L'indépendance belge

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22 January 1914
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ÉS&O C4e3a.1ci-332.0S ' e£LfilQU£ ET A PA8IS m 85' ANNÉE Jeudi, 22 janvier 1914 administration et rédaction i*îio «les Sables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE BEUIQBt Un an. 20fr. B nuis. IQ (r. 3 mois, 5 fr. AUXEU80UBG(Gr.-0j » 28 fr. » 5 fr. °! tîRA»SE8 » 40 lr. » 22 fr.' 12 k ÉDITION HEBDOMADAIRE Iniemsiionale et d'Outre-meri 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI t,n an • »îî franc» Six moi» 1 Si francs L'INDÉPENDANCE V ss jeudi, 22 janvier 1914 Les annonces sont reçues s À BRUXELLES : aus bureaux du jou' A PARIS î ii, place de la Bourse. | A LONDRES : chez MM. John-F. Joaes & &, % Sdow Bill, K. C,; à l'Agence fîavas, n° 413» Cheapside E, G.; et chez Neyroud & Fils, Lti, 14-18, Qucen Victoria Street, et T. B. Brownfi^ Lld. il0 463, Queen Victoria Street. k AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Roiin, 2» & ROTTERDAM même tirme*, Wynhaven. 413, 2Î5 ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-BONGRIE et Efc SUISSE, aur Agences de ia MaLon Rudolf Mossa* 1{i ITALIE j chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milsui, Turin et Rome. jftHBW.YO&K t T.B. Browne» Ltd, i, East42nd Streofc* ÏHOIS ÉDÏTÎ0SS EAR. JÛÛ2- — SU EAGEJ belge sosEtavAUas PAE ie PROGMÈS Édition du matin Aujourd'hui : Revue politique. La politique navale anglaise. — Le budget de la marine pour 1914. — La situation ministérielle. En Angleterre. — Le .nouvement gréviste dans l'Afrique du Sud. — On demande la déportation des meneurs. — Troupes démobilisées. Aux Pays-Bas. — Réception de la grande-duchesse de Luxembourg. — Biner de gala. En Turquie. — Appel de rédifs. — Les relations gréco-turques. — L'Italie réclame. A"' Mexique. — Protestation de la France. Notes du Jour, par J.-B. En France. — M. Poincaré à l'ambassade d'Allemagne. — Les funérailles du général Picquart. La comédie du 21 janvier. En Belgique. — Nous sommes loin... Chronique mondaine. Le3 théâtres à Paris. Clôture du XIIIe Salon de l'Automobile. Inîoraiations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.^ttatiwiinn—■aaa—a—nwatazia——cw—i Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi ; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir ; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES 21 janvier Revue Politique M. Poincaré, président de la République française, u assisté officiellement, mardi soir, à une réception du .l'ambassade d'Allemagne à Paris. Le fait apparaît comme fort intéressant au point de vue politique, car. on ne peut manquer d'y voir une intention neU.en.~ut marquée du président de la République, l'usage n'étant pas qu'un chef d'Etat soit l'hôte d'un ambassadeur en dehors du cas de rencontre avec un autre chef d'Etat. M., Poincaré a donc voulu donner à l'ambassadeur d'Allemagne à Paris, M. de Schoen, une haute marque d'estime et il a voulu souligner, -sans doute, la parfaite correction des rela-lions qui existent actuellement entre les gouvernements de Paris et de Berlin. 11 serait téméraire de voir dans ce fait un premier pas vers une entente franco-allemande et ce serait forcer le sens des choses, heurter l'esprit public flans l'un et l'autre pays que de- considérer les choses sous cet aspect. A l'heure trouble où nous vivons, il faut se réjouir en constatant que lés leu'x grandes nations dont dépend la paix du monde sont animées dç la meilleure volonté réciproque et s'efforcent d'écarter 'du domaine des discussions immédiates tout ce qui pourrait les dresser irréductiblement l'une contre l'autre. Si, en raison d'un passé douloureux dont le souvenir excite encore les passions, une entente franco-allemande n'est guère possible et si on ne 'lit l'attendre que du temps qui seul cicatrise les blessures, apaise les haines et les rancunes, la France et l'Allemagne peuvent pourtant entretenir des relations empreintes de !a plus scrupuleuse correction internationale et elles peuvent agir parallèlement pour le bien de la paix générale là où le sentiment national n'est pas en cause pour l'une ou l'autre des deux nations qui furent si cruellement aux prise,'- il y a. quarante-trois années. Le geste de bonne courtoisie du président cie la République à l'égard du représentant de l'empire allemand à Paris est de ceux qui créent l'atmosphère favorable à une telle évolution, hautement désirable, des relations franco-allemandes. Nous avons signalé le langage inoui tenu à l'adresse des Allemands non-prussiens à une récente séance de la Ligue prussienne, qui vient de se constitue^! Berlin pour assurer le maintien d(^|fl Sémonie de la Prusse dans TEni^B lemand. Comme il fallait s\^M ces discours ont provoqu^® indignation dans tous Confédération et les rét^H donne attestent l'abî^H entre l'esprit prus^H mand propremer^H « Journal offic'^H du fait rappeK^M à propos de^H étrangerqen^^^^M il affirma les Prus^fl ont du bavaro^H teux^H de Prusse, où l'on reprocha amèremen au chancelier de l'Empire de permeltn au Reichstag de porter atteinte a l'in jluence prépondérante de la Prusse dam la Confédération et de faire des conces sions à la pression libérale et démocrati que. Le contlit est nettement établi main ,,e.n_'?n' entre la Prusse réactionnaire e 1 Allemagne libérale. Quand on entenc un officier comme le général von Wro chen qualifier la représentation natio nale de « bande indigne » et dire qui les membres du Reichstag constituen une « société mêlée », on se demand( vers quel régime on veut pousser le grand peuple allemand. Il ne faut pas s< dissimuler que la crise politique que tra verse actuellement l'Allemagne, et don les incidents de Saverne ne marquère-n que la première phase,1 est'a plus gravf que 1 Empire ait connue depuis un quar de siècle. Certes, le sentiment nationa allemand est puissant, mais dans l'Aile magne unifiée l'esprit particulariste sub pste toujours avec une force incontesta ble. Les Bavarois, les Wurtemberg.eois les Saxons, d'autres encore, profondé ment allemands et pénétrés de l'idée de l'unité allemande, protesteront toujour; contre toute tentative de préciser cettt unité dans te sens de la domination ex clnsjve et insolente de la Prusse. A vou loir brusquer les chos«s avec des procé dés qui n'ont certainement rien 'de poli tiques, les réactionnaires prussiens1 n'au ront réussi qu'à déchaîner un mouve ment qui risque d'ébranler irrérnédia blement la confiance, des Etats de la Con fédération dans les destinées de l'Empire.La présence à Paris d:î M; Venizelos président du conseil des ministres d< Grèce, a donné lieu à une manifestaîioi franco-hellénique des plus significatives Au banquet organisé, en son honneui par la colonie grecque de- Paris, M. 'Ve nizelos s'est exprimé en termes élevé: au sujet des grands services rendus pai la mission militaire française à I'arméf grecque. Il a dit que le général Evdouj et ses. collaborateurs ont préparé et en traîné les troupes grecques, qu'ils on organisé avec une méthode au-dessus d< tout, éloge le service do l'intendance; M Venizelos a rendu un hommage sans ré serve à la science éprouvée, à l'intelii gent labeur, au dévouement sans limite: des officiers français. G'ost.là un langa ge qui, non seulement exprime un seai? mont sincère, inais qui constitué encon un geste politiquè d'une jolie élégance M. Venizelos a ainsi remis au point,ave< un doigté parfait, l'incident, qui se prû duisit ii y a quelques mois quand, dan: une allocution privée à Guillaume II, h roi Constantin reporta sur la méthode al lemande une large part des victoire: remportées par l'armée grecque. M. Ve nizelos n'a pas dit à Paris que la Grèci doit ses victoires aux efforts de la mis sion militaire française — et il n'avai pas à le dire puisque ces victoires s'ex piiquent par la vaillance et les qualité: techniques des troupes grecques — mai: il a dissipé ainsi le léger malaise qu pesa un instant srr les relations arnica les traditionnelles, et qui ont de si pro fondes racines dans l'histoire, des deiu pays. La Politique navale anglaise Le budget de la marine Londres, mercredi, ^1 janvier. Les ic. u'haux s'occupent des décision; qui ser . , prises demain par le conseil de; ministres ,en ce qui concerne le buuget d: la marine. Les ouganes conservateurs s'at tendont à ce. que M. Winston Churçiri l'emporté sur ceux de ses coliegues qui dé sirent faire des économies navaies et 'li voient . dans le discours prononcé par M Percy Teliingworth, secretaire panemen taire x la trésorerie, ia preuve que M Win s jn Churchill a déjà victoire gagnée M. P' xy Teliingworth, en èlïet, a deuar< que libéraux avaient éprouvé un véri tahle ntement en constatant qu'il: ne poliv as rédaire les dépenses d'aï m-ement, x que !&■ gouvernement avui engagé safA. oie deiconstituer une marini non pas plu,1 jae saflisante mais suilisan Bfduire les dépense pas eu le succè tend 11. » dit que les dépen dépassé les crédit ^■dernière session pa ^^^■cependant, en raisoi pur les partisans de ^■é a été obligée par !. ^Hes dépenses, à la seu Hes qui sont absolumen ^^couvrir les dépenses d ^Kes dépassements sont 1 ^Braugmentation du prix de changements important ^Wction des navires, de Tac ^Jtravaux de construction d ^■uglits et du développemer ^B^avale. Il sera nécessaire d ^Bmois. prochain, a la repris parlementaires, un budge ^Bure 'pour la marine. ■ « Daily Chronicle », il sera ^Btain que le budget de la marin ^B.era d'environ 50 millions de 1 et quo le budget suppîèmer ■ le dépôt est annoncé pour ! K prochaine session, sera d'env ■)00 livres sterling. ^Ble » Dail}7 News », il y aurait lie ^Biue le budget de la marine a ét ^■•ette année considérablement r< Hi que le gouvernement britann — ti.wwmuiiM t que est résolu à mettre en échec la poUti que dispendieuse qui en six ans a porté le dépenses navales de '32 à 47 millions d livres sterling. Il est de notre devoir, • dit le DaL; News », de faire construire cette année noi pas quatre, mais deux dreadnoughts. (a) Là situation ministérielle Londres, mardi, 20 janvier. Une communication de M. Churchill di! clare dénuées de fondemeint les nouvelle publiées par certains journaux relative ment a une crise qui se serait produite a sein du cabinet. M. Churchill ajoute qu faut accueillir avec défiance de telles as sertions. De plus, la nouvelle selon laquell le cocnseil de l'amirauté aurait exprim l'intention de démissionner est absoLumar inexacte. (c) Nouvelles de rÈtranger. ALBANÎE Déclarations d'Essad pacha Essad txicha a déclaré au correspondat de la « Nouvelle Presse Libre » Dùrazzi au sujet des incidents d.'El 'Bassan, qi ceux-ci ne changeraient rien aux dispos tions concernant le prince de Wied. Noi attendons avec joie, déclare-t-il, l'arrivi du prince et nous nous rangerons inébrai lablement .. ses côtés. Toute autre versic n'est qu'une invention malveillante, (a) L'évacuation grecque retardée Vienne, mercredi, 21 janvier. Suivant le « Deutscbe Volksblatt », Grèce sera avisée par une note des pui , sances qu'il lui est accordé jusqu'au milie î de février pour évacuer l'Albanie. (a) ALLEMAGNE Le général von îracht se rétracte ^ On nous mande de Berlin, le 21 : I « Narddeulsche Allgéineine' Jteitiuig » p ; biie une lettre du général voai Krac! adressée au ministre de la guerre et dai i laquelle te généial' affirme que ses parole * a l'égard de la Ba\iére, ont dû être cor -ploiement denatarées. Son allusion .' la b ^ taille de Loigny n'avait d'autre but que ( monU'er la curnniunauté d'armes qui a to , jours existé entre troupes prussiei nés ^ bavaroises et. -que nous deviebs toujou: être prêts à nous cnti'oider muiuellemen (a) Comment les Allemands £ont des aîfairt ! Berlin, mwdi, 20 janvier. La « Galette .Nationale1.» écrit :.Le trih ' na,l a conda'miié.aujourd'hui à deux ans i ' prison et à cinq ans de privation de s( droits civils un ancien employé d'Une gra: > de société industrielle pour tentative i ■ chantage. Les débats ont montré quo l'a ' cusé s'était emparé, à Tokio, de .lettres co: ■ liâentieiles échangées entre le représenta: l de la maison au Japon et la maison ce: ■ traie berlinoise. Cette maison versa à pl ? sieurs hauts fonctionnaires japonais, pa ; mi lesquels un amiral, des sommes impo : tantes sur les commandes accordées. 1 ■ tribunal considère comme circonstances c ■ ténuànies pour l'accusé que les manceuvr : repréhensiDles. de la société avaient conti bi ; !>. le pousser ù mal faire. (a) — Salon une dépêche de Berlin à « Esc» | sior», le chancelier de l'Empire allemai 1 a demandé un conseil judiciaire pour s( fils. (a) ANGLETERRE Mort de lord Strathccna Londres, mardi, 20 janvier. Lord Strathcona, commissaire général < gouvernement canadien à Londres, est c cédé.. . . . ' ^a) M. Venizelos à Londres Londres, mardi, 20 janvier, M. Venizelos est arrivé, ce soir, a 11 lie res, à 1. gare de Charing Cross. 11 sera re demain par !Sir Ldward Grey, (a) Londres,' mercredi, 21 janvier. M. Venizelos, président du conseil Grèce, accompagné de M. Chennadios, fait une visite à midi a Sir Edward Grs au ministère des allaites étrangères, La sécurité en mer Londres, mardi, janvier, T.- iveniion pour le sauvetage de ..line eu mer a été signée aujot Foreign Ol'flte. , v:ette convention '•este ouverte pende 5 deux mois afin que les signatures de te i tes 'es puissances qui ont participé à conférence puissent être données. La Ri sie, notamment, n'a pas cru devoin apj 3 ser sa signature immô'iatement, le g( r vernement russe désirant encore étuçt i plus complètement certaines des propo s tions. Ce retard de la Russie provient i qu'il y a eu au début un malentendu . ce qui la concerne sur la question de : t voir si la conférence avait un camcti a préliminaire ou si eos- décisions devait j être définitives. 3 La convention pour le sauvetage c 3 vies humaines sur mer doit entrer en gueur le 1" juillet 1915 (a; e ' MOUVEMENT GREVISTE DANS LE SUD DE L'AFRIQUE e t Situation normale Johannesburg, mardi, 20 janvier t On annonce officiellement que la si-ti e tion est presque partout normale sur j. chemins de fer. (a, - Demande de déportation Johannesburg, mardi, 20 janvier Une grande réunion des notables a lieu sous la présidence du maire. 11 a u décidé de demander aux autorités de pr< é ter de l'état de siège pour prononcer la i i- portation contre tous les, dirigeants de i- grève. La réunion a, en outret demandé ç Ll nuutlll -M"— - le Parlement vote au plus tût une loi dé-3 clarant illégales les grèves qui portent at-i teinte au fonctionnement des services publics.D'autre part, le secrétaire général du Syn-i dicat des mineurs du sud -le l'Afrique déclare que les mineurs du Syndicat du Trans-vaal ne reprendront le travail que si on lève l'état de siège, à moins que la Fédération Jes syndicats ou encore le. Syndicat des mineurs ne vote la reprise du travail, (a) s Démobilisation J _ Prétoria, mardi, 20 janvier. 1 L'ne certaine partie des troupes mobili-ùées ont reçu l'ordre de rentrer dans leur-s e loyers. Les troupes stationnées dans le é Rand seront libérées vendredi. Celles de l Prétoria, Fauresmith et Durban le seront immédiatement, I^s mécaniciens et les , chaudî-oimiers restent en grève. Deux cents hoiàme3 viennent de reprendre le travail ■dans les ateliers de chemins de fer. (a) Kouvelle grève en vue Londres, mardi, 20 janvier. Le » Daily Mail » publie une dépêche de Johannesburg disant que le nouveau comité , exécutif de la Fédération des métiers a tenu ' des réunions secrètes et qu'il fait circuler I un manifeste préconisant une nouvelle grè-'. ve pour jeudi et. demandant aux hommes 1_ qui int rc-piis le travail de le cesser a nou-15 v?au. (a) ''b CANADA " CHAMBRE DES COMMUNES ; La Clianùire des communes continue la discussion de l'adresse en réponse au discours du trùne. a M. Borden, répondant a M. Laurier, dit, j. à propos du rejet du projet naval par le u ^énat, que la majorité hostile du Sénat n'aurait pas l'occasion de répéter se manœuvre. 11 ajoute : Lorsque le gouver bernent voudra i'aire voter le projet au Sénat, il sera de notre devoir de consulter le gouvernement impérial sur celte grave af -a faire. Si les puissances consentent à la res triction des armements, le Canada étudien " de nouveau la situation de son intégrité. 1S Dans le cas contraire il procédera en temps 5> voulu a la construction de trois navires d< ï- guerre. Le programme naval du gouver !- nertent sera soumis a l'approbation légis lative. (a) rt AUTRÎCHE-HONGRiE L'impôt sur le revenu Vienne, meraedi, 21 janvier, ta Chambre des députés d'Autriche : ;S adopté les propositions de la conférence i mixte constituée par les deux Chambres ai sujet du projet de loi complémentaire con cornant l'impôt personnel sur le revenu s. La question est ainsi résolue. (b) [l BULGARSE i- A propos du complot de Sa'.oîiique II Sofia, mercredi, 21 janvier. J Au. sujet des bruits suivant lesquels ur complot aurait été projeté contre la person r_ ne du roi Constantin, on déclare dans le: e cercles macédoniens autorisés qu'on n connaît pas les individus dont les nom. ,s ont été cités et on fait remarquer que t î. police de Salonique s'est contentée d'ex puiser deux de ces individus sans prendr d'autres mesures contre eux. (t a- ESPAGNE ^ Au Rio-Tinto Madrid, mardi, 20 janvier. La commission ouvrière du Rio-Tinto déclaré qu'elle n'était pas satisfaite de concessions faites par les délégués de compagnies. Elle a demandé que le difl'e m rend soit soumis il l'arbitrage. (a) GRECE A Tenedos Constantinople, mercredi, 21 janvier. u" Le « TasvirilUiar » apprend que depui quelques jours les Grecs fortifient Tenedo avec des canons et des mines sous-mar nés et y rassemblent des vivres. (a) ie a Reprise des relations turco-grecques y, Athènes, mercredi, 21 janvier. Ghalib bev, ministre de Turquie, est ai rivé avec le personnel de la légation, (b) HAÏTI la Défaite des troupes gouvernementale New-York, mardi, 20 janvier. nt Un télégramme du Cap haïtien dit qu u_ les troupes du gouvernement ont été écrr ia sées par les rebelles aux environs de 1 ^ ville et se sont enfuis en désordre. Le m nistre de la guerre s'est réfugié sur un va ,u" Pear- 'a) er Les succès des révolutionnaires New-York, mercredi 21 janvier. (ie Une dépêche du cap Haïtien signale qu en les révolutionnaires investissent cetl !a" place. re Aûn d'arrêter l'effusion de sang, les ai nt torités ont engagé aujourd'hui des négi ciations. ri- i Le croiseur « Nashville » a reçu l'ordj d'appareiller pour le cap Haïtien. (a) ITALIE — Les nouvelles monnaies divisionnn res d'argent comporteront des pièces de francs et des pièces de 50 centimes. (; ia- _____ " — Si la visite de M. Venizelos,. déclar t-on dans les milieux politiques, n'a p< produit de résultats immédiats au point t vue des difficultés actuellement pendante eu dont aucune à proprement parler n'a é ité résolue, il en a été autrement en ce q ifl. concerna l'avenir des relations entre lé- Grèce et l'Italie. Les échanges de vues e la ce sens ont ouvert, dit-on, devant les deu ;ue pays d'assez larges horizons. MEXIQUE Protestation de la France Washington, mercredi, 21 janvier. A propos de la,protestation adressée pa le gouvernement français au général Hue ta, on déclare, dans les milieux autorisé: que les Etats-Unis n'essaieront pas de coi tribuer à la liquidation des emprunts mex cains. Le président Wilson a informé le financiers de l'attitude du gouvernemer américain envers le général Huerta. M. Jui seront, ambassadeur dé France, a eu liie une entrevue avec M. Bryan, mais sa d< marche se rattachait à la question de 1 protection des brevets des marchandise! qui seront envoyées a l'Exposition de Sai Francisco. Ce fait porte tes cercles officiels à cons dérer que la France ne cherche pas actue lement à faire valoir son droit de saisie si les recettes des douanes mexicaines. (: PORTUGAL Le Sénat et le gouvernement Lisbonne, mardi, 20 janvier Le Sénat a adopté pan 33 oix contre voix ia motion rappelant le gouverneme: à réservation ds la Constitution et i l' bligation d'assister aux séances du Séne auxquelles il ne participe pas. Le vice-pr sident en exerciov et les sénateurs mini térieis se sont abstenus de voter (a) Le mouvement gréviste Arrestations Lisbonne, mardi, 20 janvier. Les autorités ayant décidé de fermer siège du Syndicat des cheminots parce qi d'autres corporations y tenaient des ré nions, la polioe et la garde républicaine o: oerné l'édifice. Deux individus ont été o rûtés sans opposer- de résistance, quat cents autres se sont enfuis. Le préfet de police a réuni les représe tants des journaux et leur a déclaré que bruit d'une grève générale était sans fo ■ dement. Quelques individus, a-t-il dit, o . parcouru les fabriques et ont invité inut.il ment le personnel à suspendre le travail, a ajouté que les renseignements qu'il pc sède lui permettent de supposer que pr , ebainement la circulation des trains se complètement rétablie. (a) Lisbonne, mercredi, 21 janvier. Ijes ouvriers .métallurgistes sont en g: ve. Quelques autres corps de métiers c suspendu le travail aujourd'hui. Les cl minois du Nord et de l'Est ont repris travail. (b; ROUMANIE La politique étrangère Bukanest, mercredi, 21 janvier. M. Porumbaru, ministre des aXfair étrangères, a déclaré à un collaborateur « Bukarester Tageblatt » que le c-hans m de cabinet n'a pas modifié l'attitu de la Roumanie vis-à-vis de l'étranger que les Ugnes générales de la politique ( térieure suivies jusqu'à présent par lu gc vernement roumain seront maintenues. .M SUISSE 1 Un nouveau krach financier en Suif v Berlin, mercredi, 21 janvier Cn nouveau krach financier vient , jeter la consternation dans le canton , Tessin. Alors que les autorités fédérales trav; laient avec acharnement à restreindre désastre du Crédit tessinois, un coup téléphone de Betlinzona arrivait au pa.l fédéral, apportant la très grave nouvt 3 que la Banque cantonale tessinoise ail s fermer ses guichets. s Peu après, cette gr ve nouvelle était ci " firmée par télégramme et la Banque can nale, qui ne pouvait faire face aux demi des de remboursement qui lui parvenaii en nombre considérable, n'a pas ouv ses bureaux. Une foule énorme de déposants a s ^ionné durant toute la journée devant tablissement, mais inutilement. On app ■ nait, en effet, l'après-midi, que la Banc cantonale tessinoise venait de déposer t bilan. On ne connaît pas encore l'importa de ce nouveau krach, mais en raison de .. situation il risque d'avoir des conséqu ces considérables; aussi l'émotion est-< grande. Le président de la Banque cantonale t sinoise, qui se trouve actuellement à t nés, va revenir pour tenter de sauver situation. e En ce qui concerne le Crédit tessinois, ■- nombre des créanciers est, en chifl' 1 ronds, de 15,000, avec un capital de 21 r h lions de francs. Le juge d'instruction de Lugano a re sé de continuer l'enquête, parce qu'il sei lui-même premier intéressé dans l'affa 11 est maintenant établi que le Cri 0 tessinois avait en dépôt pour environ million et demi de bien. d'Eglise. A l'heure actuelle, cinq arrestations été opérées. . Le. Conseil fédéral aurait tlécidé, à l'u nimité, de venir en aide aux deux banq en déconfiture, la ruine de ces établis ments constituant une calamité nation 'e capable d'arrêter le commerce et les faires dans ie canton du Tessin tout tier.. (1 i- TURQUIE ^ Les relations gréco-turques Constantinople, mardi, 20 janviei M. Panas, ministre de Grèce, a décl que ie but de sa mission était de ren is plus étroites les relations gréco-turqi e Dans l'intérêt des deux pays, ces relati 3, doivent devenir véritablement cordiale: é (: ii L'îtalie réclame a Constantinople, mardi, 20 janvie: n /.'ambassadeur italien a fait récemm x une démarche verbale auprès de la Po U a réclamé l'exécution du traité de L sanne er. ce qui concerne le rappel des troupes turques qui se trouvent encore eu Cyrénaïque. (a) Appel de rédiîs r Constantinople, mardi, 20 janvier. Le ministre de la guerre a donné l'ordre >i aux commandants de tous les vilayets d'in-i- viter les rédifs île 1KS0 à 1S92 à se tenir '- prêts à s'enrôler au premier appel. s Des pourparlers sont engagés entre la 't Turquie et la République Argentine pour >- l'achat du dreadnouglit « Amiral 'forer 'r qui prendrait le nom de « Sultan Sélim »., ^ (a), f Déclarations d'Enver pacha Vienne, mercredi, 21 janvier. Le correspondant de la « Nouvelle Près-se Libre » a Constantinople a eu un entre» 1- tion avec Envar pacha r Le journaliste lui ayant demandé s'il i) croyait à la possibilité d'une guerre entra la Turquie et la Grèce au sujet des Iles de la mer Egée, Enver pacha a répondu qu'il n'avait pour tâche que la réorganisation da l'armée turque. En ce qui concerne l'action attribuée ài I Izzet pacha en Albanie, Enver pacha a dé-ït claré qu'Izzet pacha était encore général o- en service actif de l'armée turque. S'il tj avait réellement les. vues qu'on lui prête, é- n'aurait-il pas depuis longtemps lutté en s- Albanie pour sa cause au lieu de rester iv Constantinople. 11 faut remarquer aussi, dit Enver pacha, epie les officiers turcs qui sont en Albanie ne sont pas des officiera turcs. Que pourrait vouloir la Turquie?. L'Albanie est si loin. Même si la Turquie nourrit l'intention de reconquérir le plus le possible des territoires qu'elle a perdus, ~ e'ie a pour le moment d'autres buts plus pressants. En terminant, Enver pacha a insisté da ,e nouveau sur la nécessité de réorganise? l'armée turque. (a), le La mission allemande n- Berlin, mercred., 21 janvier, nt On mande d- Constantinople : e- Les attributions ua maréchal Liman vor\ II Sanders sont considérées comme une a£fat< s- re intérieure de l'armée turque. C'est pour, o. quoi l'on n'en fait pas connaître les dév ra tails. Au sujet de l'étendue et de l'exercice da ces attributions, il existe une entente com->è- plète entre le maréchal et le ministre de la nt guerre. Un droit d'inspection illimité est ie_ conféré au maréchal, qui est très satisfait le de sa situation actuelle, parce qu'elle lui permet «l'accomplir librement et entière' ment sé» travaux de réformes. (bj. Pour la flotte. — Contribution forcée Constantinople, mardi,'20 janvier.-' Le ministdj^ des finances a bi-on..adressa es à la.direction'We la.Dette publique une de-, ju mande pour q\'on retienne un mois d'ap« re- pointements aux fonctionnaires pour le dé* veloppement de la flot:-, mais le gouverne-et ment nj vise que les sujets ottomans. La ,x_ Dette n'a pas encore fait connaître sa ré* ^u_ ponse. Le même ministère a envoyé h la direction de la Dette une circulaire au sujet de l'économie que permettrait de réaliser dans le budget de la Dette cette diminution d-a se traitement des fonctionnaires en général. La Dette a répondu qu'elle prenait la circulaire en considération, mais qu'elle se trouvait e d ms l'impossibilité d'imposer une diminu-, tion de traitement par suite de la "cherté de la vie. (a) iil- 'e , — I.e bruit court que le ministre d® Tur-.. quie à Sofia ne rejoindrait pas son poste. 111 „s sera probablement appelé à exercer da .® h.. Jej fonctions à Constantinople. — Le général Nazi!, ancien attaché mili-i taire à Vienne, qui avait été arrêté parce Jn" qu'il était l'objet de certains soupçons, a éW'i °" remis cn liberté. Cependant, il est astreint m" à l'obligation de fixer pour quelque temps mt son domicile à Viza dans le vilayet d'An* srt drinople. (aj. î FRANCE :ue 11 H ilotes du Jour (be mitre correspondant.) ;n- .i.le Gothembourg. Il est. assez difficile de recueillir des es- impressions quand on traverse à toute vapeur un pays couvert de neiges, qui la s'étendent ù perte de vtie à droite et à. gauche. Comme tourisme, c'est fort ori-ie ginal, mais comme intérêt pour le lec^ -es teur, c'est évidemment nisuiustuil. l) ail-jjl_ leurs les haltes sont assez lointaines, ét de Copenhague à Gothembourg nous fU_ ne rencontrons rien qui vaille la peine ,ait d'être mentionné. Les quelques voys-'re geurs avec qui nous entrons en rela-i(lit tions aecideuteilles, reconnaissant quie nous sommes Français, nous interrogent tous sur les dieux questions qui , semblent fort les intéresser : — On s'est donc décidé à décorer M™" Sarah Bernliarut; pourquoi la chancel- na lerie avait-elle trois fois refusé de sanc-les tionner les propositions des ministres? s®' Et l'affaire Caillaux? Pourquoi M, ale Calmette a-t-il entrepris cette campa-at" gne ? Qu'y a-t-il Je vrai dans ces accii-en" sations? 0 Comme bien vous pensez, nous avouons notre ignorance absolue en pareille matière. Nous l'ignorons complet tement.. Si nous savions quoi que ce fût, ce ne pourrait être que clésobli-'• . géant et ce n'est guère le rôle d'un Fran-^ çais voyageant à l'étranger . de donner ,:re matière à des critiqués contre celui-ci ies" ou cet autre. ms Un des sujets qui intéressent au plus '• haut degré les Danois et les .Suédois, si l' on en juge par leurs conversations, c'est de savoir les sentiments des députés pour M. Poincaré, qui est ici trts popu-ent laire dans toutes les classes de la soc'é-rte. té. On vend dans toutes les villes, mê-au- me les plus petites, des cartes postaies

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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