pour la il discussion de toutes les questions qui Jos di- intéressent. ien I^es liens étroits d'amitié réciproque en-tre la France et l'Angleterre d'une part, et à entre l'Angleterre et la Russie d'autre pari, les ont permis l'élargissement élu contact, et la. de participation de la Grande-Bretagne aux sa- délibérations, ce qui a rendu déjà un ssir- inie vice réel à la cause fie la paix dans ur. n«- ou- ment grave. Cette raison a déterminé la si Russie et. la France à charger leurs repré- ar- sentants à Londres de discuter conjointe- ur- ment avec le ministre des affaires étrar.- n ? gères d'Angleterre une série de questions sa- relatives à la solution définitive des récen- ►us tes complications. lus Ce mode de négociations accélérant cr res simplifiant les pourparlers entre les pu;s- i-ut sances de la Triple Entente a comporté mi la avantage notoire. A ce propos, ces temps on derniers, des rumeurs de transformation ! à de. la Triple Entente en alliance ont cir s' cillé. Le ministre pense que l'on exagère Fini-

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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